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Pour en finir avec l’ UNESCO

Jésus chassant les marchands du Temple. Correction de l’UNESCO : en fait, ce n’était pas un temple mais une mosquée, et Jésus n’était pas juif mais musulman

Pour en finir avec l’ UNESCO(info # 012404/16)[Analyse]

Par Guy Millière ©MetulaNewsAgency

 

Quand j’étais enfant, je considérais, naïvement, l’UNESCO comme une organisation respectable, vouée à l’éducation et à la préservation des cultures du monde. Devenu adulte, j’ai découvert que c’était un fragment des Nations Unies, et qu’elle ne valait pas mieux que les Nations Unies elles-mêmes.

 

Au moment où l’assemblée générale des Nations Unies a adopté une motion définissant le sionisme comme un racisme, j’ai compris pleinement ce que je discernais depuis longtemps, et qu’Abba Eban avait, en son temps, parfaitement exprimé : si un pays arabe présentait une motion disant que la terre est plate et que c’est Israël qui l’a aplatie, la motion serait adoptée à l’unanimité, moins une dizaine de voix. Quelques années avant la motion en question, un assassin, chef d’une organisation terroriste, neveu et disciple du mufti nazi Amin al-Husseini, avait été invité à s’adresser à l’assemblée sous les acclamations de ceux qui étaient présents.

 

Depuis, les Nations Unies voté en assemblée générale une quantité indénombrable de motions ineptes, abjectes, monstrueuses. Celles d’entre elles qui sont passées devant le Conseil de Sécurité ont fait l’objet du veto de l’un des cinq membres permanents dudit conseil, les Etats-Unis. On a pu voir qu’un seul pays disposant d’une place de membre permanent au Conseil de Sécurité incarnait encore des valeurs éthiques dignes de ce nom. J’en ai tiré la confirmation que ni la France ni le Royaume-Uni (autres membres permanents) n’incarnaient plus désormais quoi que ce soit.

 

Depuis, des dictateurs et des crapules, des massacreurs et des adeptes du génocide ont parlé devant l’assemblée générale, et cela m’a semblé logique en pareil contexte. Dictateurs et crapules, massacreurs et adeptes du génocide sont chez eux dans ce type de lieu. Le successeur du chef de l’organisation terroriste qui s’était adressé à l’assemblée est revenu y parler, en chef d’organisation terroriste : pourquoi s’en serait-il privé ?

 

Depuis, une création des Nations Unies, appelée Commission des droits de l’homme, a montré qu’elle était en réalité une commission contre les droits de l’homme et pour la promotion du racisme et de l’antisémitisme. Ce, à un degré tel qu’elle a changé de nom aux fins de se refaire une fausse virginité : elle s’est appelée, à partir de 2006, « Conseil des droits de l’homme ». Et elle est devenue le Conseil contre les droits de l’homme et pour la promotion du racisme et de l’antisémitisme, et tout cela m’a semblé logique, une fois encore. Le « Conseil des droits de l’homme » a même accueilli un certain Mahmoud Ahmadinejad, au temps où il était le plus émétique, et celui-ci y a tenu un discours immonde. Pourquoi se serait-il gêné lui aussi ?

 

Je n’ai pas été du tout surpris quand un « Etat palestinien » y a été introduit et s’y est vu offrir un siège : je me suis juste demandé pourquoi la décision n’avait pas été prise plus tôt, et pourquoi le Cambodge du temps de Pol Pot, la Guinée Equatoriale, du temps de Francisco Macias Nguema n’y avaient pas bénéficié d’une place d’honneur.

 

Je n’ai pas été surpris que la France vote en faveur de l’octroi d’un siège à l’ « Etat Palestinien » (je sais depuis longtemps que la France reste le pays de Pétain).

 

J’ai été surpris, en revanche, lorsqu’un homme pour qui j’avais la plus vive estime et qui a disparu bien trop tôt, Robert Wistrich, s’était vu confier par l’UNESCO la responsabilité d’une exposition sur le passé archéologique du Proche-Orient, mais pas du tout étonné que son travail ait été censuré.

 

Je ne suis pas du tout surpris, mais vraiment pas du tout, que l’UNESCO s’emploie, depuis, à tenter d’effacer le passé juif au Proche-Orient et renomme des sites de l’histoire juive en les qualifiant de mosquées, de sites musulmans ou de sites « palestiniens ».

 

Je ne suis absolument pas surpris par la « décision » du 11 avril courant, prise par l’UNESCO, concernant la « Palestine occupée », et par les accusations grotesques, les falsifications de l’histoire, les allégations mensongères que cette « décision » contient.

 

Je ne comprends pas que quiconque s’offusque ou s’indigne. L’UNESCO est un fragment des Nations Unies.

 

L’UNESCO « décide » que le Mont du Temple et le Mur occidental ont de tout temps été des sites musulmans ? C’est normal. Même si le Temple de Salomon en question a été bâti il y a de cela 3 000 ans et que l’islam n’est apparu qu’il y a 1 350 ans ?

 

Si l’UNESCO avait existé pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle aurait défini le camp d’Auschwitz Birkenau comme un lieu de villégiature, et les Waffen SS comme des animateurs socio-culturels.

 

Que la France ait voté la décision du 11 avril me semble normal aussi. Le pays de Pétain reste le pays de Pétain.

 

Ronald Reagan avait décidé du retrait des Etats-Unis de l’UNESCO en 1984 et avait dès lors renoncé à toute contribution financière à cette organisation.

 

George Walker Bush a décidé d’un retour des Etats-Unis en son sein en 2003, et ce fut une grave erreur de sa part. En 2011, lorsque la « Palestine » a été admise, les Etats-Unis, tout en restant membres de l’institution, ont retiré leur contribution financière à nouveau, sur décision du Congrès.

 

Il serait conforme aux valeurs éthiques des Etats-Unis que ceux-ci s’en retirent totalement et définitivement, et si, en novembre prochain, les Etats-Unis retrouvent un Président attaché aux valeurs éthiques de l’Amérique, je souhaite vivement qu’il prenne une décision à cette fin.

 

Si un président attaché aux valeurs éthiques des Etats-Unis prend une décision à cette fin, j’attendrai de lui qu’il demande aux alliés européens de son pays, tels que la France, s’ils n’ont pas honte d’être membres de l’UNESCO. Ils diront qu’ils n’ont pas honte, je sais, mais Israël pourra alors affirmer que le roi est nu et se retirer de l’UNESCO, suivant en cela les Etats Unis.

 

L’UNESCO pourra alors trépigner, invectiver, « déplorer » collectivement qu’Israël n’ait pas été rayé de la carte du monde. Elle pourra transformer ses bâtiments de la place de Fontenoy en grande mosquée, cela ne concernera que ce qui restera de l’UNESCO : en l’occurrence pas grand-chose.

 

Pour faire bonne mesure, un président attaché aux valeurs éthiques des Etats-Unis devrait, dans la foulée, quitter également les Nations Unies, demander aux pays qui prétendent avoir les mêmes valeurs qu’eux de faire de même. Mais ils ne le feront pas, je sais, je ne me fais aucune illusion.

 

Mais ce serait, le cas échéant, l’occasion de dire que les Nations Unies, dans leur ensemble, participent d’une imposture.

 

Il est insupportable de lire encore ici ou là que les Nations Unies disent le « droit international ».

 

Il est insupportable d’entendre dire que le Conseil contre les droits de l’homme et pour la promotion du racisme et de l’antisémitisme est le « Conseil des droits de l’homme ».

 

Il est répugnant, encore, d’entendre que l’UNESCO est en charge de l’éducation et de la préservation des cultures du monde, alors qu’elle est en charge de la désinformation et de l’éradication des cultures du monde qui ne sont pas la culture islamique, et elle est, aujourd’hui, au service d’un projet de monde Judenrein.

 

Dans un article récent, Caroline Glick notait que l’UNESCO avait essentiellement les mêmes valeurs que l’Etat Islamique. Elle avait raison.

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