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Affrontements en mer au large de Gaza - suite

Envoyé par MeYeR 
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
07 juin 2010, 10:53
Israël-Palestine : halte à la surenchère !

Les limites du recours à la force armée, par Amos Oz
LE MONDE | 04.06.10 |

Durant deux mille ans, la connaissance qu'avaient les juifs de l'usage de la force se résumait à des coups de fouet sur l'échine. Au cours des dernières décennies, nous avons à notre tour employé la force et y avons pris goût jusqu'à l'ivresse, nous figurant que c'était la seule manière de résoudre n'importe quel problème. Le clou qui dépasse appelle le marteau, comme dit le proverbe.

Une large part de la population juive, à l'époque du Yishouv, avant la création de l'Etat, ne connaissait pas les limites de la force, pensant que l'on pouvait tout obtenir par ce biais. Heureusement que, durant les premières années suivant l'indépendance d'Israël, certains dirigeants, tels David Ben Gourion et Levi Eshkol, furent parfaitement capables de fixer les bornes à ne pas franchir.

Depuis la guerre des Six-Jours, en 1967, la doctrine de la force est devenue une idée fixe en Israël, où l'on répète comme un mantra : "Ce qui ne peut être acquis par la force peut l'être par la force puissance X."

Le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza est, entre autres, le fruit empoisonné de cette théorie. Il procède de l'hypothèse erronée selon laquelle le Hamas peut être vaincu par la force, ou, plus généralement, que le problème palestinien est susceptible d'être résolu par la force plutôt que par la diplomatie. Mais le Hamas ne se réduit pas à une organisation terroriste. Le Hamas est une abstraction. Une vision fanatique née du désespoir et de la frustration de nombre de Palestiniens. Or, il est impossible de combattre une idée par la force - des blocus, des bombardements, des chars d'assaut, voire des commandos de marine. Prendre le contre-pied d'une idée veut dire en soumettre une autre plus attrayante et plus valable.

Le seul moyen pour Israël de couper l'herbe sous le pied du Hamas est de parvenir au plus vite à un accord avec les Palestiniens, en vue de la création d'un Etat indépendant en Cisjordanie et à Gaza dans les frontières de 1967, ayant Jérusalem-Est pour capitale. Israël doit signer la paix avec Abou Mazen et son entourage afin de ramener le conflit israélo-palestinien à un conflit entre Israël et Gaza. Lequel ne finira par se régler que par des négociations avec le Hamas, ou, mieux encore, en intégrant le Fatah et le Hamas.

Intercepter encore cent bateaux au large de Gaza, envoyer cent fois encore nos troupes encercler Gaza, déployer encore et encore des forces militaires, policières et secrètes ne résoudra pas le problème. Car nous ne sommes pas seuls sur cette terre, où les Palestiniens ne le sont pas davantage. Nous ne sommes pas seuls à Jérusalem, et les Palestiniens non plus.

Et tant qu'Israéliens et Palestiniens ne reconnaîtront pas les conséquences découlant de ce simple fait, nous vivrons tous en état de siège permanent - Gaza sera soumis au blocus israélien, et Israël au blocus arabe et international.

L'usage de la force est vital pour notre pays, je n'en sous-estime pas l'importance. Sans elle, nous ne survivrions pas même vingt-quatre heures. Nul ne doit méconnaître son pouvoir. Mais nous ne pouvons oublier non plus que le seul usage légitime de la force est celui de la prévention et ne tend qu'à empêcher la destruction ou l'occupation d'Israël, protéger nos vies et notre liberté.

Privilégier la force à d'autres fins - résoudre les problèmes par la violence ou condamner des idées, par exemple - nous mènerait à d'autres catastrophes, à l'instar de celle survenue dans les eaux internationales, en haute mer, en vue des côtes de Gaza.

(Traduit de l'hébreu par Sylvie Cohen.)

Amos Oz est écrivain et intellectuel israélien, cofondateur du mouvement La paix maintenant, favorable à la création d'un Etat palestinien.

Amos Oz
Article paru dans l'édition du 05.06.10

[www.lemonde.fr]
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
07 juin 2010, 11:05
Amos Oz, écrivain et sioniste
par Ariel Gurevitz, Observateur

06.06.10

Aoz Oz, écrivain nobélisable, icône de l'intelligentsia israélienne de gauche, vient de publier dans « Le Monde » une chronique riche d'enseignements pour ceux qui croient qu'il constitue une voix dissonante dans le débat public. Il écrit : « l'usage de la force est vital pour notre pays, je n'en sous-estime pas l'importance. Sans elle, nous ne survivrions pas même vingt-quatre heures »

Il y a bien entendu un contexte autour de cela, et pour ceux qui s'y intéressent, la chronique est disponible sur le site du « Monde ». Il n'en reste pas moins que venant de la part d'Amos Oz, une telle profession de foi a des implications pour ceux qui le présentent comme défendant des thèses diamétralement opposées à celle de l'establishment israélien.

Il faut comprendre qu'Amos Oz n'est pas un écrivain recroquevillé sur son œuvre. C'est un intellectuel, un homme d'action et un sioniste au sens le plus accompli du terme. Alors qu'il n'était qu'adolescent il s'est inscrit au kibboutz de sa seule initiative. Ensuite il a servi dans Tsahal et a participé - physiquement ou moralement - à tous les combats d'Israël jusqu'à l'opération « Plomb Durci » contre Gaza, qu'il a soutenue sans ambiguïté.

En lisant attentivement sa chronique il s'avère qu'Amos Oz suggère une stratégie qui ne contredit en rien les grandes lignes de la politique israélienne d'aujourd'hui ou du passé. La différence avec les responsables politique portent principalement sur les moyens de mettre un terme au conflit, et non sur les concessions qu'il faudrait faire pour y arriver.

Globalement, la vision d'Amos Oz correspond à ce à quoi une majorité d'israéliens aspirent, pour autant ils aient la sécurité en contrepartie. Il n'y a pas grand- monde en Israël qui objecterait à une paix véritable en échange de territoires. Les quelques irréductibles qui s'y opposeraient ne viendraient pas à bout de la démocratie israélienne.

Que le gouvernement israélien n'abatte pas ses cartes avant de négocier me semble relever d'une précaution élémentaire, encore que la proposition du gouvernement précédent vient d'être révélée au public, d'où il ressort que l'offre du premier ministre d'alors était qualifiée « d'intéressante » par l'Autorité Palestinienne, mais qu'elle n'y a pas répondu « parce qu'elle savait que le gouvernement allait tomber », après quoi elle a refusé de s'asseoir avec Netanyahu sous prétexte qu'elle « ne le croyait pas sincère », ceci malgré le gel de la construction en Cisjordanie.

Il faut une grille de lecture particulièrement fine pour saisir ce que dit vraiment Amos Oz par rapport à d'autres courants en Israël. En ce qui concerne la les Territoires il y en a qui trouvent qu'il ne faut rien lâcher contre du vent, que c'est un atout pour négocier, mais d'autres qui disent qu'il vaut mieux se replier derrière les frontières de 1967 pour faire cesser une occupation dévastatrice à la fois pour les palestiniens et les israéliens. Mais alors les premiers disent qu'on se retrouverait exposé comme en 1967, avec en plus l'Iran aux portes de Tel-Aviv. Quant aux juifs religieux, certains disent qu'ils ne lâcheront jamais Jérusalem- Est, mais d'autres disent que la spiritualité est dans la tête et pas dans la terre. Quant aux druzes et aux bédouins, il y en a qui sont encore plus radicaux contre les palestiniens que ne le sont beaucoup de juifs, etc.... etc....

Voici en tout cas ce que disait Amos Oz dans une interview donnée en 2003 à « La Paix Maintenant », mais qui n'a pas perdu de son actualité : « ...je pensais que si les Palestiniens se voyaient offrir ce que Ehoud Barak leur a offert a Camp David, ils répondraient par une contre-proposition. J'admets que je n'imaginais pas que de proposer une solution avec deux Etats, deux capitales, et le retour de 92 ou 95 ou 97% des territoires déclencherait une vague d'hostilité contre nous. Cela a été pour moi un très grand choc »

[www.lemonde.fr]
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 00:36
Pourquoi je défends Israël, par Bernard-Henri Levy
07/06/10

Par BERNARD-HENRI LEVY Philosophe

Je n’ai évidemment pas changé de position. Je continue de juger «stupide», comme je l’ai dit le jour même, à Tel Aviv, dans un débat musclé avec une ministre de Netanyahu, la façon dont a été mené, au large de Gaza, l’assaut contre le Mavi Marmara et sa flottille.

Et me serait-il resté le moindre doute que l’arraisonnement du 7e navire, ce samedi matin, sans violence aucune, aurait achevé de me convaincre qu’il y avait d’autres façons d’opérer pour éviter que ne se referme ainsi, dans le sang, le piège tactique et médiatique tendu à Israël par les provocateurs de Free Gaza.

Cela dit et redit, on ne peut pas accepter non plus, et pour autant, le flot d’hypocrisie, de mauvaise foi et, à la fin des fins, de désinformation qui semblait n’attendre que ce prétexte pour, comme chaque fois que l’Etat juif commet une erreur et trébuche, s’engouffrer dans la brèche et déferler dans les médias du monde entier.

Désinformation, la formule, ressassée jusqu’à la nausée, du blocus imposé «par Israël» alors que la plus élémentaire honnêteté voudrait déjà que l’on précise : par Israël et par l’Egypte ; conjointement, des deux côtés, par les deux pays identiquement frontaliers de Gaza ; et ce, avec la bénédiction à peine déguisée de tous les régimes arabes modérés - trop heureux de voir autrui endiguer, pour le compte et la satisfaction de tous, l’influence de ce bras armé, de cette base avancée, un jour, peut-être, de ce porte-avions de l’Iran dans la région.

Désinformation, l’idée même d’un blocus «total et impitoyable» (Laurent Joffrin, éditorial de Libération du 5 juin) prenant «en otage» (Dominique de Villepin, le Monde du même jour) «l’humanité en danger» de Gaza : le blocus, il ne faut pas se lasser de le rappeler, ne concerne que les armes et les matériaux pour en fabriquer ; il n’empêche pas que passent, tous les jours, depuis Israël, entre 100 et 120 camions chargés de vivres, de médicaments, de matériel humanitaire en tout genre ; l’humanité n’est pas «en danger» à Gaza ; c’est mentir que de dire que l’on «meurt de faim» dans les rues de Gaza-City ; que le blocus militaire soit, ou non, la bonne option pour affaiblir et, un jour, abattre le gouvernement fascislamiste d’Ismaïl Haniyeh, on peut en discuter - mais indiscutable est le fait que les Israéliens qui officient, jour et nuit, aux points de contrôle entre les deux territoires sont les premiers à faire l’élémentaire mais essentielle distinction entre le régime (qu’il faut tenter d’isoler) et la population (qu’ils se gardent de confondre avec ce régime ni, encore moins, de pénaliser puisque l’aide n’a, encore une fois, jamais cessé de passer).

Désinformation : le silence, en France comme ailleurs, sur l’incroyable attitude du Hamas qui, maintenant que la cargaison de la flottille a rempli son office symbolique, maintenant qu’elle a permis de prendre l’Etat juif en défaut et de relancer comme jamais la mécanique de sa diabolisation (dans Libération encore, ce titre terrible et qui, si les mots veulent encore dire quelque chose, ne peut qu’aller dans le sens de la délégitimation de l’Etat hébreu : «Israël, Etat pirate»), maintenant, en d’autres termes, que ce sont les Israéliens qui, inspection faite, entendent acheminer l’aide vers ses destinataires supposés - le silence qui se fait donc, alors, sur l’attitude d’un Hamas bloquant la dite aide au check point de Kerem Shalom et l’y laissant doucement pourrir : au diable les marchandises passées entre les mains des douaniers juifs ! à la poubelle les «jouets» qui ont fait pleurer les bonnes âmes européennes mais qui ont été rendus impurs par les trop longues heures passées dans le port israélien de Ashdod ! les enfants gazaouis n’ayant jamais rien été d’autre, pour le gang d’islamistes qui a pris le pouvoir par la force il y a trois ans, que des boucliers humains, de la chair à canon ou des vignettes médiatiques, leurs jeux ou leurs désirs sont la dernière chose dont on ait, là-bas, le souci - mais qui le dit ? qui s’en indigne ? qui se risque à expliquer que s’il y a, à Gaza, un preneur d’otage, un profiteur sans scrupule et froid de la souffrance des gens et, en particulier, des enfants, bref, un pirate, ce n’est pas Israël mais le Hamas ? Désinformation encore - risible mais, compte tenu du contexte stratégique, catastrophique désinformation : le discours, à Konya, dans le centre de la Turquie, d’un Premier ministre qui fait jeter en prison quiconque ose publiquement évoquer le génocide des Arméniens mais qui a le culot, là, face à des milliers de manifestants chauffés à blanc et vociférant des slogans antisémites, de dénoncer le «terrorisme d’Etat» israélien.

Désinformation, encore : le lamento des idiots utiles tombés, avant Israël, dans le piège de ces étranges «humanitaires» qui sont, au IHH turc par exemple, des adeptes du jihad, des fanatiques de l’apocalypse anti-israélienne et antijuive, des hommes et des femmes dont certains, quelques jours avant l’assaut, disaient vouloir «mourir en martyrs» (Guardian du 3 juin, Al Aqsa TV du 30 mai) : comment un écrivain de la trempe du Suédois Henning Mankell a-t-il pu se laisser ainsi abuser ? Comment, quand il nous dit songer à interdire la traduction de ses livres en hébreu, peut-il, lui, pour le coup, oublier la sacro-sainte distinction entre un gouvernement fautif ou stupide et la foule de ceux qui ne se reconnaissent aucunement en lui et qu’il associe pourtant dans le même projet de boycott insensé ? Comment le réseau de salles Utopia peut-il, en France, exactement de la même façon, décider de déprogrammer la sortie d’un film (A cinq heures de Paris) au seul motif que son auteur (Leonid Prudovsky) est citoyen israélien ? Désinformateurs, enfin, les bataillons de tartuffes regrettant qu’Israël se dérobe aux exigences d’une enquête internationale quand la vérité est, à nouveau, tellement plus simple et plus logique : ce qu’Israël refuse c’est l’enquête demandée par un conseil des droits de l’homme des Nations unies où règnent ces grands démocrates que sont les Cubains, les Pakistanais et autres Iraniens ; ce dont Israël ne veut pas c’est d’une démarche du type de celle qui aboutit au fameux rapport Goldstone commandé, après la guerre de Gaza, par la même sympathique commission et où l’on vit cinq juges, dont quatre n’avaient jamais fait mystère de leur antisionisme militant, boucler en quelques jours 575 pages d’interviews de combattants et de civils palestiniens menées (hérésie absolue, sans précédent, dans ce type de travail !) sous l’œil des commissaires politiques du Hamas ; ce à quoi Israël a prévenu (et comment le lui reprocher ?) qu’il n’apporterait pas sa caution à la mascarade de justice internationale que serait une enquête bâclée, aux conclusions connues d’avance et ne visant qu’à traîner, comme d’habitude, de façon parfaitement unilatérale, la seule et unique démocratie de la région au banc des accusés.

Un dernier mot. Pour un homme comme moi, pour quelqu’un qui s’honore d’avoir, avec d’autres, aidé à inventer le principe de ce type d’actions symboliques (Bateau pour le Vietnam ; Marche pour la survie au Cambodge de 1979 ; boycotts antitotalitaires ; ou encore, plus récemment, violation délibérée de la frontière soudanaise pour briser le blocus à l’abri duquel se perpétraient les massacres de masse du Darfour), pour un militant, en d’autres termes, de l’ingérence humanitaire et du tapage qui va avec, il y a dans cette épopée misérable comme une caricature, ou une grimace lugubre, du destin. Mais raison de plus pour ne pas céder. Raison de plus pour refuser cette confusion des genres, cette inversion des signes et des valeurs. Raison de plus pour résister à ce détournement de sens qui met au service des barbares l’esprit même d’une politique qui fut conçue pour les contrer. Misère de la dialectique antitotalitaire et de ses retournements mimétiques. Confusion d’une époque où l’on combat les démocraties comme s’il s’agissait de dictatures ou d’Etats fascistes. C’est d’Israël qu’il est question dans ce tourbillon de haine et de folie - mais c’est aussi, que l’on y prenne garde, quelques-uns des acquis les plus précieux, à gauche notamment, du mouvement des idées depuis trente ans qui se voient mis en péril. A bon entendeur, salut.

Bernard-Henri Lévy est actionnaire de «Libération»

[www.liberation.fr]

La traduction en anglais est publiée aujourd'hui dans HAARETZ

Published 02:00 08.06.10
It’s time to stop demonizing Israel

The flood of hypocrisy and bad faith that seems to have just been waiting across the media worldwide for the Mavi Marmara is by no means acceptable.
By Bernard-Henri Lévy
[www.haaretz.com]

Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 01:37
La flottille de la paix .
Et à son bord des combattants pour la paix ,qui ont combattu pour la paix
Combattre pour la paix ? laissez moi rire.
Combattre Pour la paix ,à mes yeux , c'est comme forniquer pour la chasteté .

Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 02:33
Reuters prend parti
08/06/2010

Abe Selig

La blogosphère est en émoi. Lundi, des allégations selon lesquelles l'agence de presse Reuters aurait coupé des détails embarrassant sur des photos relatives à l'incident de la flottille pour Gaza ont été mises à jour.

Les images, publiées la veille dans le quotidien turc Hürriyet, montrent un soldat de Tsahal, ensanglanté, assailli par des activistes du Mavi Marmara. Mais quand les photos sont publiées par Reuters, les blogueurs crient immédiatement au scandale. Les images ont été délibérément rognées. Sur l'une des images, le couteau a été supprimé, sur une seconde, du sang a disparu.

Charles Johnson, fondateur du blog qui a pris note de ces différences s'indigne. "La majorité des gens considèrent que la présence du couteau est fondamental pour la compréhension du contexte. Il existe une énorme controverse autour de la question des armements des militants. Recadrer une photo de façon à supprimer le couteau semble une politique éditoriale très étrange !"

Dimanche, une autre photographie recadrée fait la vedette. Cette fois elle met en scène un des commandos mis à terre sur le pont du Mavi Marmara et des passagers, debout au-dessus de lui. Un couteau-scie est clairement visible dans la main de l'un des passagers, tandis que du sang coule sur l'une des rampes du navire. Cependant, sur le plan publié par l'agence internationale de presse, aucun de ces détails n'est visible. "Une fois, ce peut être une marque d'incompétence ou de négligence", admet Johnson. "Deux fois, cela prouve que quelqu'un chez Reuters, coupe délibérément ces détails."

[fr.jpost.com]
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 02:51
Thierry COULOM, Adjoint au Maire de Nancy

Bravo au Hamas qui a réussi à faire en sorte que toutes les Démocraties du Monde condamnent la seul démocratie du proche orient : Israël.

Je n'entends pas les protestataires sur le blocus de Gaza par l'Egypte!

Comme d'habitude c'est au nom du respect des peuples opprimés qu'on condamne Israël mais si on ne condamne pas l'Egypte pour le même blocus, n'y aurais t il pas le commencement d'une preuve qu'il y a dans tout ceci un brin d'antisémitisme?

Je pense que nous sommes de grands hypocrites et que nous ferions exactement la même chose que les israéliens si demain à Monaco des terroristes prenaient le pouvoir, nous envoyaient des roquettes et que des bateaux approchaient du port pour les réapprovisionner sans montrer qu'il ne s'agit que de marchandises de type humanitaire.

Sommes nous devenus des pleutres au point de soutenir des terroristes de peur qu'ils ne nous visent et d'abandonner un peuple ami entouré d'ennemis qui disent officiellement qu'ils veulent sa destruction (Iran, hesbollah, Hamas).

Facile à ceux qui regardent à la télé de vilipender Israël mais moins facile si c'était eux qui se trouvait sous la menace de ces extrémistes.

Tout ces commentaires d'indignation m'écœurent profondément, je ne suis pas juif mais tous les démocrates seront toujours mes amis et tous les terroristes mes ennemis.
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 05:13
ladouda a écrit:
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> Sommes nous devenus des pleutres au point de
> soutenir des terroristes de peur qu'ils ne nous
> visent et d'abandonner un peuple ami entouré
> d'ennemis qui disent officiellement qu'ils veulent
> sa destruction (Iran, hesbollah, Hamas).
>
Encore un francais qui a quelques choses dans le pantalon.
Les paroles sont sont franches et bien dites .
J'ai une seule remarque a faire .
Sa liste d'ennemis qui veulent notre destruction (Iran, hesbollah, Hamas) ,est loin d'être complète .
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 07:30
Azzam al-Ahmed, un officiel du Fatah, vient de déclarer qu’il est totalement opposé à la levée du blocus de Gaza tant que le Hamas refuse la réconciliation. Il a insisté sur le fait qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza, car l’autorité palestinienne envoi de l’aide à Gaza par Israël.

Cette mise au point hallucinante mais fondamentale pour la bonne compréhension sera, n’en doutons pas, totalement occultée par les médias, car elle est non seulement très humiliante pour les journalistes et politiques qui décrivent le conflit proche oriental de façon binaire : israéliens = bourreaux, palestiniens = victimes, mais elle est surtout insoutenable à s’en étrangler pour les « défenseurs des droits de l’homme » qui réclament la levée immédiate et sans condition du blocus de Gaza par Israël. Sur quelle base réclamer la fin du blocus, si les palestiniens eux mêmes la refusent ?

La levée du blocus de Gaza par l’Egypte la semaine dernière (il était temps, car ce cruel blocus de Gaza par l’Egypte n’avait aucune raison d’exister, contrairement à celui imposé par Israël, suite à la prise violente du pouvoir par le Hamas, pour se protéger de nouvelles attaques terroristes), intervenue après l’attaque contre Israël par la mer, montée par une pseudo organisation humanitaire soutenue par le gouvernement turc, et qui s’occupe en fait de financer le terrorisme, représente un danger énorme et imminent, explique l’Autorité Palestinienne.

La direction de l’autorité Palestinienne a déclaré être très mécontente que la Turquie ait apporté son soutien au Hamas, spécialement dans une tentative de levée du blocus de Gaza qu’elle ne veut pas. « Les choix de la Turquie renforcent le Hamas et minent l’Autorité Palestinienne » a déclaré un cadre du Fatah au journaliste palestinien KHALED ABU TOAMEH dans le Jérusalem Post1 du 8 juin 2010.

« Nous voulons rappeler aux gouvernements Turc et Egyptien qu’avant la prise de pouvoir par le coup du Hamas en 2007, la frontière était contrôlée par l’Autorité Palestinienne » indique l’officiel du Fatah. « Si le point de passage de Rafah (avec l’Egypte) doit rouvrir, cela doit se faire en coordination avec nous. Pas avec le Hamas »

Le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, s’est rendu d’urgence hier lundi 8 juin à Istanbul pour rencontrer le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. Il lui a fait par de son inquiétude du rapprochement entre la Turquie et le Hamas.

Je le dis et le répète, et je le martèlerai longtemps encore : si les médias européens n’étaient pas là pour cacher la réalité, masquer les bassesses et les crimes des Palestiniens contre Israël mais aussi et surtout contre leur propre peuple, mentir sur la situation, inverser les rôles en présentant les palestiniens comme les victimes des israéliens, ces derniers profiteraient depuis longtemps d’une paix confortable, d’une économie fleurissante, et d’une relation normale avec leur voisin juif. A qui profite le crime ? A qui profitent les mensonges des médias ?

Par Jean-Patrick Grumberg -DRZZ- -Merci à Gally
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 14:21

Encouragés par le lobby des gauchistes juifs, il va de soi que les médias étrangers de tous bords y ajoutent leur grain de sel, ces ‘mauvais juifs’, ces hauts fonctionnaires de la zizanie, ces boni menteurs de la syntaxe, pus virulents de notre peuple, en mal de sensationnel qui trouvent jouissance dans l’Achon ara.

Descendants de Judas, porteur du virus cancéreux, ses miasmes, ces chevaux de Trois.

Je les exècre autant qu’ils sont ces colporteurs de la médisance qui choisissent toujours les bons moments pour enfoncer le clou de leur arrogance.

Que perdent t’ils donc… ? Rien sinon de porter le mal là où ils peuvent le faire. Qu’ont t'ils faits lorsque Sderot croulait sous les bombes, rien que pour citer cela…Que font t’ils pour libérer Gualit… ? Rien.

Lorsque des terroristes détiennent leurs ressortissants ‘espions’ en otage, les voilà aux abois, ils sont là à cambrer, à placarder des calicots, à compter les jours de leur libération, puis à payer le prix de la honte, mais pour sauver le jeune SOLDAT GUILAT rien.

Pour faire pression voilà un nouveau genre bien pensé, le Hamas et ses alliés inventent et créent des flottilles d’aides humanitaires aux soutes armées avec la bénédiction de ces prélats qui font mine de ne rien savoir.

Israël ne leur ressemble pas, Israël ne peut leur ressembler, Israël ne leur à jamais ressembler, c’est ce qui fait toute la différence. Israël ne courbe pas l’échine, ne rompt pas bien qu’il lui en coute chaque jour de voir l’un de ces enfants en péril.

Ça ne leur plait pas de voir ce ‘pays merdique’ affronter ce que eux n’osent et ne pourront affronter. Tant que leur bien être n’est pas mis en jeu.

Qu’est devenue Gaza après la sortie de Tsahal… ? Des champs de haine. Mais cela personne ne le l’admet.

Voilà qu’un membre officiel du Fatah sort de son silence parce qu’il a senti le guet-apens qui se trame contre son propre camp. Parce qu’il est objectif.
Il a senti le coup monté de toutes pièces par ces pseudos amis turcs, iraniens, syriens pris dans l’engrenage infernal d’une opération violente qui ne fait pas l’unanimité.

Après les paroles de solidarité envers ‘ces frères affamés et les gémissements de bons aloi auxquels nous sommes habitués, Abbas a reprit son bâton de pèlerin pour faire cesser ce grand cirque.

Si vraiment Gaza était ce que l’on dit, les États-Unis en premier lieu aurait réagi sur le devant de la scène pour rétablir l’ordre des choses comme ils l’ont fait pour Berlin.

Mais il n’en est rien, tout cela n’est que pantomime, du petit théâtre de Bouvard.

Lorsque le mur de la séparation fut érigé nos belles démocraties pleines de vertu ont crié au voleur, lorsque Israël
est rentré dans Gaza pour faire cesser les bombardements contre Sdérot, les mêmes démocraties ont hurlé aux massacres.

Quant est t’il au sud du Liban où le Hezbollah impose sa loi et s’arme, contre qui… ? Sous les yeux de ces observateurs impuissants qui comptent bien plus les survols des drones que de barrer la route aux camions des faiseurs de guerre.

L’usage de la force est disproportionné clame t’on en tous lieux lorsque Israël souverain agit lorsqu’il se sent menace.

C’est devenu à la mode l'USAGE DE LA FORCE DISPROPORTIONNÉE, ÇA FAIT TRÈS BCBG, paroles chères à nos divers ministres pour apaiser ces ‘souffrance gazaouites’.

Allons donc… !

Quant est t’il de leur silence fasse à ces petites armadas de tueurs en série… ?

Ils condamnent.
Continuez à condamner.


Re: Affrontements en mer au large de Gaza
08 juin 2010, 15:25
Les Juifs européens dénoncent l'IHH
08/06/2010

JPost.fr

Via le Congrès juif européen (EJC), la communauté juive du Vieux continent a officiellement demandé que la "Fondation pour les droits de l'Homme et la liberté", connue sous le nom d'IHH, soit placée sur la liste des organisations terroristes de l'UE.

La demande, signée par le docteur Moshé Kantor, évoque "une organisation dont on sait qu'elle entretient des liens avec des groupes terroristes", opérant "sous le couvert d'activités humanitaires". Ce qui correspond précisément aux critères de condamnation par l'UE, selon l'EJC.

Des liens avec le Hamas sont notamment évoqués. Le Hamas, "qui figure sur la liste des organisations terroristes de l'UE, et qui est membre du groupe islamiste, l'Union de Dieu, affilié aux Frères musulmans". L'Union de dieu a été désignée comme groupe terroriste par les Etats-Unis en 2008.

Liens établis avec Al-Qaïda

Dans sa lettre à l'UE, l'EJC fait remarquer que "d'après le règlement de l'UE, on entend par terroristes toutes personnes ou groupes pour lesquels on détient des preuves qu'ils ont commis, ont eu l'intention de commettre ou ont facilité des actes de terrorisme".

La lettre cite également le rapport 2006 de l'Institut danois d'Etudes internationales affirmant que l'IHH a entretenu des liens avec Al-Qaïda et d'autres groupes liés au Djihad, et que la Turquie avait ouvert une enquête sur le groupe en 1997 après avoir reçu des renseignements évoquant l'achat d'armes automatiques. D'après l'EJC, le gouvernement turc avait ordonné la perquisition des locaux de l'organisation, où avaient été trouvés des armes, des explosifs, et des modes d'emplois pour la fabrication de bombes. Des documents établissant des liens entre l'organisation et des activités terroristes en Afghanistan et en Bosnie avaient aussi été découverts.

Les services de renseignement français ont également découvert que, durant les années 1990, le leader de l'IHH, Bulent Yildirim, recrutait des "candidats au Djihad" dans plusieurs pays musulmans. L'IHH transférait ensuite de l'argent et des armes aux terroristes.

[fr.jpost.com]
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