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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 avril 2010, 14:31 |
Le bio est à la mode.
Naturel certes mais cher.
Manger BIO rentre dans les mœurs et le bio va grandissant.
Ce qui était réservé au tout début à une ‘élite ’ est devenu au fil du temps, accessible à presque tout le monde. Le Bio est devenu le Cacher BEITH DIN HALAL d’un grand nombre de gens qui n’ont plus besoin de vérifier les compositions comme le font les consommateurs dans les super marchés.
Lire les étiquettes devient une obsession. Une angoisse après la découverte de peau de COCHONS DANS LA GÉLATINE DES YAOURTS.
Il faut le préciser aujourd’hui c’est tout et n’importe quoi dans nos produits et si on ne prend pas garde, nous payerons une note salées dans les années à venir.
C’est un choix auquel nous devons tous y réfléchir.
Mon gendre, bio végétarien, est super méfiant et rien n’échappe à son coup d’œil et il y met beaucoup d’ardeur à vérifier le ou les produits à consommer tant les compositions sont complexes et dures à déchiffrer. Un véritable labyrinthe d’où il n’est pas facile à se retrouver.
Au moindre doute, il se détourne du produit. Pour faire ces quelques courses au super marché, il met quatre heures à lire et à relire chaque article mit dans son panier. Aujourd’hui, il se sert dans les magasins bios et il économise un temps précieux sur son emploi du temps.
Chez lui tout est bio. Il s’est mit au vert. La peinture des portes est verte, les murs sont couleur émeraude, les chaises et la table vont avec le décor, tout est assorti. Y compris le papier de toilette.
Les enfants sont habillés en vert, et j’ai l’impression de voir des petits bonshommes de CETELEM.
Un jour rentrant à l’improviste, alors que la porte était presque ouverte, je ne les vois pas. Je rentre dans le jardin et là enfin je les vois tous assis sur le gazon mais difficile à les voir tant il se confondait avec le gazon.
Sa télé est verte, l’image est verte et même les émissions sont vertes, chez lui pas de film violent, que des dessins animés tout en vert. Son fils chante en vers et sa fille danse en vert.
Le vert bio couleur de la nature a prit aussi les couleurs de son jardin. Ils pensent vert et ils se sentent très bien comme cela. Ma fille a suivi et elle s’est mise au vert.
Lorsque je vais chez eux, je mange bio, et lorsque je rentre chez moi, je suis bio pour un moment.
J’ai demandé à ma femme de se reconvertir au bio, elle a fait la sourde oreille sauf que moi, je mange chocolat bio depuis aujourd’hui et j’en raffole. Dans quelques jours, j’instaurerai le bio car sans bio on ne carbure pas. Ma voiture roule déjà au BIO. Mon ciel est devenu bio et mes rêves portent cette couleur. J’ai tout a y gagner, le bio c’est la santé. Et j’ai les moyens d’affronter le BIO.
Après tout, la reconversion au BIO n’est pas un drame mais une culture nouvelle qui prend à contre pied nos anciennes et vieilles habitudes qui ne répondent plus à nos aspirations.
Ce soir, j’ai posé une feuille de laitue BIO à chaque rebord supérieur des portes afin que l’année soit BIO. Un début BIO.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 07 avril 2010, 12:06 |
biber pour les salades tu est le maitre inconteste !rabi tawel omrok 
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 avril 2010, 10:03 |
Un débile jerbien s’en accommoda.
L’anecdote s’est bien passée
Un jour, et nullement inventée.
Je fus jeune témoin
D’un fait certain.
Je narre cette Goulette charitable
En son temps qui fut bien misérable.
Son prestige plein d’honneur
Fit sa gloire en toutes heures.
D’un débile bien heureux
33 ans bien sonnés
Nouvellement importé
Orphelin et bien pauvre
Déclara un jour à la volée
N’être pas communié.
Un juif non confirmé
Cela se pouvait t’il… ?
Après tant d’années… ?
Même un arbre sans racine
Aurait eu droit à son tfélim.( bar mistva)
La rumeur prit de l’ampleur.
Et notre grand mécène CHICHI AGOUBA ‘ z’al.
Gardien du Haras des Beys, proclama
Haut et fort qu’il sera celui là.
Entendez par là, bonnes ouailles
Garant de sa fête et bien au delà.
Il fit sonner de son balcon les shofars
Annonçant à la plèbe son désir d’y pourvoir.
Un jour d’été fut fixé plus tard.
Le délai arriva.
Au jour dit, la Goulette s’endimancha.
Dés l’aube, la Mairie compatissante brocarda
Drapeaux, oriflammes et calicots.
La fanfare s’invita et ignorant le borico
On préféra à sa place un bélier costaud.
Encore heureux que ce ne fut un toro.
La fête prit la forme d’un défilé
Au départ du grand square rénové.
On amena le futur communié
Bien lavé et parfumé, habillé
D’une djellaba au pied d’un zébu
Maquillé et bien sellé. Le ‘Mitsvé’(le communié)
Fut installé, heureux et joyeux
Sur sa monture à bosse.
Hilare, il s’en donnait à cœur joie
Saluant sur son passage,
Un peu comme le faisait
Notre Rais avant qu’il ne soit défait.
La smala goulettoise, pour certains
Sur les balcons, debout, et les biens malins
Accoudés aux parapets des terrasses ensoleillées,
Applaudissait et youyoutait sur le chemin.
La marche était bien rythmée et le zébi suivait.
Le bélier aux corneilles baillait
Alors que des quidams s'esclaffaient
Sur le spectacle qui les enchantait.
Notre jerbien, n’en faisait qu’à sa tête
Croyant avoir affaire à un âne assoupi
Taclait les flancs bien arrondis de l’énorme bête.
Prit de colère, il se cabra et envoya en l’air
Sous les regards médusés, son locataire.
Notre zébu prit la poudre d’escampette
Galopant comme un forcené sur le macadam
Chauffé à blanc tandis que l’infortuné gémissait
Sur son sort.
La maréchaussée prise à défaut demanda renfort.
Alors que notre grand animal passait devant le Casino.
Les enfants s’en donnaient à cœur joie
Tant le spectacle avait bafoué la loi.
In fine, notre belle mascotte de zébu
Termina sa course à l’orée du canal nord.
Nous fûmes tous quittes pour une grande peur.
Moralité de l’histoire.
Qui veut faire une grande mistva
Doit réfléchir au choix de la bête.
Mais qui de l’homme ou de la bête l’est…?
Du premier j’en suis sur sans me casser la tête.
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