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La France et Israel

Envoyé par lapid 
Re: La France et Israel
06 avril 2010, 22:53
COMMUNIQUÉ DU 5 AVRIL 2010
M. SARKOZY ENTRE CYNISME ET LÉGÈRETÉ
SUR LE PROCHE-ORIENT,
Tout fut pourtant clairement annoncé lors de l'invitation de Sarkozy à la Knesset !


Se proclamer ami d’Israël et adopter les exigences de ses ennemis, c’est, semble-t-il, la notion que notre Président de la République se fait de la politique au Proche-Orient, à en juger d’après les propos qu’il a tenus le 30 mars 2010 lors de sa conférence de presse à Washington avec le Président Obama.

Quand M. Sarkozy condamne « le processus de colonisation … qui n’amène rien à la sécurité d’Israël », il substitue son jugement à celui d’Israël qui est pourtant un État souverain, le seul au monde auquel les autres se permettent de dicter la politique. Pour Israël comme pour tout autre, la sécurité est une prérogative régalienne et il fera ce qu’il entend faire des territoires de Judée et de Samarie. Il n’appartient à personne, sauf à prôner le premier acte d’une extermination, de pousser Israël à accepter des frontières qui, au nord de Tel-Aviv, passeraient à moins de 15 km de la Méditerranée et qui mettraient l’aéroport international Ben Gourion sous le feu de ses ennemis. « La frontière stratégique d’Israël est sur le Jourdain », a dit Rabin après les Accords d’Oslo.

Implicitement, derrière ses mots sur la « colonisation », M. Sarkozy appelle au retour aux frontières de 1967, lesquelles n’ont pas plus de valeur juridique que des lignes de cessez-le-feu. En outre, il adopte le raisonnement de l’irrédentisme arabe : nous avons le droit d’attaquer Israël et, si nous perdons notre guerre d’agression, nous avons le droit de récupérer les territoires perdus. Autrement dit, on efface tout et on recommence. Jamais, le monde n’a traité un vainqueur sur des agresseurs, comme il traite Israël. Le principe de l’échange de la terre contre la paix est à la fois pervers, immoral et dangereux.

Derrière le mot de « colonisation », il y a aussi l’acceptation d’une épuration ethnique, comme si, au temps des Accords d’Helsinki garantissant la libre circulation des personnes, tout homme avait le droit de se trouver en Judée sauf les Juifs !

« L’absence de paix au Moyen-Orient … entretient le terrorisme partout dans le monde », a dit M. Sarkozy. C’est hélas la reprise d’une des pires contre-vérités des discours arabo-Quai d’Orsay. Justifiant le terrorisme, elle a pour principal effet de perpétuer le conflit, d’enflammer la violence arabe et d’enfoncer la population palestinienne dans l’état de victime instrumentalisée.

Nos dirigeants n’ont pas compris que l’affirmation d’une solidarité avec Israël rendrait les Français plus fiers, plus courageux, plus entreprenants à l’exemple d’Israël, plus confiants dans leur avenir. Ils n’ont pas compris qu’ils ne peuvent exiger le civisme des citoyens quand ils donnent au sommet l’exemple du cynisme et de la légèreté.


° ° °


Michel DARMON
Ingénieur général du Génie maritime (cr) mdarmon@club-internet.fr

Président d’honneur de France-Israël

Re: La France et Israel
13 avril 2010, 16:39
Nicolas Sarkozy à Washington pour le sommet nucléaire. Une bonne et une mauvaise nouvelle - Par Hélène Keller-Lind - 14 avril 2010

Lors d’une interview accordée à CBS News le Président de la République réaffirme son attachement à la sécurité d’Israël mais, dans le même temps, rend une fois de plus l’État hébreu entièrement responsable du blocage dans les négociations de paix

Une partie de l’interview portait sur les dangers qu’il y aurait à voir des armes nucléaires tomber aux mains de terroristes d’une manière ou d’une autre. Nicolas Sarkozy déclarait à propos de cette question du terrorisme nucléaire : « Il y a un risque. Est-ce que ce risque est de 30, de 40, de 50%.Peu importe. Il y a un risque. Et nous devons affronter le risque de terrorisme nucléaire ensemble. Ce risque peut être soit qu’un pays qui a l’arme nucléaire tombe dans les mains d’organisations terroristes, qu’un pays qui soutienne des organisations terroristes les aide à obtenir une bombe nucléaire. »

Il y eut bien sûr une question sur l’Iran dont les dirigeants font état, au jour le jour, de leurs avancées dans le domaine du nucléaire. Et le Chef de l’État précise : « Je considère que l’acquisition par l’Iran d’une arme nucléaire à des fins militaires, couplée aux déclarations multiples des dirigeants iraniens contre la démocratie d’Israël, c’est un danger et c’est inacceptable. » Il ajoute : « je ne voudrais pas que le monde se réveille avec un conflit entre Israël et l’Iran parce que la communauté internationale aurait été incapable d’agir. »

Selon lui, le Président américain a eu raison de tendre la main à l’Iran dans un premier temps, mais le moment des « sanctions les plus fermes possibles » est venu.

Il faut souligner aussi, à cet égard, que les organisations terroristes du Hezbollah et du Hamas sont armées par l’Iran.

Le Président affirmait par ailleurs qu’une une frappe israélienne contre une installation iranienne nucléaire, « serait une catastrophe. Et je ne veux pas imaginer que ce soit possible. Mais la meilleure façon d’écarter ce scénario catastrophe, c’est de prendre des dispositions pour faire comprendre à Israël que nous sommes décidés à assurer la sécurité d’Israël. »

Déclarations très positives. Même si, de fait, le Président iranien ne se borne pas à menacer le seul Israël dans ses déclaration tonitruantes, car il considère que l’État hébreu est « la tête de pont de l’Occident » dans la région. Et Mahmoud Ahmadinejad dénonce d’ailleurs allégrement également ce qu’il appelle « les croisés. » C’est-à-dire tout ce qui n’est pas musulman, version mollahs.

Malheureusement, une fois de plus, le Président, sans doute totalement désinformé par le Quai d’Orsay, coutumier du fait, précise : « Israël devant par ailleurs faire les efforts nécessaires pour conclure une paix juste et durable avec leurs voisins palestiniens. » Il incomberait donc uniquement à Israël de faire « des efforts nécessaires. »

Une fois de plus rien n’est demandé aux Palestiniens. Ni la fin de l’incitation à la haine, ni une politique de lutte réelle contre le terrorisme. En effet, évoquant les territoires gérés par l’Autorité palestinienne, le gouvernement israélien constate que « les mesures contre-terroristes prises par les forces de sécurité palestiniennes bien que significatives sont insuffisantes. Laisser des terroristes circuler librement pendant sur de longues périodes permet aux organisations terroristes, notamment le Hamas, de reconstruire leurs infrastructures civiles et militaires. Et il n’y a aucune mesure légale prise pour interdire le Hamas ...il faut faire plus pour mettre un terme à ces activités...à leur source...il faut que soient intensifiés les efforts, il faut qu’ils soient plus efficaces, pour poursuivre ceux qui sont soupçonnés d’être des terroristes, incarcérer ceux qui sont condamnés, confisquer les armes et plus encore. »
« Autres carences de l’infrastructure palestinienne qui l’empêchent de combattre le terrorisme d’une manière indépendante : un système judiciaire qui ne fonctionne pas d’une manière indépendante et trop peu de place dans les prisons. » Or, il y a actuellement une recrudescence du terrorisme palestinien....

Ces déclarations de Nicolas Sarkozy ou Barack Obama ne font rien pour faire progresser la paix. Bien au contraire. Se sentant soutenue, quoi qu’elle fasse, l’Autorité palestinienne ne fera, elle, aucun effort et exigera des concessions impossibles de la part d’Israël.
Re: La France et Israel
14 avril 2010, 13:01
Peres devant la communauté juive : «Je n’ai jamais renonce a l’amitié avec paris» - CRIF - 14 avril 2010



En visite à Paris, le président de l’Etat d’Israël, Shimon Peres, après avoir eu une réunion de travail avec le Premier ministre français, François Fillon, a tenu a rencontrer les dirigeants de la communauté juive.

Entouré du président du CRIF, Richard Prasquier, du président du Consistoire Central, Joël Mergui et de l’ambassadeur d’Israël, S.E. Daniel Shek, c’est dans un salon de l’Hôtel Raphaël que Shimon Peres, qui, bien que parlant le français, a choisi de s’exprimer en hébreu, s’est adressé à la centaine d’invités présents.

« Malgré les différences d’appréciation qui peuvent surgir çà et là, je n’ai jamais renoncé à l’amitié entre la France et Israël » a déclaré Shimon Peres en préambule avant de brosser un tableau réconfortant de la situation en Israël : l’atmosphère y est conviviale, l’économie est bonne, on assiste à une renaissance culturelle exceptionnelle qui voit en peu de temps les théâtres du pays multiplier leur fréquentation par huit, sept millions de Juifs vivent en Israël et il y a aujourd’hui dans le monde plus d’hébraophones que de pratiquants de la langue danoise pour ne prendre qu’un exemple. L’armée est forte, il règne dans le pays un esprit de volonté très marqué. Israël a la capacité de se mesurer au danger iranien.

Quant aux Palestiniens, qui croient que le temps joue en leur faveur, ils se trompent. Le temps joue en faveur d’Israël. Rappelant la rencontre, en 1961, entre le général De Gaulle et David Ben Gourion, Shimon Peres a eu cette boutade : « Je souhaiterais que les Palestiniens deviennent plus bengourionnistes ». Succédant au président israélien et pour amorcer la discussion, Richard Prasquier, qui considère Shimon Peres comme « un trésor national pour le peuple juif » a évoqué les problèmes d’antisémitisme, de boycott des produits israéliens et du processus sournois auquel nous assistons de délégitimation de l’État d’Israël. Joël Mergui, pour sa part, a évoqué Jérusalem, le caractère juif de l’État d’Israël et la nécessité d’améliorer la coopération entre Israël et la diaspora.

Pour le chef de l’Etat israélien, la tentative de délégitimation d’Israël est un vrai problème, mais, en même temps, une grande erreur pour ceux qui la pratiquent en occident car en favorisant l’extrémisme musulman, le monde occidental se prépare un avenir sombre.

Mettant en avant l’intelligence, la prudence et le courage d’Israël, , le président Peres, souvent avec humour, a répondu tour à tour aux nombreuses questions qui lui ont été posées : Turquie, Iran, boycott anti-israélien, gouvernement d’union nationale, avenir de Jérusalem, technologie, problèmes démographiques, influence pernicieuse de la majorité automatique à l’ONU, politique du président Obama, Arabes d’Israël, inauguration future à Paris d’une place Mahmoud Darwich, éventualité d’une déclaration unilatérale d’un État palestinien. Concernant les Palestiniens, Shimon Peres estime « qu’il ne faudrait pas payer un prix exorbitant pour les voir seulement accepter de négocier ».

Préoccupé par l’avenir du judaïsme et rappelant la question récurrente au sein du peuple juif : « Qui est juif ? », Shimon Peres a donné sa définition : « Est juif, celui qui fait en sorte que ses enfants restent juifs ». Une rencontre très chaleureuse et très enrichissante.

Outre son président, le CRIF était fortement représenté lors de cette rencontre par une grande partie du Bureau Exécutif et du Comité Directeur et par plusieurs anciens présidents
Re: La France et Israel
14 avril 2010, 13:34
FRANCE ISRAËL - François FILLON et Shimon PERES sont convenus que prospérité économique, développement et paix étaient indissociables dans la région. - Par IsraelValley Desk - 14 avril 2010

Le Premier ministre François FILLON a reçu aujourd’hui à l’Hôtel de Matignon M. Shimon PERES, Président de l’Etat d’Israël, en visite officielle en France. Leur dernier entretien avait eu lieu en septembre dernier, en marge du Forum Ambrosetti, en Italie. L’entretien a porté pour l’essentiel sur les questions régionales. François FILLON a redit l’attachement de la France à une relance sans tarder du processus de paix au Proche-Orient ainsi que notre appui constant et indéfectible à la sécurité d’Israël. Le Premier ministre a rappelé l’entière disponibilité de la France à prendre toute sa part dans la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens et à agir en complément des efforts des Etats-Unis, que nous soutenons.

François FILLON et Shimon PERES sont convenus que prospérité économique, développement et paix étaient indissociables dans la région. C’est dans ce contexte que les efforts de l’Autorité palestinienne autour du « Plan Fayyad » et que le récent lancement de la Zone Industrielle franco-palestinienne de Bethléem sont porteurs d’espoir. Les échanges ont également porté sur l’Iran.

François FILLON et Shimon PERES ont exprimé leur très vive inquiétude devant la poursuite par l’Iran de son programme nucléaire, en violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ils se sont accordés sur la nécessité d’adopter rapidement des sanctions fortes pour amener l’Iran à changer de comportement.


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Pérès accuse la Syrie d'aider le Hezbollah à frapper Israël - Par Marc Henry - Pour Le Figaro - 14 avril 2010


En visite à Paris depuis ce mardi, Shimon Pérès a rencontré François Fillon. Il a appelé à «relancer de toute urgence» les négociations avec les Palestiniens.

Le président de l'État hébreu dénonce la livraison par Damas de missiles Scud au mouvement chiite libanais.

Israël et la Syrie à deux doigts d'un conflit armé : telle est l'inquiétante impression donnée ce mardi par les médias israéliens. Selon eux, seules les pressions diplomatiques des États-Unis ont évité ces derniers jours que les choses ne s'enveniment. Ce brusque regain de tension a été provoqué par des informations selon lesquelles la Syrie aurait livré au Hezbollah libanais des missiles Scud capables d'atteindre n'importe quel point du territoire israélien. Habitué pourtant à jouer la carte de la pondération, Shimon Pérès a lui-même adopté un ton offensif.

«La Syrie affirme qu'elle veut la paix alors qu'elle fournit au même moment des Scud au Hezbollah, dont la seule raison d'être est de menacer l'État d'Israël», a affirmé le président, en visite depuis ce mardi à Paris. Matan Vilnaï, vice-ministre de la Défense, a prévenu qu'Israël devait se préparer à tous les scénarios. «Nous allons organiser des manœuvres militaires à la fin mai pour faire face aux menaces que fait peser le Hezbollah sur notre population civile.»

Selon les responsables israéliens, le Hezbollah, soutenu par la Syrie et l'Iran, dispose d'ores et déjà d'un véritable arsenal comprenant plus de 40 000 roquettes, dont certaines, d'une portée supérieure à 300 km, sont capables d'atteindre Tel-Aviv. Durant la seconde guerre du Liban, menée par l'armée israélienne en 2006, le Hezbollah était parvenu à tirer plus de 4 000 roquettes contre le nord d'Israël, contraignant un million d'habitants à se terrer dans des abris ou à fuir vers le sud du pays. L'aviation israélienne avait répliqué par des bombardements massifs dans le sud du Liban et les quartiers chiites de Beyrouth, deux des bastions du Hezbollah.

Des avant-postes de l'Iran

Depuis un calme relatif règne. Mais le Hezbollah s'est juré de venger la mort de son chef militaire Imad Mughniyeh tué par l'explosion d'une voiture piégée en février 2008 à Damas. L'organisation, dirigée par Hassan Nasrallah, a accusé le Mossad, les services secrets israéliens, d'avoir commis cet attentat contre celui qui était présenté comme un «superterroriste». «Nous avons infligé un coup très dur au Hezbollah. Il a compris ainsi ce qui est possible et ce qui ne l'est pas avec nous», souligne Matan Vilnaï. Pour augmenter la pression, les dirigeants israéliens ont averti qu'ils exerceraient des représailles non seulement contre des cibles liées à l'organisation chiite, mais aussi dans l'ensemble du Liban , au cas où le Hezbollah se livrerait à une nouvelle provocation à la frontière avec Israël, contre une représentation israélienne ou une institution juive dans le monde. Autrement dit, des infrastructures, des routes, des installations portuaires, des centrales électriques font partie de la liste des cibles potentielles.

L'État hébreu est d'autant moins enclin à faire le moindre cadeau au Hezbollah, que les zones contrôlées par cette organisation sont considérées comme des avant-postes de l'Iran qui lui fournit une bonne partie de son armement, en transit notamment par l'aéroport de Damas. Une certaine amertume est également perceptible envers les Européens et les Américains qui «courtiseraient» un peu trop assidûment le régime du président Bachar el-Assad sans que ce dernier ait remis en cause ses relations privilégiées avec l'Iran ou ait accepté de reprendre des négociations avec l'État hébreu gelées depuis plus d'un an.
Re: La France et Israel
15 avril 2010, 03:21
Le ballet des fanfarons - Par Victor Perez - 14 avril 2010

Barak Hussein Obama veut un monde meilleur. Pour cela, il a organisé une réunion où environ cinquante chefs d’états se sont réunis pour étudier la possibilité d’assurer une meilleure surveillance de l’atome nucléaire, voire sa neutralisation. On a donc pu apercevoir dans ce Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington de belles images et entendre de ‘’belles’’ paroles. En particulier celles du Président Français Nicolas Sarkozy, dites à l’antenne de CBS News, concernant l’état d’Israël.

« Je ne voudrais pas que le monde se réveille avec un conflit entre Israël et l'Iran, tout simplement parce que la communauté internationale a été incapable d'agir ». « Ce serait une catastrophe. Je n'ose même pas envisager cette possibilité » a-t-il dit.

Jusqu’ici, des paroles pleines de sagesse qui ne trouvent pourtant pas beaucoup d’écho au sein des puissances ayant véritablement les moyens d’agir. Ces paroles énoncées, les suivantes furent nettement moins intelligibles.

« Et la meilleure façon d'éviter ce scénario est de prendre des mesures afin de faire comprendre à Israël que nous sommes déterminés à assurer sa sécurité ».

L’état juif devrait donc se sentir tranquillisé de savoir que l’une des puissances de la planète est déterminée à cet objectif. Et pourtant, beaucoup posent la question de connaître le nombre de divisions dont dispose la France ! Au vu de son action au Liban dans les forces de la Finul, suite à la résolution 1701, le Hezbollah ne s’est jamais mieux remilitarisé. La Syrie, avide de récupérer le Golan sans pour autant négocier une paix ou entamer un bras de fer avec Tsahal, en est à lui livrer des missiles Scud longues portées, pouvant atteindre le sud de ‘’l’état sioniste’’. On est donc légitimement en droit de s’interroger quant à la valeur de l’intention annoncé alors de la France d’empêcher le réarmement de cette milice qui détiendrait, selon les dernières estimations près de 45.000 missiles de calibres différents. De quoi, effectivement, ‘’rassurer’’ l’état d’Israël qui a commencé, il y a peu, la distribution de masques à gaz à la population !

La fin de la citation de Sarkozy a aussi son charme : « Et Israël, de son côté, doit également faire l'effort nécessaire pour parvenir à une paix juste et durable avec ses voisins palestiniens ».

Des efforts tels, probablement, que le retrait de Jérusalem-est et le Mont du Temple ou encore reconnaître le ‘’droit de retour des réfugiés’’ en son sein. De quoi satisfaire la Oumma et fermer la parenthèse du refuge juif si cher à son collègue De Villepin.

Un sommet plaçant le nucléaire comme préoccupation première de la planète peut être, effectivement, une bonne idée. Malheureusement, il est à craindre que cette réunion accouche d’une souris irradiée par tant d’intérêts contradictoires, laquelle les bouches pleines de bonnes intentions ne pourront la sauver.
Re: La France et Israel
15 avril 2010, 04:56
Re: La France et Israel
15 avril 2010, 09:33
Delanoë à l’inauguration de la promenade Ben Gourion : «Je revendique !» - CRIF - 15 avril 2010

En présence de plusieurs centaines d’invités, c’est sous un soleil radieux qu’a eu lieu jeudi 15 avril , la cérémonie d’inauguration de la promenade David Ben Gourion, dans le 7ème arrondissement de la ville de Paris, sur les berges de la Seine.

Autour du président de l’Etat d’Israël, Shimon Peres, avaient pris place à la tribune d’honneur le maire de Paris, Bertrand Delanoë, Rachida Dati, maire du 7ème arrondissement, Anne Hidalgo première adjointe au maire de Paris, et Pierre Shapira, adjoint au maire chargé des relations internationales. Le CRIF était représenté par son président, Richard Prasquier, entouré des membres du bureau exécutif et du comité directeur, ainsi que de plusieurs anciens présidents. Assistaient également à cette inauguration le président du consistoire central, Joël Mergui, le président du FSJU, Pierre Besnainou, l’ambassadeur d’Israël en France, Daniel Shek et son prédécesseur Nissim Zvili, l’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, le père Patrick Desbois, directeur du Service national des évêques de France pour les relations avec le Judaïsme, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, le Grand Rabbin de Paris, David Messas, ainsi que son predecesseur le Grand Rabbin Alain Goldmann. De très nombreux élus parisiens étaient également présents.

Intervenant en premier, Rachida Dati a rappelé sa visite en Israël, se félicitant de la décision de la ville d’honorer la mémoire du fondateur de l’Etat juif. Lui succédant, Bertrand Delanoë a insisté sur les liens très forts existant entre Israël et la France, puis, évoquant les critiques qui ont pu lui être adressées à propos de sa décision, il a affirmé avec force : « Je revendique ! ». Le maire de Paris a, en outre, tenu à rappeler l’existence, non loin de la promenade, de la place Habib Bourguiba, président de la république tunisienne, premier leader du monde arabe à avoir appelé les Palestiniens à reconnaître Israël.

Shimon Peres, dans une allocution en hébreu, émaillée d’anecdotes, a rappelé l’aide militaire précieuse de la France lors de la guerre d’indépendance d’Israël, la dimension spirituelle exceptionnelle de David Ben Gourion, grand homme politique, mais également fin connaisseur des textes bibliques. Le président de l’Etat d’Israël a révélé que lors d’une réunion au plus haut niveau entre politiciens français et israéliens à laquelle il assistait, la plus grande partie des débats avaient consisté en une joute verbale autour de la sortie d’Egypte. Il a chaleureusement remercié le maire de Paris et son conseil pour leur décision unanime, insistant sur son admiration pour la capitale française. Les interventions ont été ponctuées par plusieurs intermèdes musicaux.

Bertrand Delanoë et Shimon Peres ont ensuite dévoilé la plaque érigée au centre de la promenade, sur laquelle on peut lire : « Promenade David Ben Gourion (1886-1973), fondateur de l’Etat d’Israël, Premier ministre ».

Après l’exécution des deux hymnes nationaux, l’HaTikvah et la Marseillaise, la cérémonie s’est clôturée.
Re: La France et Israel
15 avril 2010, 12:38
Manifestation à Paris contre la création d'une place Ben-Gourion - Nouvel Observateur - 15 avril 2010



Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a déclaré "assumer et revendiquer" la création controversée de cette esplanade dans la capitale.

Une centaine de personnes ont manifesté jeudi 15 avril à l'angle du Pont de l'Alma et du cours Albert 1er, à une centaine de mètres de l'inauguration d'une esplanade "Ben-Gourion", aux cris de "Dehors, Peres, assassin" ou "Israël assassin, Delanoë complice".

Réunis à l'appel des organisations Droits Devant!! et Europalestine, ils portaient des drapeaux palestiniens et des pancartes avec les mentions "Promenade Ben Gourion, apologie d'un criminel de guerre" ou "Delanoë, Dati, vous salissez Paris", en référence à la maire UMP du VIIe arrondissement, Rachida Dati, présente à l'inauguration.

Bertrand Delanoë "assume et revendique"

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, "assume et revendique" la création de cette esplanade, a-t-il proclamé lors de cette inauguration en présence du président israélien Shimon Peres et de plusieurs centaines d'invités.

"On me fait beaucoup de reproches dans le moment que nous vivons mais vous ne connaissez assez pour savoir que non seulement je ne m'excuse pas, j'assume et je revendique -c'est pour cela que j'ai tenu à cette esplanade- la légitimité de l'existence de l'Etat d'Israël", a lancé Bertrand Delanoë sous les applaudissements des invités, principalement des représentants de la communauté juive de France.

Drapeau palestinien sur le sommet de l'Arc de Triomphe

D'autres militants ont déployé, depuis la promenade sur le sommet, de l'Arc de Triomphe un immense drapeau palestinien. Ce drapeau est resté en place une dizaine de minutes avant d'être décroché par la police. Quatre militants propalestiniens ont interpellés, conduits au commissariat pour vérification d'identité puis remis en liberté.

D'autre manifestants portant des pancartes contre Israël sont montés dans un bateau naviguant sur la Seine et ont interpellé les officiels installés sur la rive.

"Oui, Ben Gourion est un chef de guerre. Mais Ben Gourion en 1967 a dit courageusement : la paix plutôt que les territoires", a poursuivi Bertrand Delanoë dans son discours.

Contestation du PCF-Parti de gauche

"Si je comprends que la paix n'est pas là, que le peuple palestinien a le droit comme le peuple d'Israël à un Etat, à la même dignité, au même respect, je dis en même temps à ceux qui combattent notre initiative : les arguments que vous employez parfois par ignorance sont des arguments qui rejoignent ceux qui ont contesté la naissance même de l'Etat d'Israël", a poursuivi Bertrand Delanoë avant l'inauguration quai de Branly, en bord de Seine, sous la tour Eiffel.

Le maire de Paris a rappelé que "le Conseil de Paris avait décidé à l'unanimité" en juillet 2008 d'honorer la mémoire du premier chef du gouvernement après la création d'Israël en 1948.

Le groupe PCF-Parti de gauche conteste aujourd'hui cette initiative : "J'avais moi-même soutenu que la ville ne pouvait envisager de dédier un espace à David Ben Gourion sans faire de même pour Yasser Arafat", a expliqué Ian Brossat, président du groupe PCF et parti de Gauche.

"Ce n'est pas le moment", a répondu Bertrand Delanoë à l'AFP. "Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas à évoquer par exemple le prix Nobel d'Oslo. Je serais assez favorable à montrer l'admiration de Paris, à ce moment qui a réuni Rabin, Arafat et Peres".

Il a aussi rappelé sa décision de donner le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich à une place de Paris. "J'ai été le premier à honorer les hommes d'Etat d'arabes à Paris", a insisté Bertrand Delanoë.


QUE DE HAINE de la part de ces militants anti-israeliens rassembles, pour l'occasion, dans un collectif de plusieurs organisations et partis; et parmi eux, les Verts, le Parti Communiste Français (PCF), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)....., de nombreux milieux de gauche et bien entendu ces islamistes pro-palestiniens......qui, en toute liberte, essayent de faire "Tremblay" les francais... !!!

D'autre part, Il suffit de parcourir les medias et le Web afin de constater que "tout ce que comptent les militants anti-israeliens se sont mobilisés et envahissent médias et autres sites internet afin de s'opposer à cette inauguration" (Gil Taieb)


Re: La France et Israel
15 avril 2010, 14:16
FRANCE ISRAËL JE T’AIME MOI NON PLUS - Réalisé par Gérard Benhamou

[www.fondationfranceisrael.org]

Un film documentaire retraçant 60 ans de dialogue intense entre la France et Israël

A certains moments essentiels de l’histoire, les chemins de Paris et de Jérusalem se sont croisés ou éloignés, dessinant ainsi les contours d’une relation faite de grands élans d’amitié mais aussi de déceptions. Ambitionnant de retracer les grandes étapes des relations franco-israéliennes, ce travail historique s’attache à décrire les événements qui ont directement influé sur les rapports des deux pays. La libération, la création d’Israël, la guerre des Six Jours, les accords d’Oslo sont autant d’épisodes marquants, autant de jalons dans cette histoire. Les événements ne sont pas les seuls à être passés au crible de cette analyse, les personnages le sont aussi. En effet, les changements de protagonistes ont largement influé sur ces rapports parfois houleux : de Giscard à Chirac, de Rabin, Pérès et Arafat à Ariel Sharon.

La Fondation France Israël a parrainé la production du film documentaire « France Israël je t’aime moi non plus »....

Des sondages au début des années 2000 ( et encore plus en 2010 ! ) ont montré que les français avaient une mauvaise image d’Israël et inversement. Les deux pays ont toujours semblés éloignés l’un de l’autre. Sur fond de conflit israélo-palestinien, les positions pro-arabes de la France ces dernières décennies ont pesé lourd dans notre relation.

En 1791, la France est le seul pays d’Europe à reconnaître les juifs comme des citoyens ordinaires et sonne ainsi le mouvement d'émancipation des Juifs dans le monde. Un grand nombre de français, venus d'Afrique du Nord et de métropole, ont pris part à la création de l'Etat d'Israël en 1948.La France l’équipe même militairement à ses débuts.

Dans les années 50, Israël vit une histoire d’amour avec la France qui retombe vite. L’embargo militaire décrété par De Gaulle en 1967 puis son discours sur « un peuple d'élite, dominateur et sûr de lui-même» sera très mal perçu et sonneront le glas de la lune de miel.

Cette relation complexe et méconnue du public sur un plan historique nous a paru être un vrai sujet de documentaire, ajouté à cela que cette relation s’est également bâtie loin de la grande Histoire et des milieux diplomatiques. Des milliers d’anonymes, d’intellectuels, d’artistes, de chefs d’entreprise - juifs et non juifs - par amour pour les deux pays, sont allés bien au-delà du cadre officiel pour sceller une amitié forte et stable entre les peuples.

Constitué d’archives étonnantes et d’interviews d’acteurs de l‘histoire entre nos deux pays, ce film a été une volonté mutuelle de Gérard Benhamou, réalisateur et journaliste entre nos deux pays, des sociétés Kuiv à Paris, Double identité à Tel Aviv et de la Fondation France Israël. Pour son avant-première ce film a été projeté au Musée d’Art et d’Histoire de Judaïsme le 26 avril 2007, diffusé sur la chaîne Planète en France et la chaîne IBA en Israël.
Re: La France et Israel
16 avril 2010, 01:57
Nicolas Sarkozy réaffirme devant Shimon Pérès sa volonté de voir l'Iran sanctionné - Par Thibault Leroux - Pour Associated Press ( AP ) - 15 avril 2010

Nicolas Sarkozy a profité de la visite officielle de son homologue israélien Shimon Pérès pour réaffirmer jeudi l'engagement de la France en faveur de la sécurité de l'Etat hébreu et de "l'adoption de sanctions à l'endroit du gouvernement iranien, dont le comportement est inadmissible".

"En résumé, nous voulons des sanctions à l'endroit des dirigeants iraniens dans leur quête insensée vers l'armement atomique", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse conjointe à l'Elysée, appelant également de ses voeux une reprise des "négociations entre les Israéliens et les Palestiniens pour que (les) deux peuples puissent vivre en paix les uns à côté des autres".

Sur ce point, le président français a souhaité que "les artisans de paix prennent des initiatives pour qu'au moins les négociations reprennent", parce que "l'affrontement stérile nourrit les extrémistes et le terrorisme" au Proche-Orient et dans le reste du monde.

Il a ajouté que la France voulait aussi une reprise des discussions de paix, actuellement dans l'impasse, "pour que les Palestiniens aient un Etat démocratique, viable et moderne, qui est la condition de la sécurité d'Israël". Et "c'est un ami qui le dit", a-t-il glissé à l'adresse de Shimon Pérès.

En visite officielle en France, ce dernier a salué le "dynamisme" de son hôte et sa "contribution pour la paix". Il a déclaré que leur déjeuner de travail avait porté sur la menace nucléaire que fait peser l'Iran sur la région, "un problème très sérieux", et sur la relance du processus de paix avec les Palestiniens, pour laquelle il accorde "une bonne chance".

Dans un passage en hébreu de son intervention, M. Pérès a mentionné avoir demandé à son homologue français de "prendre une initiative", qu'il n'a pas précisée.

"J'espère que nous pourrons continuer notre travail, avec les questions, les difficultés, mais l'espoir reste", a-t-il encore assuré. "Je pense que sans la foi et sans l'optimisme nous n'avons pas de réponse."

Les deux chefs d'Etat ont par ailleurs rencontré les partenaires du projet "Europe Israël: la Maison commune", lancé par la Fondation France-Israël que préside l'ancienne ministre Nicole Guedj. Nicolas Sarkozy s'est félicité du lancement de "cette belle initiative", un projet "auquel Shimon et moi croyons depuis l'origine", a-t-il confié dans sa déclaration, en présence de personnalités comme l'académicienne Simone Veil et l'écrivain Jorge Semprun.

"L'Europe est aux côtés d'Israël parce que l'Europe est fidèle à la promesse d'après-guerre: donner un Etat à un peuple si longtemps martyrisé. L'Europe est aussi aux côtés de tous ceux qui souhaitent voir Israël vivre en paix et en sécurité dans sa région", a poursuivi le président français, notant qu'il "n'y a pas d'autre option que d'aller au plus vite vers une paix négociée sur la base de paramètres que chacun connaît".


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Monsieur le President Nicolas Sarkozy,

Certaines de vos declarations sur Israel, en particulier lors de vos deux dernieres visites aux Etats-Unis, restent toujours aussi ambigues. En fait, vous nous abreuvez de vos bonnes paroles, vous pretendez vous porter garant de notre securite...... mais en fait ce que nous attendons de vous et de l'Europe ce sont des actes concrets.

Que faites-vous de concret contre l'Iran ?

Que faites-vous de concret contre la Syrie qui, comme l'Iran, favorise le rearmement du Hezbollah ?

Que faites-vous de concret contre le Liban, sous l'emprise du Hezbollah ?

Ici, en Israel, malheureusement, "le bruit des bottes" ( du Hezbollah, de la Syrie, de l'Iran..... ) se fait entendre de plus en plus.

La France, l'Europe, l'ONU et les USA ( avec cette nouvelle politique pronee par le President Obama ! ) porteront une grande responsabilite, par leur laxisme, si par malheur, une guerre se declarait, a nouveau, dans la region du Proche-Orient.

L'Histoire nous a appris, plus d'une fois, que seul l'Etat d'Israel est garant de sa propre securite.

Je sais fort bien que vos interets dans le monde arabe priment, comme toujours, dans la politique de la France dans cette region. Comme la majorite des pays "critiques" a l'egard d'Israel !

Monsieur le President, il est temps de "Parler vrai" si vous desirez devenir credible. Il nous est de plus en plus difficile de supporter ce "double langage" !

Lapid
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