LE PTB ET MOI ZOUZ.

L’ambiance chez nous lors de fêtes.

Sans verser dans une ambiance très religieuse, nous célébrions
Nos fêtes dans la joie, les rires et les expressions toutes tunes où le
Sacré avait pour nous, un moyen de se divertir.

Nous pensions tous qu’une réunion familiale lors d’un sedder ou d’une cérémonie religieuse ne devait pas seulement être une liturgie triste, morose sans âme, mais bien une convivialité qui faisait de notre famille une sorte de rassemblement dont le rire roi devait être béni.

Le point d’orgue était ma grand-mère qui de temps en temps confondait
Pâque avec Itro, la cheuké avec hanouka.

Chez nous une tradition tradition était de coller ses petits rubans de papier technicolor pour en faire des longues files lors des fêtes de REBI MEYER et CHIMONE…Meiha était de la partie et de temps en temps elle lançait….

‘…Yé Deidou, kolli kadech mél mitrou el MERGUEJE HE’DI…. ? David, dis moi
Combien de mètres cette longue saucisse… !’

Cette chaine de ruban pendue au lustre, au dessus de nos têtes, le soir de la commémoration des deux saints venaient parfois titiller nos têtes.

La belle époque ne peut se faire oublier quoiqu’on l’en fasse, ces rubans pendent encore dans ma cervelle.

On dit que le chat à 7 vies.

Nous ne pouvons prétendre aux 7 mais plutôt à 4 ce qui est déjà bcp.
Il y a la vie de l’enfance…Puis adolescence, ensuite la vie d’adulte, pour se terminer à celle de la vieillesse.

Mais celle que j’ignorais et qui me rend heureux c’est la vie de papi.
Celle où l’on partage avec ses petits enfants, notre ancienne enfance car
Tout est presque pareil.

Je me revois dés lors qd je vois mes petits, faire un saut dans cette vie
D’insouciance où presque tout nous était permis sauf les bêtises.
Une enfance sans bêtises ne forge pas le caractère, tant que celles là ne soient pas trop graves. C’est l’âge des bêtises qui ne nous rendent pas responsables mais qui rendaient nos parents responsables de nos actes ensuite notre responsabilisé s’engage plus tard.

Et là, nous réfléchissons.

Je vois ma grande petite fille grandir, tout grandit en elle et bientôt, elle sera encore plus grande.

J’aime cette enfance puérile qui croit sous mes yeux, loin des mensonges et des faux semblants.

]Chbiritou…..Alcool à brûler…

‘…Alors la vieille ,tjs assise et rarement debout, avec son entrain habituel, se croyait encore apte à cuisiner, à mesure qu’elle vieillissait, les taches domestiques diminuaient, à tel point, qu’elle n’avait plus rien à faire, sauf que de cuisiner dans sa tête….

Elle était encore à l’âge du primus….

‘…Yé HAYE….Ouine hatit el chbiritou…. ? …….(Où as-tu mis l’alcool…. ?)
L’alcool pour donner le départ du feu, qu’elle versait sur le petit rebord de la tête du primus…..

Elle répétait souvent ‘…Jibouli el chbiritou…. !’ (Apportez moi l’alcool…. !)
Je me levais de mon lit et allait la voir…

‘…Mémè Yinyin, el ouakt mta el chbi’ritou ouffé, teoué jé el gaz…. !’ (…..Le temps de l’alcool est dépassé, nous avons le gaz…. !)
‘…Mel ouak’tech tné’he él chbiritou…. ? ( Depuis qd l’alcool a disparu…!)
‘…Meli mét baba… !’ (Depuis que papa est mort…. !)
‘…Loucen areft, mou cent nech’ri 10 dbebez… ! Si j’avais su, j’aurait acheté une dizaine de bouteilles… !)
‘…Ouel Brimous…Mét jéddè…. !’ (Et le primus n’a plus court… !)
‘…Melli mét oubouq jeddè…. ?’ (Depuis que ton papa est mort aussi… ?)
‘…Lé méli méttèt okh’toq Louijjé…. !’ (Non depuis la mort de ta sœur… !)
‘…Echbi’om kif i moutou ye’jiou mââ’am kol chey….? ( Mais pourquoi lorsqu’ils décèdent, ils emportent tout avec eux…?)

‘…Yé mémè, chouf entin , méli mchit, e’jit mââq él jew…. !’
(…mémé, mais regarde toi, depuis que tu es partie, tu as tout emporté… !)[/color]

Paris est en larmes.
Ville lumière
Ville de la joie.
Capitale endeuillée
Par des salauds
Investis de haine.
Paris la belle…
Paris qui ne se courbe pas.
Qui ne fléchira pas
Sous les armes de la terreur.
Paris pleure ses morts.
Paris gémit de douleur.
Paris nous t’aimons.

NO PASSERAN.

Entre nous....

J’n’ai pas envie …. de rigoler
Ce soir…////
Ni de rire encore moins blaguer…
Mais pleurer et compatir
Pour tous ceux qui sont meurtris…
Par le deuil qui frappe à leurCi git porte….

Aux cœurs saignants par la douleur
Le mien saigne avec les vôtres….

Maman….Papa....Mon enfant
J’n’ suis plus là alors que
Je tapais des mains….
Alors que je sirotais un café…

J’suis parti sous les balles des assassins…
Absent pour l’éternité….Je vous laisse
Mon portrait…Mes souvenirs de vacances….
Mes échos de rire et de pleurs….

Maman…PapaAAAAA…
Ma chérie…Ma sœur….Mon frère…
Me voilà devenu une ombre
Une âme envolée vers je ne sais où…. !
Ci git....en ce 13 de chance…. !

Francis mort pour rien...

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TEST de Meyer

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Salut Bebert,
On etait habitue a l'ancien "modele" et maitenant quoi de neuf?