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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 juin 2013, 12:16
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2013, 09:41
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2013, 11:15
Si tu veux faire mon bonheur, Goulette Goulette….TUNIS…TUNIS…NABEUL..NABEUL….



Nous baignons dans le bonheur à cette époque. Et cela quelque soit la ville où nous avions marqué notre passage et une grande partie de notre jeunesse. Notre histoire, notre patrimoine.

Qu’il soit de la HARA…Ou sur les grandes avenues.

Il était là tous les jours, du moins pour ceux et celles qui n’ont eu que des joies et des plaisirs.

Ceux et celles qui ont gardé dans leur mémoire des images fortes de leur vécu.

Pour les autres, certaines circonstances tragiques les ont marquées à vie. Et il en éprouve des relents d’amertume. La nostalgie chez eux n’a plus court. Et je comprends.

Ceux là, ne peuvent pas parler de bonheur mais de tristesse qui a fait de la Goulette ou ailleurs un lieu de deuil. Un lien de douleur.

Le malheur ou la tragédie ne s’admet pas.

Mais dans la plupart des cas, nombreux sont ceux et celles qui gardent en mémoire ces moments de Bonheur émaillés par de simples choses de la vie courante.

Pour nous, nous qui étions des enfants, OULEDS de la GOULETTE , puis des adultes à PARIS et de partout plus tard, ce mot de BONHEUR nous était inconnu, nous le vivions sans le savoir et sans le connaitre alors comment le définir…. ?

J’ai donc cherché BONHEUR et je tombe sur des vidéos où tout un chacun donne sa version du bonheur. …Réussir un examen c’est du bonheur….Donner une première naissance c’est du bonheur…Gagner un pari c’est du bonheur, le gros lot, un match, passer à la télé etc….I Autant il y a de bonheur dans leur vie autant il y a de la joie et du rire à profusion. Il suffit de regarder ces visages souriants pour deviner ce que veut dire BONHEUR.

Dans notre ancien CHEZ Nous, il y avait du bonheur, et un grand bonheur. Celui par exemple d’être tous en famille, les frères les sœurs maman papa mémé tous réunis autour d’une table. On appelle cela LE BONHEUR FAMILIALE….LA COMMUNAUTE DU BONHEUR.

Sentir l’odeur des ragouts de notre pays cela s’appelle du BONHEUR. Surtout losqu’ils sont faits maison et qu’on cherche un crouton de pain pour terminer ces qqs haricots froids et dormants au fond d’une assiette creuse.

Etre entre amis à jouer, se lancer des défis, partager des parties de jeux, de sport sans fin jusqu’à l’épuisement. Le BONHEUR D’ÊTRE FATIGUE et de recommencer le lendemain. De s’engueuler pour un ballon perdu, entendre TIBI chanter n’est ce pas du BONHEUR… ??? HALIM…OUARDA…OMI TREKI…Entendre le speaker lancer EEEEEEEEEEEEEEEEEEEDEF…. ??? Dans ma langue parlé… ???

Voir un petit con nous dérober nos habits posés sur la plage alors que nous faisions in bain de minuit… ? Comment appelle t’on cela ce n’est pas du BONHEUR de se retrouver à poils… ? Puis se faire taxer en espèces par le malveillant pour retrouver nos vêtements…. ?

Se faire une amie, une copine, flirter tout en lui caressant son dos, puis la voir se coller un peu plus avec ses yeux baissés par la honte ( sic) danser chanter aimer fait parti du BONHEUR.

Fréquenter les pistes de danse, suer transpirer boire dans une atmosphère enfumée c’est du BONHEUR.

Pêcher, amarrer sa barque se dorer au soleil, voir la pluie tomber après le soleil et vice versa c’est aussi cela le BONHEUR.

Ce qui formidable dans ce petit patelin c’était le fait de partager tous ensemble ce BONHEUR GOULETTOIS.

Le fait de décortiquer des gloubs, ou mâchouiller de la MELHA OU BNINA rien que cela, assis les pieds reposés sur une chaise c’était du vrai BONHEUR. Entendre JASMINE dire à sa maman assise comme une STAR de 90 ans ‘…YE MAAAAA…. ! Aya KOUM…El lil tahat…. !’ Alors maman lève toi,, la nuit a chuté… ! ….A chuté….!’ Une nuit qui chute un jour qui se met debout… !

Gesticuler à la syna, voir la jeune voisine, bien assise entre son papa et sa maman, coiffée comme une petite madone faire les yeux doux à son petit ami qui monte à la téba à Kippour, l’entendre ânonner avec le trac coincé dans la gorge, écorchant au passage mille mots sacrés , puis le voir descendre en sueur, heureux d’avoir accompli un miracle devant l’assistance n’est ce pas du BONHEUR offert au papa ou à la maman dont nous étions les idoles. Bonheur religieux.



Un bonheur ne dure pas éternellement, il peut certes durer des années mais après…. ? Après avoir fait ses valises et s’en aller en laissant NOTRE BONHEUR là bas, ce n’est plus du BONHEUR. C’est de l’amertume. Oui une grande amertume qui fait oublier durant longtemps tout ce BONHEUR qui était en nous et qui se transforme plus tard en soucis lorsqu’arrive le moment où l’on pose ses pieds ailleurs. Nombre d’entre nous, on reconstitué leur BONHEUR ailleurs. Avec bcp de patience, de souffrances et de deuils.

Ailleurs ce n’est plus du BONHEUR. C’est une autre vie, une vie renaissante d’un étranger apatride, celle de la GHORBA wel HOUACH.

Ce qui compense tout cela bien plus tard dans ces ailleurs ce sont les fêtes, les mariages de nos enfants, la naissance de nos petits enfants. Un grand bonheur qui celui ne ressemble plus au BONHEUR des cafés de là bas, de la mer de la plage du fel du jasmin du thé etc…

Et si parmi nous qqs privilégiés s’en retournent au pays pour gouter juste un peu AU BONHEUR d’il y a 35 ans, je dis que ce n’est plus du BONHEUR…Mais de la NOSTALGIE RETROUVEE.



Alors au petit BONHEUR la chance, heureux sont ceux et celles qui ont gouté à ce vieux BONHEUR qui nous a laissé des séquelles.

Après le HAMDOULLAH est arrivé le temps du BAROUCKH ACHEM. De la kippa, le calot est resté accroché au pays, qqs part sur un clou rouillé.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2013, 11:42
J’aimais bien entendre
Dans ma langue les contes
De mon pays.

Elle ne tarissait pas la vieille
Sur les légendes de ce CHââ.( Personnage légendaire)

A force à force de les entendre
De les écouter et réécouter
Je pense m’être vêtu de son habit.

J’étais tout inondé par La salive
De la vieille qui me les débitait
Tout en hochant la tête
Pour mieux me convaincre
De la véracité de ses propos.

AlorRRRRs
Des histoires, des contes
J’en ai connu dans mes CP
Plus tard, il n’y en avait plus
Dans mon grand lycée.
J’ai grandi loin de mes contes.

Mais je n’ai pas oublié
Ces récits d’enfant.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Au point que je me les raconte
Devenu grand enfant
Ils m’amusent.
Dans mes rêveries
Qui m’tirent des sourires d’avant.

Mais la vieille est partie
Avec elle maman,
Papa aussi, donc plus de contes
Ni d’histoires à dormir debout.

Alors…Alors….
Autant compter sur moi
Me les raconter au coucher en pensant
A la vieille qui renait chaque soir en moi.

Mené khraief.




Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2013, 23:18
Mon ami Bébert,
C'est un vrai bain de jouvence que tu nous offres.
Merci beaucoup!!!!!!!!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2013, 00:38
E'ye saha saha baniou méghir mé mélle taht semchéc... ...Un bain sans eau mais sous ton beau soleil.Lol
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2013, 01:43
Ya hassra La goulette, le Kram, et Kheredine
Chabbat chalom,je vais passer le chabbat chez ma fille et mes 4 petits enfants, quel bonheur!!!!

,
Pièces jointes:
KHEREDINE1.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2013, 11:36
Yé bey fi zémènec. SHABATH CHALLOM.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2013, 12:43
LE BONHEUR II.

Si je demandais à ma petite fille SHARON 9 ans de me dessiner le BONHEUR selon son inspiration, elle va, sans me poser de questions, me peindre des arbres, un soleil, une montagne bleue, une petite baraque, un ruisseau et sans doute dans les coins de sa feuille cartonnée les deux profils de ses parents.

Abstraction faite de ces deux derniers, cela me rappelle et me ramène 60 ans en arrière dans ce merveilleux décor que je n’imagine pas mais que j’ai vécu durant de longues années.

Ma petite fille imagine tout cela alors que de son balcon, elle a comme paysage une station service, des arbres bien coiffés, une route rectiligne, rien comme horizon, pas de montagnes, un décor de grisaille.

Presque tous les enfants du monde qui ne vivent pas au bord de la mer sont à imaginer ce qui est beau, du jaune et du bleu mais aussi du noir et du rouge, troubles dans leur inconscient.

Souvent, ces enfants de la lumière espèrent inconsciemment vivre un jour dans l’air du beau temps, sous le ciel bleu, la mer et tout le reste.

9 ans…67 ans… A 9 ans elle imagine … A 45 ans j'ai commencé à écrire, à chanter ce que j’ai vécu LE BONHEUR D’UN ENFANT indigent dans ses premiers âges mais aisé bien plus tard.

L’indigence rend les choses grises alors qu’avec l’opulence tout devient bleu et blanc.

A Paris, je n’ai rien dessiné, ni objets muets, ni femmes nues, ni basiliques, etc…Tout cela je l’ai laissé aux locataires de la place du Tertre. A ceux qui se donnent du KIF avec comme supports, pinceaux, toiles et chevalet plus la matière colorante sortie de leurs tubes.

Le KIF….C’est du plaisir, c’est aussi du BONHEUR PARTAGE ENTRE TUNES….A 5 6 10 c’est la solidarité et le partage du moment dans LE BONHEUR autour d'un apéro, dans une fête, en vacances etc..

Le Bonheur est personnel aussi, il est intérieur, il est l’ultime conviction que ce qq chose qui arrive d'une façon imprévue, ne mérite pas d’être partagé, il est sentiment profond qui donne une grande satisfaction, vivre intensément ce BONHEUR c’est VIVRE son BONHEUR EGOISTEMENT. Loin des yeux et des cœurs des amis, frères mais pas de son épouse.

L’écrivain trouve son BONHEUR à la clôture de son livre.
La cuisinière à l’ouverture de son four.
Le maçon une fois que son mur est monté.
Le manutentionnaire ou le manœuvre une fois sa pelle dans sa brouette.
Le marbrier, quand au soir, il ferme son atelier avec la conviction d’avoir terminé ce qu’on lui a commandé.
Le rabbin une fois son sermon terminé.
Le père de famille une fois que sa Kippa est mise dans son tiroir, chez lui, sur et certain d’avoir accompli ce qui est prescrit

Le BONHEUR de sentir un COUSCOUS BOULETTES un vendredi soir fait par sa douce femme qui l’attend au lit devant la télé après les agapes. Pour le religieux, de continuer à prier rajoutant plus de bonheur intime alors que sa femme dort.

Et ainsi tout ceux et celles qui, rentrant chez eux,le soir, ont la conviction absolue d’avoir terminé une bonne mission, celle qui leur redonnera le lendemain le gout de recommencer un autre BONHEUR.

Mais le plus grand BONHEUR qui nous soit donné appartient à D. IEU. Le BONHEUR d’avoir créé le monde autour de deux créatures qui, en se multipliant ont crée parfois tragédies, désastres souffrances, injustices etc… Il faut bien que l’humain harmonise DOULEURS ET SOUFFRANCES avec BONHEUR. Ils sont si bien conjugués ces termes qu’à la limite, ils disent c’est la VIE pour mieux masquer leur impuissance à OFFRIR UN BONHEUR UNIVERSEL.

Ceci étant au delà de leurs moyens, ils s’habituent à tout.

Sharon à 9 neuf ans, j’en ai 67. Elle imagine un monde meilleur, moi je n’invente rien. Je vis avec ce que Achem me donne. le RIRE n'est ce pas du BONHEUR...???


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 juin 2013, 11:54
Les jumeaux Yaniv et Sagiv m'anoncent tout fiers qu'ils vont tres bientot aller a l'armee, alors que lorsque ma fille etait encore petite pendant la guerre de kippour et que j'etais en syrie, j'etais sur que ce serait la derniere guerre et que ma fille elle, n'irait pas a l'armee, non seulement elle a fait l'armee, mais maintenant ses enfants doivent y aller.
Omri lui a ete admis a l'ecole de l'amee de l'air, quand au plus mignon ophir il ne fait que ce qu'il veut, c'est le dernier et le plus gate.Il n'a pas voulu venir avec nous a la syna, ma laassot.
Super Shabbat, a part la chaleur accablante.
Qu'Achem les protege,Amen
Chavoua et hodech tov

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