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LE PTB ET MOI.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI.
14 janvier 2009, 10:26
Breitou a écrit :

« Je ne me targue pas d’avoir le monopole de la fibre »

Tu as déjà Internet avec la fibre optique ? Ton débit des bits a dû augmenter vachement.
Re: LE PTB ET MOI.
14 janvier 2009, 11:26
Ben oui, Meyer, Bitifoler c'est tjs mieux que de se plaindre, tu ne trouves pas ...???
Re: LE PTB ET MOI.
14 janvier 2009, 12:33


Quelle plus belle récompense,
D’entendre la voix de sa grande petite fille,
Vous dire, il y a trois jours en se tortillant,
Devant moi dans la salon...

‘...Papi dis moi pourquoi m’aimes tu autant... ?’

Sa maman Doris lui avait lu le recueil de vers et proses
Que je lui avais offert pour son anniversaire le 2/1/2009.
A part la tonne de cadeaux que nous lui avons servis clefs en mains.
Une vingtaine de chapitres alors que 150 attendent encore
D’être reliés.

Tout le monde a eu droit à son classeur.
Beaux-parents et affiliés.
Merci l'ami qui m'a corrigé.

‘...Sharon, à cela, il y a une raison, chérie.
Tous les papis du monde aiment leurs petits-enfants
Qu’ils soient Rois, Reines, Empereurs, ou simples sujets.
Je n'ai fais qu’obéir à des sentiments qui étouffent mon cœur
Et si je ne le soulage pas, comment saurais-tu un jour
Combien mon amour est immense pour toi... !
Les écrits sont des preuves... !
Ils te donneront plus tard, un aperçu bien précis de cet amour que je vous porte... !’
Et un jour, sans doute toi ta sœur et tes cousins en ferez autant... !’

Elle est venue m’embrasser avec un sourire aussi grand que le soleil.
Quant au blondinet, ce matin je l’ai eu dans le combiné et là,
Il me répète ce que sa maman lui souffle dans son oreille... !

‘...Papi je t’aime... !’

Au début je n’avais pas compris sa phrase et c’est sa maman qui me traduit
Plus correctement son langage.

Je fais tout ce qui m’est possible pour entendre ce mot qui me transporte.

Tandis que d’autres Mamies, hélas, ne sont nées
Que pour gémir, comme de vieilles récidivistes, leur morbidité
Qui ne fait plus recettes.



Re: LE PTB ET MOI.
14 janvier 2009, 13:39
LES ROIS GOULETTOIS.
Re: LE PTB ET MOI.
14 janvier 2009, 13:57
LES ROIS GOULETTOIS.



Je parle de ce j’ai vécu. Autrefois.
Lorsque j'étais le ROI DE LA GOULETTE.

Mon vieux passé de là bas, de chez moi, de chez nous, les Goulettois.
Je viens vous parler des Rois en tout genre.
Oui des Rois car il n’y avait pas de princes ou de valets à cette époque chez nous, mais que de Rois aussi cons que furent les Rois de l’histoire de France.

Ne soyez pas inquiets je ne vais pas vous parler du ROI Dagobert et de son string, encore moins des TROIS ROIS MAGES ou des QUATRE ROIS IMMUABLES DES CARTES.... ! Pas du tout mais des ROIS GOULETTOIS.

Tous ou presque tous anoblis, issus de grandes familles royales dont les C.V assez éloquents
du reste, fourmillaient de grandes aptitudes connues et reconnues par les sujets goulettois.

Déjà le nom laissait augurer une telle noblesse Jugez en par vous-mêmes, KHLIFA LE ROI DE LA BRIQUE A L’ŒUF. Il portait bien une grande moustache notre Bailly mais n’était pas assis sur un trône.

Ce dernier, une simple chaise sans accoudoir, servait plus à équilibrer son embonpoint que sa grand Majesté qui jouait de la pâte sur son marbre gris. Blanc au départ mais qui, avec le temps et les intempéries et les fêlures aidant, avait pris l’allure d’une mosaïque reconstituée non pas à la romaine, mon cher Germain mais à celle d’une goulettoise. Bref, un puzzle morcelé.
Son valet Ahmed, jeune commis de 18 ans, payé au nombre utilisé d’œufs sains , avait pour tache de retourner le losange qui se tortillait dans un bain d’huile si frais qu’on devinait rien qu’à voir la couleur de l’oil, qu’il avait perdu sa belle dorure au profit d’une couleur plus sombre.

Il était le ROI donc pas de remarques désobligeantes qui l’auraient fait rugir, et par là, figer sa brik.

Il y avait juste en face de lui, coté Oukalla, BICHI...LE ROI DU COMPLET POISSON.

Je ne sais pas si on parlait de lui ou de son MULET. N’empêche que l’on venait de très loin pour apprécier le ROI DU MULET, son fameux complet poisson assorti de frites, de piments et d’un œuf au plat. Le tout agrémenté d’une odeur nauséabonde d’égout qui flottait dans l’air, pour la bonne raison que l’usine de traitement des eaux usées de la Goulette, et les goulettois sont connus pour user de l’eau et même l’air, tournait à plein régime. Elle était située sur le même mur attenant à son resto. Mais qu’importe, un détour chez le ROI DU COMPLET POISSON méritait bien que l’on bouffe le poisson en se bouchant les narines pour ouvrir largement son porte monnaie.

Le ROI DES GLACES CHEZ BEBERT, était connu pour ses frigolos.
Il n’y avait pas son pareil sur la place et pour cause, il était le seul à commercialiser notre grand plaisir bien frais.
Un contingent de bédouins (frigoleurs), issu du sud de la Tunisie, faisait office de commerciaux. Ils étaient payés à la pièce écoulée. Signe de ralliement
‘...FRIGOLOOOOOSS....FRIGOLOOSSS... !’ Ils avaient presque tous la même voix. Fluette et sifflante et cela pour mieux fendre le silence de nos siestes. Et chatouiller nos pavillons auriculaires endormis. Notre cher Bébert n’embauchait pas n’importe qui. Ces agents devaient être grands, fluets et marcher rapidement, sinon tout le bénéfice de ses bâtons de glace enrobés de chocolat aux divers parfums, risquait de fondre sous notre chaud soleil, sur le dos de ces chers misérables vendeurs non déclarés.

Pieds nus, vêtues de sarouals, ils écumaient nos plages et sillonnaient les rues et les ruelles de ce paradis sur terre qu’était notre belle citée. Leur boite à glaces étaient portée souvent en bandoulière.


‘...OUI...OUI....’ LE ROI DES CACAHUETES ET DES GLIBETTES... !’

Une silhouette bien connue qui venait dés le printemps, en même temps que les premières hirondelles, commercialiser ses paquets de cacahuètes, de glibettes et de pralines. Sur la plage, il avait une méthode infaillible, ce ROI. Il lançait deux ou trois cacahuètes ou pralines sur le dos des bronzeurs.
D’ailleurs les juanistes connaissent bien se lâcher de friandises, et bien ce lancement gratuit sur la dorsale est typiquement goulettois. Il nous appartient et ‘...OUI OUI...’ en est l’inventeur.
Rendons-lui grâce.

‘...Oui-Oui...’ était son enseigne et bien reconnu au son de sa voix qui portait loin. Il avait aussi une RIBAMBELLE de petites mains. Tous appartenant à sa même famille issue de FOUM TATAOUINE. Agriculteurs de père en fils, ils écoulaient leur production séchée sur nos rivages estivaux.

Il y avait aussi LE ROI DE LA BOUNITA.
J’en parlerai plus tard.

Le ROI DES CONS. Aussi.

Mais savez -vous qui est la REINE DES CONNES.... ??????


Re: LE PTB ET MOI.
14 janvier 2009, 22:18
Cher Albert,Je t'avais envoye ce message, et par erreur il est arrive chez Suzanne2. Je te l'envoi de nouveau.

> > Arette de dire et de repeter "Ma vie n'attends
> > pas" et d'autre phrases de ce genre.Il ne faut
> > dire que des choses positives.
> > Achem te donnera une longue vie, et tu seras
> gate
> > par tes arrieres petits enfants, et tout cela
> > grace a ton eternelle mitsva de semer de la
> joie
> > autour de toi.
> > Une autre chose arette de parler de
> conspiration
> > etc.., libere ton coeur, et ne pense qu'a la
> joie
> > d'avoir et de profiter de tes petits enfants.
> > Recois toute mon amitie, en ces jours tres
> > dificiles, ma fille Valerie vit dans l'angoisse
> et
> > la peur pour ses enfants enfermes dejs deux
> > semaines a la maison , elle a envoye Omri chez
> ses
> > cousins a Petah-Tikva car contrairement a ses
> > freres, il tremblait de peur a chaque alerte.
> > Rabi maak ya houya, qu'Achem protege tous les
> > enfants d'Israel. Amen.
Re: LE PTB ET MOI.
15 janvier 2009, 02:40
Bonne note est prise Henri sur ton premier conseil.

Quant à parler de conspiration, je suis très bien placé pour savoir et écrire ce que je dis.Reviens plus souvent ici lââziz. Chez nous, les vrais tunes juifs.
Re: LE PTB ET MOI.
15 janvier 2009, 02:48
LA SAGA SUR LES ROIS GOULETTOIS CONTINUE....AVEC D AUTRES RÈGNES COMME CELUI DE MOUMOU DIT MITRO BEMOUT GRAND FAINÉANT...! LO....LE ROI DE LA VOYE OU TAFFARDAGE...! GAGOU OULD SUZANNE DITE NANOUCHA...LE ROI DES EMMERDEURS...!
LA REINE VENDA...! PUIS LA REINE DU SOUFFLAGE DES GLIBETTES SUZANNE NANOUCHA LA MAMAN DE GAGOU L EMMERDEUR ETC....UN PANORAMA DE RÉGNANTS QUI A MARQUE LA VIE DE LA GOULETTE..!

Re: LE PTB ET MOI.
15 janvier 2009, 05:14
LES ROIS GOULETTOIS II.


Qu’à vous ne plaise.

Notre citée balnéaire, lieu de villégiature pour les estivants tunisois et autres touristes à la belle saison qui ignoraient tout de cette jeune et vieille faune qui, durant l’hiver, n’hibernait pas.

Hiberner était un verbe que l’on ignorait. Après les bons mois chauds de l’été, nous abordions l’automne avec tristesse et l’hiver avec monotonie. Le printemps avec joie.

Après les amitiés estivales, nous nous retrouvions entre goulettois, après avoir déserté cafés habituels, cinémas et autres lieux de rencontres.

Nous reprenions nos anciennes habitudes et nous retrouvions surtout nos ROIS.
Il n’y avait pas un âge pour prétendre à la Royauté Goulettoise. Il fallait être seulement tordu.

Gagou, 18 ans, était unique pour nous emmerder continuellement. Il était grand provocateur et méritait bien le titre de ROI DES EMMERDEURS.

Plus emmerdeur que lui, y’avait pas.
Il s’imposait partout par la force et par son antipathie.

De constitution normale, il n’hésitait pas à chercher querelles. Notre calme et sang froid pour ne pas le ‘frapper’ étaient mis à rudes épreuves. Certains d’entre nous perdaient patience et passaient à l’acte. Il recevait les coups et malgré cela, il revenait toujours à la charge. Blé de chez Blé, un diablotin. Sa maman très célèbre dans le quartier, connaissant son fils ‘voyou’, lui donnait souvent raison et jamais tort. Elle venait quereller nos parents devant le seuil de nos maisons lorsqu’un d’entre nous battait son fils à juste raison.

Pour éviter son emmerdeur de fils, nous lui cachions nos rendez vous soit de surboums, soit de matchs de foot ou de sorties. Sa présence était insupportable.

Un joli soir du mois d’Aout alors que nous prenions un bain de minuit, pour cause de fortes chaleurs, une vingtaine d’amis tous bien nus et bien bronzés sous le beau clair de lune, nous le voyons rentrer dans la plage et se saisir de tous nos vêtements.

‘...Puisque je suis votre mouton noir et bien je vais prendre toutes vos affaires et vous serez tous bien emmerdés... !’

Il passa à l’action et nous voilà tous bien emmerdés, comme il le disait, dans l’eau sans réaction. L’un de nous, pour l’amadouer lui proposa de lui donner de l’argent afin qu’il nous libère d’une situation grotesque.

Une heure de palabres et en fin de compte, il accepta la somme de 5 Dinars d’époque. 1968. Nos vêtements nous furent rendus.
Et depuis, toutes les fois qu’on ne voulait pas de lui, on lui donnait quelques argents.
La liberté parfois se paye surtout lorsqu’un emmerdeur la prend comme otage.

Gagou par la suite après son régne, immigra d’abord en France où il eut maille avec la justice. Quelques années plus tard, il fit son Alya en Israël. Il fit Techouva. Il se maria et des enfants naissent par cette union.
Il trépassa à l’âge de 40 ans, dans un accident de la route. Ayant perdu son titre de ROI DES EMMERDEURS il mérita par la suite celui d’un GRAND PIEUX. Z’al.

Sa maman S...... dite NANOUCHA, remporta le titre de REINE DU SOUFLETAGE DES GLIBETTES.

Personne ne pouvait l’affronter dans un domaine qui lui était sien. Elle ne pouvait pas rester une heure sans décortiquer avec ses dents désordonnées et bien jaunes, une poignée de glibettes (pépites en français).

Elle était maman de 8 enfants, tous de pères différents. Personne ne pouvait la traiter de raciste. Son ainée était de couleur noir, et avait prit le chemin de la France vers ses 18 ans. Quant aux autres, elle en avait un de père juif, un autre de père italien, un autre de papa musulman et pour les autres, des filles, des pères inconnus.
Elle n’était nullement gênée par cette belle mosaïque universelle qui plus tard l’a choyée au-delà de ce que des enfants peuvent faire pour leur maman. En plus, ils furent des modèles d’enfants à Paris.

Lorsqu’elle se présentait devant le guichetier du cinéma Rex, sans jamais payer, avec son couffin rempli de pépites, elle lui imposait sa place. Monsieur Victor l’un des associés du renomme palace, sous les menaces verbales, obtempérait à ses désirs.

Elle voulait être placée à la sixième rangée du BALCON.
Comme elle était très polie, elle ne s’embarrassait pas de souffleter les écorces de ces pépites sur les têtes des spectateurs placés devant elle. Au bout du compte, les six places centrales des trois rangées, qui se trouvaient devant elle, étaient vides pour cause d’abus. Au grand désarroi de Monsieur Victor qui ne pouvait pas réagir contre Madame S......... ! Sinon la séance s’en trouvait perturbée.

La REINE VENDA, (de son vrai prénom RAYMONDE A......) la trentaine bien sonnée, aimait à dire qu’elle ressemblait à LIZ TAILOR dans CLEOPATRA. Une ressemblance qu’elle était la seule à trouver alors que pour nous, elle ressemblait plus à Titine de Dunlop avec son corps
bien moulé mais difforme dans une robe qui n’avait rien de Boléro. Haj ve challom.
Sur la plage, maquillée à outrance, elle mettait plus en valeur ses grosses fesses lardées de stries que son ‘joli' minois à la CLEO caché sous des lunettes de soleil à deux balles.

Elle prenait souvent la pose de Liz Taylor lorsqu’elle s’asseyait sur le sable qui souffrait de son siège opulent. Si le sable de la Goulette pouvait parler, il vous en raconterait de ces histoires sur des postérieurs généreux péteux et poisseux de gouletois.

Par contre, et là il faut être équitable, j’aurai voulu être par moment grains de sable pour ...Bon je commence à avoir un grain de folie.

Passons sur la VENDA qui a 48 ans refusa de se marier à un fabriquant de Pipes... ! Pipeau.... !!

A Suivre.....

Re: LE PTB ET MOI.
15 janvier 2009, 11:43
Ce soir un autre épisode du RÉCIT LE BILLET, LE XXVII iéme.

Pierre Bethier, ce cheminot travaillant d'entre les travées des voies des chemins de fer du coté de Drancy, pendant les évènements tragiques survenus en FRANCE durant la période noire du nazisme, ramasse AU PÉRIL DE SA VIE, un simple billet manuscrit PAR UNE MAIN TREMBLANTE d'une maman en partance pour les camps de la mort.

Un billet qu'elle adresse à sa fille Camille qui a échappé à une rafle et caché par une voisine de palier.

Le récit arrive à sa fin et la mission de Berthier et famille pour retrouver Camille est terminée.

Quelques années plus tard, la direction du MÉMORIAL DE YAD VACHEM prend attache avec Monsieur Pierre Berthier et famille en lui adressant une invitation personnelle.

La famille se rend en Israël.


Ceux qui n'ont pas suivis les divers épisodes peuvent prendre le train en marche.

Vous pourrez suivre en entier ce récit qui comporte pas moins de 31 chapitres DANS LE CÉLÈBRE THÉÂTRE LE PTB DANS LA SALLE NOMMÉE A NOS CHERS HARISSIENS DISPARUS. Z'AL.


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