Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
30 novembre 2014, 07:52
Un groupe de députés israéliens propose l’examen à la Knesset d’une résolution sur l’aéroport de Notre Dame des Landes

Extraits du Texte de la résolution:

Afin de stopper le cycle infernal de la violence, nous rappelons l’objectif d’un aéroport viable à Notre des Dame des Landes aux côtés de l’aéroport de Nantes, en sécurité ». Notre proposition de résolution est soucieuse de renforcer l’action diplomatique de notre pays, de mettre partout en échec les discours de haine, et de contribuer à l’instauration de la paix dans le Grand Ouest.

Au nom de son droit inaliénable le Grand Ouest est fondé à se doter d’un nouvel aéroport. L’impasse des négociations entretient un foyer d’instabilité et affecte dangereusement la paix dans toute la région.

La reconnaissance de l’aéroport de Notre Dame des Landes doit s’accompagner d’un retour salutaire et immédiat à la négociation. Le ministre des Affaires étrangères a proposé un opportun changement de méthode avec la perspective d’une conférence internationale. Nous apportons notre soutien à cette démarche qui devrait s’accompagner de la définition d’une date butoir des négociations et associer les autres pays européens.

Cette reconnaissance, qui doit être assortie de garanties de sécurité pour l’aéroport de Nantes, n’a de sens que si elle conforte le droit et la paix. Les signataires manifestent, par la présente résolution, leur attachement à une reprise sans délai des négociations devant aboutir à un règlement définitif du conflit autour de l’aéroport notre dame des landes.

La résolution, si elle est adoptée, n’aura pas de caractère contraignant mais mettra les parties opposées dans le conflit face à leurs responsabilités.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
01 décembre 2014, 08:31
Chateaubriand sur les Juifs de Jérusalem en 1810
( Itinéraire de Paris à Jérusalem. GF Flammarion P.365 )

« Voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Objet particulier de tous les mépris, il baisse la tête sans se plaindre ; il souffre toutes les avanies sans demander justice ; il se laisse accabler de coups sans soupirer ; on lui demande sa tête : il la présente au cimeterre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du temple de Salomon. Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tout, le feront lire à leurs enfants. Ce qu’il faisait, il y a cinq mille ans, ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager ; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers Sion. Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute : mais, pour être frappé d’un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jérusalem ; il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leur propre pays ; il faut les voir, attendant, sous toutes les oppressions, un roi qui doit les délivrer. Ecrasés par la Croix qui les condamne, et qui est plantée sur leurs têtes, cachés près du temple dont il ne reste pas pierre sur pierre, ils demeurent dans leur déplorable aveuglement. Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre ; et un petit peuple, dont l’origine précéda celle des grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie. »

Donc ils étaient là ou dans le reste de l'Empire Ottoman ou deplacé vers l'Europe par les invasions et surtout cenne Turco Mongol

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
02 décembre 2014, 02:21
Je suis un néandertalien" !

Moi, je n'ai jamais eu de chance dans la vie.
Je suis né blanc, ce qui fait de moi un raciste.
Je ne vote pas à gauche, ce qui fait de moi un fasciste.
Je suis hétéro, ce qui fait de moi un homophobe.
Je ne suis pas syndiqué, ce qui fait de moi un traître à la classe ouvrière et un allié du patronat.
Je suis de confession non islamique, ce qui fait de moi un chien d'infidèle.
J'ai atteint un certain âge et je suis retraité, ce qui fait de moi un vieux con.
Je réfléchis sans avaler tout ce que la presse me dicte, ce qui fait de moi un réactionnaire.
Je tiens à mon identité et à ma culture, ce qui fait de moi un xénophobe.
J’aimerais vivre en sécurité et voir les délinquants en prison, ce qui fait de moi un gestapiste.
Je pense que chacun doit être récompensé en fonction de son mérite, ce qui fait de moi un antisocial.
J’ai été éduqué à la dure et j’en suis reconnaissant à mes parents, ce qui fait de moi un bourreau d’enfants opposé à leur épanouissement.
J’estime que la défense d’un pays est l’affaire de tous les citoyens, ce qui fait de moi un militariste.
J’ai le goût de l’effort et du dépassement de soi, ce qui fait de moi un retardé social.
Bref, je suis né trop tard ce qui n’enlève rien au respect dû à mes parents, ce qui fait de moi un néandertalien.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
02 décembre 2014, 03:14
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
03 décembre 2014, 11:53
Tunis,,, une cascade de films.




Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
04 décembre 2014, 00:00
Par la résolution 80, l’ONU s’est interdit de créer un Etat palestinien – et elle ne peut faire machine arrière.

nov. 25, 2014

Par la résolution 80, l’ONU s’est interdit de créer un Etat palestinien – et elle ne peut faire machine arrière.

Europe-Israël reprend une série d’articles écrits il y a quelques temps, par Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz Info. Ils ont le mérite d’apporter des éclaircissements sur une situation qui a fini par ne plus être lisible pour beaucoup d’entre nous. En cause les médias, les politiques, un conflit qui s’est amplifié depuis 1967 et les mensonges du camp arabe.

Cet article fait suite et complète La légalité des implantations, et Comment réduire à néant le mythe des « colonies israéliennes ». Il sera suivi d’un quatrième et dernier de cette série qui traite du droit international qui gouverne le statut juridique des Palestiniens et des Israéliens en Judée Samarie.

Il existe un débat, superficiellement abordé dans les médias car il est relève du droit international, pour savoir qui peut décider de reconnaitre la Palestine comme nouvel Etat membre de l’ONU. Est-ce l’Organisation des Nations Unies, le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale ?

Au cours du débat, vous n’entendrez jamais que l’ONU a voté une résolution, la résolution 80 de sa charte*, qui lui interdit d’approuver la demande de l’Autorité palestinienne.

Lorsque cette résolution fut votée, elle fut officieusement appelée la « clause du peuple juif », car elle conserve intacts tous les droits accordés aux Juifs par le Mandat britannique pour la Palestine, même après l’expiration dudit mandat les 14/15 mai 1948.

De quoi s’agit-il

La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international car la Charte des Nations Unies dans son entier est un traité international. Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf si un accord de tutelle entre les États ou parties concernées avait transformé le mandat en tutelle, ou en « territoire sous tutelle ».

En vertu du chapitre 12 de la même Charte, l’ONU avait une fenêtre de trois ans pour ce faire, entre le 24 Octobre 1945 (date où la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur) et le 14/15 mai 1948, date où le mandat a expiré, et l’Etat d’Israël a été proclamé.

Comme aucun accord de ce type n’a été passé pendant ces trois ans, les droits donnés aux juifs dans le mandat britannique sur la Palestine ont force exécutoire, et l’ONU est bloquée par cet article 80. Elle n’est même pas autorisée à le modifier.

L’ONU n’a donc aucune possibilité de transférer une partie des Droits qui ont été donnés au peuple juif sur la Palestine à une entité non-juive, l’Autorité palestinienne en l’occurrence. Tous les juristes de l’ONU le savent, et buttent sur cette résolution incontournable.

De quels Droits parle-t-on

Parmi les plus importants des Droits conférés aux Juifs, figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnait aux Juifsle droit d’« immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement ».

Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en Avril 1920.

Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.

Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservée à l’auto-détermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.

Créer un tel état sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée. L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.

D’une manière plus générale, il est bon de rappeler qu’aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale, ni au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant. Si ce pouvoir avait existé, l’ONU serait un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et elle mettrait en péril l’ordre mondial.

L’ONU n’a donc aucun pouvoir légal pour créer un état, ou confisquer une partie du territoire d’un autre Etat. Ileana Ros-Lehtinen, élue Républicaine de Floride d’origine cubaine et responsable du comité des Affaires étrangères du parlement américain a d’ailleurs demandé au Congrès, en août 2011, de voter des sanctions punitives contre l’ONU s’il s’obstine à donner droit à la demande des Palestiniens à la création d’un Etat.

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
05 décembre 2014, 02:03
Source :

[frblogs.timesofisrael.com]

La reconnaissance d’un « Etat de Palestine » par le Parlement français a tout d’un acte « mystique », dont la portée se situe à hauteur de grands faits historiques comme Vichy ou la Shoah, en ce sens qu’ils indiquent une intention sur le plan de l’essence des choses.

Le fait que, pour ce faire, la constitution de la V° République ait été enfreinte, le caractère théatralement solennel de l’événement (l’incantation répétitive « Mesdames et Messieurs » rythmant le discours de Fabius), le réflexe moutonnier des Parlements européens, le fait que rien ne justifie aujourd’hui une telle démarche, l’invocation grandiloquente de la morale confirment ce carrefour du destin où l’Europe sera jugée, pour un abandon des Juifs qui rappelle 1940.

Je pèse mes mots car il est clair que le diktat que l’Europe veut imposer à Israël le conduirait dans une impasse mortelle face à un ennemi résolu à l’abattre. Il ne faut pas être grand clerc pour le comprendre. L’exemple du retrait de Gaza y suffit.

Mais il y a plus, car l’Europe ajoute le mépris à ses erreurs politiques. Drapée dans sa suffisance morale, elle met en demeure le « petit Etat de merde » (dixit, il y a quelques années, l’ambassadeur de France en Grande Bretagne) comme on le ferait pour une République bananière, dans le plus pur style colonial.

Le Quai d’Orsay a-t-il la faiblesse de penser que l’Etat d’Israël est le ghetto ou le camp humanitaire de réfugiés qu’il voudrait qu’il soit? Et quelle brutalité de lui intimer un choix capital sous la forme d’un ultimatum (mise au ban de l’Europe « dans deux ans, si… »).

Il y a là une atteinte à la dignité des Juifs français. Ils n’ont pu reprendre leur existence dans ce pays après Vichy que parce qu’un Etat juif avait été créé. Leur condition collective avait pris une dimension tragique lorsqu’ils avaient été exclus en masse de la nation comme un « peuple étranger » (Xavier Vallat), malgré leur statut individuel de citoyens.

C’est ce destin collectif qu’Israël et le sionisme avaient alors racheté en contribuant à restaurer la dignité de la condition juive en France que la défaillance de la République avait ébranlée. La reconnaissance aujourd’hui d’un Etat qui n’existe pas et qui n’aura pour finalité que de légitimer l’éradication de l’Etat juif ou sa défaite ébranle cette réparation et sape dans les profondeurs la continuité d’une vie juive en France après Vichy. De la même façon, l’engagement arabe de la France fragilise l’idée que les Juifs chassés en masse du monde arabe pouvaient avoir trouvé un refuge sûr en elle.

Quand on replace ce développement, pour l’instant d’ordre symbolique, dans la perspective de l’antisémitisme des 15 dernières années, la photo est bien plus « crûe ».

Sous le gouvernement Jospin, en 2001, un choix stratégique erroné eut de graves conséquences. En imposant un black out total sur les 450 agressions antijuives commises alors par des membres de la communauté immigrée, sous prétexte de « ne pas jeter de l’huile sur le feu » (Daniel Vaillant), en ne les condamnant pas (bien au contraire, cf.

Hubert Védrines), en ne les punissant pas, les socialistes ont mis en place le paysage léthal que nous connaissons, cause d’une sévère régression de la condition citoyenne pour les Juifs. Ils ont contribué à préserver l’image des agresseurs, à les innocenter, au point que la première réaction de l’opinion publique à l’alerte qui fut lancée fut la réprobation et l’accusation de racisme et de communautarisme.

L’antisémitisme ne fut pas reconnu comme tel mais travesti sous le leurre de « tensions intercommunautaires » et de « conflit importé », dont la politique israélienne était bien sûr responsable.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
06 décembre 2014, 01:26
Retour de bâton: 2 mois après la reconnaissance d’un Etat palestinien, le gouvernement suédois saute !
Publié le : 6 décembre 2014.

Le premier ministre de la Suède a déclaré mercredi qu’il fera appel à de nouvelles élections le 22 Mars. Il va donc dissoudre le parlement deux mois après avoir reconnu un Etat palestinien.

Cette annonce a été faite après le rejet du budget.

Le social-démocrate Stefan Löfven, qui a pris ses fonctions il y a un peu plus de deux mois, a vu son premier budget rejeté par 182 législateurs contre 153. Ce seront les premières élections anticipées du pays depuis 1953 !

En Octobre, le gouvernement de Löfven a officiellement reconnu l’Etat palestinien. La Suède a été le premier grand pays de l’UE à émettre une telle reconnaissance.

Cet échec du gouvernement est perçu comme un signe par certain qui disent que, « ceux qui s’en prennent à Israël se prennent toujours un retour du bâton. »

Par Jérémyah Albert – JSSNews
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
06 décembre 2014, 01:39
Comment le boycott d’Israël par l’Institut Royal des Architectes Britanniques s’est retourné contre eux – trois fois

“Nous avons eu tort” a déclaré hier Stephen Hodder, le président du RIBA, l’Institut Royal des Architectes Britanniques, après avoir annulé la demande d’exclusion de l’Association israélienne des Architectes (IAUA) des instances mondiales il y a neuf mois.

Le volte face, neuf mois après le vote du boycott, a été décidé lors de la réunion du Conseil du RIBA, jeudi 4 décembre.

Qu’est ce qui a provoqué ce retournement spectaculaire ?

Rappel : le vote, passé en mars 2014, avait pour but de demander à l’Union International des Architectes (UIA) de suspendre l’association israélienne “tant que les constructions continueraient dans les territoires occupés”, car « Israël a ignoré une resolution votée en 2009 condamnant les constructions sur des terres ‘ethniquement purifiées’ et appropriées illégalement”.

Premier retour de bâton :
Mais en août 2014, l’UIA a – non pas voté contre la demande – mais elle a vertement refusé de l’inscrire à l’ordre du jour de son Congrès annuel.

« RIBA aurait du logiquement prendre le même genre de décision contre des régimes oppressifs comme la Chine ou l’Arabie saoudite » lui avait-il été alors répondu.

Second retour de bâton :

RIBA perd 130 000 euros

Suite au vote de boycott, des entreprises israéliennes et d’autres appartenant à des juifs ont annulé leurs contrats avec l’Association britannique, et plusieurs donateurs juifs ont cessé de faire des dons à la RIBA, ce qui a fait perdre à l’association des architecte la somme de 130 000 euros (100 000 livres), en quelques mois.

Troisième retour de bâton :
Pour tenter d’obtenir des changements positifs, les membres de l’institut ont élu Daniel Leon, un des principaux entrepreneurs du bâtiment anglais, à la direction nationale de l’association, cet été.


Triple retour de boomerang…

Cela rappelle le boycott de Sodastream par BDS qui a conduit à la fermeture de l’usine en Judée Samarie, mettant au chômage plus de 500 travailleurs palestiniens qui n’ont jamais retrouvé de travail.

Ou encore le boycott, en 2012, d’Israël par la chaîne de supermarchés britannique Co-operative des quatre plus grosses sociétés israéliennes exportatrices de produits agricoles : Agrexco, Arava Export Growers, Adafresh et Mehadrin.En 2013, Co-op afficha une perte de 2.4 milliards d’euros.

Les quatre sociétés israéliennes boycottées terminèrent l’année fiscale avec une progression spectaculaire de leurs ventes et de leurs bénéfices…

Un cas d’école : le boycott académique de l’ASA, l’association des Etudes Américaines.

Lorsque l’American Studies Association (ASA) a décidé du boycott académique d’Israël en décembre 2013, il ne s’attendait pas à l’ampleur des dégâts qu’il allait causer… à la cause BDS.

Alors que les appels au boycott des universités israéliennes, enclenché depuis des années, peinent à se concrétiser, la décision de l’ASA a immédiatement déclenché une vague de critiques et de condamnations sans précédent, et l’ASA s’est forgé une réputation de paria dans le monde académique américain qu’elle mettra des années à faire oublier.

Dans les jours qui suivirent le vote, plus d’une centaine de présidents d’universités ont rejeté publiquement le boycott, et certaines sont allées jusqu’à annuler leur adhésion à l’ASA.

Trois des plus importantes organisations universitaires américaines ont dénoncé le boycott dans des termes inhabituels fort pour le monde feutré des dirigeants universitaires : “des telles actions sont mal indiquées et très troublantes, car elles frappent au cœur la liberté académique.”

Mais au delà, la décision aura eu deux autres conséquences catastrophiques pour BDS, et dont tous les effets n’ont pas fini de se faire sentir.

La première est que l’Association universitaire a déclenché un mouvement de représailles administratives d’ampleur nationale.

Plusieurs Etats américains, à l’image de l’Etat de New York, ont pris la décision de couper les financements publics des institutions qui pratiquent le boycott académique contre Israël.

En janvier 2014, l’Etat de New York introduisait en effet une loi anti-boycott qui spécifiait que “certes l’ASA a tous les droits d’exprimer ses vues sur les décisions de n’importe quelle nation ou gouvernement”, mais “les Universités ne doivent pas utiliser l’argent des contribuables pour encourager le boycott ou des actions similaires discriminatoires qui limitent les choix et la liberté académiques.”

Depuis, de nombreux Etats ont suivi la décision du très progressiste Etat de New York.


BDS dans la tourmente des lois américaines qu’il a déclenchées

La rédaction des projets de loi a codifié – pour la première fois – une définition de l’antisémitisme qui inclut la notion de double standard contre Israël, qui est en fait la colonne vertébrale de BDS.

Et le centre Louis D. Brandeis pour les Droits de l’homme, un groupe dédié à la lutte contre l’antisémitisme sur les campus universitaires, a menacé d’attaquer en justice le statut d’Association sans but lucratif de l’ASA.

Les conséquences pourraient signer la mort de BDS aux Etats unis.


Double standard et hypocrisie

Ainsi, lorsque la banque du Danemark, Norwegian Danske Bank, a annoncé sa décision de boycotter les banques israéliens qui “opèrent en territoires occupés,” le pays tout entier a fait l’objet de condamnations.

Dans une lettre ouverte, des centaines d’artistes et intellectuels écrivaient :

“il y a une limite à l’hypocrisie du Danemark. Le Danemark ne boycotte pas des entreprises en Syrie, en Iran, en Corée du nord et dans d’autre dictatures, des pays où des crimes contre l’humanité sont la routine.”

Sous estimer la capacité créative des juifs.

Malgré les fausses alarmes diffusées par les ennemis d’Israël (on peut en lire dans Mediapart) selon lesquelles Israël serait troublé et que les mesures de boycott commencent à faire leur effet, au moins une réalité ne peut être dissipée par les médias : l’économie israélienne se porte à merveille et les exportations progressent à grande vitesse.

La raison ? Les Israéliens ne sont ni rigidifiés ni désarmés face aux menaces de boycott, et progressivement, l’Etat hébreu a développé une économique “à l’abri des balles du boycott” explique Alex Margolin qui anime la page Fighting BDS sur Facebook.

95% des exportations israéliennes concernent le B2B, précise Margolin, c’est à dire la fourniture de produits à des entreprises internationales sont intéressées à acheter les meilleurs produits et services aux prix les plus compétitifs.

Le reste, comme ce fabricant de Houmous installé en Samarie et qui est boycotté par l’union étudiante de l’université d’Ottawa, représente des actions plus symboliques qu’économiques – car même une petite entreprise comme Sabra Dipping Company a des clients dans le monde entier.

“Boycotter, désinvestir ou sanctionner (BDS) la totalité de l’agriculture israélienne dans la totalité du monde ne pourrait même pas mettre Israël à terre, car l’agriculture représente à peine 2% des exportations israéliennes.”

Alors pourquoi BDS continue-t-il à promouvoir le boycott d’Israël ?
La réponse est simple : leur objectif n’est pas d’atteindre l’économie d’Israël, mais son image.

BDS est principalement un mouvement antisémite destiné à diaboliser Israël.

Mais même cela fini par se retourner contre eux : les gens ne sont pas idiots, et ils voient bien que BDS est indifférent aux crimes contre l’humanité qui sont commis dans le reste du monde et n’a qu’Israël dans le colimateur. Plus ils mènent des actions contre Israël, plus leur antisémitisme devient voyant…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

[www.jewishnews.co.uk]
[www.bdonline.co.uk]
[www.dreuz.info]
[honestreporting.com]
[honestreporting.com]
[www.facebook.com]


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
06 décembre 2014, 14:04
Gilbert Collard.

[url=

]

[/url]
[/size][/color][/b]
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2025 - HARISSA.COM All Rights Reserved