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cet été, on va ou pas en tunisie?

Envoyé par rd 
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
23 janvier 2012, 08:37
Nébil Karoui: "En Tunisie, je suis dans la peau de Salman Rushdie"
Propos recueillis par Ulysse Gosset, publié le 23/01/2012 à 15:13, mis à jour à 15:27


Nébil Karoui, dans ses studios de Nessma TV. "Nous avons été victimes d'une organisation très bien rodée".

C'est ce lundi que sa chaîne Nessma TV, la "télé du Grand Maghreb", devait connaître le verdict du procès pour "atteinte aux valeurs sacrés" que lui a valu la diffusion il y a quelques mois du film Persépolis - verdict finalement reporté au mois d'avril. Interview de Nébil Karoui, sous forme de plaidoyer pour la liberté d'expression en Tunisie.

Le 17 novembre vous avez été convoqué au tribunal à Tunis pour y être jugé pour "atteinte aux valeurs sacrées" pour avoir diffusé Persepolis. Le jugement était attendu ce lundi (avant d'être reporté au mois d'avril). Quel est l'enjeu de ce procès?

C'est le premier procès politique d'après la chute de Ben Ali. C'est un ballon d'essai pour tester le degré de mobilisation des démocrates et des défenseurs des libertés. C'est un test pour la région, puisque la Tunisie influence aujourd'hui tout le monde arabe.

Pour moi, cela a été un choc. On est allé devant le tribunal parce qu'on a programmé un film qui avait pourtant reçu le visa de l'état tunisien pour être projeté en salle de cinéma et dont la version en dialecte tunisien a été financée par le ministère de la Femme en Tunisie et par ONU femme. J'étais triste de voir les terroristes et les voyous qui ont pénétré chez moi et détruit ma maison être relâchés, alors que moi, j'étais trainé devant le juge!

Je suis perplexe devant le nombre d'avocats qui ont porté plainte (près de 500), et surtout devant la plainte collective "spontanée" qui a réuni 160 000 personnes! Imaginez le travail pour rassembler ces signatures: sacrée organisation...

Si je suis condamné, c'est la liberté d'expression et de création qui sera condamnée à travers moi

Avec le temps j'ai repensé au film des événements: on a été victimes d'une organisation très bien rodée qui a imprimé des millions de tracts et d'affiches contre nous, utilisé la télé et la radio. Avec des dizaines de militants arrivés en bus de toutes les villes avec des banderoles affichant les mêmes slogans. Quelle organisation ou parti en Tunisie est capable d'annoncer le "vendredi de la colère contre Nébil Karoui et Nessma TV"? Ca a été utilisé contre Moubarak en Egypte, Ali Abdallah Saleh au Yémen et Bachar El Assad en Syrie... et contre moi et ma chaîne de télé en Tunisie. Je ne pensais pas être aussi important.

Si je suis condamné le 23 janvier (le verdict a finalement été reporté au mois d'avril - NDLR) c'est la liberté d'expression et de création qui sera condamnée à travers moi. Plus personne ne va bouger du Maroc à l'Egypte.

Si je suis acquitté, la liberté va bénéficier d'une période de rémission, les gens, les artistes vont avoir du courage pour se battre. Je suis au centre d'un combat qui me dépasse. Je ne voudrais pas être le bouc émissaire et c'est pour ca que j'espère qu'il y aura le 23 une grande mobilisation nationale et internationale: au-delà de mon cas, ce sont les principes qui vont régir les prochains régimes politiques d'Afrique du Nord et du Monde Arabe qui sont en jeu!
Revenons sur les élections du 23 octobre dernier, le premier scrutin de l'après révolution: quel souvenir en gardez-vous?

Celui d'une kermesse, d'une incroyable fête. On a vu des familles entières aller voter, des gens venus de partout... Moi, j'ai attendu trois heures, mais ça été trois heures de plaisir. J'ai 48 ans, et c'est la première fois de ma vie que je votais. Imaginez un peu ce que ça peut signifier! C'est extraordinaire!

Le jour du scrutin, il y avait un immense espoir et en même temps une grande inquiétude. Maintenant, on connaît le résultat: une victoire incontestée du mouvement Ennahda, un parti islamique conservateur. Votre réaction?

Quand vous dites une grande anxiété, ça dépend pour qui. Les gens qui ont voté Ennahda avaient beaucoup d'espoir. Aujourd'hui, il va falloir qu'on change un peu notre langage, notre manière de voir: on est un pays qui a voté. La Tunisie et l'exception tunisienne n'existent plus. Elle était là depuis le temps de Bourguiba. Est-ce que c'est un raz-de-marée, est-ce que ça confirme une tendance lourde de la société en Tunisie? Ou est-ce conjoncturel, comme en 1981, quand les socialistes sont arrivés au pouvoir en France? Si tel est le cas, c'est un vote-sanction, vote repoussoir d'une certaine société, parce qu'après tout Ben Ali revendiquait le modernisme et l'exception tunisienne. Il était tellement honni lui et son système... Peut-être que ça a été la réaction du Tunisien, qui a voulu dire: "Moi je n'en veux pas de ce modernisme, de cette exception tunisienne. Moi je suis arabo-musulman, fier de l'être et je vais maintenant le faire savoir!"

Vous ne vous attendiez pas à un tel succès des islamistes?

Non, ça a été un choc pour dix millions de Tunisiens. Parce que même ceux qui ont gagné, dans leurs rêves les plus fous, ils ne pensaient pas que la victoire serait aussi écrasante. Ca a été un choc pour tout le monde.

Je vais vous dire où est la clé. Quand vous êtes Européen ou Américain, quand vous gagnez aux élections, vous ne gagnez pas pour la vie. Quand vous perdez, vous ne perdez pas pour la vie. L'angoisse aujourd'hui, c'est que nous nous n'avons pas de culture d'alternance. Tous ceux qui se sont assis sur le trône y sont restés un minimum de 23 ou 24 ans. Est-ce que ceux qui arrivent aujourd'hui vont gouverner 23 ans à l'instar de Ben Ali? Ou n'est-ce qu'une péripétie dans la vie de la Tunisie démocratique? Si l'on dit qu'on est un pays démocratique, les gens qui vont diriger le pays vont peut-être réussir à le sortir de la crise et du marasme et seront plébiscités lors des prochaines élections, ou ils ne vont pas réussir et seront sanctionnés, et d'autres viendront... Moi je suis très content que les Islamistes soient au pouvoir, avec le parti Ennahda, parce que c'est le jeu démocratique qu'ils ont remporté.

Peut-il y avoir, comme le disent les dirigeants du partis Ennahda, une version moderne de l'islam en Tunisie, "à la turque", qui permette la démocratie? Peut-on faire confiance aux islamistes pour mettre en place une Tunisie moderne, avec un Etat laïc?
Ils n'arrêtent pas de se demander pourquoi on leur fait des procès d'intention. Je ne leur fais pas de procès d'intention. Je suis optimiste, parce qu'on a été le premier pays arabe à se doter d'une constitution, le premier à abolir l'esclavage, le premier à donner le droit de vote aux femmes, le premier qui a permis l'avortement, etc. Pourquoi voulez-vous que je ne croie pas à une exception tunisienne? Ce pays a fait la révolution, c'est comme si on avait pris un menu, et qu'on avait commandé une révolution "toutes options". Le dictateur s'en va et ne se fait pas massacrer, comme on l'a vu chez nos voisins. On retient sa famille (les voleurs). Les médias sont libres.

Il y a une espèce de paix, la Tunisie fonctionne, il y a de l'électricité, du gaz, le tourisme. Au prix de moins de 300 morts, c'est beaucoup mais c'est incomparablement moins qu'en Egypte ou en Lybie...

Peut-être qu'on aura les islamistes les plus modérés du monde, parce qu'on baigne dans cette Méditerranée extraordinaire, qu'on est près de l'Europe, que nos intérêts c'est d'avoir une société équilibrée..."Why not"?

Vous avez défrayé la chronique en diffusant Persepolis quelques jours avant les élections. Etait-ce une erreur? Est-ce que vous n'avez pas été trop provocateur? N'avez-vous pas été victime de cette provocation?

Non. On avait des sondages, deux semaines avant Persepolis, ils donnaient exactement les résultats d'aujourd'hui. Nous connaissions la situation. Nous avons fait notre boulot.

Si je devais rediffuser Persepolis cent fois, je le rediffuserais cent fois. Tous les tunisiens se posaient cette question: si un parti islamique gagne, est-ce qu'on va prendre la voie turque ou la voie iranienne? On a diffusé le film et ensuite on a fait comme "Les Dossiers de l'écran" d'Armand Jamot, un débat auquel participaient des gens de toutes obédiences, y compris islamiste: la conclusion était que ce qui s'est passé en Iran ne pouvait absolument pas se passer en Tunisie, parce que c'est une autre civilisation, un autre pays. Je ne vois pas où on a péché...

Vous me dites: "Je le rediffuserais cent fois!", mais vous avez présenté des excuses...

Oui, j'ai présenté des excuses, parce qu'on était confronté à deux événements ou à deux niveaux de lecture différente. Le premier était un niveau de lecture où je n'aurais peut-être jamais présenté mes excuses puisqu'on parlait de choses rationnelles, de crises médiatiques ou politiques... On parlait de liberté, de mon droit à programmer un film. Mais quand j'ai vu l'ampleur de la manipulation dont a été "victime" la population tunisienne... on avait des gens qui sortaient dans la rue. Quand on leur demandait pourquoi ils étaient là, ils disaient: "Parce que Karoui de Nessma TV est l'ennemi de Dieu, et qu'il veut détruire Dieu ou détruire l'islam"... Des gens qui n'avaient ni vu le film, ni vu la séquence, à qui on avait seulement parlé dans une mosquée ou à qui on a distribué un tract où on disait que nous étions l'ennemi de Dieu... J'ai vu que nous allions basculer dans une situation à la Salman Rushdie et les caricatures danoises!

Vous vous êtes sentis dans la peau de Salman Rushdie?

Oui... J'ai eu l'impression que ma famille et tous les gens qui travaillaient pour moi, nous étions comme des coptes en Egypte.
Quand mon père va dans une mosquée et qu'il entend les gens me maudire, qu'il faut me crever les yeux et me couper la langue avant de me tuer, il y a de quoi se sentir harcelé, dans sa religion et son propre pays, et mis en cause comme si l'on était une minorité alors que nous ne le sommes pas du tout. Nous sommes bien intégrés. Nous sommes des Tunisiens, musulmans, pratiquants. Quand tout ce délire va retomber, je ne crois pas que nous revivrons en Tunisie quelque chose d'aussi violent.

Vous êtes pourtant musulman...

Je suis musulman! Je suis musulman sunnite, pratiquant. Mais je suis très moderniste et partisan d'un Etat laïc et moderne. Quand un journal danois publie des caricatures du Prophète, on brûle les usines de yoghourts danoises en Arabie Saoudite, quelle est la logique? J'ai eu peur qu'il y ait un drame, qu'il y ait des morts, parce qu'il y avait des émeutes dans la rue. Imaginez quelle aurait été ma situation ou la situation de Nessma et du pays s'il y avait eu des morts? Effectivement, j'ai présenté mes excuses parce que j'ai vu que j'avais blessé beaucoup de gens, qui pensaient que j'avais fait exprès de les blesser dans leur croyance. Je me suis excusé et je crois que quelque part, maintenant avec le recul, j'ai bien fait, parce que ça a calmé beaucoup de gens...

Est-ce qu'un des dirigeants d'Ennahda vous a appelé pour vous dire:
"Vous n'avez rien à craindre!". Est-ce qu'ils se sont rapprochés de vous ou pas?

Non, non, non.

Et ils viennent sur Nessma TV?

Non.

Est-ce que vous, personnellement, vous vous sentez menacé dans cette nouvelle Tunisie au pouvoir islamiste?

Oui... C'est une sensation nouvelle pour moi parce qu'on a eu maille à partir avec le régime de Ben Ali plusieurs fois. Mais jamais je n'ai eu peur pour mes enfants ou ma femme, ni pour mon intégrité physique. Je pensais que je pouvais aller en prison ou qu'on pouvait, passez-moi l'expression, "me casser la gueule". C'était les méthodes de Ben Ali. Mais jamais je n'aurais cru que dans mon pays, j'aurais pu avoir peur de me faire tuer, assassiner. Et aujourd'hui, je ne peux sortir dans la rue, je ne peux pas aller prendre un café... sans avoir peur de me faire agresser, que ce soit par le citoyen lambda qui dit que je suis l'ennemi d'Allah, qui n'a même pas vu le film, qui n'a pas vu l'extrait, qui ne sait même pas pourquoi, mais à qui on a dit que j'étais l'ennemi de la religion, de l'islam et d'Allah!
Et surtout peur d'un acte isolé d'un extrémiste.

Je me balade avec des gardes du corps, mes enfants vont à l'école avec des gardes du corps, et je surveille toujours mon téléphone. Quand ma femme m'appelle ou quand on m'appelle de la maison, je suis inquiet. C'est très stressant. J'espère que les nouveaux dirigeants de la Tunisie vont faire en sorte que ce stress ou cette terreur cessent, pour qu'on puisse rester vivre dans notre pays. Je n'ai pas du tout l'intention de le quitter, de vider les lieux ou d'aller faire un journal ou une télé d'opposition à l'extérieur. Je suis chez moi, je suis content, j'accepte le verdict des urnes et je vais travailler selon mes convictions. Si la Tunisie que vont construire les nouveaux dirigeants ne me correspond pas, je serai dans mon rôle d'opposant, je suis un Tunisien majeur, qui après 23 ans de silence n'acceptera pas de se taire et donnera toujours son avis même s'il est minoritaire.

Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
26 mars 2012, 08:42
Menaces contre les juifs lors d’une manifestation islamiste à Tunis - Par Bivouac-Id - 25 mars 2012









TUNIS - Des menaces contre les juifs ont été proférées par un cheikh salafiste lors d’une grande manifestation organisée dimanche sur l’avenue Habib-Bourguiba, principale artère de Tunis, a-t-on constaté sur place.



“Préparez-vous au combat: les juifs! Les juifs! Le combat pour la cause de Dieu. Le paradis! Le paradis!”, a lancé dans son haut-parleur ce religieux portant barbe blanche et djellaba devant une foule en effervescence.

Joint par l’Associated Press, le président de la communauté juive de Tunisie, Roger Bismuth, a jugé “inadmissibles” de telles attitudes, appelant les autorités à “réagir pour mettre fin à ces dépassements”. “Quant à moi, je n’ai que du mépris pour ces gens-là. Ils ne sont pas respectables parce qu’ils causent du tort à leur pays, à mon pays, parce que je suis Tunisien”, a-t-il dit.

Des salafistes avaient lancé des appels à “tuer les juifs” lors d’une visite en janvier dernier du chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh. Ces appels avaient suscité une condamnation unanime des autorités et de la société civile, y compris du mouvement islamiste modéré Ennahdha, au pouvoir.

La manifestation de dimanche a rassemblé plus de 10.000 personnes venues réclamer l’application de la charia (loi islamique) et condamner la profanation du Coran et autres incidents qui ont eu lieu la semaine dernière dans certaines mosquées du pays.

Des chefs du mouvement salafiste, comme Cheikh Seifallah Ben Hassine, connu sous le nom d’Abou Yadh, ainsi que des imams ont aussi participé à cette manifestation. Le peuple veut un Etat islamique, le peuple veut l’application de la charia , scandaient les manifestants.

L’application de la charia est une obligation et non un simple slogan, les musulmans appartiennent à une seule nation et la charia les réunit, celui qui aime Dieu aime sa charia, pouvait-on lire sur des banderoles brandies par des partisans du parti non légalisé Hizb Ettahrir (parti réclamant l’instauration du califat).

Les Tunisiens qui s’opposent à l’application de la charia dans la future Constitution doivent savoir que seul l’islam garantit les libertés et les droits fondamentaux des êtres humains, a déclaré à l’AFP Mahdi Habib. Selon lui, la modernité que des Tunisiens défendent n’a produit qu’un nombre élevé des enfants nés hors mariage, des crimes, des viols et toutes les formes de la corruption.


Pour en savoir plus : [www.bivouac-id.com]
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
27 mars 2012, 05:13
Pauvre Tunisie,
Bourguiba doit se retourner dans sa tombe!
Il est toujours si facile d'accuser sans aucune preuve une personne d'avoir profane le coran ou un lieu de culte comme le faisait deja a l'epoque les arabes contres les juifs quand ils voulaient faire un pogrom.
Je me souviens jusqu'a present que nous etions obliges de nous baricader,fermant les portes avec des grosses barres de fer.
Meme aujourdh'ui ou la Tunisie c'est videe de ses juifs, ils trouvent le moyen de crier mort aux juifs.
Qu'achem leur rende tout ce "bien" qu'ils nous veulent!
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
10 mai 2014, 22:33
bon, ben nous y voila.
sur ce topic j'avais annoncé que je n'irais plus en tunisie tant que les barbus étaient au pouvoir, parole tenue. ils ne sont plus au pouvoir. je débarque le 2 aout avec mon épouse, ma carte d'identité tunisienne et ma carte d'adhésion au parti nidaa tounès à l'hotel dar el marsa, cinq étoile flambant neuf en plein front de mer sur la croisette de la marsa. je vous promet un compte rendu le plus fidèle possible. et si des harissiens veulent partager un saf-saf, why not?
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
12 mai 2014, 09:56
moi je veut bien partager un saf saif , meme un kahwa aaliya aussi smiling smiley
rd
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
09 juillet 2015, 06:41
je reviens de deux séjours à tunis, entre les deux, l'attentat de sousse.
j'avais préparé un petit résumé léger de mes prégrinations.
mais le coeur n'y est plus
la situation est encore au delà de tout catastrophisme. le peuple est désabusé, ko debout, courbé et couché. les journaux rapportent tous les jours des suicides, des viols, des conséquence d'un alcoolisme débridé fils du désespoir. face à celà, un gouvernement, un état totalement incapable, choisissant de donner du grain à moudre et des leçons d'islam aux barbus. une ramadanisation ridicule et encore jamais vécue, une police et une armée de jeunes sans formation qui se limite à gifler des fumeurs et fermer des patisseries. l'hotel africa, celui des hommes d'affaires du centre de tunis, n'assure plus les déjeuners.ajoutons l'état d'urgence proclamé d'une voix fatiguée par un président dépassé. le peuple attend résigné le retour des barbus qui signera éventuellement au moins la fin des attentats. on revoilera les femmes, on mettra du henné dans la barbe et on picolera en cachette. d'ailleurs on a changé la recette de la celtia (dont symboliquement, l'anagramme est laïcité), elle n'a plus de bulle. pisse de chameau. et dans le reste du monde: nada! on s'en fiche. et on a tort. on nous bassine avec la grèce, mais ce n'est qu'une histoire de sous, la grèce! en tunisie, c'est le dernier bastion, le maillon à la fois faible et fort de l'opposition au fondamentalisme le plus barbare. si la tunisie retombe, c'est l'humanité entière qui risque de basculer. ne venez pas dire que vous n'aviez pas été prévenus. et assez de gémir "ils ne nous aiment pas", il faut aider par tous les moyens le peu de gens lucides qui restent. c'est notre responsabilité et l'avenir de nos enfants
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
09 juillet 2015, 07:27
Desole pour ce qui se passe en Tunisie, mais si leur ancien president a pris le bateau de la "paix" pour forcer le blocus de Gaza et permettre ainsi par la suite la livraison des armes et surtout les terroristes, ils n'ont qu'a manger la soupe qu'ils ont preparée
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