UN DOUX PECHÉ, par Jacques Hadida

 UN DOUX PECHÉ, par Jacques Hadida

 

 Les deux mots se contredisent et pourtant on trouve le moyen d’adoucir ce qui est plutôt amère.

 Ce mot vient du latin ´peccatum’, de peccare , pêcher, en italien,  peccato devient dommage .

 Il faut  donc définir ce qu’est le péché et voir comment il peut s’adoucir.

 Un péché est  une transgression consciente et volontaire de la loi divine des impératifs religieux. Donc on commet un péché.

 Il faut entendre dans cette définition un caractère divin.

 Je vais essayer de soustraire ce caractère car je le préfère l’humain que le divin car nous ne sommes pas tous influencés par un certain dieu.

  Nous connaissons tous l’expression péché de jeunesse ou péché mignon n’est-ce pas, et dans  ce cas le péché ne mériterait pas une grave punition.

 Un péché de jeunesse est une faute imputable à l’inexpérience de la jeunesse alors qu’un péché mignon est un petit travers auquel on se laisse facilement aller.

 Nous connaissons tous cette fameuse réplique trouvée dans l’Evangile selon Saint Jean, ´Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre ´´.

 Plusieurs avant  moi ont traité ce sujet, certains pensant que ´´Trop de paroles, péché certain’ et c’est pourquoi il faut éviter  d’être bavard et verbeux.

 C’est dans le Sacrement  de la Réconciliation que Dieu pardonne nos péchés. Il les efface et pourtant le péché laisse en nous un effet négatif dans la manière dont nous pensons et agissons.

 Les religions s’y sont donc mêlés car le Coran nous apprend que ´´Quiconque commet un péché , il le commet contre lui-même ´ alors que le Christianisme  selon Anatole France a beaucoup  fait pour l’amour en en faisant un péché. Quant au Talmud, il nous apprend que si quelqu’un peut se souiller par le péché, Dieu lui en facilité les moyens. Ce même Dieu aide celui qui veut marcher dans la bonne voie.

 

 Et maintenant que dira le monde de cette notion?

 Certains diront que le grand péché du monde c’est le refus de l’invisible. Je parle de Dieu bien sur. Alors que pour d’autres, le beau péché du monde est celui de l’esprit, car c'est bien de lui que tout provient. Mais il semble que pour la majorité du monde, le péché de la chair est le plus abominable, que ce crime est le plus grand de tous et qu’il faut être deux pour le commettre.

 

Jusques à quand continuerons-nous a penser ainsi?

 Combien parmi nous nient-ils leur péché, même s’il s’agissait d’un seul. Cherchent-ils réellement la redemption à la vie? Shakespeare lui, avait pour dire : ´Je suis moins pêcheur que victime du péché.´

 Plus près de nous , imaginons cette personne se régalant du délice que cette glace lui offre par une journée fort chaude. Y-a-t-il là un péché? Où est-ce plutôt un doux péché?

 Et dire que certains penseront que nous ne devons pas jouir de tout plaisir.

 Pourquoi?

 Je crains que la stupidité l’emporte sur le péché.

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