L'histoire de Rebbi Hai Taieb "Lo Meth" par le Rav Julot Smadja - la mémoire de la Synagogue Julien Maguen David de Belleville
Né dans une famille de rabbins en 1743, ( mort en 1837 ) il se distingue dès son jeune âge par son savoir et son intelligence ; érudit en Talmud et évoluant aisément dans le zohar. Fils unique, Rabbi Haï TAÏEB habitait avec sa mère et passait de longues heures à étudier le Talmud et la Kabale. Il avait l’habitude de noter ses commentaires sur des feuilles qui traînaient aux quatre coins de sa chambre.
Sa mère pensait qu’elles n’avaient aucune utilité ou peut-être craignait-elle pour la santé psychique de son fils et elle les brûla par inadvertance.
Vu d’en haut l’explication est la suivante : On dit qu’un jour, alors qu’il était plongé dans une « souguia » il décida d’arrêter son étude pour reprendre plus tard, et c’est à cette négligence que serait due la destruction de ses écrits.
Un livre fut quand même sauvé et édité : « HELEV HITIM » mais depuis il se mit à la boisson forte (à la boukha en l’occurrence).
Des contes et des légendes ne manquent pas sur les nissims et niflaots qu’il accomplit.