Comme vous pouvez le constater, voilà que la BOUKHA s'invite parmi la culture. Cela se passe dans un garage? STATION DE SERVICE du coté de RAMBUTEAU où le maitre des lieux sait allier LIVRES ET KIFS. En exclusivité pour le B.B.
face A DE GAULLE...LE HUITIEME VAUT BIEN PLUS QUE LUI. Aprés son '...LES JUIFS...FIERS ET GUERRIERS..Il a oublié KIFFEURS.
Cette photo vieille de plus de 90 ans m’interpelle. Elle m’émeut.
Voir ce joli groupe ‘enthaletté’ ENTOUSIASTE heureux et joyeux prendre le chemin de la syna de la ghriba en tenue d’époque prend l’allure d’une manifestation religieuse dédiée à la foi.
Cette queue, ce défilé dont on ne voit pas la fin, s’inscrit en ligne droite sur cet AMOUR d’une communauté vouée corps et âme à la thora et à ses préceptes.
Des visages souriants, des hommes barbus pacifiques se rendent à la syna et voilà que sur leur chemin un jeune garçon sans doute ayant reconnu son père se lance les bras tendus vers eux.
Tous les regards sont tendus vers lui, lui le jeune et futur homme qui s’en doute un jour suivra les siens pour perpétuer cette foi qui aujourd’hui encore reste ancrée chez les jerbiens juifs, leur raison de vivre et de croire d’espérer que jamais leurs corps et leur âme ne se sépareront de ce qu’ils ont de plus chère. Ils sont les gardiens du temple.
Je les comprends. Je les ai tjs compris.
Respect.
Donc ce matin, une panne de courant a laisse une dizaine de commerces dans le noir. Rideaux bloqués, portes d'immeuble fermées etc....Donc nous avons mon frère et moi essayé d'ouvrir le rideau de la boutique d'une autre manière manuellement mais hélas l'opération était difficile. Nous n'avons pu que le relever que de 20 cms. Ensuite la concierge a réussi à ouvrir la porte de l'immeuble ce qui a permis à mon frère de prendre l'escalier et d'ouvrir la porte de l'appartement attenant à la boutique. Là il a prit des lanternes électriques pour éclairer tant soit peu l espace intérieur. Pendant ce temps, je suis resté dehors et placer le bac à poubelle comme vous pouvez le voir sur la photo. Des clients se sont présentés et bien sur, j'ai pu leur vendre des articles tels que préservatifs encens etc...Je passais la liste sous le rideau, j'encaissais et mon frère me tendait les articles par en dessous. Génial n'est ce pas...? Comme quoi il faut jamais désespérer d'une panne de courant.
Ne paniquez pas les amis soyons patients. Tout passe dans la vie.
PREMIERES REFLEXIONS DU PREMIER JOUR DE L'AN 2013.
De ces jours qui n’étaient pas d’abondance mais d’économie et de petites restrictions, la maitresse de maison devait comme on dit ‘…Tlakèt…. Tbakat… Tlahac…’ Epargnez rapiécer et économisez..’.
Un peu comme Liberté …Egalité … Fraternité. Telle était la devise de nos vieilles mamans.
La solde du mari devait être utilisée à bon escient et le gaspillage était banni.
Je rappelle que nos anciens papas, nos aïeuls étaient pour la plupart salariés, des petites mains, des ouvriers payé à la semaine, le vendredi était jour de paye. Et lorsque l’époux rentrait, sa petite solde allait fi ‘Chouné’ , bien enveloppé dans un mouchoir noué et caché dans son soutien gorge à l’abri des ‘voleurs’.
J’imagine que la plupart des mets étaient des ragouts dans ses foyers modestes. Ragouts à base de féculents, tels que haricots, petits pois, pois chiches, févettes, lentilles etc…..Sauf pour les soirs de chabath qui étaient des veillées de fêtes.
L’époux , à cette époque, tenait absolument à ce que le vendredi soir et le samedi soient des jours de bouffe, de grande bouffe après la syna. D’où trois tfinéts le jour sacré. Sans compter l’alcool de vie la Boukha. Je ne parle pas d’il y a 150 ans parce que je ne sais pas quand apparu la Boukha.
Donc ces plats à base de féculents avaient surtout pour mission de faire manger bcp de pain et ainsi rassasier les ventres. Et surtout donner aux estomacs le prétexte de ‘gazer’ ou si vous l’entendez mal de Peter durant les nuits et le jour.
Il y avait donc dans ces petites maisons dites ‘arabes’ un grand partage. Partage de repas, partages de fêtes, partage et solidarité entre les familles qui se soutenaient mutuellement.
Elles habitaient les unes prés des autres et leurs liens étaient très forts et affectifs.
Si je parle de partage de pet c’est à cause de cette expression de MEIHA z’al ma grand-mére qui disait de son vivant ‘…Ye Biber hatte el boss cene nekss’mou’ou… !’ Même le pet nous le partagions aussi nos pets.
Cela faisait donc partie des aléas du commun des mortels, du quotidien et personne ne pouvait retenir ces fuites intempestives. Peter en public aujourd’hui est vu comme un manque de délicatesse impolitesse alors que bien souvent à cette époque, il se faisait discrètement dans la rue lorsqu’ arrive cette contrainte. Mes petits enfants en rient lorsque la pression se fait trop forte et que je gaze.
Qu’en est t’il aujourd’hui. … ? Dans cette société moderne où les échanges entre familles ne serait ce de pâtisseries deviennent rares… ? Où le pet ne s’échange plus. Où le chacun pour soi est tendance, où l’on raccroche au nez lorsque l’autre se plaint, ce partage a fait long feu.
Nous voilà, nous, grands parents modernes ne plus se mêler des affaires des membres de la famille. A peine si nos enfants se plaignent de leur époux parce qu’ils ne veulent pas partager leurs soucis, parce qu’ils ne veulent pas nous angoisser parce qu’ils sont bcp plus intelligents que l’étaient nos aïeux. Les voilà devenus responsables de leur avenir, de leur choix et cela afin d’éviter que nous soyons pointés du doigt si nous leur avions imposé tel ou tel comme fiancé, fiancées etc… Alors qu’autrefois, nos mamans et papas se voyaient soumis au choix des parents.
Conclusion, ‘…Kol ouahed i boss fi darou… !’ Chacun ‘flactu’ chez soi et l’atmosphère n’en sera que plus sereine et parfume. Ce dernier ne se partage plus, il devient intime et propre à soi.
Pour l’expression d’en haut ‘…LES TROIS T… !’ De nos jours c’est….D.D.D Dépenses, Dépenses. Dépenses… !’ Et même que j’ai entendu des Hmet ( belles-mères) dirent à leurs filles ‘…NAHILOU BOU… ! Nahilou ââneye… ! ‘ Epuise le, ruine le… ! Enlève lui les yeux… !’ Etc….Quels bons conseils la vérité.
‘L’expression ‘…Hatte bossa méi i khébiyech ‘…Il ne cache même pas son pet, se dit envers une personne qui ne sait pas retenir sa langue.
‘…I boss él chââm ‘…Il pete l’opulence… !.... Pour une personne riche.
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