Le président tunisien pointe du doigt Israël pour le meurtre d’un ingénieur du Hamas Selon Béji Caïd Essebsi, “des mains étrangères ont mené le meurtre” et “il existe des soupçons” d’implication de l’Etat juif
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré dimanche soir qu’il existait « une suspicion qu’Israël soit impliqué » dans l’assassinat en décembre d’un ingénieur tunisien qui aurait dirigé le programme de drones du Hamas.
Il s’agit de ses premières remarques sur le meurtre.
Pendant un discours marquant la nouvelle année, Essebsi a déclaré, en s’appuyant sur des informations « provenant de l’enquête sur l’assassinat, [qu’] il apparait que des mains étrangères ont mené le meurtre » de Mohammed al-Zoari.
Essebsi a également ajouté que « les autorités savent comment traiter avec Israël », et ne sont pas impuissantes.
Le Hamas et le Hezbollah ont accusé le Mossad, les renseignements extérieurs israéliens, d’avoir tué Zoari, 49 ans, abattu au volant de sa voiture devant sa maison de Sfax en décembre.