La Mloukhia, ce plat qui ne finit jamais, par Charly Lellouche

La Mloukhia, ce plat qui ne finit jamais

 

 

Avez-vous déjà vu un plat de Mloukhia ?
Vous qui venez d'ailleurs (1), cela vous surprendra
Couleur d'un noir intense, à vous laisser perplexe,
Vous passerez sans doute, à côté, sans complexe.

Ah mais si vous saviez le parfum qu'il exhale,
Car rien qu'à le humer, l'arôme qu'on inhale
Vous fait fermer les yeux, effluves d'un ailleurs,
Naissant au Gan Eden, un des mets les meilleurs.

Et puis vient le moment où rien n'a d'importance,
Vous y trempez le pain, et tout devient intense,
On le porte à sa bouche et là on oublie tout,
Et le moindre quidam se fait homme de goût.

Ce plat tunisien, entré dans la légende,
D'un "ne finit jamais" et, que l'on s'en défende,
Il faut une baguette entière à le finir,
Avec viande ou merguez et ce n'est que plaisir.

© Charly Chalom Lellouche

 

Je dédie ce texte à Ilanite qui m'en a si gentiment offert à déguster.

(1) Un non Tune

Que dit Google ? Origine et histoire :

La Mloukhya, qui serait une lointaine cousine de l'antique épinard sacré de l'Egypte antique, Mlouk signifiant Roi (Malakh en hébreu), à base de la plante corète en poudre, est très appréciéé en Tunisie où elle pousse dans les oasis du sud du pays.

Elle est donc vendue sous forme de poudre obtenue à partir des feuilles de la corète.

Le goût de la Mloukhia se situe entre l'épinard et l'oseille

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