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cet été, on va ou pas en tunisie?

Envoyé par rd 
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
30 juin 2011, 13:49
Les révolutions arabes ne sont que des coups d'État militaires masqués
par Israel Infos Redaction


De retour d'une mission d'étude en Tunisie, en Egypte et en Libye, Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (Cf2R), ancien du renseignement livre une lecture nuancée des événements du début d'année.

Sans nier les aspirations des populations, il relativise l'ampleur du changement des équipes dirigeantes. Un prélude à de grandes déceptions.

Quelle lecture faites-vous du « printemps arabe » ?

Il y a dans ces pays une réelle aspiration à plus de liberté, mais pas nécessairement à plus de démocratie. Par ailleurs, je ne crois pas à la spontanéité de ces « révolutions », qui étaient en préparation depuis plusieurs années.
Dès 2007-2008, des conférences organisées sous l'égide d'ONG américaines, comme Freedom House, l'International Republican Institute ou Canvas, et où étaient présents la plupart des blogueurs et des leaders de ces mouvements, ont instillé le germe de la démocratie, créant un contexte favorable aux révolutions. Le processus était le même que celui qui a précédé le démantèlement de l'URSS, la Révolution serbe, la Révolution orange en Ukraine ou encore celle des Roses en Géorgie.

Mais pourquoi ont-elles éclaté en 2011 ?

Des contestations populaires ou étudiantes dans les pays arabes se produisent régulièrement, mais elles sont à chaque fois réprimées par l'armée et la police. Pour la première fois, l'armée s'est désolidarisée de la police, en refusant de réprimer les soulèvements en Tunisie comme en Égypte, et les mouvements ont été observés par la presse internationale.

Mais surtout, dans la semaine précédant les événements, les plus hauts représentants des armées de Tunisie comme d'Égypte se sont rendus à Washington, qui assure l'essentiel du financement de l'armée, pour obtenir le feu vert des États-Unis à un renversement des dirigeants. Ils ne supportaient plus la prédation des clans au pouvoir.

Ces révoltes seraient donc des coups d'État militaires prenant le visage de mouvements démocratiques spontanés ? Les manifestants de la place Tahrir n'avaient pourtant pas l'air manipulés ?

En êtes-vous si sûre ? Il est tout de même étonnant que dans ce pays où existent un militantisme islamiste et un net sentiment anti-israélien, aucun slogan anti-israélien ne soit apparu pendant les manifestations. C'est bien l'indice d'une « révolution » sérieusement encadrée.

Quant à la « nouvelle équipe » au Caire, elle comprend le chef d'état-major de l'armée ainsi que l'ancien chef du service des renseignements, et s'est immédiatement engagée à respecter les accords internationaux signés, notamment les accords de Camp David auxquels est hostile une large partie de la population.

Et en Tunisie ?

Le ras-le-bol face face à l'avidité du clan Trabelsi était profond et touchait l'ensemble de la population confrontée à des difficultés économiques croissantes jusqu'aux entrepreneurs, dont beaucoup devaient « céder » des parts entières de leur business pour ne pas être inquiétés.

C'est pour cela que des manifestations se sont produites dans toutes les villes du pays. La révolte y a été plus populaire et plus profonde qu'en Égypte, où les événements se sont, pour l'essentiel, limités à la place Tahrir. Mais comme au Caire, le nouveau gouvernement de Tunis comprend en majorité des collaborateurs de l'ex-président Ben Ali.

Dans les deux cas, tout s'est passé comme si les jeunes générations avaient décidé de « faire sauter le bouchon » qui empêchait leur accès au pouvoir, sans changer fondamentalement le système ou le régime. L'imminence d'un coup d'État militaire était évoquée depuis dix-huit mois en Tunisie. Aussi n'est-il pas approprié de parler de « révolution ». L'Iran, en 1979, et l'URSS, en 1991, ont connu de vraies révolutions. Tout y a changé : les hommes, les institutions, les rapports internes, les relations internationales, etc.

Rien de tel dans les événements récents. Il s'agit d'un renouvellement des classes dirigeantes qui ont, avec l'accord de Washington, organisé des coups d'État « en douceur », en profitant d'une vague de contestation populaire qu'elles ont intelligemment exploitée. Ainsi, leur arrivée aux affaires bénéficie extérieurement d'une grande légitimité et donne le sentiment d'une rupture profonde avec le régime précédent.

La situation est en réalité bien différente. D'ailleurs, pour Washington, c'est un « changement dans la continuité » modifiant peu l'équilibre régional, ce qui est étonnant pour des révolutions. Washington
encourage et appuie les armées d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient pour qu'elles évoluent vers un rôle « à la turque » : c'est-à-dire qu'elles n'occupent pas le pouvoir - sauf cas de force majeure - mais soient les garantes de la stabilité du pays contre l'islamisme, qu'elles contribuent à la stabilité régionale et qu'elles ne manifestent pas d'hostilité réelle à l'égard d'Israël.

Comment lisez-vous la situation actuelle ?

Beaucoup de problèmes risquent de surgir : dans les deux pays, un fossé inédit est apparu entre l'armée, qui sort grandie des événements, et la police, qui a longtemps assumé la répression des manifestants. Les forces de l'ordre - surtout en Tunisie - en sont sorties profondément désorganisées.

On pourrait voir une recrudescence de la criminalité nuisant à l'équilibre intérieur. Enfin, très vite, une partie de la population va réaliser qu'elle a été flouée.

D'où de possibles chocs en retour et une reprise des émeutes. Nous en voyons peut-être déjà quelques signes avant-coureurs à travers les manifestations populaires qui semblent reprendre ici et là.

Enfin, les islamistes se sont pour l'instant montrés plutôt discrets. Mais jusqu'à quand ? (La Tribune- 06/2011)
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
30 juin 2011, 22:58
Ces Tunisiens effacés de l’Histoire - La liberté, c’est aussi pour les juifs ! - Par Maya Nahum - 28 janvier 2011



Depuis le déclenchement de la révolution en Tunisie, les réactions enthousiastes et les innombrables vœux de réussite prolifèrent sur la toile de la part de juifs tunisiens, notamment sur Facebook. Ils émanent essentiellement de ceux et celles de ma génération, les bientôt -ou déjà- soixantenaires qui ont quitté la Tunisie dans l’enfance ou à la fin de l’adolescence.

L’émotion de mes coreligionnaires nés comme moi dans ce pays a atteint son apogée avec les larmes de Michel Boujenah sur Canal +, repassées en boucle sur le zapping. Soit. Je ne suis pas allée jusqu’au lacrymal mais je fais partie des contents. Un peuple qui choisit la liberté mérite un total respect, comme on dit dans les cités.

Comme beaucoup ici, j’ai partagé cette joie avec quelques amis de Tunis par mail et par téléphone. Et comme beaucoup, je suis les événements jour après jour. J’écoute, je lis, je regarde les images. Les rues, les sons, la langue arabe tunisienne, cet accent si caractéristique en français, jusqu’à cet hymne national qui nous émeut, provoquent en nous une avalanche de madeleines inattendues. La révolution de jasmin ! Même son nom nous enivre. Le jasmin, c’est notre odeur.

Mais à part quelques familles juives qui y possèdent encore leur maison et leur travail, depuis 50 ans la Tunisie n’est plus notre pays et ne se souvient pas de nous. Bien sûr, d’actives associations de mémoire du patrimoine juif entretiennent la flamme et quelques personnalités tunisiennes participent à cette mémoire, mais cela ne suffit pas.

Le pays ne nous est pas interdit, loin de là. Nous y séjournons avec joie. Comme de simples touristes. Nous y avons des amis chaleureux. Le tampon d’Israël sur le passeport n’a jamais posé de problèmes. Ben Ali avait même tenté de faire revenir les juifs tunisiens, affirmant qu’ils étaient des citoyens à part entière et qu’ils pouvaient revenir dans leur pays librement. Certains y avaient vu un appel aux investisseurs, d’autres une volonté de valoriser une identité tunisienne propre, loin des clivages religieux. Qui sait. Il faut dire que face à lui l’islamiste Rached Gannouchi, dont on entend parler en ce moment éructait sur « la honteuse poignée de mains entre le ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste et raciste et de son homologue tunisien… » en insistant sur le risque de « saper les fondements de l’identité arabo-musulmane ».

Aujourd’hui faisons le rêve d’une Tunisie nouvelle et libre de tout diktat. Bourguiba en son temps avait su imposer une identité propre à son pays, quitte à « adapter le Coran », comme il le revendiquait fièrement, notamment concernant le droit des femmes et l’avortement, envers et contre tous.

Pour fabriquer un avenir libre, un pays doit réintégrer son passé dans l’enseignement prodigué aux générations présentes et à venir. Or, L’histoire et la présence des juifs en Tunisie sont ignorées par les jeunes là-bas. (Combien de serveurs s’étonnent que vous parliez arabe dans un café quand vous affirmez être juive et tunisienne.)

L’histoire de la Tunisie est imprégnée par la présence bimillénaire de la communauté juive dans tous les domaines. Cette Histoire s’est achevée il y a 50 ans, sous le règne du Combattant suprême.

L’avenir du pays, qui s’écrit aujourd’hui, devra mettre fin au silence sur la présence incontournable de nos ancêtres juifs depuis la nuit des temps ainsi que leur départ.

Cet acte de reconnaissance ne sera que justice.

Et ce jour-là, nous acclamerons les révoltés avec une fraternité encore plus confiante.
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
01 juillet 2011, 06:47
Une réunion pro-guerre en Tunisie - Par Souhail Ftouh - 4 juin 2011



Les militants qui refusent d’accepter la présence d’Israël dans la carte du Proche-Orient et qui voient en la guerre totale la seule solution pour “régler le problème”, se sont réunis ce samedi 4 juin 2011 à Tunis, dans la Maison de Culture Ibn Rachik.

Le thème de la conférence : « Comment faire échouer les efforts d’Israël dans son combat diplomatique pour obtenir des liens avec les pays arabes ». Une telle réunion à Téhéran aurait été rapportée dans les faits divers des journaux. Mais un pareil évènement en Tunisie, ne sera l’objet d’aucune attention médiatique.

En présence d’une foule de journalistes, et de personnalités politiques, sans oublier la présence du mouvement islamique d’Ennahda des dizaines de militants « ont discutés des derniers efforts de lutte contre la normalisation avec Israël, y compris les mesures prises par les groupes de la société civile afin de sensibiliser sur les dangers de la normalisation avec Israël»

La Tunisie, un pays qui se présente comme “ modéré ”, est toujours parasité par les plus farouches défenseurs du nationalisme arabe souhaitant ouvertement sa disparition, toujours au nom de « la défense des Palestiniens opprimés », mais totalement indifférents à d’autres oppressions ou à ce que serait le malheur de sept millions d’Israéliens après la destruction de leur pays.

Pour certains de ses intéllectuels qui refusent de reconnaître aux juifs le droit de s’auto-gouverner, Israël doit être détruit et remplacé par un califat. De la même manière que l’Europe le devrait être également.

La réunion de Maison de Culture Ibn Rachik, veut organiser la « résistance à la normalisation » et mettre ce sujet comme étant « une priorité arabe ». Elle vise à unifier les efforts autour de la région pour « combattre la politique israélienne d’infiltration des marchés et des institutions sociales».

Nous avons déjà parlé du symptôme arabe de la réversion (prendre tout ce que l’on fait et le rejeter sur les autres). Il semble que certains utilisent une fois de plus cette tactique. Après tout, c’est bien les islamistes qui s’infiltrent dans les marchés financiers et les institutions sociales pour recruter des terroristes, non?

Par cette réunion pro-guerre, les corbeaux qui prétendent lutter contre la normalisation avec Israel font preuve d’une amnésie qui n’a d’égal que leur lâcheté et leur ignorance.

La Tunisie qui a toujours apporté son appui à la cause palestinienne n’a pas besoin de mener une campagne anti-normalisation. De toute façon israéliens sont fiers, très fiers de leur pays et ils ont raison de l’être. En revanche les extrémistes dans le Monde arabe sont de plus en plus FOUS de rage de constater qu ‘Israël ne cède pas à leurs caprices.

A en juger par le nombre de prix Nobel arabes, le nombre de leurs communications scientifiques et de leurs découvertes, et la haine aveuglante qui les anime, il serait bien difficile de conclure à l’intelligence de « ces gens là » !

Alors que pendant ce temps, Israël et sa population travaillait, faisait des recherches dans tous les domaines (médicaux, entre autres), recevait des récompenses à de très hauts niveaux.


Ftouh Souhail


Source : [identitejuive.com]
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
01 juillet 2011, 08:51
Présence juive en Tunisie dans les livres d'Histoire

Dans tous les livres d'histoire en Tunisie, on ne trouve aucune trace de présence juive en Tunisie. L'Histoire de la Tunisie commence avec la colonisation arabe.

Le programme comporte plus de chapitres sur la situation en arabie, avant et après l'Islam, puis l'expansion de l'islam, puis Bagdad, Damas...que sur la tunisie elle-meme.

Il semble que les responsables du ministère de l'éducation nationale veulent effacer volontairement une partie de notre histoire et toute trace de l'existence d'une partie de notre peuple sur cette terre de Tunisie depuis 2500 ans, bien avant la conquete arabe. Aujourd'hui, les jeunes tunisiens ignorent totalement cette présence juive en Tunisie.

Il est vrai, pour etre honnete, que certains chercheurs et historiens ont commencé à publier des articles et quelques ouvrages relatifs aux juifs de Tunisie qui sont au centre des travaux de personnalités universitaires. Des thèses de doctorats, des comptes-rendus de colloques ont aussi été publiés. Mais cela n'est lu que par une partie de l'élite intellectuelle. Combien de tunisiens on recourt aux publications de l’Association Internationale de Management Stratégique, des publications de l’Université de Tunis-Manouba ? La majorite des tunisiens sont tenu a l'écart de ces recherches académiques.

Le programme éducatif tunisien comporte une part de négationnisme en ce qui concerne l'histoire de la présence juive et berbère en Tunisie et bien entendu, en ce qui concerne Israel. La Tunisie s'aligne sur l'antisionisme, le révisionnisme, le négationisme pathologiques de certains pays de la Ligue Arabe et d'autres pays musulmans.

Mais ces aberrations ont probablement des explications historiques.

Les programmes de l'éducation nationale comportent des manuels d’histoire qui ont été rédigés au cours des premières années de l’indépendance, puis révisés partiellement au cours des dernières décennies.

Les historiens tunisiens, dans un souci de préserver une unité nationale encore hésitante, ont occulté consciemment l’importance, qualitative et quantitative, des différentes communautés qui vivaient en Tunisie.

La composante arabo-musulmane de la population, majoritaire dans le pays, devait servir de socle d’un Etat-nation naissant et qu’il fallait mettre à l’abri des guerres tribales ou inter-ethniques encore menaçantes à cette époque.

L’attitude des responsables et des historiens-rédacteurs des manuels scolaires, a plongé la communauté juive dans une atmosphère d’isolement menaçant leur identité. Cette situation a été, probablement, une des causes du départ d’un certain nombre juifs tunisiens.

Après 55 ans d'indépendance, il serait temps que des voix s'élèvent afin de réclamer le rappel de la présence juive en Tunisie durant 2500 ans en espérant l'établissement de relations diplomatiques avec Israel. Ce sera la meilleure preuve de liberté et d'indépendance pour la Tunisie !
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
01 juillet 2011, 09:26
Hate él dében i koh...Brabi quelle importance posséde la Tunisie sur l'échiquier mondiale pour tenir compte de ses avis ou opinions sur tel ou tel pays. A plus fortes Isrâel...? La Tunisie a bien plus intêrets à se rapprocher d'Israêl que n'importe quel pays. Cependant n'oublions pas qu'elle est surveillée par les pays arabes investisseurs qui au moindre faux pas lui coupe le jus.

Yem'chiou i razou, mah'ssoub.
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
01 juillet 2011, 13:05
Tunisie: adoption d'un pacte interdisant la normalisation avec Israël - AFP - 01 juillet 2011

La commission de réforme politique tunisienne a annoncé vendredi l'adoption à la majorité d'un "pacte républicain" visant à servir de socle à la future constitution, qui stipule notamment le refus de toute forme de normalisation avec Israël.

Mais la presse arabophone a publié le contenu de ce pacte qui définit la Tunisie comme un pays démocratique et libre, sa langue est l'arabe et sa religion est l'Islam.

Ce pacte qui doit servir de socle pour la nouvelle constitution tunisienne refuse catégoriquement "toute forme de normalisation avec l'Etat sioniste" et soutient la question palestinienne.

Cette mention a été l'objet d'un désaccord entre les membres de la commission, certains ayant jugé qu'elle n'est pas nécessaire dans une déclaration de principes, alors que d'autres, dont le mouvement islamiste Ennahda, qui s'est retiré fin juin de la commission, avait insisté sur son inclusion...


Alors, cet été, on va ou pas en tunisie?
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
02 juillet 2011, 11:44
Alors, cet été, on va ou pas en tunisie?

oui
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
02 juillet 2011, 12:06
yosseph a écrit:
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> Alors, cet été, on va ou pas en tunisie?
>
> oui

BONNES VACANCES !
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
02 juillet 2011, 12:38
KEN KHAB RABBY !!!
Re: cet été, on va ou pas en tunisie?
02 juillet 2011, 13:44
Toujours là a provoquer Elsa, tu ne perds rien à contredire.
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