Hlemt Hlemt
Yé ekhéouéEEni….§§§§
Hlemt Hlemt
El Hlalém mta omi EL KBIREEEE…..…!!!!
Tlem Tlem cenét
Tlemém. El hlalém
Omi ââjijtiIII….
Yé nariiIII….§§§§
Tlem Tlem cenét
Tlemém. El hlalém
Omi ââjijtiIII….
Yé OMRIIIIIII….§§§§
Mél izar taHt el semh.
J’ai rêvé oui j’ai rêvé
Mes chers frères
J’ai rêvé, j’ai rêvé,
Des petites pâtes.
Que ma grand- mère
Ramassait de par-dessus
Le drap étalé sur la terrasse.
Elles étaient bien chauffées
Et dans mon estomac
Elle réchauffait mes viscères.
En hiver comme en étè….§§§
Autour d’elle…§§§
Elle était bien callée
Sur son divan la vioc .
Elle chantait un air bien triste
Et s’envolait sur le tamis
Les petites pâtes.
Mes petits losanges
Qui une fois dans la marmite
Ah mes lentilles mes lentilles
Douce compagnie
Aux teints brunatres
Mes ââdeches* mes amours
Associés à mes petites pâtes
Mes HLALEMS…
CHERIEEEEEEEEEEEEEEES….§§§§§
MMMMMMMMMMMMMMM...§§§§...MMMMMMMMMMMMMM..§§§§
• Lentilles.
Elles ne sont pas faites d’eau
Plate celles qui honorent
Mon plat royale.
Sur un fond plat Teffal
Elles se laissent frire, remuées
Renversées, caressées
Ces 6 sœurs dans un bain
D’huile.
Jumelles elles sont nées
Dans la paume de sa main.
Et lentement doucement
Elles bronzent à vue d’œil
Sous le regard de ma femme
Attendri.
Et les voilà sortiIIIes une à une
Du grand hamam brulant
Et venir se reposer
Et vEEEnir….S’égoutter….
Dans un bac troué
Se détendre…EEEEEE…..ees/
Elles sont bien plates
Celles qui sont rembourrées de mie
Relevées d’ persil, d’sel ail d’oignons
Et de viande hachée, bien bourrées.
Suprême de chez les suprêmes
Reines de la table, lorsqu’aussi
De Poisson Merlan
Elles sont engrossées
Et sur leur peau craquante,
Mes dents craquent ce croquant
Pas encore bouilli.
Bien Mterfchines* ( bien aplaties)
Bien citronnées,
Elle viendra s’accoupler
Dans mon palais avec une
Dose de coucous ROYALE..
MA KEFTAAAAA…AAAAA….§§§§
A …DOREEEEEEE…..§§§§§
A la votre mes chers amis.
Le puzzle.
Il est parti sur quatre couleurs
Dominantes ce plat aimé.
Du vert du rouge du jaune et une brune épluchée.
Principaux acteurs d’un met où un roi tout cru
D’entre eux pour régner sur ces dames rouges,
Tout en longueur allongé se cuit dans la mêlée.
Ces valets verts coupés en quart et ce soleil
Brouillé qui rehausse cette cour.
Tel est son costume de Pierrot.
Nombre de familles juives ou pas
Sans idées préconçues, ne sachant
Que faire un midi ou un soir,
S’en prenaient à ces salades pour
Meubler, un soir d’hiver ou d’été,
Nos estomacs qui n’attendent pas.
Un mélange simple, un puzzle
Bien épicé bien remonté
Qui ne laisse personne indifférent.
Soit le soleil était brouillé
Soit entier cet œil jaune
Qui vous regarde avec pitié.
Pour celui ou celle
Qui saute du coq à l’âne
Lors d’une discussion
Et qui se fait mal comprendre
On dit de sa conversation
Qu’elle est vraiment CHAKCHOUKA.
Traduisez par PELE MELE.
Pièces jointes:
Durant les hivers rigoureux
Alors que les étourneaux
En bandes dispersées,
Volent dans la campagne,
Et les corbeaux coassent
Sur les champs retournés,
Certains de nos bienheureux
Se déplacent parfois de bien loin
Pour gouter à ce bol ‘radieux’
Encore un, inventé par nos aïeux.
Dans les gargotes enfumées
De Belleville
Il se positionne sur le menu proposé.
Il est aussi célèbre dans les foyers tunes.
Au départ, ils sont dans l’eau froide
Au fond d’une casserole,
Ils se noient sans S.O.S.
Ils gonflent, se ‘voluminent’
Prennent du poids, s’enhardissent
Et devenir plus tard sous le feu
Bien cuits ces grands gaillards bien ronds,
Qui, au soir au coucher
Laissent soulager certains gaz.
Des estomacs tunes gonflés.
Avec le temps, l’œuf brouillé
Le pain rassis le pied la peau, noblesse oblige
Se sONT associés à ce ballet devenu épais.
Pris dans un piège, la louche, les voilà devenus
Envahisseurs dans un bol en terre cuite,
Bien chauds bien fumants
Odeur de cumin et gout piquant,
Ils sont enfin prêts nos POIS CHICHE.
Le LABLABI. *
• Met de pois chiche accompagné d’un œuf ou deux pour les gourmands
• Et d’un morceau de peau ou de pied de veau.
LABLABI...Vient du mot LEBLEB...Piquant...L'chéni i lebleb. Ma langue me pique.
Pièces jointes:
Paris sous la neige.
Il neige sur les rues.
Il neige de partout
Dans Paris la grise.
Paris vêtue de blanc
Bien loin de son costume sombre,
D’avant
Et sa cravate papillon
Celle aux pieds de fer
Semble geler sous cet edredon.
Paris sous les flocoOOOns
Partout l’ombre de ses cocons
Aux fibres si fragiles s’effritent
Aux moindres de nos pas hésitants.
Ils ne sont pas faits d’ cotons
Ni laine de moutons
Ces filasses s’allongent
Jusqu’à l’horizoOOOn
Bien las.
Paris vêtue de blanc.
Et sur ces toits
Chapeaux melons
Tout en blanc maintenant
Tremblent sous le givre surement.
Mais demain qu’en sera-t-il
Lorsque Madame aura pris
Ces quartiers et nos cœurs
Réchauffés s’en iront battre
………… Les pavéEEEs. /// …
Sur un air de PIAF….
Si je pouvaiIIIIs
MMMMMMMMMMMMMMMmmmmMM§§§§§§§
Reconstruire
De mes maiIIns
Demain ou après demin
Ne serait ce qu’un de mes P’TIS coins
Je serai l’homme le plus acointé…. !!!
De l’univers…§§§§§
Si je pouvaiIIIs…
Oui si je pouvais
Reproduire
Dans ma nouvelle cité
Juste un coin de ma ville
Je serai le plus heureux des COINS COINS…
Si je pouvais redessineEEEr
Sur UN mur un de mes coins
Un de mes pans de mur
Aujourd’hui ébranlé
Par le destin…
Je serai le plus heureux
Des MAISOOOOOONAIS…..§§§§§
Mais la viIIIe…
Oui la vie
A fait de mes coins
Des souvenirs non oubli…EEEEs…§§§§§§
J’ai pas oublié…
Mes coins….
J’ pas oublié mes coins coins
Ils me reviennent SOUVENT de très loin ;
De très loin….De là bas…
Du pays de mon enfance
De cette ville qu’on nomme
Goulette….Goulette….
Reppelle moi mes coins
Tous mes coins coins
Mes amours de coiIIIns.
Et mes recoins où j’cachais
Mes p’tis secrets intimes
Que tout le monde connaissaient.
Il n’y avait pas de coins et de coins coins
Qui soient à l’abri de nos regards d’enfants,
Et d’adultes aux jeans rapiécès.
Un coin … Des coiIIIns partagés
Par tous nos jeunes de la cité
Cette cité aux milles et milles coins
En tous les points ils étaient nos abris…
Cachés aujourd’hui dans nos mémoiIIIIIIres
De VIEUX …ASSAGIS….////….
Tu pourrais proposer ces deux derniers poèmes au Canard Enchaîné.
Cela fera le deuxième grand journal après Le Monde.
Bonne idée, mais je doute qu'il accepte.
Il coulait le cours de Ma vie
Sous les ponts sans soucis.
L’ombre de l’oubli
Ne passe pas ici.
Sous les poOOnts de la Marne
Se reflètent mes délires
Et l’eau qui glisse sous les péniches
N’emporte point mes envies
Celles de chanter dans ma niche
Mes paysages enfouis.
Et coule
Le cours de ma vie,
Sous les embruns sombres de Paris
Sur les restes de mes années
Je sème et ressème à l’envie
Ces images flétries
D’un bonheur révolu
Qui ne m’appartient plus.
Sous les ponts de m’ Goulette
Coulait l’eau grise bien peinte.
Elle emportait au loin
Mes regards d’enfant apeuré.
Et mon corps debout sur les parapets,
Par-dessus volait et mon cœur
S’amusait.
Sous les ponts de la Marne
Se reflètent mes délires.
Et l’onde grise qui passe
N’emportera point mes envies.
Celles de chanter
Mes paysages enfouis….
Et non effacés….§§§§
| 
