ADRA DU JOUR

Mabrouk Viviane et bienvenue parmi nous

Une animation sur le lancement du satellite israélien de communications AMOS-3, et son positionnement près des deux précédents AMOS-1 et AMOS-2.

Last update - 21:01 28/04/2008

Video shows how AMOS-3 communications satellite was sent into orbit

By Yuval Azoulay, Haaretz Correspondent, Haaretz Service, and News Agencies


The sophisticated AMOS-3 communications satellite was sent into orbit at 8 A.M. Monday from the Baikonur Cosmodrome launch site in Kazakhstan.

[www.haaretz.com]

Pièces jointes:

Tu as trouvè ta place Meyer.
Bien au chaud.

Hommage à une scientifique d'exception.


ELLE AVAIT TRANSFORMÉ LE NEGUEV: COLETTE ZRUYA N’EST PLUS
Au début des années soixante-dix, les spécialistes d’hydrologie du monde entier prédisaient la fin du lac de Tibériade. Si pour eux le lac de Tibériade était une cause perdue, une femme résolue et courageuse osa contrer leurs opinions: le professeur Colette Zruya, récemment disparue.

Pendant les années quatre-vingt dix, et jusqu’à sa retraite, Colette Zruya dirigea la section de recherche et de développement des régions du Neguev et de l’Arava du Département de peuplement de l’Agence Juive. Pendant cette période elle conçut nombre de projets novateurs, notamment l’irrigation de tomates à l’eau saumâtre, la pisciculture en bassins de plastique et l’élevage d’algues à finalité nutritionnelle. Le Pr Dov Pasternak de l’Institut de biologie appliquée de l’Université Ben-Gurion du Neguev, qui la connaissait bien et l’avait envoyé en Afrique enseigner la culture des palmiers-dattiers, dit d’elle: «Elle était ce qui pouvait arriver de meilleur au Neguev.»

Né près de Paris, elle avait mené des études de géologie et de botanique à la Sorbonne où elle obtint sa maîtrise. Fin 1957, elle fut pressentie par Tahal (société israélienne de planification hydraulique) pour mener une étude sur les aquifères de Galilée, étude qui devint le sujet de sa thèse de doctorat. Après avoir obtenu un second doctorat à l’étranger, elle décida de venir s’installer avec son mari en Israël.

Colette Zruya était une pionnière de la recherche limnologique en Israël. Avant de rejoindre l’Agence Juive, elle avait dirigé d’abord le laboratoire d’étude du lac de Tibériade, ensuite l’Institut israélien de recherche océanographique et limnologique. Elle lutta de toutes ses forces pour persuader les autorités locales de l’impératif de préservation du lac de Tibériade - et y parvint. Durant ses longues années à la tête de la recherche et du développement du Neguev et de l’Arava à l’Agence Juive, elle était toujours la première arrivée. Les dimanches, arrivant relativement tard de Tivon, près de Haïfa où elle habitait, elle restait souvent travailler jusqu’à 3 heures du matin.

Cette femme forte, efficace et énergique a perdu son dernier combat: contre le cancer qui l’a fauchée à 66 ans.
Pièces jointes:

En ce jour de commémoration de la Shoah, je m'étais posé sans arrêt cette question:
Combien de Génies juifs ont été exterminés par les nazis ?

La réponse est impossible à donner.

Mais on peut émettre une hypothèse du moins en ce qui concerne les Lauréats du Prix Nobel, ici les dates et les noms sont connus et reconnus dans le monde entier.

Si à la fin de la guerre, le peuple juif avait été réduit d'un tiers et si le reste a compté depuis le début de la guerre, jusqu'à 2007, plus de 154 lauréat, on est tenté de dire que le tiers exterminé aurait pu contenir au moins la moitié du nombre des Nobel des deux autres tiers.

Les nazis auraient ils exterminé 77 futurs Prix Nobel ?
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Je m'etonne qu'aucun commentaire / aucun echo ne soit apparu sur Harissa au sujet de la visite officielle de Sarko en Tunisie cette semaine ...

Voici, pour y remedier quelque peu, un compte rendu tout ce qu'il y a de plus eloquent.


Shabbath Shalom, bon week-end.


"En tunisien, potiche se dit "Rama Yade"

[www.lexpress.fr]


Maghreb
Rama Yade annule une rencontre avec des Tunisiennes
De notre envoyee speciale Dominique Lagarde

En visite officielle en Tunisie au cote du president Nicolas Sarkozy, la secretaire d'Etat aux Droits de l'Homme a annule ce mardi matin son rendez-vous avec l'association tunisienne des femmes democrates. Un recul diplomatique pour eviter de froisser le president Zine El Abidine Ben Ali.


Elles avaient prevu des fleurs et des petisseries tunisiennes. L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) s’appretait, ce mardi matin, a recevoir autour d’un cafe Rama Yade, la secretaire d’Etat francaise aux droits de l’homme. Celle-ci a annule, a la derniere minute, la visite prevue.
Motif officiel: un programme trop charge…

Une explication qui ne convainc personne. Les associations independantes mais neanmoins reconnues par les autorites se comptent, en Tunisie, sur les doigts d’une main. L’ATFD est l’une d’elle. Les Francais voulaient en faire un peu, mais point trop, sur les droits de l’homme.

Une rencontre qui se voulait consensuelle
A la suite de pourparlers entre le cabinet de Rama Yade et la federation internationale des droits de l’homme (FIDH), il avait ete decide que la secretaire d’Etat se contenterait de deux rendez-vous avec les representants de ce qu’on appelle ici la "societe civile" - en clair les democrates et les militants des droits de l’homme: le bureau de l’ATDF et le president de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), Moktar Trifi.

Le samedi 26 avril, le numero deux de l’ambassade de France, Jean Francois Cazenove, avait donc appele Khedija Cherif, la presidente de l’ATFD, pour lui faire part du desir de Rama Yade de rencontrer les responsables de cette association de femmes, modernes et laiques. L’organisation de la rencontre avait fait l’objet de plusieurs echanges telephoniques. La secretaire d’Etat souhaitait que le debat porte sur le theme, federateur et politiquement correct, des violences faites aux femmes.

Un rendez-vous annule a la derniere minute
Cette condition avait ete acceptee et rendez-vous pris pour ce mardi 29 avril à 12h15, au siege de l’association. Au meme moment, le chef de l’Etat prendrait la parole devant un parterre d’hommes d’affaires; Rama Yade n’avait pas besoin d’en etre. Khedija Cherif avait convie les membres du bureau de l’association ainsi que ses anciennes presidentes, une petite douzaine de femmes au total, a participer a la rencontre.

Mais une demi-heure avant l’arrivee de Rama Yade, Jean Francois Cazenove, contacte par Khedija Cherif qui souhaitait une ultime confirmation du rendez vous, lui expliquait que celui-ci avait ete purement et simplement annule…

Des pressions du pouvoir tunisien
Pour la presidente et les militantes de l’ATDF, abasourdie, il n’y a aucun doute: Rama Yade et les autorites francaises ont recule pour ne pas deplaire au president Zine El Abidine Ben Ali qui ne voulait pas de cette rencontre. Il faut dire que, lundi soir, le chef de l’Etat francais avait prononce un discours particulierement flagorneur, vantant sans rire les progres de la Tunisie en matiere de libertes individuelles….

"Nous considerons que l’egalite entre les hommes et les femmes ne peut pas etre dissociee de la liberte et de la democratie. Nous appuyons notre combat sur la declaration universelle des droits de l’homme. Cela gene le pouvoir tunisien. Ils ont fait pression et Sarkozy a cede" analyse Khedija Cherif.

Pour elle, comme pour les autres militantes de l’ATFD, ce rendez-vous manque temoigne surtout du "mepris pour les femmes et la societe civile tunisienne" des autorites francaises. "Seuls comptent pour Sarkozy les contrats industriels!" rencherit Sana Benachour, une autre militante de cette association qui regroupe pour l’essentiel des universitaires et des membres des professions liberales.

Un recul decevant
"Pourquoi, s’interroge une ancienne presidente de l’association, Sarkozy a-t-il eprouve le besoin d’emmener Rama Yade a Tunis? Il aurait mieux fait de s’en abstenir, comme pour la Chine!" L’ATDF a-t-elle ete sanctionnee pour avoir rendue publique la rencontre prevue? "Ce serait scandaleux, s’insurge sa presidente. Nous avons pignon sur rue, nous n’avons pas l’habitude qu’on vienne nous voir en cachette."

Rama Yade n’avait pourtant ce mardi matin que deux rendez vous, avec le ministre tunisien de la justice, egalement charge des droits de l’homme, ainsi que son homologue, secretaire d’Etat aux affaires etrangeres. L’incident, assurement, ne grandit pas la diplomatie francaise. Le bouquet de fleurs, lui, a ete offert a la secretaire de l’ATDF.

La secretaire d’Etat a neanmmoins trouve le temps de s’entretenir en debut d’apres-midi une petite heure avec le president de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, Moktar Trifi. Elle lui a affirme avoir évoque, avec tous ses interlocuteurs officiels, la question de la Ligue, dont les activites sont paralysees depuis 8 ans. Moktar Trifi ne lui a pas cache qu’il avait ete "decu" par le discours du president francais "qui na pas exprime les preoccupations de la societe civile" et qui s’est montre "beaucoup plus explicite et precis sur les dossiers economiques que sur la question des droits de l’homme".

La mort d'une famille de 5 personnes à Beit Hanoun (Nord, Bande de Gaza)

Les résultats de l'enquête menée par Tsahal, depuis l'accident fatal de lundi passé, a confirmé, preuves à l'appui (comme le clip pris par la camera de l'avion téléguidé qui a tiré ), ce qui a été dit depuis le début.

1- la fusée tirée était d'une très haute précision et ne contenait qu'une quantité minime d'explosifs. On peut voir qu'un de 2 terroristes qui était assez prés de celui qui a été visé, n'a été que légèrement blessé par le 1er tir.
2- Apres le 2e tir on voit que des passants qui se trouvaient à quelques mètres de celui qui a échappé au 1er tir, n'ont pas été touchés.
3- C'est l'explosif porté par ces terroristes du Hammas qui a provoqué la mort des membres de cette malheureuse famille.
4- A chaque fois qu'un terroriste a été atteint on a pu remarquer une explosion secondaire, provoquée par les munitions qu'il portait sur lui.

Le 1er ministre E Olmert n'avait pas attendu les résultats de l'enquête et avait exprimé ses regrets pour la mort des innocents.

Les hamassassins utilisent toujours des civils pour se couvrir, étant surs que Tsahal hésiterait avant de tirer, pour ne pas blesser des innocents.

Même dans le cas présent, les officiers israéliens avaient attendu de longues minutes pour tirer sur les terroristes, dans un coin "plus sur."

(Texte pris et traduit du site Ynet.)

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Pièces jointes:

Prix Nobel (suite)

Bien sur que ce que j'ai écrit ce matin est une supposition très simpliste, mais je pense qu'elle donne une vague idée de ce que le monstre nazi a causé à l'humanité entière avec la solution finale de la Question Juive.

Il y avait aussi 42 Millions d'autres civils qui avaient péri dans cette guerre, environ 3,7 % de la population mondiale (à comparer avec 33% de juifs) ce qui fait, un pourcentage 10 fois plus élevé, de civils juifs qui avaient péri dans cette guerre

Si on compte un total de près de (624-154=) 470 lauréats non juifs, dans le monde depuis 1939, on peut dire que cette guerre a privé l'humanité de (3.7 % de 470) 17 lauréats non juifs.

L'idée générale qui ressort de notre hypothèse
- Le judaïsme comptant 1/4 de %, ou 1/400e) de la population globale a donné 23% des lauréats (malgré la Shoah)
- Le potentiel mondial de lauréats fut réduit de 77 juifs et 17 non juifs, donc a peu près 4,5 fois plus de juifs en nombres absolus et de (4.5x400) 1800 fois plus en valeur proportionnelle,

Bien sur que cette spéculation ne prend pas en compte plusieurs facteurs comme le fait que même parmi les génies, seul le meilleur est sélectionné, les changements de situation dans le tiers monde etc…

Mais même dans la possibilité d'une erreur énorme de 50%, l'image perçue par ce petit exercice, peut mener à penser que ce phénomène a du se répéter dans d'autres domaines comme la Musique, les Arts plastiques, etc…

Notre monde aurait subi une perte de près de (77+17)/624= 15 % de son potentiel intellectuel, artistique est scientifique.

Quelles belle contribution au bien être de l'humanité s'était envolée à travers les cheminées d'Auschwitz. !!

En complément du commentaire de Braham : Date: 2 May 2008, 19:58

L'armée israélienne a rendu public la vidéo de l'attaque des terroristes armés de missiles anti-tanks à Beit Hanoun. Elle a été prise par le drone (avion sans pilote) qui les surveillait. On y voit une première explosion due au missile lancé sur eux, puis une deuxième explosion causée par l'explosion des armements portés par les terroristes, tout près de la maison où la famille vivait. Un deuxième missile est également suivi d'une explosion secondaire.

Cette vidéo est visionnable sur

Last update - 18:34 02/05/2008

IDF releases clip clearing itself of blame for Gaza family deaths

By Haaertz Service and News Agencies

[www.haaretz.com]

Le petit patron, l'ANPE et les gâteaux tunisiens
LE MONDE | 02.05.08 | 14h10

TOULOUSE (Haute-Garonne) ENVOYÉ SPÉCIAL

Depuis deux ans, Anthony Boule, 28 ans, ne s'accorde aucun week-end, encore moins de vacances. Ce Toulousain s'est donné le temps de peaufiner son étude de marché pour créer son entreprise de grossiste en pâtisserie orientale. Son projet est de fournir des gâteaux tunisiens à la grande distribution de la région et à l'international.

Il s'est associé à un ami, Salah Zarroug, 49 ans, qui possède une pâtisserie à deux pas de la place du Capitole et est régulièrement sollicité par de grandes enseignes. Le 20 mars, après avoir placé toutes ses économies et quitté son emploi dans un cabinet de défiscalisation, Anthony Boule a donc lancé sa société, Djerba délices. Mais voilà, "on ne trouve pas de personnel", s'insurge Anthony Boule. Sa demande est précise : recherche quelqu'un spécialisé "et/ou" diplômé dans les gâteaux du sud de la Tunisie. Pas question de prendre n'importe quel pâtissier. Et il en faut au moins deux.

L'ANPE a sélectionné des profils, mais "ils savent faire des éclairs au chocolat, pas des makrouds", explique Salah Zarroug. La solution ? Se tourner vers le bureau des étrangers de la préfecture de Toulouse et recruter directement en Tunisie. En 2004, Salah Zarroug avait déjà tenté d'embaucher son frère, mais sa demande a été refusée. L'administration lui avait demandé de former des pâtissiers au chômage. "Mais ces derniers ne veulent pas", argue M. Zarroug. Pour prouver leur bonne foi, les deux associés ont obtenu de l'inspection académique de Haute-Garonne une attestation datée du 18 avril qui "certifie que le ministère de l'éducation nationale ne propose pas de formation spécifique en pâtisserie orientale".

Il existe encore une autre solution, plus délicate. Depuis quelques jours, les patrons sont en contact avec deux pâtissiers qu'ils veulent embaucher. Tous deux sont originaires du sud de la Tunisie, l'un est même diplômé d'une école du pays. Problème : ils sont en situation irrégulière et habitent Paris. C'est le cas d'Ali, 40 ans. Il vit dans le Val-de-Marne depuis cinq ans et écume les caves des pâtisseries de la région. Il attend le feu vert pour descendre à Toulouse et commencer à travailler. "C'est incroyable, s'emporte Anthony Boule. La main-d'oeuvre disponible n'a pas de titre de séjour, et en plus, elle ne pique pas le boulot d'un Français."

Aidés par un avocat, les associés vont déposer une demande à la préfecture pour régulariser les deux hommes. "Il y a peu de chances pour que les dossiers aboutissent", assure leur conseil, Laurent Nakache-Haarfi. Le ministère de l'immigration ne reconnaît pas la pâtisserie comme un métier en tension qui a besoin de main-d'oeuvre étrangère. "Mais si dans un mois nous ne les avons pas embauchés, dit M. Boule, nous déposerons le bilan."

M. Ks
Article paru dans l'édition du 03.05.08

[www.lemonde.fr]