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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 juin 2013, 05:00
Souhaitons nous de nous lire pour encore au moins 50 ans. Amen, dans la joie et le bonheur.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 juin 2013, 06:41




GAVROCHE LE TITI OU LE POULBOT PARISIEN.
L’Enfant de la Goulette.

Je m’adresse à vous…

Enfants devenus vieux,
Vous qui ressemblez
A mon cœur du passé,
Qui au fil des jours
Renforce mes idées
Qui n’s’effritent jamais.

Je les rassemble pour les rappeler
A votre mémoire bien vivante.

Eh eh…Eh Ehhhh. §§§§§

Deux ponts pour toutes frontières
Des échos de chants, des champs connus,
Des jardins AUX LENDEMAINS CHANTANT
Un lointain bleu et des saisons
Un M* comme décor de fond. (Bou-Kornine)
Eh eh…
Pas de moissons en vue
Que des passions,
Que des poissons
Des enfants d’avant
Qui aimaient tant et tant
Voir passer le temps
Avec raison.


Désignez- moi l’enfant de la Goulette
Par tout ce qui vous passe par la tête.
J’inscris sur le plus beau de nos frontons
Que NOUS écoutions nos parents
Sans que s’en suive révolution.

La vie ne nous a pas faite en GAVROCHE
Mais plus prés des blocs des Roches.
Pourtant nous avons reçu tant de taloches.
Nous n’étions pas libres de voler dans le vent,
Toujours à baisser la tête en revanche.

Nous, ou ou….§§§§§§§§
Enfants de la soumission
Avions peur des punitions
Des corrections
Qui en s’additionnant
Donnaient à nos restrictions
La route de la bonne voie
Les bonnes résolutions
La voix qui ébranlait nos consciences.

Et surtout nous réfléchissions
Avec beaucoup d’attention,
Sur cette voix qui faisaient trembler
Nos consciences.

A 18 ans,

Nous étions encore
Sous les jupons de nos mamans
Oui des enfants pour nos mamans
Celle qui m’a toujours vu comme son enfant
A 68 ans.

Alors au GAVROCHE, de tous bords
Hélas, j’oppose cette non liberté
Des enfants joyeux….
De mon pays.

PAR ALBERT S. Votre dévoué.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 juin 2013, 09:31
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juin 2013, 13:49

Les enfants du partage.

A l’âge de 7 ans, partager ne me fut pas appris à l’école. Mais à la maison bien au chaud.

Déjà chez nous, dans notre palier goulettois, nous partagions entre famille certains plats. Les pâtisseries aussi. Il n’y avait pas de musulmans dans notre immeuble, ce n’est que bien plus tard, que notre famille avions gouté aux ‘succulences tunisiennes’. Un vrai bonheur de pâtisseries.

C’est dans notre tradition.
Et lorsqu’une voisine était malade, la solidarité oblige à ne pas la faire attendre.

J’ai vu.

Donc je parle et raconte que le partage est une vertu que nous connaissons tous depuis notre jeune âge.
A la récré, nous échangions parfois nos gouters entre amis de classe, on goutait aux’ karmoudats’ de l’autre.
Dans nos jeux, c’était pareil
‘…Pierrot tu veux échanger ta manique avec la mienne… ? Pierrot ‘…Attends que je la soupèse… !!! Baba âândou bou. Jamais, la sienne était meilleure.
‘….Pierrot, tu as s’il te plait une image de GLOUTON… ? Si oui, je te donne 5 images différentes que j’ai en double… ?’ ‘…Attends, je vois tes images… ! Puis ‘…Non, je les ai tous en double donc voilà… !’
‘..Pierrot s’il te plait, tu peux me passer ta toupie parce que la mienne est cassée… ? ‘..Attends, je la vois… !’ ‘…Mais quoi, je ne l’ai pas sur moi, elle est cassée je te dis… ?’ ‘..Alors dans ce cas précis, non… !’ ‘…Pierrot tu veux qu’on joue ensemble au volley avec ta balle de tennis… ?’ ‘…Attends que je vois.. !’ ‘ ..Tu vois quoi, c’est toi qui à la balle pas moi… !’ ‘..Alors là tu peux courir, je ne joue pas avec qq’un qui n’a pas de ballon ( radou ballon) ‘…Pierrot tu me prêtes tes patins à roulettes…. ?’ ‘…Attends, je demande à papa… !’ ‘…Pierrot tu peux me dire qu’est ce tu peux échanger avec moi… ?’
‘…Pierrot pour une fois, je peux jouer au gendarme et toi le voleur… ? ‘…Attends, je réfléchis….Non je veux jouer les deux en même temps… !’
‘…Tu veux être tout à la fois TOI…… !’ In yaddin radec…Yé Pierrot… !
C’est dans la cantine de l’OSE que nous échangions quelque fois nos salades, bien qu’elles fussent toutes pareilles. On se passait les plats qqs fois quand l’un n’avait pas envie de manger pour une raison ou une autre.

En classe, on se passait les gommes, les crayons de couleur la craie, quelque fois une âme charitable me soufflait un oubli, combler un trou de mémoire…etc…Mais il était bien rare que l’un de nous laissait copier sur sa feuille. Il mettait tjs un livre debout au centre du pupitre. C’est la seule chose qui me chagrinait, ce non partage des devoirs. Rien, là aucun sentiment, aucun d’eux ne reconnaissait le chagrin de celui qui était faible dans certaines matières. J’en pleurais la nuit de désespoir.

Plus tard, nous partagions nos restos, nous partagions nos anniversaires, nos plages, nos sports en commun mais pas nos copines.

Puis, un jour, j’ai appris le CHACUN POUR SOI ET D IEU POUR TOUS.
Et cela fait mal.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 juin 2013, 00:21
Les enfants du voyage.

Voyage… ?

Mes enfants nés dans les années 76, 81, 83 à Tunis ont connu les voyages depuis leur jeune âge.

Elles ont fait connaissance tout d’abord avec Sidi Bou, la Marsa, Amilcar, Raouad, Tunis Hammamet etc…Elles ont pris l’avion pour Djerba, Paris, Juan les-Pins durant leur enfance et bien plus tard dans d’autres villes d’Europe.

Ils ont comblé ce que moi, je ne connaissais pas et jamais connu à la même époque. Cette époque bien différente de la mienne.

Les seuls voyages que j’ai connu vers mes 7, 8 9 ans et un peu plus, étaient des ‘voyages’ en autocars ceux de la T.A.T. Ceux de la TAHANA MARKAZE DE BAB CARTHAGENA. ‘Tahana’ en hébreu ‘ place des départs ou du marché’ pour voyager à l’intérieur des villes de Tunisie.

Ces autocars qui n’avaient rien comme commodités, ni confort. Ces autocars pris d’assaut vers les 7 heures du matin par ces familles pauvres qui allaient demander grâce aux saints protecteurs, allumer des bougies afin que leur situation s’améliore, dansant et chantant autour du tombeau du saint. Et ces retours fatigants qui me faisaient dormir, allongé d’entre les travées de ces bus peu confortables, entre couffins remplies de poteries et poules caquetantes qui se débattaient dans une cacophonie incroyable.

Mes parents, ma grand-mère surtout étaient des adeptes de ces pèlerinages juifs connus sous le nom de CHAWDA MTA REBBI YACOUB SLAMA à Nabeul, Rebbi Fragi à Testour mais ils n’allaient pas, faute de moyens financiers, se hasarder plus loin comme à Jerba.

Ce n’est que bien plus tard, une fois marié que j’ai connu le PÈLERINAGE de Jerba dans les hôtels de luxe de la région. Ce n'était plus des PÈLERINAGES mais des VACANCES.

A 7ans, j’ai traversé tout seul la rue pour aller chez l’épicier d’en face MONGI. Plus tard, maman m’a autorisé à me déplacer comme un homme jusqu’à mon école distante de qqs trois cent mètres de chez nous.

Plus tard ecore, j’ai fais le grand voyage. J’ai poussé mon aventure jusqu’aux blocs, la Jetée la peur au ventre.

A 13 ans, j’ai pu enfin voyager dans tous les quartiers de la Goulette non sans crainte. Je me suis hasardé sur les quais du fort CHARLES QUINT en tenant la main de mon père et aussi dans les ruelles de la PICOLLA CHICHILIA en cachette de ma maman.

Ces grands voyages ont forgé mon caractère. Pour voyager plus loin, il faut tout d’abord voyager à l’intérieur de ce qu’on aime, sa ville. En connaitre les moindres détails.

J’ai fais de grandes croisières en barque, pas plus loin que les bords de mer, toujours en ramant. Puis, un jour un ami m’a fait connaitre la barque à moteur. Là, j’ai dépassé un peu plus le bord de mer sans atteindre les flancs du BOU KORNINE. Ce grand mystère vertical.
Qui de mes amis pouvaient prétendre avoir dépassé les frontières de notre cité… ? Personne. Oui, il y a eu certes de ses amis qui ont connu le bateau mais c’était pour ne plus revenir. Un seul voyage sans retour. MECHIA MEGHIR RJOU. L’EXIL ouel OUACH.

Puis il y a eu ceux et celle qui vers leur 18 ans, le bac en poche, ont prit leur destin en mains laissant leur parent sur place.
A 18 ans, enfin, j’ai connu l’avion par hasard, suite à une convocation de l’EQUIPE NATIONALE. Sur une caravelle, destination NAPLES. Ce jour là maman s’est effondrée à la nouvelle ‘…MECHI OU TKHELINI OUEHDI … ? Tu pars en me laissant seule… !’ C’était juste pour dix jours et ce premier voyage m’a fait comprendre qu’il existait ailleurs des pays étrangers, et que la Goulette n’était pas l’unique pays de ma vie.

Puis il y a eu Paris etc…Plus rien après entre mes 22 et mes 35 ans. J’ai bossé sans penser à voyager.

Les enfants de la Goulette au vu de leur condition modeste ne voyageaient pas. Leur circuit était un périple intérieur, La Goulette, Sidi Bou, Gammarth etc …. mais en vélo.
Nos voyages étaient des déplacements collectifs organisés en bande soit à GHAR EL MELH, BIZERTE, SFAX, MONASTIR , SOUSSE ou alors des déplacements sportifs.
B ref, je fus un GRAND ULYSSE.

Un grand navigateur un aventurier hors du commun. Oui j’ai beaucoup roulé ma bosse comme vous pouvez le constater. Je tiens vraiment à m’excuser auprès de vous de ne pas ouvrir mes carnets de voyages et pour cause, je n’en ai pas.
Ne m’en veuillez pas s’il vous plait, j’étais un enfant de L’OSE. Donc un enfant qui a prit son temps pour voyager vraiment avec mes deniers vers mes 35 ans.
J’ai rattrapé le temps perdu depuis.
Mes petits enfants voyagent depuis leur jeune âge, bébés même, et je suis là présent, devant D ieu et devant vous, pour vous dire que je fais tout pour eux afin qu’ils ne manquent de rien même si leur parent font tout pour les rendre heureux.

Ce que moi, je n’ai pas eu, eux l’auront bezra achem.

RM

PAR ALBERT S. SOUVENIRS D'UN TEMPS HEUREUX.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 juin 2013, 12:25
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 juin 2013, 00:23
Les enfants de l’AMOUR.

Il ne serait jamais venu à l’idée d’une maman quelconque d’abandonner son enfant sur les marches d’un perron d’une église, d’une syna d’une mosquée ou d’un centre d’aide sociale. Chez nous ou ailleurs.
Ou de le confier durant des heures entre des mains étrangères sauf que de le laisser entre de bonnes mains telles que celles de mamie ou papi.

‘…Bara yé benti, teoua netlé bi…. ! Sors ma fille, je vais m’en occuper… !’

Je n’ai pas connu de bébés abandonnés dans notre cité et qui aurait osé le faire… ?
Des avortements secrets sans doute, au plâtre qu’on me disait. Des fœtus du péché, RMOU( jetés, =avortements) il l y en a eu pour éviter le scandale.
Dés sa naissance, l’enfant est déjà entouré, choyé, aimé honoré fêté adulé.

Lumière du foyer, il est celui qui reçoit toutes les bénédictions durant tout le restant de sa vie, qqs malédictions aussi par des mamans qqs fois dépassés par les événements, dits sous le coup de la colère.

Oui, ils étaient lumières celles que ne s’éteignent jamais et si les circonstances font qu’une lumière sombre e c’est le cœur d’une famille entière qui est en berne pour toute une vie.

L’enfant ROI omniprésent, symbole de fierté aux yeux des parents, celui sur qui les modestes modestes fondent toutes leur espérances, et plus il en avait d’enfant dans ses familles pauvres et plus ils investissaient dans leur lendemain remplis par cet espoir qui les fera sortir un jour de leur condition misérable. Sans oublier aussi, que grâce à leur préogènitures, ils seront lavés de cette condition ‘crasseuse’ et surtout de cette étiquette collé du nom de ‘basse classe’.

Oui, des enfants issus de familles peu honorables ont redoré leur blason des années plus tard grâce à ce fils, à cette fille, devenu médecin ou avocat qqs années plus tard.

Qui de nous, enfants du pays n’a-t-il pas senti ce geste d’amour, d’affection d’une maman surprise entrain de couvrir le pied ou le flanc découvert d’un fils endormi… ? ‘…Tghati…’ ( le couvrir) afin que son petit d’homme ne prenne pas froid, ne s’enrhume pas alors que la température dehors frôle les 30 degrés à l’ombre…. ?

Qui de nous n’a pas obéit à sa maman venu le réveiller pour lui chuchoter à l’oreille ‘…Coum ye ouldi, ijé ét yachââ… ? Lèves toi mon fils, viens diner… ?’ Elles ne concevaient pas que leur progéniture s’endorme le ventre vide… ‘…Mé tokhrej bléchi bardichou, el timbou béred… ! Ne sors pas sans imper, il fait si froid dehors… !’ S’inquiéter de voir son fils dormir sans manger, de le voir sortir sans manteau, etc…C’est le summum de l’amour filial.

Ma vieille maman à 90 ans avait encore gardé ces petites attentions qui me faisaient rire.

C’est bien pour cela que sur son lit d’hôpital, je lui lavé le cul et les fesses et que je la couvrais pour qu’elle ne prenne pas froid alors que l’issue était programmée.
Des gestes maternelles, des expressions toutes choisies qui se perpétuent encore car l’AMOUR POUR NOS ENFANTS n’a aucune limite. Ils s’inscrivent dans l’ETERNITE.

Ce n’est pas moi qui ai inventé cela, mais eux, elles qui nous ont appris à VENERER nos enfants et petits enfants et suivants.

Par ALBERT BREITOU…Souvenirs d’un temps vécu.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 juin 2013, 01:51
Les enfants de l’AMOUR.

Il ne serait jamais venu à l’idée d’une maman quelconque d’abandonner son enfant sur les marches d’un perron d’une église, d’une syna d’une mosquée ou d’un centre d’aide sociale. Chez nous ou ailleurs.

Ou de le confier durant des heures entre des mains étrangères sauf que de le laisser entre de bonnes mains telles que celles de mamie ou papi.

‘…Bara yé benti, teoua netlé bi…. ! Sors ma fille, je vais m’en occuper… !’
Je n’ai pas connu de bébés abandonnés dans notre cité et qui aurait osé le faire… ?
Des avortements secrets sans doute, au plâtre qu’on me disait. Des fœtus du péché, RMOU( jetés, =avortements) il l y en a eu pour éviter le scandale.
Dés sa naissance, l’enfant est déjà entouré, choyé, aimé honoré fêté adulé.

Lumière du foyer, il est celui qui reçoit toutes les bénédictions durant tout le restant de sa vie, qqs malédictions aussi par des mamans qqs fois dépassées par les événements, dits sous le coup de la colère.
Oui, ils étaient lumières celles que ne s’éteignent jamais et si les circonstances font qu’une lumière sombre c’est le cœur d’une famille entière qui est en berne pour toute une vie.

L’enfant ROI omniprésent, symbole de fierté aux yeux des parents, celui sur qui les modeste fondent toutes leur espérances, et plus il en avait d’enfants dans ces familles pauvres et plus ils investissaient dans leur lendemain rempli par cet espoir qui les fera sortir un jour de leur condition misérable. Sans oublier aussi, que grâce à leur progénitures, ils seront lavés de cette condition ‘crasseuse’ et surtout de cette étiquette collée du nom de ‘basse classe’.

Oui, des enfants issus de familles peu honorables ont redoré leur blason des années plus tard grâce à ce fils, à cette fille, devenu médecin ou avocat qqs années plus tard.

Qui de nous, enfants du pays n’a-t-il pas senti ce geste d’amour, d’affection d’une maman surprise entrain de couvrir le pied ou le flanc découvert d’un fils endormi… ? ‘…Tghati…’ ( le couvrir) afin que son petit d’homme ne prenne pas froid, ne s’enrhume pas alors que la température dehors frôle les 30 degrés à l’ombre…. ?

Qui de nous n’a pas obéit à sa maman venu le réveiller pour lui chuchoter à l’oreille ‘…Coum ye ouldi, ijé ét yachââ… ? Lèves toi mon fils, viens diner… ?’ Elles ne concevaient pas que leur progéniture s’endorme le ventre vide… ‘…Mé tokhrej bléchi bardichou, el timbou béred… ! Ne sors pas sans imper, il fait si froid dehors… !’ S’inquiéter de voir son fils dormir sans manger, de le voir sortir sans manteau, etc…C’est le summum de l’amour filial.

Ma vieille maman à 90 ans avait encore gardé ces petites attentions qui me faisaient rire.

C’est bien pour cela que sur son lit d’hôpital, je lui lavais le cul et les fesses et que je la couvrais pour qu’elle ne prenne pas froid alors que l’issue était programmée.

Des gestes maternelles, des expressions toutes choisies qui se perpétuent encore car l’AMOUR POUR NOS ENFANTS n’a aucune limite. Ils s’inscrivent dans l’ETERNITE.

Ce n’est pas moi qui ai inventé cela, mais eux, elles qui nous ont appris à VENERER nos enfants et petits enfants et suivants.

Par ALBERT BREITOU…Souvenirs d’un temps vécu.


texte repris et corrigé.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 juin 2013, 10:38
L’enfant désiré.

Je tarde à sortir de mon ancienne époque surtout celle de mon enfance et adolescence. Elle a tant à me raconter que je la trouve sans fin.
Il y a de ceux ou de celles qui préfèrent être à la page de l’actualité laissons derrière eux un passé révolu et je le comprends.
D’ailleurs il faut avancer avec son temps et ne pas stagner dans ses souvenirs qui à juste raison n’intéressent presque personne.

Il y a un âge où faire revivre par l’écrit son vécu donne le sentiment de vouloir le DESIRER, vouloir l’entendre, le LIRE.

Ce n’est souvent pas le cas de certaines personnes au vécu difficile qui tentent par tous les moyens de le fuir. De l’oublier mais cela fera sans doute l’objet d’un autre sujet L’ENFANT NON DESIRE. Ou L’ENFANT MAL AIME, celui sur lequel certains parents se sont rendus coupables de faits et gestes abominaux.

Une jeune d’aujourd’hui n’ a cure du vécu de ses parents, il a d’autres chats à fouetter, à 18 ans sa cervelle est tracassée par les études et plus il avance et plus ses méninges se tracassent. L’avenir de devenir BIEN un homme ou une femme respectée au regard de la société est une chose très importante et essentielle. La tendance est d’atteindre les hauts sommets de la fonction qu’on DESIRE choisir.
Chez nous là bas au pays, un couple qui convole en justes noces, de quelque condition qu’il soit, a dans son esprit d’avoir au plus vite des enfants.

Si au bout de trois mois, son épouse ne tombe pas enceinte, la belle doche s’en mêle. D’abord elle en parle à son mari ‘…Yé Maurice, ech kââd techténna béch tahbél e’di… ? ( Déjà on impute la faute à belle fille) Qu’est ce qu’elle attend celle là pour tomber enceinte c… ? Lui ‘…Dimé dekhél rouhouc fi col chey… ? Tu veux tjs te mêler de tout… ? ‘ ‘..Bélekchi mé tnéjém tahbél… ? Et si elle ne peut pas enfanter… ? ‘…Ech tââb naméla, némchi fi blastou oullé temchi fi blasetta… ? Que veux tu que je leur fasse, je ne vais pas qd même pas aller le faire à sa place ou toi, pire encore… ?’ ‘..E’ne ouldi fhél… ! Mon fil est viril… !’ Etc…TOC donc elle est stérile. Pan sur le ‘ becquillon’
Enfin, la belle fille dément la belle mère et elle tombe enceinte.

L’enfant qui naitra sera aimé, désiré d’ailleurs bcp de filles à cette époque se nommaient DAYSI ou DESIREE…Il sera choyé, couvert, dorloté, ‘mahloul’ (gâté) ( surtout si c’est un mâle, pour une fille, c’est autre chose, elle est aussi désirée, ne sera jamais méprisée, c’est difficile à expliquer cette mentalité d’avant qui voulait que le garçon est une longueur d’avance sur la tête de la fille. Plus aujourd’hui, les us et coutumes ont changé.

L’enfant est souvent porteur de chance, sa naissance peut changer la donne la situation du couple. On dit de lui ‘…JDED BEL BERGOU… ! Il est né avec la peau… !’ Ceux ou celles qui ne l’ont pas ne sont pas pour autant porteurs de guigne. Par contre, si à sa naissance, une disparition se produit, il sera catalogué comme celui qui ‘ a volé l’âme du défunt, du proche…’On dira de lui ‘…Arkoubou MCHOUM…. ! De mauvais augure. Or, c’est faux, ce n’est qu’une coïncidence qui n’a rien à avoir avec la naissance.

Personne ne contrôle nos destins sauf A chem.

Donc à chaque naissance, une amélioration de la situation du couple d’où ce désir ardent de fructifier ce capital enfants désirés.
L’enfant désiré par les parents porte en lui l’amour, il représente le lien, le cordon qui en toutes circonstances liera un peu plus l’époux et l’épouse, il est aussi celui qui fera réfléchir à deux fois le divorce et s’il s’en trouve trois ou quatre portée, ce n’est même plus la peine de réfléchir, il faut avancer pour leur bien. Les enfants de divorcés portent eux la graine du silence et de l’incompréhension.
D’autant plus que les parents se renvoient souvent la balle et voilà ces enfants gravement perturbés ne sachant plus où se trouve la vérité.

Lorsqu’on VEUT des enfants c’est qu’on DESIRE EN AVOIR et non pas les regarder comme des meubles de maison. LES EMPOUSSIERE.

Les enfants des divorcés sont des abandonnés. Je le dis et l’écrit et si en plus ils sont MALTRAITES…Ils deviennent des AMES ERRANTES. Et j’en ai connu. Pour un enfant né handicapé alors là c’est la fuite en avant d’un ou de l’autre sauf dans certains cas où l’amour prend le dessus sur toute autre considération. On appelle cela ASSUMER. Assumer le bonheur du couple et de l’enfant. Tel est mon sentiment.

L’enfant DESIRE ET VOULU par consentement mutuel par amour ou de RAISON est de nature à conforter son avenir, son bien être, il sera l’ENFANT …L’HOMME de l’avenir. Ou la femme de l’AVENIR SANS COMPLEXE NI RETARD.

Le contraire fera de lui le MAL AIME. CELUI QUI VIVRA SON DRAME DANS LA PEAU EN CACHETTE.

Tous les psy vous le diront.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 juin 2013, 01:18
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