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Politique en Israel

Envoyé par lapid 
Re: Chirac, l'Iran et Israël
05 février 2007, 02:24
Henri (Henri) le lundi 05 février 2007 - 09h29:

Hajkloufette,Viviane,Bazooka,
L'iran, la bombe, Chirac, tout cela depend de NOTRE emouna chlema b'Achem,
Lo inoum ve lo ichan chomer Israel.
Laisserait-il faire!!,
Ou est Saddam Hussein qui a envoye ses skuds sur Israel?
Bientot nous feterons pourim,l'Aman de Teheran finira comme tous les autres amanim.
Hag pourim sameah
Re: Chirac, l'Iran et Israël
05 février 2007, 02:52
Girelle (Girelle) le lundi 05 février 2007 - 12h46:

Je rêve quand je lis que des harissiens (c'est à dire moi qui ait parlé de la réaction de mes amis iraniens en exil) s'inquièteraient plus pour les iraniens que pour les israéliens, c'est une façon ridicule de détourner mes propos.

C'est aussi une injure.

L'avertissement de Chirac est clair et s'adresse aux iraniens, c'est l'avertissement d'un chef d'état qui a en main l'arme nucléaire et qui sait que s'il avait le malheur de l'utiliser, Paris serait en cendres.

C'est dire aux iraniens: écoutez ce que dit votre fou d'Ahmedinedjad, il met votre existence même en danger, et ôtez vous de l'esprit l'idée d'adhérer à ses blufs.

Cet Ahmedinedjad est très contesté en Iran en ce moment et vous le savez.

Vos propos sur les tenues de Bernadette Chirac et les "vacances" de Chirac disent assez à quel degré de petit dénigrement vous ramenez une crise politique majeure ou chaque rôle est réparti parmi les chefs d'état.

Que vous détestiez Chirac, que je ne voterai sûrement pas pour lui, s'il se représentait, n'a strictement rien à voir.

Le petit bout de la lorgnette n'est pas ma tasse de thé.
Re: Chirac, l'Iran et Israël
05 février 2007, 03:07
Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 05 février 2007 - 12h56:

Any maamina be emouna chlema

Scuds Irakiens ... Katiouchot sur le Nord du pays ... Kassamim dans le sud ... Bombe Iranienne ... Qu Hachem protege Israel ... Tout le reste n est que de l adra winking smiley
Re: Chirac, l'Iran et Israël
05 février 2007, 03:57

Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 05 février 2007 - 13h31:

Voici le coupable :

Abdul Qadeer Khan a exporté deux choses différentes : d’une part, du savoir-faire (y compris pour ce qui concerne la militarisation des charges), et, d’autre part, de la technologie (notamment celle de l’enrichissement de l’uranium par centrifugation). Ses clients ont été l’Iran, la Corée du Nord, la Libye, et sans doute au moins un autre. Le réseau de Khan comportait trois relais principaux : les Émirats arabes unis, la Malaisie et l’Afrique du Sud.

A. Q. Khan n’a pas ouvert un « supermarché » de la technologie nucléaire, comme le dit Mohammed El-Baradei, mais une " maison d’import-export en matière de savoir faire ", pour ce qui est de l'enrichissement en U235, par la filière des Micro-Centrifugeuses, méthode plus rapide que la filière Plutonium, mais qui ne mène pas la fabrication d'une arme de champ de bataille, car pour des raisons de sécurité et d'efficacité, aucune nation nucléarisée, n'utiliserait une arme à U235, trop dangereuse pour celui qui la lance.

Par contre si ce type d'arme n'est pas valable dans le cadre d'une force de frappe, il peut être utilisé dans le cadre d'un jihad nucléaire, aux mains de terroristes, qui le ferait exploser à bord d'un navire de commerce, dans un port de l'occident,,, et c'est là que réside le vrai danger !

En effet, l'attaquant étant alors anonyme, personne ne serait en mesure de prouver vers qui, la représaille devrait être dirigée.

Mais de cela l'occident en est largement informé, et les navires de commerce sont bien tenus à l'oeil.

A. Q. Khan, est à présent mais un peu tard, assigné à résidence au Pakistan, mais le mal est fait.

Quand au Mahmoud de l'Iran, c'est un pervers mais pas au point de se suicider, en tirant le premier, d'autant plus qu'il n'est pas prés, de mettre au point une vrai bombe militarisée.

Cela l'occident le sait aussi, et ce jour là, la frappe préventive sera organisée en fonction.
Re: Chirac, l'Iran et Israël
06 février 2007, 05:13
Bazooka (Bazooka) le mardi 06 février 2007 - 13h21:

Pour rester dans notre sujet brulant...

Assis sur le seant de sa notoriete acquise grace aux bons et loyaux services prestes pour Tonton, et apres avoir observe une traversee du desert toute tactique afin eviter un retour de manivelle dans l'Affaire Elf, Roland Dumas ne rate pas la perche qui lui est tendue pour faire savoir, une fois de plus, et toujours indirectement, a quel point l'Etat d'Israel et les Juifs l'insupportent.

Mais comme tout diplomate francaoui qui se respecte:
" - Tout est dans la nuance et le bon ton !"
(A prononcer le cul pince et le petit doigt en l'air du cote de la main qui tient la coupe de Dom Perignon, l'autre main etant reservee exclusivement aux petits fours et aux suchis de chez Dalloyau).

Pour moi ca pue autant que Dieudonne, dont il a d'ailleurs recemment applaudi le spectacle des deux mains.*
(Sachant qu'il n'y avait ni champagne ni petits fours chez Dieudonne, on pourrait d'ailleurs a juste titre se demander ce qu'il est alle faire dans cette galere ?!)

Ce n'est en tout cas pas par hasard, je subodore, que cette boule puante paraisse dans le Nouvel Obs (Merci, O Maitre ! Jean Daniel...).

A lire avec une pince a linge sur le nez, donc.

*de source bien informee, exclusif A.B. (Agence Bazooka).

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Roland Dumas favorable a la bombe iranienne

NOUVELOBS.COM | 05.02.2007 | 19:10

Roland Dumas, ancien ministre socialiste des Affaires etrangeres, a estime lundi 5 fevrier que la detention par l'Iran de la bombe atomique serait "un element d'equilibre dans la region".
"D'avoir la bombe atomique, pour l'Iran par exemple, ce serait un element d'equilibre dans la region. Mais cela suppose un accord, des controles, un climat autre que celui qui existe actuellement, qui est un climat de menaces", a declare Roland Dumas, interroge sur France Inter.

"Facteur d'equilibre"
Pour l'ancien ministre de Francois Mitterrand, "avoir la bombe atomique n'est pas forcement un facteur aggravant". "C'est un facteur de retablissement de l'equilibre et qui dit l'equilibre, dit maintien de la paix", a-t-il ajoute.
"A l'inverse, si dans une region du monde, un pays puissant, surarme, dispose de la bombe atomique, c'est lui qui fait la loi", a explique Roland Dumas.
Il a souhaite que s'ouvre "tres rapidement une negociation generale avec l'Iran".
La semaine derniere, un entretien de Jacques Chirac au Nouvel Observateur, au New York Times et a l'International Herald Tribune a provoque une vive polemique. Avant de revenir sur ses propos, le president avait envisage ouvertement que Teheran puisse devenir une puissance nucleaire.
Re: Chirac, l'Iran et Israël
06 février 2007, 05:17
Victor (Victor) le mardi 06 février 2007 - 15h09:

Ségolène Royal réaffirme son refus du nucléaire civil iranien

LEMONDE.FR avec Reuters | 23.01.07

Ségolène Royal a réitéré, mardi 23 janvier, sa position "très ferme" à l'égard de l'Iran en soulignant, comme elle l'avait déjà fait lors de la campagne interne au PS et à l'occasion de son voyage au Liban en décembre dernier, que le régime de Téhéran devait se voir interdire l'accès au nucléaire civil et militaire.

"Vous connaissez ma position très ferme contre l'accès de l'Iran au nucléaire. C'est une vraie menace sur la sécurité d'Israël compte tenu des déclarations qui ont été faites dans ce pays", a déclaré Mme Royal en arrivant au dîner annuel du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). "Je pense que quand on maîtrise l'enrichissement de l'uranium civil, le pas peut être vite franchi sur la maîtrise de l'uranium à des fins militaires. Je pense que cette escalade est très dangereuse", a-t-elle ajouté.

En décembre dernier, au cours d'entretiens avec les principaux responsables israéliens, Mme Royal s'était targuée d'être "la seule responsable politique française" à défendre ce point de vue. Sa position, en contradiction avec le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP), n'est officiellement défendue par aucun pays, pas même les Etats-Unis, ni Israël.

Mme Royal avait présenté pour la première fois cette position le 7 novembre, lors d'un débat avec les autres candidats à l'investiture socialiste, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. La proposition avait alors provoqué de vives réactions dans le monde politique, la ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, fustigeant la "légèreté" de Mme Royal.

Ségolène Royal est arrivée peu après Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP, et a échangé quelques mots avec le premier ministre, Dominique de Villepin, invité d'honneur du dîner. Autre candidat présent : François Bayrou.
Re: Chirac, l'Iran et Israël
06 février 2007, 05:40
Victor (Victor) le mardi 06 février 2007 - 15h39:

Chronique
Le grand écart de Jacques Chirac, par Daniel Vernet
LE MONDE | 06.02.07

Les Etats-Unis sont le seul pays à avoir utilisé l'arme nucléaire. Deux fois : à Hiroshima et à Nagasaki, à la fin de la seconde guerre mondiale. Ils avaient alors le monopole de sa détention. La situation internationale a radicalement changé quand l'Union soviétique s'est trouvée en possession de la bombe atomique. La destruction mutuelle assurée - dans l'acronyme anglais : MAD, qui veut dire aussi "fou" - a débouché sur la théorie de la dissuasion. L'arme nucléaire était considérée comme une arme "pas comme les autres", une arme de non-emploi, destinée à convaincre l'adversaire de ne pas s'en servir et à le dissuader également de déclencher une guerre avec des moyens classiques.


M. Chirac avait certainement à l'esprit cette théorie de la dissuasion, systématisée, dans les années 1960, par les concepteurs de la force de frappe française, quand il a répondu, la semaine dernière, aux journalistes du New York Times, de l'International Herald Tribune et du Nouvel Observateur à propos du nucléaire iranien : "Je dirais que ce n'est pas tellement dangereux par le fait d'avoir une bombe nucléaire - peut-être une deuxième un peu plus tard..." Le chef de l'Etat a ajouté en substance que l'Iran y regarderait à deux fois avant de les utiliser par crainte des représailles massives. C'est la base de la dissuasion nucléaire.

Il est cependant un autre danger sur lequel M. Chirac a également attiré l'attention : la prolifération. Les théoriciens de ce que, du temps de la guerre froide, on a appelé "l'équilibre de la terreur" y voient le point faible de leur raisonnement. La logique de la dissuasion fonctionne entre deux protagonistes surtout s'ils sont supposés jouer selon les mêmes règles. C'était le cas à l'époque du duopole américano-soviétique.

Cependant, certains s'inquiétaient déjà que les principes prévalant aux Etats-Unis ne s'appliquent pas en URSS. Surtout, ils pensaient que le jeu risquait d'être totalement faussé avec l'émergence de nouvelles puissances nucléaires, telles la France ou la Chine. A fortiori si le nombre de détenteurs de la bombe atomique se multipliait.

Le traité de non-prolifération de 1968 devait parer à ce danger. Il a partiellement réussi. Certains pays ont renoncé à l'arme nucléaire, mais il n'a pas empêché que d'autres - Inde, Pakistan, Corée du Nord, Israël - passent outre. Des théoriciens de la dissuasion considèrent toutefois que la possession de l'arme nucléaire a une vertu rationalisante. Ils soutiennent, par exemple, que le conflit du Cachemire n'a pas dégénéré en guerre généralisée entre l'Inde et le Pakistan parce que les deux pays ont la bombe. Le raisonnement s'applique-t-il avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui promet de rayer Israël de la carte ?

Les déclarations de M. Chirac, ses hésitations et ses démentis montrent qu'il oscille entre la logique de la dissuasion et la crainte de la prolifération. La première est parfaitement défendable. Si l'on y croit - et après tout, la politique de défense française est fondée depuis près d'un demi-siècle sur ce postulat -, on peut permettre à Téhéran d'enrichir de l'uranium sous contrôle international. Ce qui est vrai aujourd'hui ne l'était pas moins il y a quatre ans, quand les Européens se sont lancés dans une négociation avec l'Iran pour l'empêcher d'accéder à l'arme nucléaire.

La crainte de la prolifération et d'une action militaire américaine l'avait alors emporté. Cette négociation ayant échoué, l'Iran détenant par ailleurs des moyens de pression sur les pays européens, dont la France, engagés au Liban, il n'est pas interdit de s'interroger sur la pertinence de la stratégie suivie jusqu'à maintenant. En revanche, le grand écart exposé publiquement entre l'analyse froide de la situation et le langage convenu de la diplomatie est dévastateur.

Daniel Vernet
Article paru dans l'édition du 07.02.07

[www.lemonde.fr]
Re: Chirac, l'Iran et Israël
08 février 2007, 13:03
Victor (Victor) le jeudi 08 février 2007 - 22h43:

Si l'Iran avait la bombe
08/02/07

- - Thème: Iran

Au lendemain des déclarations de Jacques Chirac sur le nucléaire iranien, Vincent Jauvert apporte pour le Nouvel Observateur, les réponses des principaux spécialistes des questions stratégiques.
Que se passerait-il si l'Iran parvenait à se doter de l'arme atomique ? Et si Téhéran déclenchait une frappe nucléaire contre Israël ? Quels pays du Proche et du Moyen-Orient pourraient être tentés de se doter à leur tour de la puissance nucléaire si l'Iran en disposait ?
Les experts pensent que les Iraniens cherchent à se doter secrètement d'une capacité nucléaire militaire mais qu'ils n'y parviendront pas avant deux, voire cinq ans.

[www.crif.org]

[hebdo.nouvelobs.com]
Re: Chirac, l'Iran et Israël
14 février 2007, 11:50
Par Victor (Victor) le mercredi 14 février 2007 - 21h41:

L’ambassadeur de France en Israël : Non à la menace iranienne
14/02/07

[www.crif.org]

- - Thème: Iran

En exclusivité, Haaretz publie une interview de l’ambassadeur de France en Israël, Jean-Michel Casa, qui revient sur les propos de Jacques Chirac et la position de la France concernant le nucléaire iranien. « La France a une position unifiée et claire, qui a été répétée récemment : la possibilité de l'Iran ayant une bombe est totalement inacceptable. C'est une menace pour le monde et pas seulement pour Israël et cette région. »
Quant le quotidien demande au diplomate de clarifier les propos du président français, Jean-Michel Casa déclare : « Il y eu un malentendu et les commentaires du Président Chirac ont été clarifiés et corrigés. Je pense que notre position est claire : Nous n'accepterons absolument pas une situation dans laquelle l'Iran devient une puissance nucléaire. »
« Nous avons foi en la diplomatie, et croyons à une communauté internationale unie qui peut convaincre l’Iran de se retirer, soit par la diplomatie ou par des sanctions », précise l’ambassadeur qui ajoute : « Nous comprenons aussi qu'il y a ceux qui veulent discuter d’une option militaire et montrer à l'Iran que le monde est décidé à agir sur ce dossier et non pas seulement se contenter de faire des déclarations. "
D’après Jean-Michel Casa, la France est prête à aider l’Iran de se doter du nucléaire civil à condition qu’il soit surveillé et qu'il abandonne leur programme d'enrichissement d'uranium à des fins militaires ».

L'article complet en anglais

[www.haaretz.com]
Re: Chirac, l'Iran et Israël
14 février 2007, 11:51
Victor (Victor) le mercredi 14 février 2007 - 21h46:

Contre le négationnisme et la menace du nucléaire iranien
14/02/07

- - Thème: Iran

Une assistance nombreuse a répondu présente à la Mutualité, mardi 13 février, à l’appel du CRIF contre le négationnisme et la menace du nucléaire iranien.
Ce meeting dont l’objectif était d’alerter la classe politique et l’opinion publique a été un véritable succès et a réuni les principaux candidats ou représentants de candidats à l’élection présidentielle ainsi que Christian Poncelet, Président du Sénat, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë et François Léotard, ancien ministre. De nombreuses personnalités du monde politique et associatif se sont associées à cette réunion.

Le président du CRIF, Roger Cukierman, a dénoncé le négationnisme du président iranien ainsi que sa volonté d’effacer Israël de la carte. « Hier c’était les juifs. Aujourd’hui c’est Israël qu’on veut anéantir ». Il a souligné le danger que représenterait un Iran hégémonique doté de l’arme nucléaire pour le Moyen-Orient d’abord, mais également pour l’Europe: « L’Iran dispose de missiles de longue portée […] les dirigeants iraniens accusent les occidentaux d’être des impies, des croisés». Le Président du CRIF a également pointé du doigt le risque inévitable de la prolifération nucléaire dans la région : « Naturellement certains pays arabes, comme l’Egypte ou l’Arabie saoudite, et d’autres encore peuvent envisager désormais de s’engager eux aussi dans la course nucléaire ». Roger Cukierman a demandé que des sanctions plus sévères soient envisagées « Ces sanctions doivent aller bien au-delà des sanctions symboliques, édulcorées, inopérantes prises fin 2006 par le Conseil de Sécurité de l’ONU avec l’accord complaisant de la Chine et de la Russie plus gros clients et fournisseurs de l’Iran ». Mais aussi l’interdiction du nucléaire civil tant que l’Iran ne renoncera pas au nucléaire militaire. « On ne peut pas se prévaloir d’un traité qu’on ne respecte pas. Il y a donc peut-être un moyen de droit international d’obtenir que la Russie cesse ses livraisons ». Enfin, le Président du CRIF a insisté pour que tous les moyens de pressions soient mis en œuvre pour éviter une guerre contre l’Iran. « C’est parce que nous ne voulons pas de la guerre que j’en appelle solennellement, fermement, gravement, aux candidats à la présidence de la République. Une totale fermeté à l’égard de l’Iran est le seul moyen de préserver la paix. »

« A chacun d’entre nous de nous rappeler les leçons de l’histoire et de se souvenir. » a déclaré Christian Poncelet. « En 33, Hitler annonce ce qu’il va faire en 39 nous déclarons la guerre qu’à-t-on fait de 33 à 39 ? »a interrogé le Président du Sénat. « Nous ne pouvons accepter sans réagir que le passé soit travesti par le président iranien ». « Espérons que le peuple iranien réagira contre cette dictature contre ce fascisme » a dénoncé Christian Poncelet. « Il est temps de réagir, il est temps d’agir ». Concluant : « Je suis heureux de voir que la France n’est pas divisée dès lors qu’il s’agit de lutter contre l’intolérance, d’assurer l’exigence de mémoire ».

Le Maire de Paris Bertrand Delanoë a dénoncé le pouvoir iranien dans un vibrant plaidoyer pour la démocratie et contre la barbarie. Il a qualifié l’Iran d’Ahmadinedjab de « danger pour l’humanité » car « dès l’instant où un grand pays qui compte dans le monde est dirigé par des personnalités animées par une idéologie totalitaire qui établi une discrimination entre les êtres humains en fonction de leur identité et de leur religion, c’est un danger pour toute l’humanité ». « Nous devons nous mobiliser contre ce pouvoir qui pense qu’un être humain peut être supérieur à un autre en fonction de sa religion. Ce pouvoir est dangereux car il porte en lui le pire que l’on connaisse dans notre humanité aujourd’hui : le négationnisme » a souligné le premier Magistrat de Paris. « Quiconque sur cette planète nie la vérité historique et notamment le génocide le plus cruel, le plus barbare, celui de la Shoah est déjà un danger et un criminel contre l’humanité ». « J’ai regretté de me sentir un peu seul quand au nom de Paris, j’ai voulu m’exprimer et combattre, cette exposition ignoble, indigne, barbare, qui a eu lieu à Téhéran. Nous aurions dû à ce moment là nous mobiliser plus fort ». « Le pouvoir iranien est un danger vital pour le peuple d’Israël mais aussi pour le peuple palestinien parce que ses manipulations au sein de la Palestine empêchent au peuple d’aller vers son aspiration légitime à la démocratie et à la liberté ». « En tant que Maire de Paris et en tant que citoyen je m’engage à ce que la France, à ce que l’Union européenne ne cèdent rien ».


Rudy Salles, Député des Alpes-Maritimes et Président du groupe amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, représentait François Bayrou. Il est revenu sur «la situation chaotique en Irak qui a renforcé le rôle de l’Iran dans la région » et « la radicalisation des régimes des mollahs » qui aggravent la situation. «L’Iran a multiplié les menaces tant sur Israël que sur le monde. Volonté affichée de se doter de l’arme nucléaire, menaces sur l’existence d’Israël, négation de la shoah sont devenues les expressions les plus courantes des autorités iraniennes ». « Pour François Bayrou face à l’Iran, la France ne peut avoir qu’une ligne, l’intransigeance dans le respect du droit international ». Rudy Salles a rappelé que François Bayrou s’est exprimé plusieurs fois ces dernières années en faveur de l’interdiction pour l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire : « Le jour de Munich, Georges Bidault (Président du conseil national de la résistance au lendemain de l’assassinat de Jean Moulin) écrivait ceci qui a été une maxime de ma vie dit François Bayrou, « lorsqu’il s’agit de dire non, le meilleur moment pour le faire, c’est le premier » ». François Bayrou avait également dénoncé en septembre 2006 « le brevet de respectabilité » délivré par le Ministre des Affaires étrangères à l’Iran en le qualifiant de « puissance stabilisatrice de la région ». Il avait ajouté que l’ « obsession de la destruction d’Israël donne à l’obsession nucléaire sa véritable portée ».

Pierre Lelouche, Député et Conseiller de Paris qui représentait Nicolas Sarkozy, a lu un message du président de l’UMP et candidat à l’élection présidentielle. « Comme vous tous, j’ai été profondément choqué par les propos indignes et inquiétants prononcés par le Président Ahmadinedjab depuis son accession au pouvoir. Je n’ai pas oublié que s’exprimant à la tribune de l’ONU en septembre 2005, entouré croyait-il d’un « halo de lumière », le chef d’Etat iranien avait évoqué je cite, « le caractère intolérable de la présence au sein du monde musulman de son ennemi historique » qui devait être « éliminé ». Un écho aux nazis qui voulait extirper le juif, ce corps étranger de la société ». « S’il est une leçon à retenir du XXème siècle, c’est bien celle de ne jamais sous-estimer celui qui veut rayer de la carte tel ou tel peuple, tel ou tel pays. Celui qui fait de l’antisémitisme, sous couvert aujourd’hui d’antisionisme, une doctrine d’Etat, allant jusqu’à organiser dans la capitale de la république islamique d’Iran une conférence mondiale sur le négationnisme qui rappelle de bien sinistres conférences de ce genre dans l’Allemagne Nazie ou dans la France occupée. » « Avec son comportement irresponsable M. Ahmadinedjab, isole encore plus son pays sur la scène internationale et trahi la confiance de son peuple qui ne se reconnaît pas dans son discours de haine. ». « La France ne transigera jamais avec la sécurité de l’Etat d’Israël, pas plus qu’elle ne doit transiger avec l’antisémitisme et je me souviens qu’aujourd’hui marque le première anniversaire de la mort dans des conditions atroces d’un jeune français juif Ilan Halimi. » « j’ai conscience que la nucléarisation de l’Iran, après son irruption en première ligne du conflit israélo-arabe depuis la guerre du Liban l’été dernier, par le biais du Hezbollah constituera l’un des dossiers les plus brûlants et les plus difficiles que le prochain président de la République trouvera sur sa table dès le 7 mai prochain » « J’aimerais pour ma part que la Communauté internationale soit capable de mettre en place une banque du combustible sous l’égide de l’ONU de sorte à rendre inopérante toute justification pour l’enrichissement de l’uranium. »

Nicole Borvo, Sénateur et Conseillère de Paris, s’exprimait au nom du Parti communiste français et de Marie-Georges Buffet qui « condamne avec la plus grande énergie, les actes et les déclarations antisémites des dirigeants de la république islamique d’Iran et en particulier les discours atterrants du président Ahmadinedjab. » « Le pouvoir de nuisance de telles provocations est réel ». « C’est une façon non seulement d’alimenter l’antisémitisme mais aussi de nourrir ce qu’on appelle le choc des civilisations ». « Nous avons dénoncé avec force la choquante et consternante réunion négationniste à laquelle un certain nombre de personnes d’Europe et de France dont Robert Faurisson ont participé. » « Nous devons aider le peuple iranien à construire une démocratie et un avenir à la hauteur des espoirs qui pointent et qui commencent à s’exprimer timidement dans cette société qui aspire à une modernité ouverte sur le monde et les valeurs humaines. » « L’exigence du désarmement est pour nous communistes français, une grande priorité et une nécessité. »

Corinne Lepage, Présidente de Cap 21 et candidate à l’élection présidentielle estime « inacceptable qu’un Etat membre de l’ONU propose de rayer de la carte un autre Etat membre de l’ONU ». Elle insiste pour que nous « fassions preuve de courage » car aujourd’hui « nous payons le manque de constance vis-à-vis de l’Iran car nous avons constamment reculé vis-à-vis des engagements qui avaient été pris». « Il ne faut plus donner l’impression que nous reculons par rapport à ce que nous avons imposé » Corinne Lepage a également soulevé la responsabilité probable des pays occidentaux qui vendent du nucléaire civil à l’Iran : « Il y a parfois des choix à faire, y compris dans les domaines commerciaux ». Enfin, la candidate a rappelé l’existence d’un « mouvement en Iran qui s’élève et qu’il faut encouragé pour que l’Iran trouve une voie moins antidémocratique ».

Jean-Louis Bianco, Député des Alpes de Haute Provence et Codirecteur de campagne de Ségolène Royal, a insisté sur le caractère inacceptable de l’insulte faite à la mémoire des victimes de la Shoah et de leur famille et sur le caractère inacceptable des menaces que l’Iran fait peser sur Israël. Il a rappelé que la position de Ségolène Royal a été « ferme et nette ». « L’Iran doit respecter le traité de non prolifération nucléaire qu’il a signé. Mais ce traité ne doit pas faire l’objet d’une lecture naïve » car il « n’est pas difficile d’enrichir le nucléaire pour le militariser » a-t-il ajouté. « Il est donc nécessaire et juste, d’interdire à Téhéran de développer son nucléaire civil, tant que le régime iranien refusera les contrôles sur ses installations. » «Je vous le dit ce soir au nom de Ségolène Royal, la France se doit d’être vigilante, elle ne peut pas transiger, elle ne doit pas transiger, elle ne transigera pas avec la sécurité d’Israël qui est la condition de la stabilité au Proche-Orient. La France est, et restera à ses côtés dans la lutte contre le fanatisme et contre le terrorisme ».

François Léotard a conclu les interventions du de ce meeting, première étape d’une mobilisation plus général. Ovationné par le public de la Mutualité, François Léotard a justifié la nécessité d’un tel meeting. « Nous sommes ici pour exprimer l’inquiétude et la révolte qui nous ont saisies au fil des déclarations successives du Président iranien. Inquiétude et révolte qui n’ont rien d’artificiel, rien d’irrationnel, rien d’excessif, et rien qui ne soit de nature électorale ou lié à nos polémiques internes. Rien qui ne puisse être associé à un bellicisme dont nous savons bien, nous européens, comment il se termine. Car nous savons malheureusement que les programmes qui annoncent le meurtre sont généralement appliqués. Nous ne sommes pas ici, des hommes et des femmes qui souhaitent la guerre. Ceux qui l’imposent, ceux qui la proposent, ceux qui la promettent, doivent savoir simplement qu’ils en paieront le prix.» « Nous sommes attachés de toutes nos forces, de toute notre conscience, de toute notre volonté à l’existence d’Israël. A l’existence d’un Etat qui représente pour l’humanité un bien précieux, précieux pour sa culture, son histoire, précieux par son courage, précieux par l’exercice exigeant de sa démocratie». « Ceux qui poussent au fanatisme sans être en première ligne, ne méritent aucun respect. Ils font la guerre par misère interposée. Et c’est la misère dans leur propre pays qui finira par les chasser. » « La volonté de refuser ce que l’Histoire a établi et ce dont votre communauté à souffert, ce qu’elle nous a demandé de transmettre ; c’est un crime qui s’ajoute aux crimes anciens ». « La France s’honorerait si elle mettait à l’ordre du jour du prochain Conseil européen, l’interdiction au président iranien de pénétrer sur le territoire de l’Union Européenne. Oui Monsieur Ahmadinedjab est indésirable en Europe, il n’a rien à faire, rien à dire, rien à négocier tant qu’il n’a pas renoncé publiquement à ses propos.» « Cette mesure consiste à dire aux 500 millions d’Européens, « voilà ce à quoi nous sommes attachés » ».

Le meeting du CRIF à la Mutualité avait été précédé par un rassemblement au mémorial de la Shoah. Les personnes présentes ont observé une minute de silence avant de se rendre en cortège à la Mutualité.

Vous pouvez visualiser quelques photos du meeting en cliquant sur le lien suivant : [www.crif.org]
Re: Notre cher fils Guilad
30 novembre 2007, 03:17
A l'initiative de Rudy Salles, député des Alpes-Maritimes et vice-président de l'Assemblée Nationale, ''une demande d'intervention des autorités françaises est faite afin que le dossier de l'otage français de 21 ans, Guilad Shalit, soit enfin pris en compte''. (Guysen.International.News 28 novembre 2007 )
Rudi Salles, Dimitri Dombret, directeur de l'association European Friends of Israël (EFI), et les avocats de Guilad Shalit, Maîtres Stéphane Zerbib et Emmanuel Altit, ont souligné l'importance de ''sensibiliser les autorités publiques, les médias, les organisations internationales et de défense des droits de l'homme, les responsables religieux afin que le sort de ce citoyen français, enlevé le 25 juin 2006 sur le territoire israélien par un groupe armé affilié au Hamas, soit évoqué lors des négociations avec les Palestiniens menées par les bailleurs de fonds, notamment la France et l'Union européenne''.

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''Je rappelle à l'opinion publique française qu'un des nôtres, Guilad Shalit, un Français de 21 ans, est otage du Hamas depuis plus de 18 mois. Il n'y a rien de pire que le silence et l'oubli'', a déclaré Rudy Salles, vice-président de l'Assemblée nationale, à Paris. (28 novembre 2007 Guysen.International.News)
Il a poursuivi : ''Nous sommes sans nouvelle de ce jeune otage, ce qui est contraire aux principes moraux et au droit international. Je suis l'affaire depuis le premier jour. Je suis intervenu auprès des autorités françaises, de Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies. J'ai rencontré les familles des trois otages. Je n'oublie pas Eldad Reguev et Oudi Goldwasser, les deux otages détenus par le Hezbollah. La France et ses élus doivent se mobiliser : pourquoi les maires n'afficheraient-ils pas la photo de leur compatriote sur le fronton de leur mairie ?''

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''L'EFI soutient la pétition lancée par Rudi Salles, vice-président de l'Assemblée nationale afin que Guilad Shalit, cet otage français de 21 ans, soit libéré et retrouve les siens'', a déclaré Dimitri Dombret, directeur de l'association European Friends of Israël (EFI), à Paris. (28 novembre 2007 Guysen.International.News)
Il a poursuivi : ''L'EFI regroupe plusieurs centaines d'eurodéputés. Elle a créé un nouveau groupe d'amitié avec Israël au sein du parlement européen. Elle œuvre à équilibrer les positions à l'égard d'Israël et promouvoir la paix. Il importe que les eurodéputés, pas seulement les membres de l'EFI, s'engagent pour la libération de ce jeune otage français''.


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Le soldat Guilad Shalit retenu en otage depuis le 25 juin 2006. - par AP



Les avocats de la famille Shalit sont bien décidés à mobiliser à leur tour l’opinion publique pour obtenir des nouvelles de ce franco-israélien retenu en otage par les forces du Hamas depuis le 25 juin 2006.

C’est un appel à la mobilisation générale. «Parce qu’il y a rien de pire que l’oubli, et parce que nous sommes sans nouvelle de Guilad depuis un an et demi, il faut que les autorités françaises jouent leur rôle pour la libération de cet otage», clament à l’unisson le député UMP Rudy Salles ainsi que les avocats de la famille du soldat Shalit, Maîtres Zerbib et Altit.

Le 25 juin 2006, un commando du Hamas mène une attaque contre un poste militaire israélien à la lisière de la bande de Gaza. Deux soldats sont tués, tandis qu’un autre, un jeune caporal de 19 ans, Guilad Shalit, est capturé. «Depuis c’est le black-out total», s’exclame le député Rudy Salles. Même la Croix Rouge n’a pu lui rendre visite pour s’assurer qu’il est bien en vie», poursuit-il. «Aux dernières nouvelles, son état de santé se serait sérieusement détérioré», concède un des avocats.
Au moment où un cadre de négociations pour trouver une issue au conflit israélo-palestinien semble voir le jour avec la conférence d’Annapolis, l’entourage de la famille est bien décidé à générer autour du soldat Shalit une mobilisation aussi importante que celle suscitée par Ingrid Betancourt.

Le vice président de l’Assemblée nationale constate toutefois que les comités de soutien sont moins actifs. Et de préciser que le fait que Guilad Shalit soit militaire sème la confusion dans les esprits. Si le député des Alpes Maritimes salue «l’approche volontariste» de la diplomatie française depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, il regrette toutefois que les choses n’aillent pas plus vite. Au Quai d’Orsay, on assure pourtant que le cas du soldat Shalit préoccupe autant les autorités que le cas d’Ingrid Betancourt. Pour l’heure, une pétition de soutien va être lancée par les avocats de la famille sur les bancs de l’Assemblée et à destination de plus de 1.000 parlementaires européens.

Ecoutez en cliquant ci-dessous, le témoignage de Stéphane Zerbib, un des avocats de la famille Shalit.


Guilad SHALIT
Politique en Israel - Nouveau gouvernement en Israel
01 avril 2009, 00:40
Le nouveau Premier ministre s'adresse à la nation - Par SHELLY PAZ ET TOVAH LAZAROFF - Pour Jerusalem Post en francais - 1 Avril 2009 -

Israël est en quête de paix avec l'ensemble du monde arabo-musulman mais reste toujours menacé par les forces islamistes, a déclaré le Premier ministre Binyamin Netanyahou quelques heures avant son intronisation mardi soir.

Binyamin Netanyahou a prononce son discours d'intronisation devant la Knesset, mardi 31 mars 2009.



Netanyahou a prêté serment peu avant minuit, juste après le vote décisif de la Knesset : 69 députés ont voté en faveur du nouveau gouvernement contre 45.

"Nous vivons des temps particuliers", a poursuivi le Premier ministre. "Aujourd'hui, Israël est confronté à deux épreuves : une crise économique et une crise sécuritaire. Ces crises ne sont ni le résultat de nos actions passées, ni de nos erreurs… Nos prochaines actions détermineront, en revanche, les conséquences de ces deux crises."
Netanyahou a été interrompu à plusieurs reprises par quelques voix opposées à sa coalition "extra-large". Dans le passé, le leader du Likoud s'était lui-même exprimé contre la formation de coalitions larges.

"Ce n'est pas avec la joie d'un vainqueur que je me tiens devant vous aujourd'hui, mais avec un grand sens de mes responsabilités. Je vous demande de m'accorder votre confiance, en ces temps de crise mondiale (…). Et c'est à la fois avec inquiétude et espoir que l'Etat d'Israël affrontera ces deux grands défis : le défi économique et le défi sécuritaire."

En ce qui concerne les menaces iraniennes visant à "rayer Israël de la carte", Netanyahou a ouvertement reproché à la communauté internationale son mutisme. "Le peuple juif a déjà eu à affronter des dictateurs et il ne peut pas surestimer les mots d'un mégalomane qui menace de le détruire."

"Je fais une différence entre l'islam extrémiste et le monde musulman dans son ensemble, qui est lui aussi menacé. La culture musulmane est une culture très riche, autrefois très prospère. Juifs et Arabes vivaient et créaient main dans la main."

Six Premiers ministres ont tenté, en vain, de parvenir à une paix avec les Palestiniens, a-t-il ajouté. "Ce n'est pas de leur faute. Si les dirigeants de l'Autorité palestinienne veulent la paix, je leur réponds dès maintenant : nous pouvons y arriver."

Netanyahou a annoncé par ailleurs que son gouvernement œuvrerait pour la paix avec tous les voisins d'Israël à trois niveaux : économique, politique et sécuritaire. "Nous poursuivrons les négociations avec les Palestiniens dans le but d'obtenir un accord définitif. Nous ne voulons pas avoir la responsabilité de gouverner un autre peuple et le futur accord offrira aux Palestiniens la liberté de s'autogouverner. Une exception sera seulement faite pour tous ceux qui menaceront la sécurité d'Israël."

Enfin, Netanyahou a expliqué la manière dont son gouvernement compte gérer la crise économique. "Je sais que le marché israélien présente des avantages évidents lui permettant de relever de nombreux défis. Le fait que nous soyons un très petit pays nous ouvre quelques portes de sortie (…). Je compte diriger moi-même notre changement de cap et mon gouvernement œuvrera pour protéger le marché du travail, résoudre les déficits de crédit et pour promouvoir des politiques macroéconomiques", a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre a également promis une révolution dans le domaine de l'éducation avec comme objectif de classer Israël dans les 10 premiers pays du monde, dans les 10 années à venir.

Il a poursuivi son discours en remerciant son prédécesseur, Ehoud Olmert, pour le travail accompli pour le pays, en matière de sécurité et pour ses citoyens. Il a alors révélé la liste des futurs ministres du 32e gouvernement.

Enfin, pour la première fois, Binyamin Netanyahou a évoqué le sort du soldat Guilad Shalit, retenu captif par le Hamas depuis juin 2006. Car "il le faut, avant Pessah", a-t-il précisé. "Une chaise est vide aujourd'hui, celle de Guilad Shalit. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le ramener le plus rapidement possible."

C'est sur une note plus personnelle que le Premier ministre a conclu son allocution en choisissant de lire une des dernières lettres de son frère, Yoni Netanyahou, rédigée peu avant sa mort en juillet 1976 - pendant l'opération d'Entebbe, en Ouganda. Héros national, Yoni aurait notamment écrit que Pessah était l'une des ses fêtes préférées du calendrier juif, précisément parce qu'elle se concentre sur la liberté des Juifs. Cette fête est le témoignage d'une éternelle quête de liberté, disait-il.

Source : [fr.jpost.com]
GOUVERNEMENT ISRAËL - LE CV OFFICIEL DE BENYAMIN NETANYAHU
13 avril 2009, 19:05
GOUVERNEMENT ISRAËL - LE CV OFFICIEL DE BENYAMIN NETANYAHU : UN ANCIEN DU MIT, HARVARD, BOSTON CONSULTING GROUP. - Par IsraelValley Desk - 4 avril 2009 -

Né à Tel-Aviv en 1949, il grandit à Jérusalem et passe son adolescence aux Etats-Unis où son père, historien reconnu, enseigne l’histoire juive.

De retour en Israël en 1967 pour remplir ses obligations militaires, il est engagé volontaire dans les commandos d’élite de Tsahal et participe à plusieurs opérations audacieuses, dont la libération d’otages kidnappés à l’aéroport Ben-Gourion sur un appareil de la Sabena durant laquelle il est blessé.

Libéré de Tsahal après 6 années de service au rang de capitaine, il part étudier au M.I.T. de Boston et obtient une double licence d’architecture et de Management. Il étudie parallèlement les Sciences politiques au M.I.T. et à Harvard. En 1976, il est recruté par le Boston Consulting Group, société de conseil international, puis rejoint Jérusalem pour diriger les Industries Rim.

Très affecté par le décès de son frère aîné, Yoni – tombé à Entebbe alors qu’il dirigeait l’unité de commando de Tsahal opérant pour le sauvetage des passagers d’Air France retenus en otage en Ouganda – Benjamin Netanyahu entreprend et organise des conférences internationales sur le combat contre le terrorisme international en 1979 à Jérusalem et en 1984 à Washington. Ces forums ont attiré des figures politiques et des décisionnaires de haut rang au sein de la communauté internationale.

En 1982, Netanyahu rejoint la mission diplomatique aux Etats-Unis qu’il dirige pendant 2 ans durant le mandat de l’Ambassadeur Moshe Arens. Il est membre de la première délégation des pourparlers sur la coopération stratégique entre Israël et les Etats-Unis. En 1984, Netanyahu est nommé Ambassadeur d’Israël auprès des Nations-Unies durant 4 ans. Excellent orateur, débatteur éloquent et diplomate conscient du rôle des médias, il joue un rôle clé dans l’amélioration de l’image d’Israël et de la compréhension des besoins sécuritaires parmi les « agitateurs-moteurs » de la vie publique américaine.

Peu de temps après son retour en Israël en 1988, Benjamin Netanyahu entre dans l’arène politique et est élu Député du Likoud puis vice-ministre des Affaires étrangères. Il sert pendant 4 années marquées par l’Intifada, la Guerre du Golfe, et la Conférence de paix de Madrid qui a permis l’ouverture des négociations directes entre Israël et ses voisins.

En 1993, Netanyahu est élu à la tête du parti Likoud qui le mandate au poste de Premier Ministre. Il prend la tête de l’opposition politique avant l’assassinat du Premier Ministre Itshak Rabin, période caractérisée par des débats publics versatiles sur des sujets fondamentaux, illustrés par la controverse sur les ramifications entre les accords d’Oslo et la hausse du terrorisme palestinien.

En 1996, la première élection directe du Premier Ministre israélien lui permet de battre Shimon Peres, candidat au titre pour le Parti Travailliste : il devient le 9ème Premier Ministre de l’Etat d’Israël jusqu’en 1999. A l’issue de son mandat, il conseille plusieurs entreprises de haute technologie et est sollicité en qualité de conférencier itinérant. En 2002, il revient à la politique d’abord ministre des Finances (jusqu’en août 2005). Il dirige l’opposition au Parlement israélien – Knesset – tout au long du 17ème gouvernement.

En février 2009, Benjamin Netanyahu est chargé de former le 32ème gouvernement au vu des résultats de l’élection à la 18ème Knesset.

Auteur de nombreux ouvrages en hébreu ou en anglais (certains traduits en français, russe, arabe ou japonais) on trouve : « Lettres de Yoni », en collaboration avec son frère ‘Ido,(1978) ; « Le terrorisme : défi et réponse », (1980) ; « Le terrorisme, comment l’Occident pourra en être victorieux » (1986) ; « Une place sous le soleil » (1995) ; « La guerre contre le terrorisme » (1996).

Benjamin Netanyahu a une fille de son premier mariage (No’a) et deux fils de son mariage avec Sara (Yaïr et Avner), qui exerce la profession de psychologue.


Source : [www.israelvalley.com]
OBAMA et ISRAËL - La Cause perdue....
06 mars 2010, 07:28
La cause perdue de Biden - Par CAROLINE GLICK - Pour Jerusalem Post - 5 Mars 2010

[www.jpost.com]
Adaptation française de Sentinelle 5770

La tâche du vice-président des USA Joseph Biden va cesser d’être aisée. En fait, elle va devenir impossible.
Lundi, il va venir en Israël pour une visite de trois jours. Biden, qui va rencontrer les dirigeants d’Israël, sera l’officiel de plus haut rang dans la cavalcade des officiels américains venus en Israël ces dernières semaines. Il suivra le sénateur John Kerry, président du comité sénatorial des affaires étrangères, qui était là cette semaine. Kerry lui-même succédait à l’amiral Michael Mullen, chef d’Etat Major Général des armées, qui était là il y a deux semaines.

Dans sa conférence de presse lundi, Kerry expliquait l’objectif de ces visites : « Je suis là et d’autres sont venus et le vice-président Biden va venir sous peu… pour s’assurer que nous sommes tous sur la même longueur d’ondes et que nous sommes d’accord sur [l’Iran] ».

Bien que Biden soit simplement le dernier officiel américain en visite en Israël pour tenter de contraindre le gouvernement à ne pas empêcher l’Iran de devenir une puissance nucléaire, sa visite est une nouveauté en un sens. En plus de ses rencontres avec le Premier Ministre Benyamin Netanyahou et le reste des officiels israéliens de haut rang, Biden a l’intention de défendre le dossier de la politique du gouvernement Obama envers l’Iran, les Palestiniens et Israël, directement devant le public israélien. Pendant son voyage, il délivrera ce qui est qualifié de discours politique majeur à l’Université de Tel Aviv.

A la lumière de la disparité croissante entre la politique du gouvernement Obama et celle du gouvernement israélien, l’objectif apparent du discours de Biden est d’étayer la position de la Gauche israélienne comme alternative à Netanyahu. Apparemment, le tableau qui ressort de toutes les rencontres des officiels américains de haut rang avec Netanyahu, c’est que le dirigeant d’Israël continue d’être à l’aise en les défiant. Sans doute croient-ils maintenant que la seule manière de l’obliger à marcher droit, c’est de lui faire croire que le prix du défi sera son poste de Premier Ministre.

Il s’agit bien sûr d’une tâche difficile. Après tout la Gauche a été largement battue lors de l’élection l’an passé. En faire une alternative crédible n’est pas une tâche aisée.

La Gauche israélienne de son côté fait de son mieux pour lier ses propres destinées au gouvernement US. La chef de l’opposition, Tzipi Livni s’est elle-même carrément placée dans le camp d’Obama cette semaine pendant sa confrontation avec Netanyahou à la Knesset. Négligeant les résultats du sondage Gallup du mois dernier montrant qu’Israël bénéficie du soutien des deux tiers de Américains, (et de 80 % des Républicains contre 53 % des Démocrates), Livni a reproché au Premier Ministre l’image internationale d’Israël.

En ne s’inclinant pas devant les exigences d’Obama, en ne mettant pas fin à toute construction juive à Jérusalem et en n’acceptant pas les propositions radicales de paix qu’elle et son ancien premier ministre Ehud Olmert avaient faites aux Palestiniens pendant leur mandat aux responsabilités, Livni a déclaré que Netanyahou ruine la position diplomatique d’Israël aux USA et à travers le monde.

Il n’y a rien de neuf ou de surprenant quant à l’usage que Livni fait de l’animosité du gouvernement Obama envers notre gouvernement comme moyen de se positionner en alternative au gouvernement. Superficiellement, cela fait sens pour elle de l’utiliser. Après tout, c’était en construisant un partenariat avec l’administration Clinton contre Netanyahou la dernière fois qu’il était au pouvoir que la Gauche israélienne a pu faire tomber son gouvernement et gagner l’élection de 1999.

L’espoir de la Gauche de former une coalition avec Obama contre Netanyahou a reçu son expression la plus explicite en juillet dernier dans un éditorial de couverture d’Aluf Benn du journal ‘Haaretz’s’ publié dans le ‘New York Times’. Après s’être exprimé en faveur de la politique d’Obama, Benn déplorait que du fait des faibles taux d’approbation d’Obama parmi les Juifs israéliens (à l’époque ils étaient de 6 % et les derniers ont plongé à 4 %), il serait difficile pour lui de convaincre le public israélien d’abandonner son soutien à Netanyahou en faveur de la politique d’Obama – c'est-à-dire pour la Gauche israélienne. Pour améliorer cet état de choses lamentable, Benn suggérait qu’Obama avait seulement besoin de défendre son cas devant le public israélien, qui « l’écoutera sûrement ».

En ce qui concerne Benn et ses amis gauchistes, les problèmes de crédibilité d’Obama n’étaient pas liés à sa politique, que la Gauche soutient. Bien plutôt, ils étaient liés à son incapacité à éblouir le peuple israélien avec la même magie rhétorique que celle utilisée avec les Arabes et les Européens. C’était le ton d’Obama, pas ses programmes, qui devait être amélioré.

Argumentant ainsi, Benn et Livni et leurs collègues de la Gauche, agissent en mémoire de leurs jours de gloire avec l’administration Clinton. Comme président, Bill Clinton était capable d’étreindre simultanément Yasser Arafat, et de faire tomber Netanyahou sans que jamais personne ne le mît en question sur son amour éternel pour Israël et les Juifs. De ce fait, il devint le héros de la Gauche israélienne qu’il fit revenir au pouvoir en 1999.

Comme la Gauche le voit, Clinton conserva sa réputation de plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche, bien que sa politique fût la plus hostile des USA jamais adoptée envers Israël, parce qu’il savait comment charmer l’électorat israélien. Ses fréquentes visites en Israël et son susucre, ses déclarations la bouche en coeur pour Yitzhak Rabin et Israël étaient tout ce qu’il fallait dans leur opinion pour convaincre le public de rejeter la Droite. Si Obama se contentait de répéter les pratiques de Clinton, lui aussi pourrait faire tomber Netanyahou et convaincre le public israélien de lui faire confiance.

Quand l’article de Benn a été publié, sa recommandation a été ignorée par le gouvernement US. De même, la Maison Blanche rejeta des demandes répétées des media locaux d’entretiens avec le président. Maintenant cependant, avec les taux de soutien américain d’Obama en chute et sa politique avec l’Iran en lambeaux, la Maison Blanche a semble-t-il décidé qu’elle doit lancer une offensive de charme en Israël pour rendre Netanyahou plus vulnérable à la coercition.

Biden a été retenu pour cette tâche parce qu’il est largement perçu comme le plus pro israélien des membres de haut rang du gouvernement. Le fait qu’avant de devenir vice président, Biden disposait du taux le plus élevé d’approbation en faveur de l’Iran au Sénat n’a rien fait pour tempérer cette perception.

De fait, bien que Biden ait voté de façon répétée contre des sanctions envers l’Iran et déclaré que la recherche par l’Iran d’une bombe nucléaire était compréhensible, et appelé les USA à signer un pacte de non agression avec la mollahcratie, tout en menaçant de mettre en oeuvre une procédure “d’impeachment” à l’encontre du président George W. Bush s’il devait ordonner une frappe militaire contre les armes nucléaires de l’Iran, Biden continue d’être considéré comme un solide partisan d’Israël.

De fait, en ligne avec cette perception, on peut s’attendre à ce qu’il déclare plusieurs fois son amour éternel pour l’Etat juif pendant son discours à l’Université de Tel Aviv. Pourtant, et malheureusement pour la Gauche israélienne et le gouvernement Obama, son offensive de charme échouera à séduire la promise. Le mieux que sa visite puisse obtenir est une hausse momentanée du soutien des Israéliens qui redescendra bien vite. Il y a quatre raisons à cela.

D’abord, Obama lui-même est beaucoup plus faible que ne l’était Clinton. Ses tentatives obséquieuses de chercher à se faire bien voir des Arabes et de l’Iran ont été encore plus troublantes pour les Israéliens que son refus de visiter le pays. De plus, à l’inverse de Clinton, populaire avec les Israéliens avant même son élection, Obama n’a jamais été populaire en Israël. Cela peut être dû en partie au timing. Bien sûr Clinton a succédé à George H.W. Bush (père), profondément impopulaire en Israël. Obama a remplacé son fils – considéré comme un grand ami d’Israël.

Selon la faiblesse d’Obama, il est difficile de voir comment il peut convaincre le public israélien qu’il sera capable de protéger le pays d’un Iran doté de l’arme nucléaire ou qu’il pourra obliger les Palestiniens et les Syriens à mette fin à leur soutien au terrorisme dans l’hypothèse d’un retrait israélien de Judée, de Samarie ou des Hauteurs du Golan.

Ensuite, le Netanyahou auquel Obama est confronté n’est pas celui auquel Clinton était confronté dans les années 1990. Aujourd’hui, le Premier Ministre dirige une coalition beaucoup plus large que dans son précédent gouvernement. Elle est aussi beaucoup plus stable. Le ministre de la défense, Ehud Barak, chef du Parti Travailliste, sait qu’il ne peut déloger Netanyahu. En fait, il sait qu’il ne peut même pas se fier à son parti pour continuer à le soutenir s’il abandonne le gouvernement Netanyahou. De même, pour Tzipi Livni, chef de l’opposition, les derniers sondages montrent qu’elle se traîne loin derrière Netanyahou dans le choix du public comme Premier Ministre. Le niveau de popularité de son parti diminue. Celui du Likoud monte.

Troisièmement, il y a le fait qu’aujourd’hui la Gauche ne contrôle pas l’opinion publique au point où elle y parvenait la dernière fois que Netanyahou était au pouvoir. Pendant son premier gouvernement, du fait en grande partie de la délégitimation de la Droite par les media à la suite de l’assassinat de Rabin, les media étaient en mesure de vendre l’OLP comme partenaire de paix crédible. Yasser Arafat lui-même était dépeint par une émission de télévision populaire comme une adorable marionnette pacifiste qui ne voulait que faire la paix avec un Netanyahou lâche et belliqueux.
Par conséquent, il devenait socialement inacceptable dans les cercles bien élevés d’admettre qu’Arafat et les Palestiniens étaient moins dédiés à la notion de coexistence pacifique avec Israël, ou que Netanyahou avait raison de ne pas abandonner la boutique. De même, il était socialement inacceptable dans certains quartiers de critiquer Clinton, qui se présentait comme le plus grand ami de Rabin. Aujourd’hui, le public est bien moins embarrassé pour faire ces remarques.

C’est le cas bien sûr pour la quatrième raison de l’échec de la mission Biden. Au cours des onze années depuis que Netanyahou a été chassé de son poste, la plateforme politique de la Gauche a été discréditée par les évènements. Depuis 1999, les Palestiniens – de même que les Libanais – ont démontré que la politique de compromis de la Gauche est désastreuse. Les 1.500 Israéliens qui ont été tués depuis lors par les Palestiniens et le Hezbollah, la transformation du Sud Liban et de Gaza après le retrait israélien en enclaves jihadistes, la montée de l’Iran, et le rejet ouvert par le Fatah du droit à l’existence d’Israël ont tous contribuer à rendre inacceptable la politique de la Gauche pour une large majorité d’Israéliens.
Le rejet par le public de la politique de la Gauche est si impressionnant qu’il y a même rejet de la déclaration centrale actuelle de la Gauche – à savoir qu’Israël va perdre sa majorité juive s’il refuse de rendre la Judée et la Samarie. Selon une répartition de 53 contre 28 %, un sondage du Haaretz le mois dernier a montré que les Israéliens ne croient pas que la présence continue d’Israël dans ces régions conduira à sa destruction comme Etat juif.

Ce que tout cela démontre bien sûr, c’est qu’il va falloir bien plus qu’un changement de ton au gouvernement Obama pour gagner le public israélien. L’hostilité ouverte d’Obama envers Netanyahou a été probablement un facteur significatif pour étayer le taux d’approbation publique dans ses réalisations à son poste.

Le public israélien n’est pas intéressé par un changement de ton – de la part d’Obama ou de la Gauche israélienne. Il est intéressé par un changement de politique. Jusqu’à ce qu’il l’obtienne, le public, selon toute probabilité, restera loyal à Netanyahou
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