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TEMPS ET CONTRETEMPS.

Envoyé par breitou 
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
03 juillet 2013, 03:13
Ok RD, je change juste d'ampoule 100 watts au lieu de 25 pour mieux t'éclairer. je vais faire mon possible. Lol.
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
03 juillet 2013, 03:22
Ok donc tu parles du premier chapitre où il ne dévoile pas le nom du pressenti. Je pense qu'il a des raisons de taire cet inconnu et tu as raison de le signaler. Je vais lui demander en privé de qui il s'agit mais je doute fort qu'il me le dise en privé. Je vais tenter le coup.
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
04 juillet 2013, 12:04
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ISRAËL N’A RIEN À REPROCHER À MORSI


ISRAËL N’A RIEN À REPROCHER À MORSI


Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps



Nouveaux acteurs en Egypte
En Israël des instructions strictes ont été données par Benjamin Netanyahou à ses ministres pour ne pas se prononcer sur la situation en Égypte. Les commentaires de la classe politique sont aussi très discrets dans l’attente de l’évolution des évènements. Il n’y a ni triomphalisme et ni sentiment d’inquiétude.





Candidat par défaut



Mais un véritable paradoxe existe vis-à-vis de l'Égypte car Israël n’a pas eu de contentieux avec Mohamed Morsi et ses Frères musulmans, en ce qui concerne les relations bilatérales. Certaines voix israéliennes, attachées à la démocratie, se sont élevées contre ce qui, en termes juridiques, peut s’apparenter à un coup d’État contre un président élu légalement au suffrage universel. Bien sûr, ses erreurs de gestion et sa volonté d’islamisation à outrance sont condamnées mais Israël considère qu’il n’avait pas à s’impliquer dans des affaires purement intérieures, dès lors où sa sécurité n’était pas engagée.
Les candidats Morsi et Chafik


L'élection de Mohamed Morsi était à la base d'un malentendu qui ne s'était pas dissipé avec le temps. Morsi avait puisé son électorat dans la campagne profonde qui avait une haine affirmée contre l’armée qui accaparait les ressources d’un pays pauvre. Il a donc été élu par défaut, par ceux qui ne voulaient pas donner leurs voix au général Chafik, un militaire qualifié d’homme de l’ancien régime. Par ailleurs, l'opposition irresponsable n'avait pas réussi à s'accorder sur un candidat neuf, de consensus. Mais le président, en un an de mandat, n'a pas su apporter à ses électeurs une amélioration de leurs conditions de vie. Ils voulaient du pain, il leur a offert la charia.



Relations sécuritaires maintenues



Morsi a permis le maintien de relations diplomatiques et sécuritaires entre l’Égypte et Israël, éliminant ainsi toutes les dérives qui auraient pu mettre en danger le calme régnant aux frontières. D’ailleurs aussitôt ces derniers troubles, l'armée a suivi ses recommandations en assurant la sécurité des installations à travers l'Égypte et a pris le contrôle de tous les sites contenant des armes et des munitions pour éviter l’expérience malheureuse vécue par la Libye dont le matériel a été disséminé à travers le monde terroriste.
Armée égyptienne au Sinaï

En comparaison avec l’époque de Moubarak, l’armée avec l’accord du gouvernement s’est montré plus active dans le combat contre les terroristes du Sinaï qui alimentaient en armes, par bédouins interposés, le Hamas, les groupes du Djihad islamique et même le Hezbollah. Elle avait même participé à la destruction de nombreux tunnels de contrebande qui laissaient passer vers Gaza les missiles et un armement sophistiqué en provenance d’Iran. L’armée a toujours assuré l’équilibre régional existant, sans chercher à attiser le feu avec Israël et a lancé des opérations coûteuses en hommes contre les éléments d’Al-Qaeda basés au Sinaï pour les forcer à perdre du terrain. Morsi avait encouragé, sinon laissé faire, ces opérations.
Al-Qaeda au Sinaï

C’est dans cet état d’esprit de coopération qu’Israël a accepté, durant ces derniers évènements, les mouvements de troupes égyptiennes au Sinaï. Des forces militaires ont été déplacées près de la frontière avec Gaza avec l’autorisation du gouvernement israélien pour contenir d’éventuels troubles. Plusieurs dizaines de blindés, pourtant interdits dans cette zone en vertu du traité de paix de 1979, ont été envoyés pour contenir l’activité militante avec l’approbation des services sécuritaires israéliens. Selon un porte-parole militaire israélien : «L'action militaire égyptienne dans le Sinaï a été coordonnée avec la mise en place de mesures de défense et autorisée par les hauts fonctionnaires en Israël afin de faire face aux défis de sécurité du Sinaï qui constituent une menace pour les deux pays.»



Intérêts politiques bilatéraux



Sur le plan politique, Israël a parfaitement collaboré avec le président Morsi car, contre toute attente, il n’a pas soutenu sans réserve le mouvement islamiste palestinien qui a pourtant adopté l’idéologie des Frères musulmans. Il l’a forcé à se modérer militairement en le menaçant de fermer sa frontière et d'aggraver le blocus si des missiles étaient envoyés contre Israël.
Pilier de défense à Gaza

Il a peu réagi lorsqu’Israël a lancé son opération militaire «pilier de défense» contre Gaza tant il estimait que les motivations militaires israéliennes étaient légitimes. Il n’a même pas aidé le Hamas à reconstituer son arsenal détruit en quelques jours par les forces israéliennes parce qu’il voulait que les opérations militaires cessent et que le cessez-le-feu intervienne au plus tôt.

Il est pratiquement certain que le calme qui a régné pendant plusieurs mois à la frontière avec Gaza a été inspiré par le gouvernement égyptien qui avait d’autres chats, économiques, à fouetter. Morsi a convaincu le Hamas que la voie du pragmatisme et de la modération était impérative s’il voulait qu’une coopération efficace s’installe entre l’Égypte et la bande de Gaza.



Rapprochement avec l’Iran


Morsi en Iran avec Ahmadinejad


Le président Morsi n’a pas succombé à la stratégie du tout contre Israël. Au début de son mandat, les israéliens avaient de réelles certaines inquiétudes quant à un probable rapprochement entre l’Iran et l’Égypte matérialisé par un voyage de Morsi en Iran ; mais ce ne fut qu’un feu de paille. Le fossé idéologique entre les Frères musulmans sunnites et les iraniens chiites ne permettait pas d’effacer la haine ancestrale entre ces deux clans musulmans ; elle a eu raison de toute tentative d’élaborer une coopération quelconque entre deux pays opposés.

Les Frères musulmans ont poussé le Hamas à se détacher du régime du syrien Bachar al-Assad soutenu par l’Iran. Israël y voyait un intérêt majeur car les islamistes de Gaza se sont alors éloignés du Hezbollah qui appuie activement le régime de Damas en envoyant ses militants combattre aux côtés de l’armée régulière. La scission entre ces deux mouvements palestiniens a accru le sentiment de sécurité d’Israël dès lors où elle réduisait l'éventualité d'une attaque concertée intervenant simultanément au nord et au sud. Israël a ainsi bénéficié directement de l’opposition de Mohamed Morsi au régime des mollahs.
Hezbollah à Quseyr en Syrie



Camp David



Enfin Mohamed Morsi n’a jamais envisagé de remettre en cause la paix signée à Camp David en 1979. Il a certes envisagé d’y apporter quelques rectificatifs mais, au cours de son mandat réduit à un an, il a respecté à la lettre les termes du traité, encouragé certes par les États-Unis qui menaçaient l’Égypte de représailles économiques. Il a aussi réussi à persuader son peuple, qui rechignait à maintenir ce traité, de le soutenir même contre sa volonté.
Attentat contre un terminal gazier au Sinaï

Les relations entre services sécuritaires des deux pays n’ont jamais cessé et à l’exception de quelques incidents mineurs dus à des mouvements extrémistes djihadistes, la frontière avec Israël est restée calme. Les attentats contre les terminaux gaziers suspendant la fourniture de gaz à Israël et la Jordanie, qui étaient monnaie courante sous Moubarak, ont été canalisés. Israël n’avait plus aucun motif de manifester sa mauvaise humeur à un régime qui montrait sa volonté de respecter ses engagements.
Moubarak est parti, la révolution est finie, nous devons maintenant nous voir les yeux dans les yeux

Il est trop tôt pour connaitre la stratégie politique de la nouvelle gouvernance en Égypte mais il est un fait que si les égyptiens ont des griefs importants à l'encontre de Mohamed Morsi, Israël n’a rien à lui reprocher. Cependant il ne pleurera pas son départ car il met fin à l’illusion d’un islamisme démocratique.
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
08 juillet 2013, 23:37
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lundi 8 juillet 2013
LE HAMAS À LA RECHERCHE D’UNE STRATÉGIE APRÈS MORSI


LE HAMAS À LA RECHERCHE D’UNE STRATÉGIE APRÈS MORSI

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps


Poste frontière de Rafah
Le Hamas est inquiet de la tournure que prennent les évènements d’Égypte. Il est même dans un état de choc qui lui impose de trouver rapidement une stratégie de rechange. Il se considère déjà comme le plus grand perdant en raison de l’alignement de sa politique sur celle des Frères musulmans.
Ahmadinejad et Haniyeh
Il a rompu avec la Syrie, avec l’Iran et surtout avec la milice Hezbollah au Liban pour se retrouver à présent complètement isolé avec le Qatar et la Turquie pour uniques alliés. Ces deux pays sont les seuls à présent à investir dans des projets civils de reconstruction de la bande, à l’exception de projets militaires. L’avenir du Hamas dépend aujourd’hui des relations qu’il pourra entretenir avec le nouveau régime égyptien et surtout du statut qui sera attribué au terminal de Rafah entre Gaza et l’Égypte.




Discrétion à Gaza



La gêne des islamistes de Gaza s’exprime pour l’instant par un silence qui préserve l’avenir. Il ne s’agit pas pour eux de se mettre à dos les nouveaux dirigeants et encore moins l’armée égyptienne. Le Hamas ne veut en aucun cas aggraver le blocus de Gaza sachant que la seule ouverture vers le monde extérieur passe par le terminal de Rafah à la frontière égyptienne. On ne peut pas dire qu’il ait en quoi que ce soit bénéficié du régime des Frères musulmans dont la politique n’a pas été différente de celle qui prévalait sous Moubarak et qui avait été empreinte de pragmatisme à l’égard d’Israël. Le traité de Camp David de 1979 n’a pas été remis en cause; le gazoduc égypto-jordanien a été protégé et a continué à transporter le gaz dans le cadre d’anciens accords; enfin l’ambassadeur israélien est toujours resté en fonction au Caire tandis que ses locaux diplomatiques sont sous haute protection.
Ambassadeur au Caire Ithzak Levanon

Le Hamas est passé du statut d’organisation terroriste à celui d’entité dirigeante consciente de ses intérêts politiques. Il n’a pas bronché lorsque le gouvernement des Frères musulmans a inondé ses tunnels de contrebande. Il sait que la politique du nouveau gouvernement égyptien pourrait être pire et peu favorable au Hamas. Les Égyptiens considèrent suspects de sympathie islamiste les amis de la Confrérie qui cherche à reprendre le pouvoir et même à susciter des troubles pour gêner la bonne marche du pays. Il est fort probable que l’armée aura un œil plus vigilant sur les militants palestiniens qui traverseront Rafah pour empêcher des extrémistes d’entrer en Égypte pour y apporter une aide matérielle.



Moins de soutien égyptien


Tunnel sous Gaza


La liberté de circulation risque à nouveau d’être entravée tandis qu’Israël ne sera plus tenu pour seul responsable du blocus de Gaza. D’ailleurs depuis les nouveaux évènements, les mouvements sous les tunnels, les transferts de carburant en particulier, ont été interrompus entrainant une augmentation des prix à la consommation. Si certes le passage de Rafah est ouvert et opérationnel, seulement 600 personnes ont été autorisées à passer chaque jour contre 1.200 habituellement. En revanche, le terminal gère un afflux massif de Palestiniens quittant l’Égypte pour Gaza en raison de crainte pour leur sécurité.

Le Hamas ne pourra plus compter sur le soutien des Frères musulmans en cas de conflit avec Israël car l’armée égyptienne, même du temps de Morsi, maintient ses bonnes relations avec l’État juif et sait que tout conflit militaire a des motivations et des origines non israéliennes. Il craint surtout les médias égyptiens qui lui étaient hostiles dans le passé parce qu’ils n’approuvaient pas la volonté strictement combative des militants du Hamas, souvent enclins à envoyer des missiles lorsqu’ils subissent des conflits internes.
Dr Rabah Mhanna du Fplp

La chute de Morsi pourrait être pour les palestiniens de Cisjordanie, et pour Mahmoud Abbas en particulier, l’occasion d’organiser l’éviction du Hamas de Gaza afin de faciliter la réunification du peuple palestinien sous le drapeau du seul Fatah. D’ailleurs Dr Rabah Mhanna, dirigeant du Front populaire pour la libération de la Palestine, a donné le ton : «Nous, au FPLP, soutenons le choix de l’écrasante majorité du peuple égyptien qui a décidé de renverser le régime de la Confrérie ». Il espère que le nouveau régime, débarrassé des islamistes nocifs, pourrait s’occuper avec plus d’efficacité du conflit palestinien.



Gesticulations palestiniennes



Il n’est pas certain que les relations entre le Hamas et l’Égypte s'enveniment comme du temps de Moubarak qui avait imposé un blocus strict de la bande de Gaza. Les nouvelles autorités ont d’autres chats, économiques, à fouetter que de s’intéresser aux questions étrangères. En revanche les nouveaux dirigeants pourraient être tentés de réunifier les mouvements palestiniens, seule condition pour faire avancer le processus de paix. Le Hamas serait alors écarté de la gouvernance à Gaza à moins qu’il accepte un compromis avec Mahmoud Abbas auquel il était opposé, fort de l’arrivée de Morsi au pouvoir.
Adly Mansour

D’ailleurs Mahmoud Abbas n’a pas perdu de temps en envoyant une lettre de félicitations au président intérimaire Adly Mansour exprimant : «l'espoir qu'il réussira à réaliser le rêve du peuple égyptien de la liberté, de l'honneur et de la stabilité». En revanche le Hamas a adopté un profil bas en ne permettant aucune déclaration officielle à ses représentants. Une différence de traitement des évènements égyptiens est facilement perceptible. On se souvient que le 11 février 2011, à l’heure où Hosni Moubarak était évincé, les personnalités et la population de Gaza ont dansé toute la nuit sur les toits pour fêter l’évènement. Il n’y a pas eu de réaction festive de la rue à l’annonce du départ de Morsi ni même de manifestations de réprobation.
Gaza fête l'arrivée de Morsi en février 2011

Mais des sources locales révèlent qu’à Gaza nombreux sont ceux qui rêvent d’un Tamarrod palestinien capable de protester efficacement contre le gouvernement d'Ismaël Haniyeh. Cependant le problème reste entier car il manque à Gaza une armée capable de soutenir comme en Égypte les émeutiers, sauf à faire appel aux militants armés du Fatah, presque tous neutralisés sinon éliminés.
L'éventualité d'une reprise en main de la bande de Gaza par des adversaires des islamistes pourrait modifier la stratégie du Hamas qui ne verrait son salut que dans une réconciliation avec le Fatah. Mais il est probable que Mahmoud Abbas tient ainsi sa revanche d’avoir été longtemps marginalisé, en particulier lors de la visite de l'émir du Qatar à Gaza durant laquelle il n'avait pas été invité. Il n’offrira pas au Hamas une nouvelle occasion pour légitimer son pouvoir à Gaza.
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
15 juillet 2013, 07:08
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
25 juillet 2013, 08:17
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GRANDS RABBINS D’ISRAËL : SÉGRÉGATION, NÉPOTISME ET ANTISIONISME

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps

David Lau et Ytshak Yossef

L’élection des deux Grands rabbins d’Israël, David Lau et Ytshak Yossef, cumule à elle seule toutes les critiques et les défauts qui peuvent s’appliquer à la communauté juive dans son ensemble. Le monde religieux prouve qu’il reste un monde à part, avec ses règles, ses clans et ses intérêts personnels.

Ségrégation


L’élection perpétue une séparation anachronique entre deux clans du judaïsme qui n’a plus cours à notre époque. Les communautés séfarades et ashkénazes sont depuis longtemps tellement imbriquées qu’il est difficile aujourd’hui d’en voir les véritables contours et surtout les véritables différences. Les mariages mixtes sont légions et la nouvelle génération qui vit en Israël n’a pas conscience des différences qu’on veut lui imposer.
C’est une persistance d’habitudes de la Diaspora qui voulait se protéger. Mais elle s’est dénaturée en créant dans certains secteurs une véritable ségrégation au sein de certaines écoles religieuses, uniquement réservées aux originaires ashkénazes. En fait un seul grand rabbin suffirait pour rassembler toute la communauté dans sa diversité, à l’instar du Grand rabbin de France qui représente toutes les facettes de sa communauté juive religieuse. Il est loin le temps où, par tradition sinon par règle, le Grand rabbin de France était obligatoirement ashkénaze et celui de Paris séfarade. On a fini par comprendre en France qu’il ne devrait y avoir qu’une seule catégorie de juifs religieux.


Népotisme


Cette élection marque la victoire du népotisme puisque les deux nouveaux Grands rabbins sont fils de… accréditant ainsi l’idée qu’il y a des dynasties qui se perpétuent comme les dynasties royales. Sous prétexte d’être les inspirateurs religieux d’un clan, certains diraient les gourous, les décisions deviennent assimilées à des lois religieuses donc incontestables. Ainsi une même famille peut accaparer les postes de grands rabbinats dans plusieurs villes importantes sous prétexte qu’on ne conteste pas les décisions du Guide suprême. C’est effectivement une source de revenus, à base de taxes sur la cacherout, qui permet de financer certes des œuvres sociales mais aussi des institutions qui assurent un pouvoir discontinu à quelques privilégiés.


Antisionisme


Enfin cette élection marque le recul du sionisme religieux. Des supers orthodoxes réfutant l’idée même de l’existence d’Israël vont être chargés de l’éducation religieuse, plutôt de l’intoxication, des masses de jeunes innocents qui vont confondre les décisions humaines avec les lois divines. Ce judaïsme orthodoxe, pur et dur, s’orientera vers une dérive inquiétante qui ne s’inscrit pas dans le passé sioniste du pays mais vers le culte à forte composante mystique d’un Saint, tout homme soit-il.

Ils seront à présent deux grands rabbins pour virer vers un antisionisme inquiétant puisqu’ils pourront ouvertement affirmer : «Lorsque l’État d’Israël reviendra à la Torah, nous célèbrerons Yom Haatsmaout». Ils seront à présent deux à supprimer de la liturgie les prières du Hallel récitées le jour de l’Indépendance parce que, pour eux, ce jour n’est pas exceptionnel. Ils seront à présent deux pour soustraire aux fidèles le symbole même de l’État d’Israël en supprimant de la liturgie la bénédiction faite à l’État au moment de l’ouverture du tabernacle et celle relative à Tsahal car Dieu ne bénit plus «les soldats de l’armée de défense d’Israël» mais expression volontairement vague, «bénit les soldats d’Israël», formule qui supprime toute référence à l’existence de l’État d’Israël. Ils justifient l’annulation de la prière à Tsahal «parce qu’une armée où les femmes et les hommes sont mélangés ne mérite aucune bénédiction».

Ces barbus noirs font partie d’un monde à part qui, au lieu de s’ouvrir vers le monde moderne symbolisé aujourd'hui par les sionistes religieux qui se battent pour Israël avec les tefillins dans la poche, préfèrent perpétuer des survivances désuètes du passé, venues d’un monde périmé et anachronique. Bon vent aux représentants élus de la ségrégation, du népotisme et de l’antisionisme.

Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
29 juillet 2013, 00:10
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
29 juillet 2013, 13:25
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
30 juillet 2013, 13:16
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
31 juillet 2013, 10:06
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