Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

cet été, on va ou pas en tunisie?

Envoyé par rd 
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 08:16
r
cher henri,
je pense que l'endroit que tu évoques et maintenant le restaurant "la falaise", j'y ai diné mercredi soir, il n'y a pas de hasard.
quand aux syna..
celle de la marsa est fermée mais conservée, on peut la visiter sur demande.
celle de la rue de la loire n'existe plus
la grande, n'est ouverte qu'en de rares occasions, elle est entourée de barbelés et gardée jour et nuit.
mais tout cela n'a aucune importance, comparé au seul vrai kif de la tunisie, en oubliant le soleil les plages et la bouffe sous toute ses formes.
je veux dire: la synagogue de la goulette.
moi qui suis un juif de kippour, mangeur de cochon, je ne rate jamais le service du samedi matin. avec le rabbin de djerba qui fait les commentaires en judéo arabe. croyez moi, rien que cela justifie le déplacement. je reviendrai la dessus plus tard et je vous raconterai le kiddouch au johnny walker mis au congélo.

a part cela, on ne peut pas les laisser seuls cinq minutes!
ce week end la situation s'est aggravée. selon mes sources, les émeutes de sidi bouzid ont fait plusieurs morts. je peux aussi vous raconter qu'avant hier, cinq jeunes filles qui s'arrétaient prendre de l'essence sur la route de hamamet ont été agressées. on à balancé de l'huile sous leur voiture, elles sont parties dans le décor, puis extraites du véhicule et violées. plus rigolo, un mariage à la goulette s'est transformé en bagarre générale, l'armée a du intervenir. bref, c'est chaud.
mais comme je suis un incorrigible optimiste, cet article de "la presse" du 14 juillet, en espérant que cela sera lisible:
Pièces jointes:
la presse (Medium) (Small).jpg
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 08:31
a yé, j'ai trouvé un moyen pour que l'article soit lisible, enjoy!

Lexique révolutionnaire à l’usage du Premier ministre
C pour Constitution Par Yassine Essid
More brain, O Lord, more brain!Georges Meredith
L’univers politique n’a pas cessé de nous offrir depuis le 14 janvier le spectacle le plus insolite et le plus passionné, les alliances les plus éphémères et le plus contradictoires, les initiatives les plus surprenantes voire les plus irréfléchies. La dernière décision en date et incontestablement la plus absurde, est celle qui appelle à la négation de toute forme de normalisation avec Israël. Ce ne sont pas là de simples slogans politiques comme il y en a eu tant depuis cinquante ans, par lesquels nous avions exprimé notre solidarité indéfectible avec les frères palestiniens, salué leur résistance et déploré leurs victimes, mais une décision absolue, figurant dans un «pacte républicain», lequel servira de base à la future Constitution. Il s’agit en fait d’inscrire dans la nouvelle Constitution de la République Tunisienne l’exclusion pure et simple de tout avenir diplomatique entre la Tunisie et l’entité juive; un texte censé poser, d’abord et avant tout, les fondements de l'organisation des pouvoirs publics, fixer les principes du vivre ensemble et donner une réponse convaincante et rassurante aux nombreux problèmes de notre société et non à engager pour l’éternité notre conception des relations internationales en renforçant la non-reconnaissance d’un pays par une légitimité constitutionnelle. Ce jugement, qui relève plus de l’idéologique que du politique, tout bon à conforter certains dans leur nouvelle posture de révolutionnaires, me rappelle l’attitude, tout aussi stupide, qui avait accompagné la détérioration des relations tuniso-libyennes suite à l’expulsion violente de 50 000 émigrés tunisiens de Libye en 1985. Pendant toute la durée de la crise entre les deux pays, le présentateur du bulletin météorologique de la télévision nationale avait tout simplement masqué la Libye sur la carte qui illustrait ses prévisions. C’était, dans son esprit, une manière de nier l’existence de ce voisin imprévisible en le rayant tout simplement de la surface de la terre. Aussi radicale soit-elle à l’échelle de l’espace, cette attitude demeurait à l’échelle du temps le résultat d’une hostilité passagère. Les relations entre les deux pays rétablies, la Libye retrouva comme par enchantement toute sa place, et dans le concert des nations et par rapport au temps qu’il fera.
La reconnaissance de l’Etat juif et de son droit à l’existence a été depuis toujours l’une des pierres d’achoppement du conflit israélo-arabe. Ce droit fut consacré par la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU aussitôt rejeté par les pays arabes, mais implicitement reconnu dès 1982 par le plan arabe de paix qui garantit le droit de vivre en paix à tous les Etats de la région. Les Palestiniens eux-mêmes ont renoncé à leur intention de détruire Israël et de jeter les Juifs à la mer. Malgré les déboires politiques, les voies de la paix ne furent jamais irrévocablement bloquées et un jour ou l’autre une solution durable prévaudra même si pour l’instant toute prévision exacte paraît hors de portée. Certes, la non-reconnaissance est un moyen auquel on a recours pour faire pression sur un Etat et réaliser ainsi des objectifs politiques autrefois réalisés par les armes. Elle peut également servir comme une sanction contre un Etat coupable d’agression. Devons-nous pour autant aller jusqu’à inscrire cette non-reconnaissance dans la Constitution pour prouver au monde que nous sommes solidaires des Palestiniens ? Contrairement à nombre de régimes arabes, qui avaient fait de leur soutien à la cause palestinienne un instrument d’oppression de leurs peuples, nous avions toujours su garder une attitude mesurée sans jamais cesser de dénoncer cette terrible injustice de l’histoire, perpétrée par un Etat expansionniste qui maintient tout un peuple dans une prison à ciel ouvert au mépris des droits humains les plus élémentaires. Sans aller jusqu’à nous substituer aux Palestiniens eux-mêmes, nous avions toujours œuvré pour que le droit des Palestiniens à un Etat indépendant et souverain soit reconnu. Il y a cependant une différence entre ce qui participe de la politique étrangère d’un pays et ce qui relève de sa loi constitutionnelle. Qu’adviendra-t-il de cet engagement pompeux et de cette intransigeance factice le jour où Palestiniens et Israéliens concluront la paix ? Va-t-on organiser un référendum pour abroger l’article de la Constitution, ou continuerons-nous notre chemin dans une opposition encore plus farouche cherchant d’autres motifs pour nous montrer encore plus intransigeants? Sauf à préserver les intérêts économiques et stratégiques, il n’existe pas de devoir international de reconnaissance qui obligerait un Etat à reconnaître un autre au point d’en faire une disposition constitutionnelle. De plus, Il y a des raisons sérieuses pour mettre en doute l'efficacité de la non-reconnaissance formelle si elle n'est pas appuyée par de sanctions économiques ou militaires, ce que les Arabes n’ont pas les moyens d’entreprendre. Enfin, pourquoi invoquer Israël ou tout autre pays? N’est-il pas plus raisonnable, si l’on tenait vraiment à ce que cela figure dans la Constitution, de se contenter d’affirmer simplement de ne pas soutenir de quelque façon que ce soit un pays portant atteinte à l’humain et à la paix entre les nations? Mais cette matière n’est-elle pas déjà inscrite dans toutes les conventions et chartes internationales dont nous sommes signataires ? Pour les quelques irréductibles qui pensent avec leurs émotions, rappelons que l’histoire ne nous permet pas d’anticiper l’avenir, mais associée à la raison, elle peut nous aider à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. En regardant toutes les occasions ratées par les Palestiniens et les pays qui les soutenaient depuis le discours de Bourguiba à Jéricho, l’histoire nous apprend à quel point cette politique fut préjudiciable aux Arabes, écoulant leurs énergies et leurs richesses au détriment des défis insurmontables qui n’ont jamais cessé de les assaillir. Aussi, faut-il se garder d’insulter l’avenir et se résoudre à ne rien exclure, y compris la paix avec Israël.
Dans un poème célèbre intitulé «Modern Love», Georges Meredith demandait pour la femme un peu plus de cerveau. C’est ce qu’il faudrait invoquer pour qu’obtiennent aujourd’hui celles et ceux qui ne sont même pas mandatés pour décider à notre place.
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 08:56
et un autre article qui peut nous intéresser, 'la presse" du 15 juillet 2011:

Adieu le «Prince de la Hafsia»

Un grand sportif de l’aube de l’Indépendance vient de nous quitter, laissant un immense chagrin au fond de chacun de ceux qui l’ont connu, sans pour autant nous faire oublier la carrière du boxeur de talent qu’il a été. L’ami sincère, le bon vivant serein, était d’une modestie désarmante. C’était toute une épopée qui a démarré au début de l’année 1956, à l’aube de l’Indépendance, aux côtés de ses compères, Sadok Omrane, feu Mohamed Ben Mohamed, Hattab Lahrizi, Habib Hafnaoui, Ahmed et son frère Lakhdar Lamine, Bouaziz, Ezzeddine Karoui, Félix Brami, Rezgui et Taher Guizani, Hamadi Ben Ali, Abdelmajid Ben Krid, Maâtoug Kheirallah, Mustapha Tarzan, Rubinot, Gianni Trapani, Fargeon, Nourreddine Dziri, Béchir Manoubi, Hédi Othmane, Hamadi Lahbib, Paul Cosentino, Moncef Zaïani, Habib Galhia, Hédi Djmel, Abdelwaheb Ayari et la liste est encore longue.
Il s’agit du regretté Simon Belaïche, décédé le 13 juillet suite à une longue maladie (Parkinson) à l’âge de 70 ans.
Simon a débuté dans la boxe en 1956 à la salle de Joé Guez, à deux pas du local du journal La Presse à Tunis.
En 1959, il est médaillé aux Jeux panarabes à Beyrouth et devient parallèlement champion de Tunisie (poids coq). En 1960, il conserve son leadership dans la même catégorie. En 1961, il devient champion de Tunisie amateurs dans la catégorie des plumes. La même année, il décroche le titre de la coupe de l’Equipe de Paris offert au meilleur styliste. Au palmarès de Simon Belaïche, 102 combats, 97 victoires, 2 défaites et 3 matches nuls.
Lundi 28 juin 2010, l’ambassade de Tunisie en France a organisé, au siège de l’Unesco, une rencontre littéraire et sportive autour du livre hommage de Désirée Haddad Belaïche dédié à son mari, le boxeur tunisien Simon Belaïche, qui retrace fidèlement le «destin d’un champion, fier de représenter le drapeau tunisien, et qui a voué toute sa vie à son pays avec une reconnaissance incommensurable».
Devant un public de passionnés du noble art, Désirée Belaïche a passé en revue avec beaucoup d’émotion le parcours du champion hors normes, connu pour sa générosité et son sens du partage.
Dans ce même livre, sa fille unique Valérie a tenu à remercier son père, «le Prince de la Hafsia», pour lui avoir inculqué des valeurs comme la richesse de la différence, l’importance de la transmission de la mémoire ou encore le respect des racines ancestrales.
Le regretté Simon Belaïche, après une carrière bien entamée en Tunisie et en France en tant que boxeur, a marqué de son empreinte la boxe tunisienne avec son sublime style. Tahar Belhassen disait de lui : «Simon est un boxeur complet, il a de la classe, sur le ring, il est courageux, c’est un fonceur. Il était toujours fier d’appartenir à son pays natal, la Tunisie».
Adieu l’ami Simon, que ton âme repose en paix!
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 10:16
RD n'en fait pas trop brass omoc sinon LAPID va ressortir. smiling smiley smiling smiley smiling smiley .
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 10:17
Et le HENRI pour énerver Lapid met un peu d'huile sur le feu.Hattati.
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 10:32
Tounés el khây'da...§§§§§
Bled él ass'lem...§§§
Ye hassra ââla Halqéloud
Oul maya mta Belhassen.
Oul ourd él riana,
Rah fél khaouada...§§§§§


RD attention que l'on ne te prenne pas comme otages là bas parce que nous ici on ne peut pas se permettre d'afficher un calicot sur le fronton de Maison Alfort. Alors prend tes dispôsitions.Ne compte pas sur nous.
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 12:09
breitou a écrit:
-------------------------------------------------------
> Et le HENRI pour énerver Lapid met un peu d'huile
> sur le feu.Hattati.



Que voulez-vous ? Il remplit son role modérateur !
smileys with beer
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 12:14
Ye Lapid, brabi de quoi la vie est t'elle faite, si nous ne mettons pas un peu HRAOUAR...!!!
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 12:18


BASSAT FEL RIH
Tounés el khây'da...§§§§§
Bled él ass'lem...§§§
Ye hassra ââla Halqélouéd
Oul maya mta Belhassen.
Oul ouard él riana,
Rah fél khaouada...

Bassat EL RIH
GAMEL YE ZIN,
Ye hnéni gouliné
El moussiba élli jrat
Fél bléd él yesmine.
Ye sallem ah..
Ye sallem ah.
Ye sallem ah…

YE TOUENSSE….YEEEEE…TOUENSSEEEEEEEE…..§§§§
Ouin él ramchét âine mta bneit’né.
Ah ye sallem ah…Ye Sallem ah…

§§§§§

Traduction du vers à soie.

DES PETS DANS L'AIR.
Tunis la rumeur
Le pays de la PAIX.
Il fut un temps à la Goulette
Et l'eau du puits de BIR BELHASSEN
Et l'odeur des roses de l'Ariana.
S'est perdue dans les querelles.
Comme c'est merveilleux
Mes chers amis dites nous
Qu'est ce donc ces chamailleries
Dans le pays du jasmin.

Chers tunisiens
Où sont passés les clins d'oeil
De nos jolies filles...?

§§§§§§§§§§§§§§



Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 juillet 2011, 12:28
breitou a écrit:
-------------------------------------------------------
> RD n'en fait pas trop brass omoc sinon LAPID va
> ressortir. smiling smiley smiling smiley smiling smiley .

Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved