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cet été, on va ou pas en tunisie?

Envoyé par rd 
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
06 septembre 2011, 06:10
Henri,

si tu viens je t'emménerai à la synagogue des tunes, si Dieu veut avec mon frère Claude après sa guerison que j'espère de tout mon coeur, et là tu entendra parler et chanter les prières en Tune et si tu veux on visitera
toutes les synagogues de Marseille et des autres villes aux environs que
je ne connais pas non plus.
la dernière synagogue que j'ai visité avec ma fille c'est celle de la
Barbade, spendide, ouverte et à l'entrée un monsieur à une table qui t'explique si tu veux et qui distribue des calots à l'entrée.
d'ailleurs dès que l'on a demandé le chemin, le monsieur nous a mené
directement à l'endroit....
donc c'est quand tu veux.
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
15 septembre 2011, 08:34
Tunisie : 2011, un annus horribilis pour le tourisme

Annus horribilis, été pourri, saison lamentable, les aphorismes se bousculent pour qualifier l’état des lieux du tourisme tunisien dans le sillage de la Révolution qui a secoué le pays voici bientôt neuf mois. Les espoirs placés dans un hypothétique rebond de l’arrière-saison ont fondu comme beurre au soleil alors que tombent les chiffres de l’activité touristique et que se précisent les prévisions et les stratégies des tour- operateurs pour ce qui reste de la saison et pour l’année 2012.

A la date du 20 août, la Tunisie n’a reçu que 2,771 millions de touristes contre 4,539 millions de touristes par rapport à la même période de l'année 2010, soit une baisse de 38,9%. Les nuitées globales ne sont pas en reste, la fréquentation hôtelière a reculé de 46,3%.

Ce faisant, les recettes touristiques ont coulé à pic , perdant 43,4% durant la période 1er janvier- 20 août 2011 atteignant le modeste montant de 1.210,3 million de dinars contre 2.155 million de dinars en 2010, autrement dit un manque à gagner dans la périphérie du milliard de dinars, plus exactement 928,1 millions de dinars.

Le tableau se noircit encore avec le nombre inédit d’unités hôtelières qui ont mis la clé sous le paillasson : 24 depuis le 14 janvier, soit une capacité d'hébergement de 7544 lits, se traduisant par 89 000 emplois directs et indirects considérés comme pulvérisés depuis le déclenchement de la Révolution du 14 janvier.

Pis encore, la crise n’a épargné aucune région à l’exception peut-être du gouvernorat de Tataouine où la fréquentation a augmenté de 44% grâce à l’afflux des réfugiés libyens fuyant la guerre dans leur pays. Ailleurs, les chiffres sont désastreux : Tozeur et Gafsa, pour ne citer que ces deux destinations, déplorent un repli en raz-de-marée de plus de 75%. Et à travers tout le territoire tunisien, la fréquentation hôtelière a chuté de 46,3%, un recul de 10 millions de nuitées effectives.

A l’évidence, ce sont les craintes suscitées par l’insécurité qui ont dissuadé les touristes d’où qu’ils puissent provenir de choisir la Tunisie pour y passer leurs vacances en dépit des prix défiant toute concurrence proposés et pratiqués. Il est vrai que les modestes campagnes de promotions lancées çà et là, surtout en Grande-Bretagne par une agence tunisienne, n’ont pas réussi à désamorcer ces craintes ni présenter de la Tunisie une image rassurante, même si aucun des visiteurs n’a eu à déplorer des désagréments extraordinaires, encore moins pâtir de l’insécurité ambiante dans certaines régions.

Est-ce à dire que les autorités tunisiennes n’ont pas su gérer la crise, singulièrement dans son volet promotionnel ? Sans que soient mises en cause les bonnes résolutions qui ont été les leurs dès l’abord, en chemin et présentement, ni l’importance des fonds mobilisés à cette fin, on ne peut pas, au final, s’empêcher d’être interpellé par le manque d’imagination, et par endroits, l’excès d’imagination qui ont entaché les démarches conçues et mises en œuvre. Certes, il est toujours de bonne guerre d’incriminer l’insécurité, les sit-in, devenus un sport national, les barrages de routes et autres formes de contestation, mais les résultats sont là pour attester que, nonobstant les irréprochables professions de foi qui animent l’establishment touristique du pays, les réponses pratiques à la crise n’ont pas été celles qui auraient dû être données.

Il appartiendra aux « états généraux du tourisme » qui réuniront tous les professionnels ainsi que des représentants du gouvernement, le 15 septembre, de poser un diagnostic franc et sans fard de la situation et d’imaginer des mécanismes absolument convenus et concertés pour permettre au secteur de sortir enfin de l’ornière, et ce, impérativement à l’enseigne d’un nouveau cri de ralliement où les professionnels autant que le ministère du tourisme s’investiront du mieux qu’ils pourront. D’autant que la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) ne semble pas très rassurée sur la suite des événements, encore moins pour l’année 2012. Témoin, les hypothétiques et incertaines prévisions de son bureau exécutif le 23 août 2011, pour lequel « la visibilité pour l’année prochaine est très faible ». Les tours opérateurs n’ont-ils pas demandé des réductions de prix et de contingents en s’abstenant, au demeurant, de programmer des chaînes de vol charter, un « signe fort de leur manque d'engagement sur la destination Tunisie ».


Source : [www.africanmanager.com]
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
17 septembre 2011, 05:13
ah mes amis, je ne suis pas très habile avec l'Ordinateur:
aussi voici un lien pour une video récente sur les juifs de tunisie, en tunisie.
si quelqu un sait comment le transmettre sur harissa, merci:


Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
17 septembre 2011, 06:48
Et alors c'est koi le probléme on voit ta vidéo avec Jacob Lellouche comme speacker.Et pour la partie Jerba TRABELSI PERE.
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
18 septembre 2011, 06:33
encore des nouvelles récentes:




A Djerba, il est 14 H 30


Les juifs de Djerba : une minorité qui affiche sa sérénité
Posté par Webmastrice, 17 septembre 2011
De Latifa AL-Mekbali - 13 septembre 2011

Des femmes dans la synagogue de la Ghriba

L'île de Djerba abrite la majorité des mille six cents juifs tunisiens restés dans le pays. Dans les bouleversements actuels ils affirment se sentir des citoyens à part entière et se passionnent pour la campagne électorale. Minoritaires, ils assurent se sentir en sécurité dans un contexte de coexistence pacifique.

Seules les discrètes indications en hébreu et les menorah (les chandeliers à sept branches) peintes sur les devantures de quelques boutiques, indiquent aux visiteurs du Houmt Souk de la Grande Hara, dans l'île de Djerba, qu'ils se trouvent au sein de l'un des plus anciens quartiers juifs de la diaspora.

Derrière le comptoir de sa boutique, une casquette de sport sur la tête à la place de la kipa traditionnelle juive, Jibraïl Yaïche nous accueille avec un large sourire. « La révolution est une grande réalisation pour tous les Tunisiens », s'enthousiasme-t-il avant d'insister « notre communauté ne bénéficiait pas de privilèges spéciaux sous le régime de Ben Ali. »

De nombreux observateurs estiment que l'histoire de ces prétendus privilèges relève de la propagande attribuant à Ben Ali et aux mesures de protection spécifiques qu'il mettait en œuvre, le mérite de la sécurité dont les juifs tunisiens bénéficiaient.

Coexistence pacifique

Aujourd'hui, on ne voit plus d'agents de police ni leurs voitures stationnant aux entrées de la Grande Hara. « L'air de liberté que respire le pays protège, à lui seul, les minorités, explique Rafaël Achouchi, un jeune habitant de la Grande Hara. Ce changement est important pour l'image du quartier auquel les dizaines de policiers, postés de tous côtés, donnaient des allures de caserne. Les juifs de Djerba étaient protégés par la force durant l'ancien régime. Aujourd'hui, leur sécurité est fondée sur la coexistence pacifique entre musulmans et juifs, dont la présence à Djerba remonte à des milliers d'années. Depuis les premiers jours de la révolution, même aux moments les plus agités, aucun juif de Djerba n'a subi de tort de quelque nature que ce soit ».

Il reste environ mille six cents juifs en Tunisie, dont la majorité vit à Djerba. Au moment de l'indépendance (1956) ils étaient environ cent cinquante mille mais la plupart ont émigré en raison du contexte lié au conflit israélo-palestinien.

Mais cette tension n'atteint pas ceux qui sont toujours présents en Tunisie. Cette tranquillité d'esprit se traduit, entre autre, par l'intérêt nouveau dont témoignent les juifs de Djerba pour les affaires publiques. Jebraïl Yaïche, le bijoutier, connaît les forces et les personnalités politiques importantes, dans le pays. Et s'il hésite encore sur le parti pour lequel il va voter, et attend d'en savoir plus pour choisir celui qui sera le plus à même d'améliorer la situation économique du pays, il ne se distingue pas en cela de la Grande majorité des Tunisiens.

Conservatisme social

Zaki Chamak, un autre bijoutier, septuagénaire, a, quant à lui, fixé son choix sur Kamel Morjane (L'Initiative). Il juge le dernier Ministre des Affaires étrangères de Ben Ali, issu du RCD, le plus apte à gouverner le pays.

Ennahdha ne lui inspire pas de crainte particulière : « ce mouvement ne gagnera pas parce qu'il ne bénéficie pas d'une grande popularité. Avec le grande nombre de listes, je suis sûr qu'il ne dépassera pas les 20 ». Zaki Chamak explique d'ailleurs que la communauté juive tunisienne n'a rien à craindre d'Ennahdha dont elle partage le conservatisme social. « La tenue de la femme juive est pratiquement le même que celui de la femme dans les traditions des mouvements islamiques ! », plaisante-t-il.

Youhannah Houri, un jeune d'une trentaine d'années, considère qu'Ahmed Nejib Chebbi et son parti, le PDP, ont les plus grandes chances de remporter les élections de l'Assemblée constituante. « Je suis contre l'idée d'un parti religieux, dans toutes les religions, parce que c'est contraire à l'Etat laïc moderne. La religion et l'Etat doivent être séparés. Avec leurs projets utopiques, les partis religieux ne tiennent pas leurs promesses, alors que les partis modernistes modérés ont des programmes de développement réalistes et clairs. Pour ma part je fais confiance à Ahmed Nejib Chebbi, surtout pour les programmes de développement dans les régions intérieures. »

Une famille ancienne

Côté femmes, cet intérêt unanime des hommes pour la vie politique semble moins partagé. Lorsque nous avons frappé à la porte d'une femme de la communauté juive, elle a refusé de nous parler, de dévoiler son identité ou, même de nous permettre de la photographier. Un comportement qui n'a rien d'exceptionnel, dû au conservatisme de la société djerbienne, nous explique-t-on sur place.

« Nous les femmes, notre rôle est de faire la cuisine, nettoyer la maison et nous occuper de la famille. C'est notre noble mission et nous ne nous occupons pas des autres questions », assène une de celles que nous avons tout de même pu rencontrer.

Plutôt que d'exprimer des préférences politiques, l'une d'elles insiste pour rappeler qu'elle appartient à une famille très ancienne dans le pays et que son grand père était le grand rabbin de la ville de Médenine. « Nous n'accepterons pas que quelqu'un puisse mettre en doute notre appartenance à la Tunisie. La Tunisie est le plus beau pays du monde et ses habitants sont modestes, bons et pacifiques ».

Un caractère qu'illustre une anecdote qu'elle se plaît à raconter : « mon mari avait laissé sa voiture ouverte dans la rue durant une semaine pendant de la révolution. Un voisin musulman nous en a informés et nous avons retrouvé notre voiture en bon état alors qu'elle était dans une zone où il avait eu des troubles. »

Pas d'indication de vote

Prudente, une autre dame indique qu'elle ne sait pas encore pour qui voter et que le rabbin qui est leur responsable, leur désignera le candidat à choisir. Une idée que réfute sans ambiguïté le grand rabbin de Tunisie, Hayem Bitane, habitant lui aussi dans la Grande Hara : « les membres de la communauté juive sont libres dans le choix du candidat qui leur convient le mieux. Je n'ai aucune autorité autre que religieuse sur les juifs, à Djerba ou en Tunisie. En aucun cas, je ne prendrai de position qui oriente leur vote vers tel ou tel candidat. La communauté juive est très unie sur le plan religieux, mais ses membres sont différents dans leurs idées et leurs orientations politiques ».

Par ailleurs, Hayem Bitane dément l'intention prêtée à la communauté juive de former un parti qui les représente dans le foisonnement actuel de formations politiques.

Visite à la Petite Hara

Notre tournée ne pouvait pas s'achever sans une visite à la célèbre grande synagogue de la Ghriba, dans la Petite Hara, la plus ancienne synagogue construite en dehors de la terre palestinienne, après la destruction du temple de Salomon à Jerusalem.

Chaque année, les juifs de Djerba transportent les rouleaux de la Torah de la synagogue pour parcourir les ruelles de la Petite Hara, qui, contrairement à la Grande Hara, a conservé son cachet architectural djerbien, avec les murs des maisons badigeonnés en blanc et les fenêtres peintes en bleu, en plus des nombreuses arcades des plafonds et les coupoles dont le rôle est de rafraichir les maisons.

Contrairement à la Grande Hara, la Petite Hara a connu une émigration progressive de ses habitants juifs qui possédaient la majorité des habitations et des commerces anciens, mais ils les ont vendues avant d'émigrer.

Aujourd'hui, les musulmans sont majoritaires dans la Petite Hara, mais elle abrite, toujours, la maison du directeur administratif de la communauté juive, Perez Trabelsi. Nous avons voulu recueillir le témoignage d'une fille juive assise sur le perron de sa maison, mais il s'est avéré qu'elle était musulmane et qu'elle habite la maison voisine de celle de Perez Trabelsi. Un signe parmi d'autres que les juifs de l'île sont partie intégrante de la population.

Source : [www.latunisievote.org]

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rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
26 octobre 2011, 03:59
voila une question qui va se poser sérieusement l'été prochain.
je suis écoeuré
le printemps de jasmin accouche d'un automne obscur et l'hiver s'annonce mal. les barbus ont une majorité (relative) et les prétendus modérés vont venir leur manger dans la main.
les partis modernes n'ont pas osé attaquer franchement la chape religieuse, il fallait etre démocrate, mais rester un bon musulman.
et ce qui est le plus grave, c'est que ennahdha à recueilli une majorité de suffrages chez les tunisiens de l'étranger, ceux que l'on croise et fréquente tous les jours à paris. ces imbéciles qui sont venus en france soit pour des raisons économiques, soit pour des raisons politiques, pour venir chercher du travail ou de la liberté, ont fait passer leur religion avant l'intéret de leur pays natal. je vous laisse à penser ce qu'il en est pour leurs pays d'accueil.
il faut tirer la leçon de ce vote. cette religion est un cancer
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
26 octobre 2011, 04:38
des rumeurs parlent d une democratie en Tunisie a la Turc
c est a comprendre
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
26 octobre 2011, 05:50
qui connait un peu ces deux pays sait qu'il n y a aucune possibilité de parallelisme. la turquie islamiste a succédé à près d'un demi siècle de laicité pure et dure, et elle en garde malgré tout les traces. meme si il y a des hauts et des bas , la turquie reconnait israel (par exemple) et je ne crois pas que cela fasse partie du programme ennahdha
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
26 octobre 2011, 11:26
L'argent distribué avec grande largesse par le Qatar et l'Arabie à travers les réseaux intégristes, tant aux pauvres restés dans le pays, que dans les pays où les nationaux se sont expatriés, expliquent les résultats de ces élections "démocratiques", mais largement truquées, il y a gros à parier que la Libye et ensuite l'Egypte vont suivre le même chemin,,, Bravo à Sarko et Bravo à BHL !
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
27 octobre 2011, 23:27
TUNISIE - Vers une rupture des relations avec Israël - La langue francaise pollue l'arabe
par Gerard Fredj

Logiquement, ils devront se passer, d'ordinateurs, de médicaments,,, etc

Ennahda, le parti islamiste tunisien, grand vainqueur des premières législatives après la chute de Ben Ali, formera le prochain gouvernement.

Il s'est d'ores et déjà engagé à fermer le bureau de contact avec Israël qui a été ouvert sous la présidence Ben Ali.

"Le gouvernement que va former le parti Ennahda va éliminer le bureau de contact avec Israël", a déclaré AlMounsel Ben Salem, un dirigeant du parti islamiste dirigé par Rached Ghannouchi, au quotidien Azzamane.

Selon lui, le prochain gouvernement devrait rapidement stopper toutes les importations de marchandises israéliennes, mettre fin aux accords de normalisation et aux accords commerciaux qui en découlaient.
Rached Ghannouchi, a pour sa part déclaré que"chacun vivra selon ses convictions dans le cadre de la loi".

Sur la question identitaire, il a regretté que les Tunisiens soient devenus «franco-arabes» dans la pratique du langage. «Nous sommes arabes et notre langue c'est la langue arabe; on est devenus franco-arabe, c'est de la pollution linguistique».
Pour l'ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin, "les partis islamistes vont jouer un rôle majeur dans les pays arabes où les régimes se sont effondrés ils peuvent maintenant, soit devenir un pays islamiste de plus, soit choisir une voie modérée et le chemin est étroit".
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