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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 mai 2012, 12:18
Le hasard fait bien les choses.
J’étais bien tranquille et bien pépère, comme un moineau goulettois allant de cordes à linges à l’autre, lorsque je reçois un MP de Monsieur Sylvain Sroussi. Que je connaissais par ces petites interventions dans FACE BOOK. Dans ce mail, Monsieur Sroussi m’écrit ceci…

‘….Bonsoir Richard,( Breitou) je n'ai jamais eu l'occasion de parler avec toi! mais je vois a travers tes commentaires que tu es 1 connaisseur! de Tunis .et des kifs et j'aime çà! donc je te félicite!!! je suis de 1944, mon domicile de Tunis 105 avenue de paris tout prés de la grande synagogue...nous avons peut être des connaissances communes , amitiés et respect !!!’

Je rentre en contact avec lui sans perdre de temps et bien sur nous sympathisons. De fil en aiguille, il se confie à moi et m’apprends qu’il est acteur. Ce que je savais déjà au vu de ses scripts. Mais il me parle de qq chose d’autre, une vieille affaire survenue sur HARISSA il y a 12 ans. Une intervention indélicate envers sa personne par un internaute inconnu, un adepte de la mauvaise éducation.

Je vais dans les archives harissiennes et je trouve les commentaires en question. Je fais remonter l’affaire afin que nous Juifs Tunes solidaires en tout remette les pendules à l’heure. Envers certains cons déclarés.

C’est avec bcp de fierté que cette après midi, j’ai eu la satisfaction de rencontrer ce monsieur qui m’a bcp parle de sa passion. Et pour appuyer ses dires, ils me délivrent qqs photos de ces années là, où il passait du très bon temps parmi les acteurs français. Vous aurez le privilège de voir notre ami entourés d’acteurs et d’actrices forts connus.
Ce n’est que justice qui lui est rendu à travers ma plume.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 mai 2012, 13:50
BIOGRAPHE !!!!
Pièces jointes:
livre_024.gif
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 mai 2012, 07:11
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 mai 2012, 08:56
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 mai 2012, 09:34
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 mai 2012, 08:16
Philippe Carrese est un écrivain français né à Marseille en 1956.
> >
> > Il est également réalisateur de séries TV (Plus belle la vie) et de films.

Il est chroniqueur dans la presse, ainsi qu'illustrateur. Enfin, il est musicien.
> >

J'AI PLUS ENVIE...
> >
> > Par Philippe CARRESE
> >
> >
> > J'ai plus envie.
> > J'ai plus envie de me prendre le quart-monde dans la gueule chaque fois que je mets un pied sur la Canebière. à Marseille.


>>

Je m'apprêtais à écrire une chronique rafraichissante pour un magazine d'été riant, bien décidé à taire mes énervements habituels.
> >

J'avais pris de bonnes résolutions, rangé ma parano dans ma poche et mes colères avec mes tenues d'hiver, au fond d'un placard.
> >

Je m'apprêtais même à faire de l'humour.
> > Quelques fois, j'y arrive. Mais voilà. Une randonnée pédestre éprouvante entre les Cinq Avenues et le cours d'Estienne d'Orves a sapé mon moral et éradiqué mes résolutions optimistes.
> >
> > J'ai plus envie de relativiser. J'ai plus envie de faire de l'humour. Et j'ai plus envie de subir ce cauchemar quotidien.
> >

J'ai plus envie de supporter toute la misère du monde à chaque coin de rue.
> >

J'ai plus envie de slalomer sans cesse entre des culs-de-jatte mendiants, des épaves avinées et des cartons d'emballages de fast-foods abandonnés sur le bitume chaotique du premier arrondissement.
> >

J'ai plus envie de cette odeur de pourriture qui me saute à la gorge, de cette odeur d'urine à tous les angles de travioles, de cette odeur de merdes de chiens écrasées sur tous les trottoirs, de ces relents de transpiration et de crasse sur les banquettes arrière du 41.
> >

J'ai plus envie de perdre des heures en bagnole dans un centre-ville laid, dévasté par manque total de prise de conscience individuelle et d'organisation collective.
> >

J'ai plus envie de voir ma difficile survie professionnelle lézardée par des bureaucrates en R.T.T, assenant au petit peuple que la voiture est un luxe inutile, eux qui n'ont sans doute plus pris un métro depuis des lustres.
> >

J'ai plus envie de me retrouver sur le parvis de la gare Saint Charles à onze heures du soir avec mes jambes et ma mauvaise humeur comme alternative à l'absence totale de transports en commun et à la présence suspecte de rares transports individuels qui frisent l'escroquerie.
> >

J'ai plus envie.
> >

J'ai plus envie de baisser les yeux devant l'indolence arrogante de jeunes connards.
> >

J'ai plus envie de jouer les voitures-balais pour de malheureux touristes étrangers bouleversés, fraîchement dévalisés par des crétins sans loi ni repère.
> >

J'ai plus envie de me retrouver à chercher des mots d'apaisement et à soliloquer des propos hypocrites sur la fraternité et la tolérance lorsque mes enfants se font racketter en bas de ma ruelle.
> >

J'ai plus envie de me laisser railler par ces troupeaux d'abrutis incultes, vociférant et bruyants au milieu des trottoirs qui n'ont qu'une douzaine de mots à leur vocabulaire, dont le mot « respect » qu'ils utilisent comme une rengaine sans en connaître le sens.
> >

J'ai plus envie de contempler mon environnement urbain saccagé par des tags bâclés et des graffitis bourrés de fautes d'orthographe. L'illettrisme est un vrai fléau, il plombe même l'ardeur des vandales.
> >

Et aussi...
> >

J'ai plus envie de voir les dernières bastides mises à bas, les derniers jardins effacés d'un trait négligent sur des plans d'architectes en mal de terrains à lotir.
> > J'ai plus envie de cette ville qui saccage son passé historique sous les assauts des promoteurs (le comblement de l'îlot Malaval est une honte).
> >

J'ai plus envie de cette ville qui perd sa mémoire au profit du béton.
> > Et encore...
> >

J'ai plus envie d'écouter poliment les commentaires avisés des journalistes parisiens en mal de clichés, plus envie d'entendre leurs discours lénifiants sur la formidable mixité marseillaise. Elle est où, la mixité ? De la rue Thiers au boulevard des Dames, la décrépitude est monochrome.
> >

J'ai plus envie de traverser le quartier Saint Lazare et de me croire à Kaboul.
> >

J'ai plus envie non plus de me fader encore et toujours les exposés béats de mes concitoyens fortunés, tous persuadés que le milieu de la cité phocéenne se situe entre la rue Jean Mermoz et le boulevard Lord Duveen.
> >

Désolé les gars, le centre ville, à Marseille, c'est au milieu du cloaque, pas à Saint Giniez. Tous les naufrages économiques de l'histoire récente de ma ville tournent autour de cette erreur fondamentale « l'appréciation de la haute bourgeoisie locale »
> >

J'ai plus envie de ce manque d'imagination institutionnalisé, plus envie de palabrer sans fin avec des parents dont la seule idée d'avenir pour leur progéniture se résume à : «un boulot à la mairie ou au département».
> >

J'ai plus envie d'entendre les mots «tranquille» «on s'arrange» «hé c'est bon, allez, ha» prononcés paresseusement par des piliers de bistrots.
> >

J'ai plus envie de ce manque de rigueur élevé en principe de vie.
> >

J'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.
> >

J'ai plus envie des discours placébo autour de l'équipe locale de foot en lieu et place d'une vraie réflexion sur la culture populaire.
> >

J'ai plus envie non plus de me tordre à payer des impôts démesurés et de subir l'insalubrité à longueur de vie.
> >

J'ai plus envie de m'excuser d'être Marseillais devant chaque nouveau venu croisé, décontenancé par sa découverte de ma ville. Ma ville !
> > Et pourtant, Marseille.
> > Pourquoi j'ai plus droit à ma ville ?
> > Merde !
> > Philippe Carrese, pour Mars Mag,

POUPEE NEWS.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 mai 2012, 08:56
Ben voilà, c’est à la demande d’une amie, que je vais vous narrer, cette anecdote qui m’est restée précieusement dans ma mémoire. Elle en fut marquée.

En 1968, je fais mon premier voyage à Paris. En compagnie de mon papa.
Manou l’ oncle de mon père fut averti.

Père de cinq enfants, il habitait en ce temps là, la rue de BELLEVILLE. Sur l’insistance de cet oncle qui jure ses grands D ieux, il consent à nous héberger.

Je pensais sincèrement que nous aurions toutes nos aises mais à la vue de l’appartement, j’ai bien vite fait de déchanter. Une salle à manger, un petite chambre à coucher, une cuisine mais pas de WC.

Mon défunt papa devinant ma surprise me fit un clin d’œil. Celui d me taire.
Je me suis donc tû.

Nos deux valises prirent l’ascension de l’armoire sur laquelle déjà il y avait trois valises mal bouclées. Certains vêtements étaient apparents.

Les enfants n’avaient donc pas de chambre à coucher et lorsque la nuit tombe, le papa et la maman jetaient à même le sol des couvertures et des oreillers.

Nous fumes ainsi allongés papa et moi sur le sol auprès des enfants. Tout cela ne me choquait pas. Des souvenirs de cela me sont remontés.

Durant la première nuit, il y avait qq chose qui m’intriguait, je voyais de temps à autre, des ombres qui se levaient par intermittence, et e faufilaient dans la cuisine puis revenir discrètement . Un bruit de couvercle attirait mon attention et ce fut au matin que je demandais à mon papa l’explication de ce remue ménage.

‘…Ye ouldi ouni el kbif el louta, yândom kssari fél coujiné… !’ Mon fils, ici ils n’ont pas de WC, ils ont un grand pot pour le pipi et le caca.

Le mystère était donc résolu. Sauf que, perso je n’ai jamais fait pipi ni caca dans un grand pot, dans un petit oui dans mon enfance mais à 30 ans cela me paraissait inconcevable.

‘…Loucen jouftéc jéd, abét fél knif, fél telét taK…. ! Si l’envie de te soulager vient descend dans le troisième palier. Le conseil fut retenu.

Si tôt dit, si tôt ‘…Jetli él kharya… !’ L’envie d’aller au WC ne s’est pas faite attendre. En pleine nuit, je sentais des gargouillements dans mon ventre, annonciateurs du général.

Sans faire de bruits, je me levais, habillé en pyjama par un froid de canard. Je descends donc au troisième étage, dans le palier.

Je me retrouve devant une porte sans serrure, une corde comme poignée assurait la fermeture. Et là surprise un WC TURC. Je remonte vite fais pour prendre une bouteille d’eau et du papier journal. Le MONDE. Quoi de mieux que de se torcher le c.. avec les bonnes nouvelles du MONDE.

Bref, bouteille en main et nouvelles en poche de mon pyjama à rayures blanches et noires, je retourne fi BEITH EL RAHA.

Comme l’indique son nom la CHAMBRE DU REPOS. Mais ce qui va suivre n’a rien de reposant car figurez vous, une fois, mon pyjama et ma culotte kangourou baissés, je me retrouve agenouillé au dessus du trou turc. Une main tenant la corde au cas où…Et l’autre tenant mon pyjama pour lui éviter les salissures de la matière. Une position mta ELI HABLI EL DOUNI…Pour celui qui me veut du mal.

En plus, je devais tenir bien fermement la corde à cause du courant d’air qui sifflait de partout.

Je réfléchissais à l’après situation incongrue, comment vais-je faire pour me torcher le derrière. Lâcher la corde alors qu’un voisin pouvait monter… ? Ne pas la lâcher et me retrouvais pollué durant la remontée.

Les sueurs froides commencèrent à couler de mon front.

J’ai connu le désespoir durant cette opération que je n’aurai jamais imaginé.

Enfin, tant pis, je lâche la corde et je prends la bouteille, l'oeil rivé sur les escaliers, la moitié de l’eau sur mon pyjama par l’angoisse. Là je verse un peu d’eau sur la papier journal et enfin, j’ai pu me sortir d’affaire avec beaucoup de mal. Pour ne pas rester pollué, j’ai coincé un morceau de papier journal entre mes fesses avec l’espoir de me relaver plus haut. Il n'y avait pas de chasse.

Une fois là haut, mon père me dit

‘..Win cent ye ouldi… ? Où étais tu mon fils… ?’
‘…Fouk en nekba mta laïche mchoumé mta franssa… ! Au dessus du trou de la vie de merde française… !’

‘…C’est ce qui nous attendra un jour si on part tout de suite… !’ Mon père.

D’où que nous sommes restés jusqu’en 89. Rien que pour ne pas subir ces moments tragiques, douloureux qui font de la condition humaine, une condition par moment pas très glorieuse.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 mai 2012, 10:24
Lors de ce premier voyage en terre française, il m’est arrivé au fait deux aventures.

Vous avez donc lu la seconde partie mais j’ai omis la première. En réalité, papa était parti avant moi chez son ce cousin de Manou. Une semaine plus tard, je le rejoignais.

Mon voyage s’est fait en deux étapes, tout d’abord, la traversée en bateau puis le train prit à à la gare ST CHARLES à Marseille pour Paris. Un mistral je crois. A L’époque, j’ai voyagé dans un compartiment de 6 places.

C’était au printemps mais il soufflait ce jour là un mistral sur Marseille.
Profitant de qqs heures de répit, j’ai pris le temps de visiter les alentours de la cité phocéenne sans trop m’éloigner de la gare.
Une demi-heure avant le départ, je me présente donc devant le wagon qui m’était dévolu.

Je monte donc avec ma valise. Je vise le compartiment et je tombe dessus. J’ouvre la portière coulissante et cinq personnes étaient déjà assises. Une vieille d’un certain âge en face de moi coté vitre. Un monsieur assez jeune, un jeune militaire prés de la porte coulissante. J’étais coincé, entre une autre femme et un monsieur provincial, assis prés de la porte à portée de la poignée et s a corpulence était très apparente. Il portait un béret. Il faisait très campagnard avec sa grosse moustache.
La cabine était chauffée. Je pose donc ma valise au dessus de ma tête sur l’étagère en prenant bien soin de la caler. Je restais avec mon blouson. Les genoux bien serrés exactement comme un collégien anglais.

Enfin, le départ est annoncé à la minute prés.

Le convoi démarre et je vois défiler par la vitre gauche un morceau de Marseille. Une demi-heure plus tard,la BLANCARDE est dépassée, le train roule en pleine campagne. J’étais pris par ce décor champêtre qui me rappelait ma douce France, celle de mon école. De la verdure à perte de vue, au loin des petits bosquets. Des petites fermes aux tuiles rouge- brune, toujours au loin des nuées d’oiseaux.

Bref tout cela me rappelait la carte de la géographie française. Celle qui était collé sur le mur de ma classe, des régions où le vert était dominant.
Il faisait très chaud dans la cabine et personne n’a osé éteindre le radiateur. Mon blouson en cuire agissait comme une couverture chauffante sur moi et au lieu de le retirer je restais avec. Je ne voulais pas déranger ces cinq personnes dont quatre lisaient. Le monsieur à ma droite, le campagnard somnolait. Allant parfois à ronfler.
Mon regard était collé à ce paysage que je découvrais pour la première fois. Les gares de peu d’importance défilaient comme dans un film prit de vertige.
Soudain, alors que rien ne venait troubler le silence, une odeur, une mauvaise odeur s’empara de la cabine. Mon flair habitué à ce parfum nauséabond en déduit qu’il s’agissait d’une ‘…BASSA…’ Un pet.

Quelle horreur. La vieille dame leva ses yeux de son livre et me toisa. Celui d’en face en fit de même idem pour le militaire. Je n’osais regarder mes deux voisins mais j’ai senti en moi une sueur perverse qui m’envahit. L’odeur était infecte. Et les regards toujours ciblés sur moi. Dans ma tête, je me suis dit ‘…Mais pourquoi me regardent t’ils…. ? Ont t’ils compris que j’étais tunisien… ? Et comment pouvaient t’ils le savoir… ? Je me rendais coupable, parce que étranger, d’un fait qui m’était vraiment étranger ‘…OURASS RABBI… !’ Ce n’était pas moi et je n’en pouvait plus pour me lever et leur dire ‘Mais enfin ce n’est pas moi…. ?’ Puis me rappelant cette devise qui nous est chère, à nous goulettois, LE PREMIER SENTEUR EST LE PETEUR, je me ravisais laissant l’odeur prendre des proportions affreuses. Mon front baignait dans la sueur et dans l’angoisse. Que faire… ? Comment faire valoir mon droit à ce NON PÊT… ? Tous, je vous dis me regardaient méchamment. Dans pareille situation, ne rien dire et attendre que l’odeur se tasse. Mais comme les fenêtres étaient fermées l’odeur s’amusait à embellir l’atmosphère. Le campagnard s’agitait tandis que les autres étaient de marbre. La lecture s’arrêta au moment où l’odeur s’empara de l’environnement. Je restais à ma place les yeux baissés parce que je me sentais coupable. Alors que j’étais innocent.

Enfin le campagnard se leva, ouvre brusquement la porte et tout en nous toisant tous, il lance un ‘….Bande de cochons… !’

Enfin la mauvaise odeur prit le chemin du couloir, libérant ainsi la cabine.
Ouf, nous étions donc 5 cochons et pas moi seulement. J’ai sauvé ce jour là ma mise.
Lorsque je rentrais à la Goulette. Je posais cette question à ma grand mère MEIHA… !’
‘…Mémè Yinyin, kolli, él francise i bossou… ? Grand mère est ce que les français pètent… ?’
Elle me regarda puis de son sourire malicieux et elle me dit..
‘..I BOSSOU…I KHRAW…I TGERYOU…YATCHOU…enti ou barra… !’ (Ils pètent, ils chient, ils rotent Ils éternuent etc…!’ Ma grand-mère le savait mais pas moi à mes 18 ans.

Ce jour là, j’ai compris que les français étaient des péteurs avec des flatulences parfois nauséabondes.
Cela me rassura sur l’avenir car je pensais que seuls les GOULETTOIS avaient cette vertu.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 mai 2012, 08:29
hebergeur d'image


Je n’ai absolument rien contre les tenues vestimentaires de toutes ces jeunes filles blanches, noires ou jaunes canari, et même de celles qui ont dépassé cet âge de jeunesse.
Mais je ne peux rester indifférent entre cette mode là , dite branchée et celle de mon temps. Mta ââm cacah.

A cette époque, les jeunes filles, les adolescentes et même les plus âgées n’aurait jamais osé porter des pantalons taille basse, présenter la rainure de leurs fesses toutes les fois qu’elles se penchent.

Cela était considéré comme un attentat à la pudeur. Encore moins le nombril. Ou une large partie de leur ventre ou encore porter des dessus qui laissent entrevoir une large échancrure de leurs seins. Comme je l’observe maintenant.

Les soutiens gorges balconnets, bombant ou ronflants et autres accessoires ont détrôné les soutiens gorges de nos jeunes filles d’avant. Certes, elles portaient bien le bikini. Mais elles s’abstenaient de se montrer en mono kini, du moins sur nos plages. Elles portaient des culottes mais pas de string.
Des bas normaux mais pas des bas qui font penser à des peaux de crocodiles.

Le soir, leur tenue était présentable dans les cafés ou dans les boites de nuit.

En 1960, la jupe était encore à la mode. Elle ne dépassait pas les genoux. Les jupes amples faisaient le bonheur des garçons lorsqu’un vent coquin les soulevait par accident. Aujourd’hui coup de vent ou pas, il n’y a plus rien à voir, tout est vu et non plus décrié.
Lorsqu’une femme musulmane sortait en sef séri, nous étions ravi de voir cet accoutrement qui laissait nos fantasmes vadrouillaient dans la rêverie. Passe encore pour le Nikab que je trouve très jolie et bien porté par certaines jeunes filles. Joli visage encadré, belle frimousse, tout cela est sexy, à mon sens. Mais là où je flippe c’est HIJAB parce qu’il tue le phantasme. Même le vent ne peut rien y faire. Le vent peut aller se rhabiller.

Le regard en prend un coup devant ces vêtements de nonnes. La femme musulmane est très belle en général et je reste perplexe sur cet accoutrement revu et corrigé selon les pays.

Nos femmes juives religieuses portent la perruque passe encore pour cette touffe mais elles montrent qd même leur silhouette bien grasse. Tout est de couleur sombre, noir.

Voilà deux modes vestimentaires opposées , une branchée, l’occidentale qui laisse apparaitre presque tout, et l’autre orientale qui cache tout.
Les jeans des filles bien moulées, lorsqu’ils sont bien portés, c’est de la manne pour les yeux des hommes. Portés par celles qui ressemblent à des TITINES ambulantes, laisse béton, c’est une cata.
Il n’y a pas si longtemps, je croise une dame, une ancienne cliente juive du fbg du Temple, sur le BD Barbes. J’ai fais semblant de ne pas la reconnaitre. Elle a 6 enfants, quatre garçons et deux jeunes filles.

Elle était horrible. A 58 ans, la voilà portant un anneau au nombril, le ventre ouvert à tous les vents, un jean bien serré laissant ressortir ces deux hanches comme je ne vous dis pas, deux ailerons qui ne demandent qu’à se libérer. Un maquillage à outrance. Sa fille de 18 ans était logée à la même enseigne. Et ce fameux pantalon taille basse qui laisse apparaitre une chaine autour de ses hanches, des hanches réservoirs, bien grasses.

Malgré ma précaution de ne pas la voir, elle a réussit qd même à m’interpeller.

‘…Bébert…. ? Qu’elle me dit ‘…Comment vas-tu… ? Ca fait longteEEEmps… ! Qu’est ce que tu deviens… ?
Elle me fait la bise et là son parfum POISON n’était pas loin de me tuer.
‘…Ah Odette, ma belle et toi… ? Comment va ton mari Nachim… ?’
‘…Bof, il va bien… ! Il travaille toujours sans rien faire, chômage depuis 20 ans. Récidiviste… ! Il attend la retraite… !’
‘…Elle ne va pas être importante sa retraite avec 20 ans de chômage en récidive… !’
‘…Ech tchab nââmellou, moi je vis et je chikhe, il travaille au noir, et tous les dimanches il est chez ANDRE, il surveille l’étalage… !’
‘…Mais dis moi comment tu fais pour être si jeune et belle… ?’
‘…Lifting, mon chéri, tu crois que je vais tomber en loques, jamais, je veux toujours plaire… !’ HIHIIHIHIHHI… !’
Elle collectionne les amants comme moi, je collectionne les timbres postes.
‘..Là tu sais mon chéri, je vais aller faire des massages…. ! Et je pense à faire les anneaux parce que je trouve que j’ai pris du poids… !’
‘…Déjà que tu portes des anneaux au ventre, des anneaux aux doigts, des anneaux aux oreilles et en plus des anneaux dans l’estomac, tu vas devenir LA SEIGNEUR DES ANNEAUX…. !’
‘…HIHIHIHIHIHIHHIIH… !’
‘…Et tes enfants, ils vont bien… ?’
‘…Je pense d’abord à moi, mahssoub béch ifyaouni oumé…. !’ Ils vont me prendre en charge eux… ! Ici à Paris, chacun pour soi et A chem pour tous.

‘…Tiens il pleut allez salut Odette, le bonjour à ton mari… !’


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 mai 2012, 09:45
Par ordre de rentrée dans la nouvelle.
Pascal Brillard alias Théodore Moore……33 ans marié deux enfants…Viticulteur aux states.
Jean Riyeu …………65 ans viticulteur propriétaire du CHATEAU DE RIYEU..
Joseph Brillard ……60 ans viticulteur propriétaire du DOMAINE DE BRILLARD.
Lise Riyeu ……….30 ans fille de Riyeu.
Aristide Gontrant……58 ans un prétendant.
Baptista Gardel……45 ans l’associé de Mr Théodore Moore. Grand viticulteur en Californie.
Gendre de Pascal par la suite.
Octave Ramos……….64 ans le carrossier.
Remy et Lucia les enfants en bas age de Mr Théodore Moore.
Adèle Brillard……..57 ans l’épouse de Jean Brillard, la maman de Pascal. Décédée.
Lucia Brillard…..6ans la petite sœur de Pascal, décédée accidentellement.
Jean-François Bernardin ….Huissier de Justice.
Richard Picard ……..45 ans le directeur de Banque de La Barclay’s.
Firmin Bonenfant…..58 ans le client de la brasserie.
Germain Lizarazu….73 ans un client.
Maggie Bourrache….55 ans la sage-femme.
René Bourrache…..63 ans l’époux de Maggie.
Laurent Jarry………..43 ans le chef de chantier.
Berthe Riyeu………..58 ans l’épouse de Riyeu.
Girard Lanvin……….Le barman remplaçant.
Justine Riyeu…… ...15 ans la fille de Pascal et de Lise.
Rosine Riche………Employée de Mairie.
Armanda Riyeu……58 ans la sœur de Riyeu tante de Justine.
Mr Bailly Edmond…Le médecin de la famille Riyeu.
Mlle Ruth Riyeu……La sœur de Jean Riyeu : suicidée à 25 ans.
Mme Honorine Riyeu….La maman de Jean Riyeu. Décédée.
Yvette Girard………..La domestique des Riyeu.
Jacqueline Brillard….29 ans l’épouse de Mr Moore alias Pascal.
Le prêtre Biliou.

Roman.
Les faits rapportés ici ne sont qu’imaginaires et les personnages cités ne sont que pure coïncidence. Aucune relation ne peut être établie entre cette nouvelle avec un écrit connu.

‘….Depuis les cimes élancées des Pyrénées occidentales aux plages baignées par l’océan Atlantique, le Pays Basque est une terre de contraste. Son histoire débute au plus profond des canyons de la Haute-Soule, là où les pentes escarpées des gorges de Kakueta dévoilent des entrailles profondes et sauvages. Comme aux gorges d’Holtzarte et d’Ehujarre, les eaux tumultueuses des gaves ravinent la montagne avec persévérance, tout en se frayant un chemin au milieu d’une végétation luxuriante….. ! ‘ Avec l’aimable collaboration de GOOGLE..Certaines descriptions du vin m’ont été souffle par ce dernier.

CLAIRE-FONTAINE.
Ou le sentier aux alouettes.


Pagnol aurait pu le décrire ainsi, mais je suis bien loin de lui ressembler .

‘…Un petit village isolé et juché sur une colline dans l’arrière pays niçois, entouré de champs en jachères et de près sauvages. Le chant des cigales et l’odeur de la lavande donnaient au lieu son nom bien mérite de MERE D IEU. La campagne assoupie y vient lécher les bords de ses premières pierres grises, de ces maisons aux tuiles rouges. Un clocher dressait son mas usé surmonté d’un coq gaulois, muet et rouille, bien las de braver le mistral marin quand il souffle…. !’ Albert.

Nous ne sommes pas dans cet arrière pays, tant décrit par Pagnol mais dans un village du pays basque, dans les Pyrènes occidentales, perdu d’entre les montagnes. Bien loin de la mer et de ses éléments en furie. Par contre plus près des nuages car le village de Claire-Fontaine, habité par deux centaines d’âmes est aussi paisible que l’est l’intérieur d’une église. Il culminait à 1000 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer. A quelques kilomètres de Pau.

Un village agrippé à flan de montagne comme une morve suspendue à un nez aquilin.
On y a accès par une route sinueuse, serpentant d’entre les ravins et précipices.

Il y en avait bien une de petite église dans ce village, à l’instar de tous ces grands hameaux dispersés dans la nature, sensibles à la froidure du temps bien loin des frasques des grandes villes ruches, qui n’ignorent pas D ieu ; sans doute pour tenir compagnie aux villageois quand les jours deviennent bien courts durant les hivers et que les nuits sont trop longues et bien froides.


A suivre…….





SALLE GABRIEL.
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