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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
24 février 2010, 13:43
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
28 février 2010, 10:18
Défense de toucher à Arthur Par Yann Moix pour le Figaro


A chacun de ses spectacles, l’humoriste Arthur, comme il en a témoigné dans un article bouleversant publié dans Le Monde, est insulté par des manifestants pro palestiniens. Parmi les insultes proférées, il en a retenu quelques-unes. Exemple : « Arthur sioniste, Arthur complice ! »

Ça y est, donc. C’est arrivé. Nous sommes dans un pays, la France, où le mot « sioniste » est devenu une insulte. Pourtant, la véritable insulte, c’est bien que le mot « sioniste » soit devenu une insulte. Le sionisme est un idéal politique, devenu (ce qui est rare dans l’humanité) une réalité. Le sionisme, c’est une forme politique possible (pas exclusive) du judaïsme. Le sionisme fut l’utopie de quelques-uns qui, au XIXe siècle, ont décidé que les Juifs avaient eux aussi le droit non seulement d’exister, mais de vivre ; et non seulement de vivre, mais de vivre quelque part.

Non plus n’importe où, non plus partout : non plus seulement sur la Terre, mais sur leur terre... Le sionisme est une idée qui peut être discutée, mais au sein du judaïsme lui-même (et elle l’est !).Seuls les Juifs ont le droit de se poser la question de savoir si le judaïsme est traduisible, ou pas, dans la langue du politique, de l’histoire, et si le sionisme est, ou non, la meilleure traduction, le meilleur avatar possible de la foi des Pères.

Quant au reste du monde, il n’a qu’une chose à faire : respecter le sionisme comme une manière sûre, et on l’espère définitive, de ne plus reléguer le peuple juif à son nomadisme infernal qui, plus d’une fois, a failli le détruire. En aucun cas le mot « sionisme », le mot « sioniste » ne sauraient être honteux.

L’antisémitisme n’a jamais reculé devant rien (il a même toujours avancé devant tout) : un des coups de génie, un des coups tordus qu’il est parvenu à réaliser, c’est cet amalgame systématique entre sionisme et nationalisme, puis, tranquillement, avec l’air de ne pas y toucher, entre nationalisme et national-socialisme : Arthur est traité, sur les banderoles, de « complice », comprenez, mes amis : de collaborateur. De collabo. Les manifestants essaient, c’est très clair, de faire passer dans les mœurs l’équivalence Israël-Allemagne nazie.

Retournement insoutenable, symétrie axiale diabolique où le nazisme, ramenant les fils d’Abraham dans son camp, colle encore au destin des Juifs mais, cette fois, en tentant d’en faire des associés, des jumeaux, des semblables : Hitler avait plus d’un tour dans son sac, et le diable sait que la vérité doit sans cesse changer de vérité pour se perpétuer dans les siècles. Abomination est un des visages nouveaux (il y en a plusieurs, c’est très ramifié, très fin) de l’antisémitisme qui, pour exister, doit muter à mesure que le monde mute, doit muer à mesure que le monde mue. Sionisme, donc, égale nationalisme, égale aussi colonialisme, évidemment : tout le monde sait que le destin d’Israël est de conquérir le monde ! De s’étendre ! De se répandre ! Les « antisionistes », traduction « politiquement correcte » du mot « antisémites », ne sont pas très cohérents : d’un« Arthur vient de faire l’expérience fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard : celle de l’irrémissibilité de l’être-juif. Quand on est juif, on est toujours juif d’abord. Et français, canadien ou marocain, ensuite. C’est cela que les juifs paient tous les jours. Tel est leur destin. C’est de cela, aussi, qu’ils doivent être fiers»côté, ils passent leurs journées à fustiger le communautarisme juif, sa propension à rester fermé sur lui-même ; et, de l’autre, ils entendent faire accroire que les Juifs sont des colons prêts à faire n’importe quoi pour agrandir leur espace vital (terme nazi, bien entendu).

On « accuse » Arthur de « financer l’armée d’Israël ». Il s’en défend. Mais j’ajoute : il aurait parfaitement le droit de la financer. Arthur est juif. Ce qui signifie que, quand les nazis futurs reviendront (car sous une forme encore inédite, peut-être moyen-orientale, ne doutons pas une seconde qu’ils feront tout pour revenir), lui et les siens seront, comme jadis ses ancêtres, les premiers, oui, les tout premiers sur la liste des suppliciés. Arthur s’inscrit, comme tous les Juifs du monde, dans une famille dont l’humanité, depuis qu’elle existe, veut la peau.

Alors Arthur, même s’il ne le fait pas, même s’il a choisi de ne pas le faire, aurait parfaitement le droit, aurait humainement le droit, sans en rougir, d’aider un État qui, bien que critiquable ( car une défense aveugle de la politique d’Israël n’aurait évidemment aucun sens), est le résultat, le fruit d’une histoire tragique dont la mémoire ne se négocie pas.la question suivante : pourquoi s’en prendre à lui, lui Arthur, humoriste, présentateur de télévision ( dont on peut par ailleurs, là n’est évidemment pas la question, n’être pas très fan) ? Regardons la logique antisémite à l’œuvre, voyons comment elle procède :

1) L’armée israélienne a fait des victimes civiles dont des femmes et des enfants.

2) L’armée israélienne, c’est Israël.

3) Israël ? Ce sont les Juifs (ou sionistes, tout ça c’est pareil)

.4) Comme ce n’est pas une guerre, l’armée israélienne, autrement dit Israël, autrement dit les Juifs ne sont pas des combattants, des belligérants ; mais des assassins.

5) Les Juifs ont tous le même sang, par conséquent les Juifs et un Juif c’est la même chose : on dira donc le Juif pour dire les Juifs.

6) Ce qui signifie que n’importe quel Juif pris au hasard est strictement équivalent à tous les autres Juifs, ses semblables. Tout Juif est sosie de tout Juif.

7) Conséquence : Olmert égale Nétanyahou égale Elie Wiesel égale Arthur. Conclusion : Arthur est un assassin. Mais pourquoi lui ? Parce qu’il a réussi et qu’il est riche, qu’il est célèbre, qu’il a une jolie fiancée (comme Djamel, non ?), et surtout parce que, humoriste, il est inoffensif. Pour un antisémite, c’est toujours l’inoffensif qui représente le plus grand danger. On se souvient d’Hitler et des enfants juifs : toute l’Allemagne braquée contre des petits enfants !

Je crois bien que jamais je n’oublierai, de ma vie, ces quelques lignes d’Arthur qui, en 2009 (je répète : en 2009) s’est vu contraint, dans un quotidien national de premier ordre, d’écrire « Je m’appelle Jacques Essebag. Je suis né le 10 mars 1966 à Casablanca. (…) Je suis français. Je suis juif. »Arthur vient de faire l’expérience fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard : celle de l’irrémissibilité de l’être-juif.

Quand on est juif, on est toujours juif d’abord. Et français, canadien ou marocain, ensuite. C’est cela que les Juifs paient tous les jours. Tel est leur destin. C’est de cela, aussi, qu’ils doivent être fiers. Le monde comprendra-t-il, demain, que sans les Juifs il court à sa perte ? Oui : sans les Juifs, nous sommes perdus. Et l’humanité suicidaire le sait. C’est pourquoi, inventant sans cesse des tortures nouvelles, elle continue de les persécuter.


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
01 mars 2010, 07:43
Une première en Tunisie : une agence qui aide à retrouver les biens des juifs - Par Ftouh Souhail

Quelques jours seulement après la validation par la Knesset d’un projet de loi relative à compensation de citoyens israéliens, obligés de quitter leurs maisons et d’abandonner leurs biens en pays arabe, nous apprenons la création, en Tunisie, de la première agence qui aide à retrouver les biens juifs en déshérence.

Originaire de la ville de Sfax (centre de la Tunisie) et établi en France, Victor Cohen vient d’obtenir l’autorisation du gouvernement Tunisien de lancer Immonconsult Tunisie, un service permettant aux propriétaires de biens en déshérence de retrouver des immeubles, des appartements, des magasins, des terrains ou des propriétés leur appartenant dans les villes ou dans les campagnes de Tunisie, rapporte le site Africa Intelligence.

Il est à noter que l’équipe de l’agence est spécialisée à faire des recherches d’archives dans les tribunaux en Tunisie afin de retrouver la trace de biens et de titres de propriété considérés comme perdus à jamais par leurs propriétaires, en autres les juifs tunisiens.

Elle s’emploie aussi à rechercher les titres de propriété des biens immobiliers auprès des différents cadastres ou d’autres organismes d’état en Tunisie dans le cas ou les propriétaires les auraient perdus.

Immonconsult Tunisie affirme que « le gouvernement tunisien n’a jamais cherché à s’approprier ou à spolier d’une façon quelconque les biens des non résidents et des expatrié, ajoutant que la Tunisie est un pays de droit, qui respecte la propriété privée ainsi que tous les droits des citoyens et des non citoyens »

Les Juifs tunisiens, comme dans le reste des pays arabes, ils partagèrent la douloureuse destinée d’autres populations de réfugiés juifs qui vécurent l’expérience du déracinement et de la perte de leurs biens. Il faut ajouter à cela que l’expulsion des Juifs fut l’occasion d’innombrables actes de violence et de vols perpétrés par des citoyens des pays arabes contre les populations juives locales. En Tunisie, l’ancien président Habib Bourguiba était passif devant la dépossession des communautés juives.

Dans le cadre de ses missions, et lors de ses investigations cette nouvelle agence, récemment créer , elle a trouvé des titres de propriété immobilière ainsi que des biens immobiliers dont les propriétaires vivant hors de Tunisie, ne donnaient plus signe de vie depuis plusieurs dizaines d’années. Immonconsult Tunisie vient de publier ses deux premiers avis de recherches sur le site de l’agence.

AVIS DE RECHERCHE. Annonce n°001

1/Mr GABISON Moise Maurice né à la Goulette le 31 août 1921

2/ Mr GABISON Salomon Gérard Alain né le 8 Juin 1940

3/ Mr GABISON Joseph Bernard né le 10 février 1945

4/ Mme GABISON Blanche, fille de Victor, veuve de GABISON GASTON née le 26 mai 1910

5/ Mr GABISON Jean Luc

AVIS DE RECHERCHE. Annonce n°002

Nous recherchons :

1/Monsieur SAADA HECTOR ETTORE SHALOM ou SCIALOM né en 1900 a Sfax

2/ Son épouse Madame SAADA GILBERTE née a Sousse

L’autorisation du gouvernement tunisien de lancer un tel service, permettant aux propriétaires juifs de chercher leurs biens, constitue incontestablement un signe d’ouverture du pays après la sombre période d’après 1967 qui a connu des circonstances exceptionnelles qui poussèrent les Juifs tunisiens sur les routes de l’exil.

Rappelant enfin que le Département de l’Assistance Judiciaire du ministère israélien de la justice a créé, depuis quelques années, un « Service des Droits des Juifs Originaires des Pays Arabes » pour recenser les dossiers des spoliations des juifs en terres arabes avant et après la création de l’Etat d’Israël.

Ftouh Souhail, Tunisie


Source : [www.terredisrael.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
01 mars 2010, 11:52
[www.canalplus.fr]

Salut les Terriens animé par Thierry Ardisson.
Michel Boujenah et Sa Tunisie
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
02 mars 2010, 02:39
Nucléaire syrien: révélations stupéfiantes - Par Shraga Blum - Pour Actu.co.il - 1er Mars 2010

Comme il est de règle dans les domaines militaires et stratégiques sensibles, les détails et les révélations arrivent toujours au compte-gouttes, et bien après les événements eux-mêmes.

C’est le cas pour la mystérieuse attaque de Tsahal en territoire syrien en septembre 2007, baptisée « Mivtza Boustan » (« Opération Orchidée »). Ce jour-là, avec l’assentiment des Américains, des avions de Tsahal, ayant traversé le territoire turc, bombardaient et détruisaient des installations sur le site « Al-Khibar », situé à Deir El-Zohr, au nord-est de la Syrie. Selon les Israéliens, qui tenaient leurs renseignements d’agents israéliens envoyés sur le site et ayant ramené des échantillons, les Syriens y développaient une activité nucléaire avec l’aide de la Corée du Nord.

Comme à l’accoutumée, le raid de Tsahal avait été condamné par de nombreux pays, et pas seulement les pays arabes. Curieusement, la Syrie n’avait pas réagi avec la vigueur habituelle, ce qui laissait à penser que le régime de Damas ne tenait pas à ce que cette affaire reste trop longtemps à la une de l’actualité. Les autorités syriennes avaient d’ailleurs fait « nettoyer » le site très rapidement et dans la plus grande discrétion !

Dans un premier temps, Muhamad El-Baradeï, alors directeur de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique, avait condamné l’attaque israélienne au motif « que la Syrie était signataire du Traité de Non-Prolifération Nucléaire », et « qu’il n’y avait aucune preuve d’une quelconque activité nucléaire sur le sol syrien » (!!). Mais sous pression américaine, des experts de l’Agence avaient finalement été envoyés sur le site dix mois plus tard, en juin 2008. Ils y avaient trouvé des « déchets radioactifs » que les autorités syriennes avaient immédiatement attribués….« à des particules tombées des avions israéliens », mais sans convaincre grand monde.

De nouvelles et récentes révélations venues du Japon viennent aujourd’hui corroborer la version américano-israélienne, et attester que la Syrie était en passe de pouvoir fabriquer la bombe atomique. Le « feu vert » donné à Israël par l’ancien Président américain George W. Bush fut donné au moment où un cargo battant pavillon nord-coréen faisait route vers la Syrie avec à son bord 45 tonnes de « Yellowcake », qui est un concentré d’uranium qui permet de produire assez rapidement du combustible pour réacteurs nucléaires, et qui sert également à la fabrication d’armes atomiques.

L’assentiment américain à cette attaque israélienne délicate n’était pas uniquement destiné à sévir contre Damas. George W. Bush voulait également bien faire comprendre à Pyongyang, qui défie constamment Washington, que « les Etats-Unis feraient tout pour empêcher que le savoir-faire nucléaire nord-coréen soit exporté vers d’autres pays ».

Les sources japonaises de renseignements, qui avaient déjà annoncé peu de temps après l’attaque, qu’une dizaine de « ressortissants » nord-coréens avaient trouvé la mort sur le site syrien lors de l’attaque israélienne, apportent encore d’autres éclairages sur cette affaire. Au moment du raid aérien de Tsahal, le Président syrien Bachar El-Assad aurait téléphoné en catastrophe au Président nord-coréen Kim Jung-Il, pour lui demander d’ordonner le demi-tour immédiat du paquebot en route vers la Syrie, étant convaincu que les Israéliens et les Américains étaient au courant de son existence et qu’ils n’hésiteraient pas à le couler ou à l’arraisonner. Mais toujours selon ces sources japonaises, le Président nord-Coréen aurait finalement ordonné de faire livrer la cargaison à l’Iran, ce qui prouve d’une part l’implication de Téhéran dans le programme nucléaire développé par les Syriens avec l’aide nord-coréenne, et d’autre part, que l’Iran possède aujourd’hui une quantité non-définie d’uranium enrichi qui n’est pas du tout sous le contrôle de l’AIEA, et qu’il peut utiliser à son gré pour ses objectifs militaires.

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
02 mars 2010, 06:15
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
02 mars 2010, 10:03
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
02 mars 2010, 10:44
Israël et la Bombe atomique - Par Yerouchalmi
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Sites stratégiques (bombes, porteurs, missiles)

Enfin comprendre !

AU SOMMAIRE :
- Grandes étapes du Nucléaire israélien
- Capacités nucléaires israéliennes
- Aides étrangères au nucléaire Israélien
- Comment la France a aidé Israël
- USA, Bombe israélienne, assassinat de Kennedy
- Personnalités israéliennes anti-nucléaires
- Les pères de la Bombe israélienne


Article Yerouchalmi avec autorisations gouvernementales


Centrale Nucléaire de Dimona, coeur de la Bombe atomique sraélienne

Après la Shoah et Hiroshima, dans un contexte de nette infériorité en nombre face aux arabes hostiles de la région, Israël a misé sur la bombe pour éviter les risques d’un second Holocauste.
Israël est ainsi devenue la 6ème puissance nucléaire mondiale (après USA, URSS, France, GB, Chine et bien avant Inde, Pakistan ou Corée du Nord).
Tout savoir sur ce programme et ses origines, ses opposants et contributeurs...

1. Grandes étapes du Nucléaire israélien

* Le programme nucléaire israélien est lancé en 1949 par Ben Gourion, sans les USA, hostiles à la nucléarisation d’Israël. Dès 1954, le programme prend vraiment tournure avec des budgets conséquents et en étroite coopération avec la France dans une phase de recherche appliquée.
* Après l'indépendance algérienne de 62 et des essais nucléaires concluants, de Gaulle estime qu'il n'a plus besoin des Israéliens pour faire progresser la recherche. Les USA prendront la suite de la France.

* Une centrale nucléaire a été construite à Dimona dans le sud près de Beer Cheva produisant du plutonium et à la puissance de 100-200 MegaWatts , avec une annexe de taille inférieure (5 MW) à Nahal Soreq près de Yavné



Centrale Nucléaire de Soreq

* Israël a procédé à un essai souterrain dans le désert du Néguev en 63 et à des essais non-nucléaires en 66 puis, dès septembre 79, à un essai sous-marin dans l'Océan Indien d’une Bombe de 3 KT avec support sud-africain (le satellite US Vela avait décelé un double flash)..

Capacités nucléaires israéliennes

* Israël dispose d'une centaine d’armes nucléaires actives et autant de passives, outre la possibilité de fabiquer 200 bombes à tout moment. Ce stock a démarré peu avant la guerre des 6 jours en 67 (avec 2 bombes prêtes à être lancées en juin 67 et 13 bombes atomiques de 20 Kilotonnes à la Guerre du Kipour).
* Dimona est un réacteur de type IRR-2 40-150MW et Soreq dispose d’un réacteur IRR-1 5MW. Dimona fabrique, outre le plutonium, les tritium et deuterium essentiels à la Bombe H et, après transport hautement sécurisé, ses produits sont assemblés à Haifa. Dimona est défendue par des batteries de missiles Patriot.


Dolphin israélien

* Israël possède les missiles porteurs (Shavit et Jericho* dérivé de technologies Dassault) ainsi que les vecteurs - avions (bombardiers F15/F16) plus sous-marins (3 Dauphin anaérobies avec l’aide… allemande ! - capables de lancer ses bombes atomiques. *Israël dispose de nouveaux Shavit (charges utiles (CU) 400 & 800 Kg), de 50 à 100 missiles Jericho1 (portée 500/1000 km, CU 0,5T), de 50 Jericho2 (portée 1500km, CU 1T), et bientôt des Jericho3 (portée 5000km, CU 1T).


missile jericho

_______________________

2. Aides étrangères au nucléaire Israélien

. France & USA ont été des acteurs clés (cf. ci-dessous) mais

* les anglais ont aussi aidé Israël : centaines de livraisons secrètes (échantillons d'uranium 235 puis plus tard de plutonium et du lithium-6 hautement enrichi. pour accélérer les réactions de fission et servir de carburant à la Bombe H), envoi de 20 tonnes d'eau lourde pour le démarrage de Dimona par le biais de la Société norvégienne Noratom.
* l’Afrique du Sud a fourni des matériaux fissiles vers 1975 et un support naval, en échange de technos israéliennes.

Comment la France a aidé Israël pour la bombe

- La France et Israël disposent d’uranium et d’eau lourde. La France sait extraire du plutonium de ses réacteurs, et surtout avec un brevet français (Saint-Gobain), le raffiner. En outre la France sait construire des piles et des réacteurs et exporter ingénieurs et matériels. La France est donc en avance sur Israël. Encore faut-il qu’elle accepte d'aider Israël.

- Dans les années 50, la France et Israël sont en étroite collaboration face à un monde arabe hostile représenté pour la France par l’Egypte et par l'indépendantisme Algérien : stratégie et tactique communes, entraînements communs, échange de chercheurs et d’officiers logés dans les Centres nerveux.

Objectifs annexes de la France :

- laver la honte de la Collaboration en aidant les ex-victimes juives du nazisme
- bénéficier des secrets US auxquels les israéliens sont supposés avoir accès
- de surcroît, des amitiés personnelles lient aux travaillistes israéliens, le socialiste Guy Mollet et le général Kœnig. .

- C’est Shimon Pérès qui est le véritable architecte de ce programme et sans sa volonté très déterminée et sans son immense talent diplomatique, Israël n’aurait jamais eu la Bombe atomique !
Dès 53, ce jeune DG de 30 ans (!) du Ministère de la Défense, aidé par Joseph Nahmias, délégué spécial de la défense israélienne, pilote la coopération franco-israélienne.

Son contact est le 'Dir Cab' de Bourgès-Maunoury, Ministre de l'Intérieur, Abel Thomas, sioniste militant (son frère Pierre est mort à Buchenwald). La séduction passe, la coopération est totale : Thomas lui fournit tous les contacts nécessaires et un bureau au sein même du... Ministère de la Défense !
En 56, coup de chance avec Bourgès-Maunoury (1914-93), qui est nommé Ministre de la Défense de Guy Mollet.
Une étroite coopération s'amorce.



* Les accord officiels de programme conjoint franco-israélien sont signés fin 57 (pour Israël, financés par des fonds secrets et supervisés par Pérès). En vue des travaux de la Centrale Nucléaire de Dimona en 58, la France envoie plus de 1000 ingénieurs et techniciens spécialisés auprès des 2000 employés du Colonnel Manes Pratt de Tsahal, et fournit les pièces sensibles :

* le réacteur nucléaire de 24 MWts puis de 40 MWts,
* une usine souterraine de séparation isotopique
* le Mirage III, un avion de combat à réaction des usines Marcel Bloch-Dassault (1892-86), amoureux d’Israël malgré sa conversion au catholicisme. Dassault , véritable héros d’Israël, contreviendra aux ordres de de Gaulle entre 60 et 67 et livrera ses commandes à Israël au nez et à la barbe du Général et avec la complicité du Ministre de la Défense. .

USA, Bombe israélienne, assassinat de Kennedy

A l’issue de l’aide française en 63/64, l'usine de Dimona est terminée et Israël a ce qu’il faut pour disposer de bombes atomiques à la veille de la guerre des Six-Jours en 67.
Kennedy, alerté et dûment informé par la CIA, s’oppose violemment au programme atomique israélien et restera furieux de l’échec des visites de ses inspecteurs à Dimona.
De plus, en 1963, les USA fourniront au nez et à la barbe de Kennedy, 4 Tonnes d’eau lourde pour le démarrage du réacteur de Dimona avant qu’Israël ne parvienne à détourner de Pensylvanie, des centaines de kilos d’uranium hautement enrichi.

(

Kennedy (à dte avec Ben Gourion) est assassiné juste à la veille de stopper ces programmes, conduisant d’aucuns à soupçonner une participation israélienne à son mystérieux assassinat.
Johnson son successeur est théologiquement un ami des juifs et fera tout, à l’inverse de son prédécesseur, pour aider Israël à disposer du nucléaire.
Nixon, Kissinger and co seront, après écoute bienveillante des arguments israéliens, sur la même ligne.

A la demande des USA, la position officielle d’Israël est de ne pas reconnaître qu’elle est une puissance nucléaire. Comme l'Inde et le Pakistan, Israël n'étant pas signataire du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) n’est soumis, contrairement à l’Iran signataire, à aucun contrôle.
_______________________

4. Personnalités israéliennes du nucléaire

.
Les anti-nucléaires

* Yigal Allon ( à dte avec Pérès et Rabin), vice 1er Ministre en 68 et Ministre des affaires étrangères (69-74).
* Pinhas Sapir (1909-1975), polonais du Mapai et Ministre de l’Industrie (55-63) puis de Finances (68-74) le seul Ministre à s’opposer à l’option nucléaire et à Dimona.
* Israel Galili, russe codirigeant de la Haganah (47-48) puis membre de tous les cabinets ministériels jusqu’en 1975.
* Eliezer Livneh, député communiste du MAPAI (années 50) avant d’en être exclu ; il fonde le mouvement antinucléaire israélien en 1962.
* Yeshayahou Leibovitz (1903-94) philosophe et fondateur du judaïsme orthopraxe, réputé pour ses positions atypiques sur tous les sujets.

. Les pères de la Bombe israélienne
(ordre décroissant d’importance)

* Shimon Pérès est réellement le véritable architecte et père de ce programme : sans sa volonté très déterminée et sans son immense talent diplomatique, Israël n’aurait jamais eu la Bombe ! (cf ci-dessus).



* David Bermann (1903-75) chimiste né en RFA qui dirigeait le CEA israélien créé en 52 et la Recherche au Ministère de la Défense, restera l’avocat le plus déterminé de la nucléarisation d’Israël pour « que nous ne soyions plus jamais des moutons menés à l’abattoir ». Il parvient à fournir à Israël 2 éléments clés : extraire l’uranium du Neguev et un nouveau procédé de production d’eau lourde.
* Manes Pratt (né en 1911) ingénieur et Colonel né en Pologne a construit le réacteur de Dimona et en a dirigé les énormes équipes jusqu’en 1966.
* Marcel Bloch-Dassault (1892-1986), amoureux d’Israël malgré sa conversion au catholicisme Dassault, véritable héros d’Israël, contreviendra aux ordres de de Gaulle entre 60 et 67 et livrera ses commandes à Israël au nez et à la barbe du Général et avec la complicité du Ministre de la Défense.

suivis de :

* Yevgueni Ratner (1909-77) fondateur du département de physique à l’Armée puis de Rafael, le premier chef du projet nucléaire israélien.
* Israel Dostrovsky (né en 18), grand chimiste, dirigera le CEA israélien (65-71); puis l’Institut Weitzmann (71-75).
* Shalheveth Freier (1920-94) physicien né en Allemagne recueille à Paris les secrets français (1956-60) puis dirigera le CEA israélien (71-76) à la suite de Dostrovsky.
* Zvi Lipkin (né en 1921). Physicien américain entré en Israël en 1950 est envoyé au CEA de Saclay recueillir nombre de secrets français (1953-58).
* Joseph Nahmias, délégué spécial de la défense israélienne aide Shimon Pérès à établir ses 1ers contacts. Il fut le N°2 de la 1ère Police d'Israël et sera l'ambassadeur d'Israël au Brésil.
* Amos De Shalit (1926-69) grand physicien israélien est envoyé aux USA en 1949 et dirige à son retour le Département de Physique Nuclaire du Weitzman Institute (54-64).
* Israel Pelah (1923-82) grand physicien, né en Pologne et envoyé en 49 à l’étranger pour se spécialiser, est le père du réacteur de Soreq.
* Yoel Racah (1909-65) Né en Italie, Professeur de physique nucléaire théorique et fondateur de cette science en Israël.

____________________________________


Source : [yerouchalmi.web.officelive.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
02 mars 2010, 11:57
I AM ISRAEL



I Am Israel.

I was born millennia before I was renamed Palestine by the conquering Romans, and before the british decided to turn my Eastern lands into Jordan, My people, the Jews, maintained communities here for three thousand years, that is until the arabs decided to massacre those Jews in 1920 (Nabi musa riots) and 1929 (Hebron massacre). hundreds of civilians were murdered, most of them women and children. Meanwhile, their brother Arab states exiled 1,000,000 Arabic Jews, Erasing their History.

I Am Israel -

I've been attacked four times by five Arab armies in 60 years. I am a survivor, I won every war they waged against me. I told the Arabs who lived on my land that they were welcome to stay, but their brothers said, "leave temporarily while the Jews are taken care of". I have been offering a message of peace since the day I was born. But my enemies answered only in bombs, bullets and blood - our own, and theirs.
Realizing they could not defeat me with arms, my enemies turned to lies. Pallywood Production.

I Am Israel -

time and time again my name is smeared. Though like the Muhamad Al-Dura hoax, each lie is eventually disproven. My enemies continue to claim that I am committing "genocide". Tell me, is giving educational opportunities to Palestinian Arabs "genocide" ? 20% of the students in Haifa University are Arabs. If I exiled all the Arabs in 1948, why are 20% of my citizens Arabs who vote ? Why did I give up the entire Sinai and the Gaza strip, uprooting my own people from their home, only for the HOPE of peace ?

I Am Israel -

In combat ops, I risk the lives of my teenagers to minimize civilian casualties. I make every attempt to target only fighters, often putting my soldiers in harm. In war, I drop leaflets on areas to be attacked, warning civilians to evacuate - Has any other army in the history of mankind done this for it's enemy ?
I waited 8 years to stop Hamas from it's daily rocket attacks, some fell on my kindergartens, I am patient, but my patience is not infinite.

I Am Israel -

I discover new medicines to treat devastating diseases. I've developed technology for the creation of Intel, anti-virus, and cellphones. And I lead the world in scientific publications per capita.
I send humanitarian missions to developing countries, including Muslim countries. I have absorbed hundreds of Muslim refugees who faced genocide in Darfur - refugees no Muslim state would take.

I Am Israel -

one of the smallest countries in the world, and probably the most stubborn - I refuse to give up hope for peace. My friends support me not because of any lobby, but because they see the truth, I am the heart of the Middle East, and the hope for it's future.
My prophet said, "Nation shall not lift up sword against nation", and I will try...
And try...
And try, until those words are true.

Because, I Am Israel.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
02 mars 2010, 12:46
breitou a écrit:
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Défense de toucher à Arthur Par Yann Moix pour le Figaro.......

Cet article de Yann Moix, a été refusé par Libération avant d'etre publié dans Le Figaro.

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Ci-dessous un autre article de Yann Moix paru dans le Figaro du 18 aout 2009

Une Utopie pourrie, Yann Moix



Suite de la colonne de droite du dessus :

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