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hommage à mes parents
Envoyé par shochote
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Re: hommage à mes parents 26 juillet 2011, 04:16 |
Café-bar Le Floréal
Le café-bar, Le floréal situé au passage près de la gare TGM Nord, était géré par un juif tunisien; Le floréal proposait sa succulente kémia, son fameux merlan pané et ses brik aux pommes de terre.
Miro Tkiar a été le chef cuistot et le roi de la kémia du café le Floréal du passage à Tunis jusqu'en 1963.
Le café-bar, Le floréal situé au passage près de la gare TGM Nord, était géré par un juif tunisien; Le floréal proposait sa succulente kémia, son fameux merlan pané et ses brik aux pommes de terre.
Miro Tkiar a été le chef cuistot et le roi de la kémia du café le Floréal du passage à Tunis jusqu'en 1963.
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Re: hommage à mes parents 26 juillet 2011, 05:21 |
Special pour Shochote!!!
Une photo du Belvedere.
Pièces jointes:
Une photo du Belvedere.
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Re: hommage à mes parents 26 juillet 2011, 05:30 |
Pour moi, je ne garde en moi que les bons souvenirs de la Tunisie.
Aucune blessure, Achem ne fait que du bien, nous sommes aujourdh'ui en Erets-Israel, nous avons le privilege que nos ancetres ont toujours voulu avoir, alors pourquoi nous plaindre?
Toda Raba au Kadoch Baroukh-Ou, yom yom.
Pièces jointes:
Aucune blessure, Achem ne fait que du bien, nous sommes aujourdh'ui en Erets-Israel, nous avons le privilege que nos ancetres ont toujours voulu avoir, alors pourquoi nous plaindre?
Toda Raba au Kadoch Baroukh-Ou, yom yom.
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Re: hommage à mes parents 26 juillet 2011, 05:35 |
L’ART DU PORTRAIT - Par Jacques BENILLOUCHE
Le portrait est ce qui reste lorsque la mémoire devient défaillante et il est souvent un clin d’œil à l’Histoire. Mais cette habitude du début du siècle dernier se perd avec l’évolution des techniques qui permet à tout un chacun de se transformer en professionnel capable de réaliser l’image qui identifiera un personnage à longueur de souvenir.
Je me souviens de ma grand-mère qui avait défrayé la chronique en Tunisie parce qu’elle avait voulu donner à l’amour son sens le plus noble, au début du XXème siècle, dans des temps où les mariages étaient arrangés. Elle venait d’Europe, de la ville de Livourne en Italie, de cette noblesse juive italienne qui avait apporté à la Tunisie un début d’émancipation au point où les Granas, comme on les appelait, vivaient à l’écart du monde juif indigène et des Tounsis Deux mondes, deux vies disparates, une barrière étanche et des structures juives indépendantes.
Mais le hasard a voulu que Lala rencontre le jeune beau « tounsi » Jacob, un oriental avec ses coutumes d’un autre âge. La discrétion et la pudeur de l’époque ne m’ont jamais permis de connaitre les circonstances de cette rencontre inédite, ni comment l’amour s’installa entre ce couple, pourtant juif, que les règles de la société ne permettaient pas de réunir. Lala exigea le mariage au grand dam d’une communauté européenne, snobe, qui voyait mal les siens se mêler à ceux qu’elle qualifiait de « barbares ». Les de Paz ne pouvaient pas fréquenter les gens de la "Hara", le ghetto tunisien.
Le mariage a eu lieu, comme prévu, et le jour de sa célébration Lala voulut prouver qu’elle épousait à la fois l’homme et ses traditions. A la stupéfaction de sa famille arborant robes du soir et smoking, elle se présenta devant le rabbin, vêtue de la tenue tunisienne traditionnelle avec saroual et gilet brodé. De ce souvenir, il ne me reste qu’un seul portrait sur pied où la beauté du visage transcendait l’image. Cette photo a fait le tour des livres sur les juifs tunisiens et représente le seul souvenir vivant d’une époque révolue.
C’est pourquoi nous devrions revenir à cette tradition des portraits immortalisés jadis par le grand Harcourt de Paris. Mais il a fait une émule en Israël en la personne de Gilbert Adda qui permet aux mamys et aux papys de laisser à leur descendance un souvenir palpable agréable. Pour une poignée de shekels vous pourrez obtenir quelques grands portraits et un album de photos. Le papier est la seule chose qui subsistera lorsque le disque dur sera effacé.
Source : [benillouche.blogspot.com]
Le portrait est ce qui reste lorsque la mémoire devient défaillante et il est souvent un clin d’œil à l’Histoire. Mais cette habitude du début du siècle dernier se perd avec l’évolution des techniques qui permet à tout un chacun de se transformer en professionnel capable de réaliser l’image qui identifiera un personnage à longueur de souvenir.
Je me souviens de ma grand-mère qui avait défrayé la chronique en Tunisie parce qu’elle avait voulu donner à l’amour son sens le plus noble, au début du XXème siècle, dans des temps où les mariages étaient arrangés. Elle venait d’Europe, de la ville de Livourne en Italie, de cette noblesse juive italienne qui avait apporté à la Tunisie un début d’émancipation au point où les Granas, comme on les appelait, vivaient à l’écart du monde juif indigène et des Tounsis Deux mondes, deux vies disparates, une barrière étanche et des structures juives indépendantes.
Mais le hasard a voulu que Lala rencontre le jeune beau « tounsi » Jacob, un oriental avec ses coutumes d’un autre âge. La discrétion et la pudeur de l’époque ne m’ont jamais permis de connaitre les circonstances de cette rencontre inédite, ni comment l’amour s’installa entre ce couple, pourtant juif, que les règles de la société ne permettaient pas de réunir. Lala exigea le mariage au grand dam d’une communauté européenne, snobe, qui voyait mal les siens se mêler à ceux qu’elle qualifiait de « barbares ». Les de Paz ne pouvaient pas fréquenter les gens de la "Hara", le ghetto tunisien.
Le mariage a eu lieu, comme prévu, et le jour de sa célébration Lala voulut prouver qu’elle épousait à la fois l’homme et ses traditions. A la stupéfaction de sa famille arborant robes du soir et smoking, elle se présenta devant le rabbin, vêtue de la tenue tunisienne traditionnelle avec saroual et gilet brodé. De ce souvenir, il ne me reste qu’un seul portrait sur pied où la beauté du visage transcendait l’image. Cette photo a fait le tour des livres sur les juifs tunisiens et représente le seul souvenir vivant d’une époque révolue.
C’est pourquoi nous devrions revenir à cette tradition des portraits immortalisés jadis par le grand Harcourt de Paris. Mais il a fait une émule en Israël en la personne de Gilbert Adda qui permet aux mamys et aux papys de laisser à leur descendance un souvenir palpable agréable. Pour une poignée de shekels vous pourrez obtenir quelques grands portraits et un album de photos. Le papier est la seule chose qui subsistera lorsque le disque dur sera effacé.
Source : [benillouche.blogspot.com]
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Re: hommage à mes parents 26 juillet 2011, 05:57 |
Voila une autre photo avec de beaux habits d'antan
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