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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 juillet 2011, 11:34


A petit pas à petits pas

A reculons surement
Vers nos souvenirs de jeunesse
Nous y allons comme des enfants
Enfants du pays qui fut le notre.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

A vouloir trop titiller la ficelle
On n’en voir plus le bout.
La cierge seule fond
Mais pas la grosse corde
Qui demeure collée comme l’arpète sur son rocher.

Il faudra bien…////
Qu’un jour, la main tremble
Et que l’esprit vadrouille ailleurs.

Nous avons eu des temps meilleurs
Arrive le temps compté
De la retraite, cette belle maitresse
Et nous couvrira de tendresse.

D’avoir laissé vagabonder nos idées
A la recherche de nos véritéEEEEs,
Seul notre beau vécu Aaaaa…..
Exister.


§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§





Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 juillet 2011, 11:57


A l’Ariana,

Mon oncle m’y emmenait

Dans mes jeunes années,

Pour rencontrer sa fiancée

Qui habitait juste en face du café,

Du rond point, bien renommé

Tous les dimanches et jours fériés

Maman m’habillait pour aller voir la fiancée.

La future mariée.

Elle l’attendait au pied levé dans le salon appropriè,

Debout devant ses parents et son frère André.

Mon oncle et sa fiancée évitaient de s’embrasser

Pour ne pas m’intimider.

Lorsque nous marchions sur la chaussée.

Il me tenait solidement ma main ankylosée.

Nous prenions le Tramway,

Direction Bir Belhassen,

Juste une station comme trajet.

Deux heures plus tard, la récré se terminait

Et moi tout content j’embrassais la fiancée

Pour cette belle journée lorsqu’il la quittait.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 juillet 2011, 11:21
SUR LA GOULETTE.

Je ne connais pas l’inventeur de la pâte à feuille de brik, moins encore l’inventeur du casse croute et encore pis celui du fil à couper le beurre ou le savon.

Je sais par contre que la femme juive tunisienne a marqué l’art culinaire et a sur rendre par là son époux heureux, gourmand et bon vivant. Le juif tune est un bon vivant, un kiffeur et cela quelque soit sa situation. Mon père l’était ainsi que tous les autres.
J’ai déjeuné chez des gens pauvres, indigents, modestes, ââl cal zormom ( selon leur situation) et à chaque fois tout le bien de D ieu était étalé sur la table.

Le juif tune kiffeur culinaire… ? Certes oui, je le répète. L’homme de tous les ragouts par la grâce de son épouse, jeunes filles au début à qui les mamans ont inculquées la maniére de cuisiner, la tradition, et cela dans le but de ‘rassasier’ le futur époux.

D’ailleurs les samsarates’( courtières) à cette époque bénie avançaient souvent ce même leit motiv ‘…Bnéyè tââyeb brimé… ! Une fille qui cuisine à merveille. Cadaya ( dynamique) restait à voir.

Dans le cas d'une fainéante, la courtière faisait profil bas et pour cause de mensonge. D’où plus tard les malédiction sur sa tête.

Chez les granas ‘…Tkhaiet mnih ou ted’dréb él piano oulla el zrana… ! Elle coud très bien et joue à merveille du piano ou du violon… !’ le grana( le livournais de la haute bouffait donc plus de musique que de bsal ou loubia (ragout de haricots).

Améditer les amis. En plus la dot était conséquente.

Ces fameux ragouts à base d’huile frite et de sauce, ‘béch mét rajlét ye mrâa… ? De quoi est t’il mort ton mari…Dame… ?’ Donnaient au cholestérol ses lettres de noblesse. Des marres de graisses devaient stagnaient dans les vaisseaux de ces hommes là.

Une bassine de pois chiche sans aregma, (jarret) ou bléchi jel’da (sans peau) oullé bléchi babouss ( sans queue de vache) était considéré par le mari comme une offense.

Une bsal ou loubia sans viande grasse était un délit.
Une harissa tfina sans œuf de ‘sable’et sans la coukla (sorte de boulette) était un crime.

Un couscous sans le kaouss osbana ( arc de saucisse faite d’abats) qui ne répondait pas à la longueur souhaitée par je ne sais qui et où était matière à divorce.

Un akoud (ragout fait d’anneaux de morceaux de pénis cacher) sans sa bonne sauce ou qui refroidissait à vue d’œil était considéré comme un assassinat. Je peux aller encore très loin.

Heureusement qu’aujourd’hui, il y a TRAITEUR S.O.S pour les fainéantes et les adeptes des liposucions et autres liftings. Kobara ââli em. Bonjour les dégâts.

Tous ces ragouts maison étaient accompagnés par des salades. Dix au minimum, 20 lorsqu’il y’avait des invités sinon ‘ querelle’. Les époux à l’époque ne s’embarrassaient pas fustiger l’épouse qui ratait le plat essentiel.

Le samedi était un jour spécial. L’épouse se devait d’honorer le shabbat et quoi de mieux de préparer pour ce jour sacré trois plats, TFINET OU METFOUNET. Traduction les enterrés allez savoir pourquoi.

Donc il y avait TFINE HARISSA, TFINE NIKITOUCHE (petites pates rondes) TFINE BKAILA ( ragout noir à base de haricots) sans oublier la OSBANA YE HNINA, ( La saucisse l’affectueuse). Dés fois HOUT HREIMI (ragout fait de tranches de poisson à la sauce rouge épicée). L’épouse par respect pour sa GRANDEUR, lui servait tjs la queue. !!!! Les enfants le reste.

Tous ces plats étaient accompagnés par des salades et de la boukha. Bonjour Cholestérus.

Dc le mari après l’office religieux ( slioua) du matin comblait le creux de son ventre matinal par exemple par une TFINA NIKITOUCH. Vers les 14 heures, après la sieste, UNE TFINA HARISSA mgema ( bien grasse) et après l’office du soir le dernier plat. A croire que les saintes écritures, la TORAH donne bcp d’appétit à ces goinfres.

Je pense que tout ce qui est sacré donne faim. Du moins chez les religieux. J’ai eu une amère expérience de ce que je raconte mais ce sera une autre anecdote parisienne.

Mon oncle Ayouche par exemple et sa femme Hayouna et enfants, des tunisois, passaient leur vacances pas loin de chez nous, à la Goulette, Impasse Casino. Soit 50 mètres plus bas de chez moi.
J’étais souvent invité chez les cousins.
Hayouna était mal intendante. Son mari, pour la taquiner lui disait à voix basse…

‘…Ech’biya rabéEEEEc él tfina tharkot’lec… ? Ye Mrââ…? Mais pourquoi (juron) ton ragout à un arrière gout de brulé…Chère épouse…?
Alors l’autre répondait ‘….Chnoué é’li caAAAAAAAAl…. ? Qu’est ce qu’il a dit ye Bébert… !’

Par respect et par timidité je ne répondais pas mais je riais… !
A cette époque, les épouses passaient toute une journée à surveiller leur TFINET et les cuissons du jour saint. Cuissons qui se faisaient sur des canouns posés le plus souvent à l’extérieur devant le pas de porte d’entrée de la maison.

Il était une fois la Goulette,l'Ariana, Testour, Nabeul, le Kef, Sidi Mardoum, Tunis etc avec leur ambiance, leur convivialité, leur humour, leurs surnoms, ces manières de vivre qui font de NOUS DES JUIFS TUNES des gens du BON VIVANT.

Toutes les fois qu’une communauté juive s’installe quelque part dans le monde, l’air change, se purifie. Le ciel s’éclaircit sans doute pas à cause des TIFINETS mais parce qu’on est tout simplement JUIFS.
Toutes les fois qu’une communauté Juive immigre tout ce qui vient après n’est que DESOLATION.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 juillet 2011, 12:48
LA FUITE DU TEMPS PASSE.

Je vous parle d’un temps qui n’existe plus aujourd’hui.
Celui de ââm cacah, de l’an 2.

Au tout début, le CASINO, LA JETEE, les CAFE MILED, VERT, DES BOULEVARDS ( sic… !’) TAKKETS, CHALET GOULETTOIS, AMOR, GAVASINO etc… Des cafés ou restaurants/cafè de quartiers.

Ces endroits étaient des lieux de prédilection pour les familles juives. En générale des voisines qui s’installaient pour papoter et surtout geindre, soit sur les enfants, soit sur le mari ou la voisine absente. C’était souvent les après midi, à l’approche du Printemps et en été, qu’elles prenaient du bon temps. Se distraire d’un hiver de travail.

Les estivants grossissaient donc la Goulette par leur apport. Elle triplait de population en l’espace de trois mois.

Bien avant que la saison estivale ne commence, on voyait fleurir à la descente des TGM les samsarrates (courtières de location, aujourd’hui on dirait des commerciales. Elles étaient fort reconnaissables au son de leur trousseau de clefs qu’elles agitaient toutes les fois qu’un groupe d’hommes ou de femmes descendaient des trams. Ce tintement alertait les futurs estivants sur la présence de ces dames. Elles n’avaient pas besoin de s’afficher plus que cela. Ni écriteaux ni fond de commerce. Elles avaient leur clientèle. Le prix de la location variait d’une année à l’autre et les arrhes étaient versées après la visite de la maison ou de l’appartement. Tout se faisait en règle, sans papiers ni contrat, seule la parole promise faisait office de contrat de confiance bien avant DARTY.

Le Casino était comme je l’ai dit un endroit d’air marin. Large vue sur la mer. On y venait de tous les quartiers se ressourcer bien que la Goulette, cité balnéaire, ne manquait pas d’air.

A la Jetée, construite sur pilotis en béton armé, l’ambiance à l’intérieure était moins populaire. Plutôt française. La clientèle était sélectionnée et les autochtones n’avaient pas droit d’entrée. On y voyait plus de français du cercle nautique, des italiens et des maltais que des profils de musulmans. L’écho des remous des vagues parvenait jusque dans la salle, ce premier était ‘masqué’ par les musiques de l’orchestre habillé en costume blanc.
Boléro, slow, tcha tcha jazz, chaleston etc…Musique d’époque était jouée par un quintet.

Plus tard, après l’indépendance, l’ostracisme fut révolu. On y donnait des radios crochets animés par un jeune juif et par la suite par HAMADI DJAZIRI, si je ne me trompe pas.

J’ai connu le café Miled et son haut parleur qui diffusait à longueur de journée Abdelweeb, Ferid El Atrache, Abdelahlim Hafez, OM KHOLTOM bref, les grands disparus d’aujourd’hui, ceux qui ont fait le bonheur de toute une génération de mélomanes. Lorsque le soleil décliné, le garçon de café arrosait le macadam d’eau. Il appréhendait le vent qui soulevait les grains de sable. Plus tard, le modernisme a fait que le proprio eut la bonne idée de munir son employé d’un long tuyau. La tache devenait plus aisée. D’ailleurs tous les cafés et restaurant usaient de cette pratique. EL ROCHAN, l’arrosage du macadam. D’où parfois on voyait des vapeurs chaudes s’élevaient vers le ciel.

Plus tard, mon lieu de prédilection fut le café VERT. Le temple de la jeunesse juive qui, vers les 18 heures, prenait possession du dit lieu.

Les tables et chaises au tout début étaient faites de ferraille, plus tard le proprio investit dans le bois vernis de couleur marron foncé. Le proprio HAMADI était un homme costaud, légèrement trapu, ancien haltérophile. Il portait de grosses lunettes sur un visage carré. Il avait un caractère pas très jovial. Renfermé. Enclin à surveiller les plateaux de ses employés qu’à palabrer sur le comptoir.
Les étudiants juifs venus de Paris auprès de leur famille aimaient à discuter sur leur projets d’avenir.

Aujourd’hui, pour la plupart médecins, chirurgiens etc… Jacquie Lam par exemple se morfondait de rater son bac à sa huitième session finalement il l’a eu vers ses 33 ans et il a pu enfin passer ses années de dentisterie. Arrive un second souci, sa copine qui n’était pas juive mais qu’il aimait. Il cherchait donc conseille auprès de ses amis durant trois étés. Finalement, il en a trouvé une de juive au grand bonheur de ses amis enfin débarrassé de ses jérémiades.

Après les matchs de foot, les kherredinois venaient discuter de leurs exploits et souvent ils haussaient la voix. On retiendra le COCO SEKNAZI grosse gueule, LE SYLVAIN SEBAG, LE PIERROT AMANOU ET SON FRERE ROGER, LE BADACHE, LE PIERROT goal aux cent mille buts encaissés, CARLO MADAR le cavalier z’al, BOCCARA le pêcheur et tous ceux qui ont marqué de leurs empreintes la grande scène du café VERT.
A Bientôt sur les lignes du PTFB.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 août 2011, 10:43
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 août 2011, 11:04
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 août 2011, 11:19
SALUT MEYER et les autres.

Heureux celui qui fait un court voyage
Et s'en revient plein d'images et de raison.

Des pays où l’on passe,
Tant de vestiges témoignent
De l’histoire des peuples,
Des hommes et des communautés.

De l’antique et fière Rome
En passant par la Grèce ‘la mythologique’
Que d’histoires les unes plus belles que les autres
Racontées par de vieilles pierres qui rappellent
A l’étranger le temps d’une ère passée à la postérité.

A cheval entre l’Europe et l’Asie
La vieille Turquie demeure à chaque carrefour.

Des photos prises sur le vif, j’en ai pris,
J’en ai pris beaucoup, trop même.
Mais celles qui ont retenues mon attention
Sont les photos de la synagogue de Rhodes.

L’âme juive, gravée dans l’ére, embaume l’air
Du quartier juif et ses ruelles étriquées.

Une perle posée d’entre les dédalles de ces rues
Chargées d’histoire, celle d’une communauté ancienne
De trois milles âmes, réduite à une peau de chagrin.

J’ai entendu avec les larmes aux yeux et le frisson au corps
L’histoire du vieux Sammy Mondéno, seul survivant
De la Shoa qui tient à bout de bras ce petit musée juif qui rappelle
Aux gens du voyage, aux juifs du monde entier, que la flamme
Du souvenir ne peut s’éteindre malgré l’ancien acharnement
Des loups de passage à décharner ce qui ne peut être réduit à néant.
La MEMOIRE JUIVE.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 août 2011, 12:48
Du temps vécu et passé, j’ai gardé des images, des souvenirs ineffaçables qui donnent à ma nostalgie un parfum ‘naphtaliné’.

Aurais-je vécu dans un désert, que je rapporterai la vie des insectes, des rampants et autres petits mulots souverains dans cette immensité où l’écho du vent se fait seigneur. Et même la voix de D ieu.

Je rapporterai l’écho du vent et dessinerais les pas des chameaux imprimés sur le sable chaud des ergs et des regs. Aurais-je vécu sur la mer, sur un radeau, un rafiot comme Alain Bombard, que je raconterai la couleur des profondeurs marins, des courants, des levers de soleil, des aurores, des couchants, des poissons de passage, des navires croisés au large et des bouteilles à la mer à la merci des remous et les chants traitres des sirènes sans oublier tous les Dieux des océans.

Oui, je témoignerai de tout cela modestement, sobrement avec mes fautes mais sans faute.

Dans mon ancienne ville, citée, celle des milles merveilles où les fous et les normaux aimaient à se côtoyer, les cafés ont joué un grand rôle dans la convivialité.

Chaque quartier avait son café ou sa brasserie, son décor et sa clientèle.

Les cafés étaient les lieux de divertissements aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Des familles entières s’y attablaient et bien souvent les voisins s’associaient à la table ronde en fer et aux chaises faites du même métal.

Les épouses, souvent mères de famille nombreuse, trouvaient là une sorte de récréation après une journée de dure labeur. Les époux étaient de la fête et toutes les conversations tournaient souvent autour, non pas de la politique du jour, mais des rumeurs qui circulaient. As-tu entendu pour celui là, pour celle là. On compatissait pour un défunt, on faisait l’éloge d’un mariage, la critique étaient de bon temps alors que pendant ce temps, les enfants s’amusaient autour des chaises et tables à collecter toutes sortes de bouchons de soda pour le plaisir de les collectionner ou alors gratter le liège, l’envers du bouchon, dans l’espoir de remporter un lot . Le marketing et la concurrence entre grandes marques allaient bon train.

Lorsque la famille tardait trop à rempiler, les petits, faute de lits, s’accommodaient du sommeil tordu sur deux chaises en bois rapprochées et lorsque arrive le moment de partir, le papa prenait son fils dans les bras, en lui disant ‘…Smala ââlic ye ouldi… !’ Que D ieu soit avec toi et au cas, où l’enfant se réveillait incidemment en pleurs, le papa ajoutait ‘….Chut mon fils, il pleut, voilà on rentre à la maison… !’

Cette ondée imaginaire faisait taire l’enfant.

Le café était un lieu où le masticage des pépites ( gloubs, blanches ou noires) étaient reconnue comme faisant partie comme denrée importante dans la détente.

Les anciens mandarins chinois, propriétaires des vastes champs de pastèques, melons ou courges ( krââ) offraient à leurs arracheurs une partie de leur récolte sous condition, celle de rapporter les pépites. Dans le but précis, de se détendre. Les tunes ont suivi cette tradition venue de Chine.

Je ne connais pas de café uniquement pour les jeunes ou de bars à alcool où ces derniers s’enivraient à outrance.

J'ai connu des matins où les cafés étaient prit d’assaut pour des parties de belote, de chkob, de rebbi, de jacquet, de rami etc…Mais pas de tripot. J’ai connu des brasseries où le midi l’épouse aimante apportait sa metfouna d’ harissa ragout de blé cuit dans sa sauce, sa tfina nikitouch, parfois un tajin de akoud (ragout fait d’anneaux de tcar (pénis de bœuf) le summum de l’apéro. Plat souvent mal vu par le proprios du café qui y voyait là une concurrence déloyale à sa cuisine mais bon joueur, il fermait les yeux pour cause de vente de huitième de boukha qui s’entassaient les uns sur les autres.

Parfois les époux pour ne pas être pris par leur femme, ordonnaient au serveur de ‘balayer’ le monticule de bouteilles avant que n’arrive le scandale.

Du coté de la PICCOLA SICILIA, les italiens et les maltais adorateurs de la bière et du vin, de la bonne chaire fraiche du poisson en tout genre sentaient la bonne marée de notre pays de cocagne. Ils avaient le monopole du poisson sur les quais de la Goulette. Les cafés mais plus les brasseries étaient fréquentés que par les hommes. Rares étaient les épouses autour de leur table à kif. Les adorateurs du poulpe, des ‘trillias’, des coquillages etc… Sans oublier le bon vin de la bonne treille ont marqué de leurs indélébiles affections, respect et gentillesse ce petit coin de paradis terrestre que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. A la veille du 15 AOUT, jour de l’Ascension et de la sortie de la MADONNE DE TRAPANNI, je leur présente mon profond respect. Sans eux la Goulette se serait trouvée, handicapée d’un énorme apport culturel.

Beaucoup d’entre eux étaient mes compagnons de classe et de jeux.
A Norito, à Buffa Rita, aux deux sœurs MARIE Croce, à Baldaquino, Camilléri etc…Un salut de ma part.

Il y a des vents qui passent et ne laissent pas d’empreintes mais celui dont je vous parle s’inscrit sur tous les murs de nos souvenirs. Et il risque encore de trouver de nouvelles pierres pour mieux soutenir sa fondation.

Albert Simeoni.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 août 2011, 13:29




Eblouis par le soleil étincelant,

Par le bleu extraordinaire du ciel et de la mer d'huile

Sortants d'une eau cristalline

A l'ombre rafraichissante,

Nous attendait le champagne pétillant

Blond comme le sable fin...

Et là, Breitou, nous avons levé une coupe à ta santé.

...Peut être pas la première à la vérité...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 août 2011, 13:59
Girelle, tant de belles choses me comblent de joie.
J'y vois un renouveau. Et tu m'offres ce bonheur qui me faisait tant défaut ici. Malgrè ma tristesse que tu'ignores pas je garde la foi pour elle.
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