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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 juin 2020, 10:28
J'ai lu un article fort intéressant comment occuper son temps face au COVID 19....C'est article parle de KIF...KIFFER CHAQUE INSTANT SANS PENSER A L ANGOISSE....Perso, je ne pense pas au COVID, je n'ai pas le temps; comme je bosse demi temps, mon boulot repousse les pensées négatives, comme tout le monde le sait, je suis tout à la fois, marabout le lundi, selon mes plages horaires, le mardi après les tefs, je devient rabbin tous les comme le jeudi, je reçois les juifs dans ma boutique pour les conseiller un peu comme THORA BOX puis comme j'ai un BOX, je conseille les cas les plus graves le vendredi, surtout celles qui ont des maris de nuit, bizarre n'est ce pas, je leur donne un peu de vinaigre à mélanger avec du bkhour le soir avant de dormir, pour les arabes, je leur cite qqs versets coraniques surtout le chapitre de la VACHE FOLLE..Elles adorent, qd on me demande une millah, je suis là, j'en suis à ma 8 ieme MILAH, deux pour moi et 5 pour un malade qui ne lui reste plus rien, pour les chrétiens, je revêts ma bure et j'ecoute à travers une porte vitrée leur confession, mais alors là, je ne vous dis pas ce que j'entends, je suis lié par le sacerdoce dc je me tais, mis à part qu'un pd m'a confié qu'il était malade, fissa fissa, j'ai rajouté une porte blindée, je ne l'ai pas fait payer la confession, oui, ne vous étonnez pas j 'excelle partout, je suis aussi mécanicien, je redresse ceux dont le moteur ne fonctionne plus très bien, par des breuvages dont je connais les secrets, pour ceux et celles qui veulent des rituels de chaman ça se passe dans le garage de mon voisin, thérapie de groupe, je tourne autour d 'eux jusqu'à je tombe en transe et eux évanouis....Dc je KIF et je ne pense pas au COVID....

Albert Simeoni Breitou Abraham.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 juin 2020, 05:16
Albert Siméoni


CONTES ET LÉGENDES DE TUNISIE
PAR ALBERT SIMEONI

L’ASSIDA.

MOHAMED BASSIDOU est né en 1855 dans le village de SIDI FREJ Pas loin de MADHIA.
Un village de 150 âmes pour la pluart glaneurs. Situation peu enviable.

BASSIDOU est né de père musulman et de mère juive. La famille habite un taudis ; pas loin d’un champ de blé mais elle ne s’en plaint pas. Bassidou travaille au port, sur les quais, il charge et décharge les voiliers en provenance et en partance pour la France. Il est payé par les patrons pêcheur au GOTSS c est dire au lot de poisson. Il rentre ts les soirs avec son lot de poisonn, donne à sa femme une petite partie de son salaire, sardine, petits thons, merlans, etc...Le reste sera revendu sur la place du marché. Sur une table à tréteaux. L’homme est très connu pour sa gentillesse mais encore mieux , il fréquente la synagogue alors qu’il est musulman et le rabbin un jour ‘...Mais BASSIDOU, tu es musulman… ? ‘...Qolli ye rebi, el emen, ( la foi) âân’da ouj… ? ( la foi a t’elle un visage) Là le rabbin ne sut répondre. Dc il va s’asseoir au fond de la petite syna, pose un calot,,et écoute sans comprendre tous les vendredis et samedis les prières sans intervenir. Par respect pour sa femme, qui honore le CHABATH. Mais il fréquente aussi la mosquée et un jour l’imam ‘...Qallouli eli tkhallet el slaa mta rebi YOUSSEF…. ? ( On me rapporte que tu fréquentes la syna de…. ‘...YAKHIR EL DIN AANDOU OUJ… ? (Est ce que la religion a un visage..!) L’imam ne lui reposera plus la question.

Sa bonté est proverbiale. Et son respect fait l’admiration de tous.

Il passe par son épicier habituel, et achète un kilo de semoule de blé dur, un kg de couscous, trois tomates, une bouteille d’huile en vrac, du sel, poivre, bref la liste que son épouse lui a remise.
Il rentre avec ses courses et sa femme a court d’idée lui demande quoi faire comme dîner….Qu’à cela ne tienne, BASSIDOU rentre dans son cagibi, une petite cuisine, allume un canoun. Il se saisit d’une casserole verse un peu d’eau, du sel et verse sa semoule. Il attend, au bout de 20 minutes, il a devant lui, rien, un morceau de pâte aussi dur que du pain rassi. Il réfléchit et recommence l’opération mais cette fois çi afin que la semoule ne durcit pas et éviter les grumeaux , il la remue lentement. L’eau s’étant évaporée, il obtient une mélasse bien blanche, crémeuse. Il rajoute un peu de sel et sert sa matière dans 4 plats. ‘..Ye ouledi, mejelét chrouné, qollou bechweye, ebdew bel hrouf… ( Mes enfants, c est encore très chaud, commencer par les bords) Les enfants mangent cette soupe d’une façon indifférente, sans appréciation. Bassidou est déçu. Mais rien ne l’arrête, le surlendemain, il ne s’avoue pas vaincu, il recommence mais en y rajoutant un peu d’ail….Il pose un regard sur ces deux tomates et surtout sur les deux sardines enveloppées dans leur papier. Et là, il a une idée géniale, il se saisit des tomates, les presse fortement avec ses mains, il obtient un jus, une sauce qu’il décide de faire cuire juste un peu, la sauce tomate est née. Il verse comme l’avant veille dans les 4 plats en y rajoutant sa sauce au milieu de la crème, mieux encore, qqs feuille de persil, une moitié de sardine dans chaque plat et là le miracle se produit, les enfants en redemandent. Plus tard, il rajoutera du thon pour remplacer la sardine et des morceaux de harengs ( rung) qu’il a fumé. Les enfants sont aux anges.

Un matin, il entend un carrosse. Il reconnaît, par sa fenêtre, le carrosse de la fille du BEY SI MOKHTAR BEY. Elle descend de la voiture, et demande s’il y a un FORGERON pas loin, la roue de son carrosse est sorti de sa cache. Il dit en connaître un, son voisin SI TAMBOURA...En attendant, il invite dans son modeste logis et lui sert de l’eau et surtout lui demande la permission de lui faire goûter son met. Connue pour être prés du peuple, La princesse OULEYA acquiesce et la jeune fille est emballée par ce qu’elle goûte. Elle prend congé du pauvre monsieur.
Qqs jours plus tard, 4 gardes armés se présentent à sa porte et demande mr BASSIDOU ‘...El Maleq i nadilek fel kssar… ( Le Roi te demande au palais) Surpris, il obéit et devant le roi il entend ce qui va le rendre célèbre. ‘...Sallem aaliq ye BASSIDOU….Netlob meneq loucen tnejem tayeb’li el shan eli clatou benti…. ! ( Bonjour mr…...Je te demande si tu peux me préparer le plat que ma fille a goûté chez toi) BASSIDOU fait la ré vérence, puis emmené à la cuisine et il prépare le plat des pauvres. Le Roi est emballé et lui propose de faire partie de son personne cuisinier. Il accepte...’...Kolli ye sidi BASSIDOU, chess’mou el shan ede…. ? ( Comment se nomme ce plat.. ? Prit en dépourvu, il lance ‘ASSIDA BEL TOUM YE SIDI EL BEY… !’

Le Bey lui offre dans un coin de son immense jardin, une maison. Toute la famille déménage et mr BASSIDOU devient chef cuisinier de ses cuisines.

Le petit peuple apprend la nouvelle. Elle veut goutter à cette CHOSE...Son épouse, trè dégourdie et avec la permission du BEY obtient l’autorisation d’ouvrir une échoppe au centre de SIDI FREJ.
La fortune est faite.

L’ASSIDA devient le plat le plus populaire du royaume grâce à un MONSIEUR PLEIN DE FOI , de VOLONTÉ. Un homme qui a choisit l’amour de D IEU des deux cotés. Qui fut admis de partout et qui par ses bénéfices a ait des dons aux deux parties.

Être humain, n’est ce pas la plus belle récompense qui soit..

L ASSIDA EST NE LE 3 JANVIER 1908 DU COTE DE SIDI FREJ.

Elle fait son entrée en 1910 à la HARA DE TUNIS.

ALBERT SIMEONI. LE 29 JUIN 2020

Je rappelle que le terme ‘..YATIC ASSIDA...VEUT DIRE…..Ce que cela veut dire.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 juillet 2020, 12:39
ALBERT SIMEONI
L’ENFANT DE LA GOULETTE.

Être né

Bien loin des paons, des cygnes et des grands arbres du BELVEDERE, je suis né là où prolifèrent les moineaux des terrasses, là où les terrains vagues nous ont apprit à défier les ronces, les vipères, les couleuvres, les charançons, les fourmis, moustiques, les milles pattes, né dans une île LA GOULETTE, coincée entre un lac qui pue et une mer presque bleue selon la saison, avec comme fond de toile, ce lointain paysage d’un bleu clair au soleil levant , bleu foncé au soir couchant, le tout couronné par sa majesté LE BOU KORNINE qui veillait sur tous nos faits et gestes.

Ne soyez pas surpris, oui nous vivions dans une île, puisque deux pont séparés au nord les BOURGEOIS, les kheredinois, les carthaginois, les marsoins etc de nous…ces derniers avaient le réputation d’avoir les meilleurs gambos, quand à notre réputation, elle sentait la brick à l’oeuf, le poisson frit, l’odeur des égouts, mais que voulez vous ces odeurs ont fait de nous ce que nous sommes des jeunes à part.

Je n’ai pas fréquenté le lycés Carnot, le lycée huppé, le café des NÈGRES, lieu des étudiants bien mis alors que nous nous fréquentions kawet klafess, ou maad’nouch, le café REX, le Lido, le Casino, des lieux modestes, où les injures et les blasphèmes faisaient force de loi. Nous fréquentions l’OSE.

C‘est vrai nous n’avions pas le COLISÉE, la ROTONDE, LE PALMARIUM, le costumier LAGHA, non nous avions LE CINEMA REX, le CINEMA THEATRE, nous avions ROGER LELOU, Le tailleur LA BANANE mais nous avions aussi les SULTAN, LES BERREBI, nous avions aussi notre crème sans doute pas trop à la VANILLE mais Ô combien à la saveur GRANIT.

Si j’étais né au BELVEDAIRE, je n’aurai pas connu le cerceau, le chariot, le tir à l’arc, la tire-boulette, le jeu des noyaux, de la boite à images, mes genoux écorchés et mes shorts déchirés, non, j’aurai été un enfant aux cheveux gominés, bien costumé, bien éduqué et mes parents m’auraient destinés au BARREAU ou bien à soigner les caries.

On dit que j’écris long, ZOLA écrivait encore plus long que moi, que je saute souvent du COQ à l’Âne, je défie quiconque de faire cela, de sauter du BIM au SERDOUK, et bien nous les GOULETTOIS, on sautait sur tout, on sautait qd il le fallait, oui nous sautions et personne ne pouvait sauter aussi bien que nous.

Pour une petite île comme la nôtre, le bruit des enclumes, le chant du MUEZZIN, le son du CHOFFAR nous suffisaient largement, l’universalité était notre richesse mais je ne dévoilerai pas le secret que nous détenons dans nos cœurs.Q

RIZZO, HAMDA, COUHIN ou UZAN vous le diront.

Albert ABRAHAM SIMEONI BREITOU.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 juillet 2020, 11:42
CONTES ET LÉGENDES D ALBERT
14 JUILLET 2020.

La source de jouvence

J’en ai entendu parler, autrefois, mais je ne me rappelle ni
l’ heure ni la date, ni le mois ni l’année.

Pourtant, je sais qu’elle existe et sans l’imaginer, j’ai revetu mes habits de pèlerins arabes, un batôn de MOISE bien serré dans ma main gauche, une gourde d’eau comme moi et d’un pas lent je me suis dirigé là où se trouve bcp de sources, là bas dans le pays de l’eau, j’ai pris la direction nord, parce que c est là bas qu’il pleut le plus et que les monts et vallées sont souvent créatrices de source.

Pour passer le temps, je chantais en route, OMI TRAKI qui n’a jamais chanté, j’ai chanté TINO ROSSI, j’ai chante MARIA DES FOURNEAUX, CAROUSO, j’ai imité la TRAVIATA et tout cela sous un soleil de plomb, ah aussi TAHT EL YASMINA FEL LIL mta si DAMOUCH. Au bout d’une heure de chant klkat, j’avais hâte de tomber sur la source de JOUVENCE. J’ai tire mon salamé acheté à la VILLETTE plein de dindouna, ma quiche de pain achetée chez INTER MARCHE, et je me suis assis sous un nuage qui passait, je ne pouvais pas le suivre, d’ailleurs il ne voulait pas être suivi, je lui ai dit dans ma langue BARA NAYEQ. Le soleil déclinait et la fatigue prend sur moi, je m’endors. Au petit matin, au lieu de me réveiller sous cette connerie de sonnerie de portable, j’entends le chant d’un coucou. Juste au dessus de ma tête, le con ne sait pas gêner de lacher une petit crotte sans odeur sur ma timbale. Le coucou me dit ‘….Tourne toi, elle t’attend…!’ Surpris, je me retourne et là je vois un filet d’eau qui coule, qui serpente un sentier et qui courre dans le vallon. ‘...C’est toi la source de JOUVENCE…. ? ‘...Tu ne le vois pas à mon eau claire et pure…!’ J’étais ébahi par cette clarté, je voulais en avoir le coeur net et j’ai plongé mon orteil dans cette eau, avec la conviction qu’il allait rajeunir. Il a rétrécit ce con ‘...Mais SOURCE si je plonge pour rajeunir, je vais en ressortir nain et avec mon âge…. ?’ ‘...Tu as fais tout ce chemin pour rien, je ne suis qu’une chimère, une invention des hommes, ceux qui ont l’esprit mal en point mais sache que personne n’a besoin de se rajeunir le corps, tout est dans l’esprit, pense jeune et tu ne vieilliras pas...’
‘ ...En plus tu es de l’eau PHILOSOPHIQUE …. ...Tu penses dc tu es… ?’..Je ne pense jamais, je me laisse couler, et c est en courant à travers les sentiers que vient ma force et plus j’avance, je rajeunis et m’instruit des berges que je côtoies…. Retournes chez toi, je n existe que dans la mythologie des gens qui ont peur de mal vieillir, mais toi, rassures toi, sans avoir bu mon eau, je coules en toi…. !’ Soudain, elle disparaît comme enchantement, et je retourne chez moi, sans avoir vieillit d’un jour…. !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 juillet 2020, 12:21
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 juillet 2020, 10:28
COMME C EST BEAU...JE SUIS EN ADMIRATION DEVANT CETTE MUSIQUE QUE JE CONNAIS...MERCI MEILLEUR...UNE LACRIMA//
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 juillet 2020, 10:29
CONTES ET LÉGENDES DE TUNISIE
PAR ALBERT SIMEONI BREITOU ABRAHAM

LE 17 JUILLET 2020

L ENFANT PRODIGUE


Dans le fin de la Tunisie, dans les 1613 vivait une famille dans un douar, dans un gourbi , entouré par d’autres gourbis. Un douar de 55 âmes, paisible, jouxtant la frontière libyenne, même sur la carte de ce qu’on appellera plus tard la Tunisie , il n’apparaissait pas, inconnu dans la géographie du pays.

Le bey de cet époque un certain renégat MOURAD BEY. Un homme sans scrupule, ignorant son peuple, profitant surtout de leurS pécules et enrichir ses sbires, sa cour qui ‘le bénissait4 alors que le peuple le maudissait chaque jour.

55 âmes qui vivait de cheptel, d’un peu d’agriculture, qu’ils revendaient au fondouk du bled nommé DAR EL FENDRI. Loyal serviteur du renégat et vizir à temps plein.

Ce titre faisait de lui l’inquisiteur de tous les douars des alentours.

Dans ce douar vivait une famille très pauvre, composé de 5 enfants sauf que le dernier OMRANE 11 ans était aveugle mais d’une intelligence qui forçait l’admiration des autres voisins. Pour sur, il avait des dons qu’il ignorait. Il n’avait pas d’amis, aucune instruction sauf qu’il connaissait tout de son environnement. Il n’avait pas besoin de guide et seul son flair ne le trompait jamais.

‘...Yé ba, .. ! Dit t’il le jeune OMRANE, EN HAB NEMCHI MEL DAR, en hab en niache mei el sawa, ma el me, el nawar, el assafar, mei yadqom me tkhfefou… !’ ( PAPA, je voudrais partir loin d’ici, je veux vivre dans la campagne, prés de l’eau, des fleurs, ds oiseaux, vous n’avez pas à vous inquiéter.. ) Le papa et la maman se mirent à pleurer mais acquiescent à celui qui allait devenir Hermite. Il prit un simple baluchon, rempli de victuailles et s’éloigna de sa famille qui, au pas de la porte savait qu’il ne le reverrait plus. Le destin de OMRANE était scellé, aveugle mais pas sourd, ni muet, il s’éloigna vers le nord, vers les montagnes couleur orange qd le soleil se couche.

Sur son chemin, quatre brigand, ignorant sa cécité voulait le détrousser … ‘...Enti ould el HAFSSI, eli bouq cen ouli, enti HAMIDOU , arab’t mel libie, khellit ness meghir mél, enti Eli essmeq mssemi EL KHIR, oullit bandit, babaq cen mufti fel douar SIDI BOUZID ou enti RAZGALLAH, omoq touafet bel ghbiné ( Toi EL HAFSSI, ton papa était très cultivé, presque un prophéte, toi Hamidou tu as fui la Libye parce que tu as escroqué des gens pauvres, et toi qu’on appelle LA GENEROSITE tu es devenu bandit, ton papa était grand mufti dans le douar de SIDI BOUZID et toi RAZGALLAH ta maman est morte de chagrin…!)


Comment se sont t’ils dits qu’un jeune aveugle de 11 ans pouvait en savoir autant, ils se mirent à pleurer à chaudes larmes et promirent au jeune garçon qu’ils allaient tout réparer, ils embrassèrent ses mains mais ce dernier le leur retira ‘...MENICH OULLI, men chouf, ede el haq melle neqra fi qloubqom ) Je ne vois pas, je suis pas prophète , mais je lis dans vos cœurs…)

Les brigands confus s’en allèrent sur leur mules.

Le jeune garçon trouve une refuge, une vielle cabane délabrée pour passer la nuit.

Quand au brigands, arrivés dans leur village respectifs, ils firent part des ‘prophéties’ de ce jeune imberbe.

Au matin, un carrosse tiré par 4 chevaux noirs, se retrouve avec une roue voilée. Il n’avance pas et les gardes postées à de l’arrière du carrosse remarque la cabane du jeune homme. Les 4 gardes armés jusqu’aux dents tombent sur cet adolescent aveugle ...’...Oulled MOUTAPHA, ou tekhdmou ma sidi EL BEY… Fel ouaqt el hadar enti OMAR ouldeq mrid yesser, fi tléte youmin béch i talla el rouh… ! ‘ Vous êtes les gardes du grand BEY , celui qui vient rapiner les miséreux, vous étes les fils de la tribu de MUSTAPHA, toi Omar à l’heure qu’il est ton fils va mourir dans trois jours par la fièvre qui le ronge … ! ‘Les gardes sidères baissent leurs armes et s’agenouillent devant lui ‘….lei loucen thabou toch’qrouni bara qollou el vizir i ji ouni, âân’di men qollou….!) Non, pas de cela, si vous voulez me remercier, allez dire au BEY de venir me voir ici, j’ai qq chose à lui dire…) Les gardes s’exécutent. Et le BEY, le renégat descend de sa voiture.

‘...Je suis le BEY lève toi…..Et fais la courbette.. ! ‘..Je ne me courbe que devant D ieu pas devant celui qui tue son peuple, celui qui prélève des taxes, le labeur des pauvres malheureux, sache que ta dynastie ne survivra pas, trois de tes enfants sont handicapés mentaux parce que tu as épousé la fille de ta sœur… ! Je ne peux rien faire pour eux sauf pour un de tes gardes qui va voir son fils mourir… !A celui là, dis lui de boire des infusion de la graine HABET EL SAOUADA, durant TROIS SEMAINES, la graine de NIGELLE. ’ Le BEY EST SIDÉRÉ, il ne sait que dire ‘...Je te conseille de plaider la juste cause de ton peuple, d’être un homme, un BEY dont l’histoire retiendra ton nom, sinon dans qqs années ce sera la déchéance, dans d’affreuses circonstances… !’ COMMENT OSES TU ME PARLER AINSI…. ? ‘...REGARDE LA RIVIÈRE QUI COULE…. ! Le BEY se retourne et là, il remarque que l’eau de la rivière ne coule plus, elle est statique. Le BEY comprend qu’il a affaire a un jeune garçon aveugle certes mais pas dénué de bon sens, et de dons. Le carrosse est réparé et la troupe reprend son chemin. QQS semaines plus tard, le BEY décrète des édits, diminuant les charges des pauvres et surtout leur construire des centre de soins, gratuits.

La nouvelle se répand dans tout le pays, du KEF, de BEJA etc les pèlerins affluent pour voir ce jeune garçon AVEUGLE prodiguer des conseils mais pas de remèdes. Sa cabane n’a pas de porte et chacun vient exposer ses problèmes.

Lorsqu’ un jour, un grand RABBIN vient s’asseoir prés delui ‘...RABI CHALLOUM, cabaliste, apprend moi juste quelques notions de thora pour parfaire mes connaissances. Le Rabbin sans hésiter, décide de rester prés de lui trois semaine et en 2I jours s, le jeune aveugle apprend comme pas possible des valeurs qu’ils ignoraient.

Les années ont passé. OMRAN a la barbe grise. Il est devenu renommé dans tout le pays et mème au-delà.

Il meurt à 99 ANS sauf qu’il demande à ce que aucun mausolée ne lui soit élevé mais de planter un arbre où tous les oiseaux viendront chanter sa gloire. Il en fut ainsi, et si vous passez par la cabane de l’ancien jeune prodigue, vous verrez un arbre centenaire remplis d’oiseaux du monde entier.

Il peut être puissant mais pas insensible au bon sens, on peut être aveugle mais vois les choses autrement, mal entendant mais écouter la nature, ce n’est pas avec l’age qu’on devient sage mais en écoutant son cœur, et l ‘amour qu’il en en lui.

Albert.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 juillet 2020, 06:56
CHOUILEM

‘...Tu es là CHOUILEM ou tu dors… ? Je sais que tu me lis de là haut….Tu te souviens du jour où tu as dis à ta maman vers tes 15 ans que tu voulais prendre un bain à la Goulette et passer une journée au soleil doré de notre ville… ? ‘ Elle t’a répondu en pleurant ‘...Béch tarab aaliné, ehné ejjéle ech’qoun béch in qoum biné….. ( Tu veux fuir, je suis veuve et qui va subvenir à nos besoins…?) Chouilem Azria a perdu son papa vers ses 10 ans. La famille vivait chichement du coté de la Hafssia en face l’OSE. Chouillem travaillait comme employé chez un cordonnier, Moumou à la petite semaine.

‘...Lei yé mâa, nemchi en chouf HALQ- EL OUED, barche nech it celmou ââl bled edi, nerjé l’âachiya g’bel el moghrob..!( Non Maman, je ne fuis pas, j’ai entendu parler de la Goulette, je reviendrais avant la tombée de la nuit, ne crains rien…) La maman sèche ses larmes et lui prépare un baluchon et lui remet UN DINAR. ‘..BOUCH EL MJOUJE… ( Embrasse la mezzouza)

Chouilem prend le TGM descend à Goulette Casino, il se renseigne et on lui indique les cabines à louer pour un jour, les caves aménagées du CASINO. 200 millimes la journée. Il prend possession de l’humidité, revêt son short et sort de son trou à rat.

Il découvre la ville, marchant faisant, il se paye un beignet à l’huile saupoudré de sucre. Il longe l’avenue FRANKLIN ROOSEVELT et là il aperçoit une salle de billards, chez HASSAN, il rentre et demande à jouer, le jeune HAMADI l’invite au pick- foot, ils jouent ensemble et avec le temps ils deviendront des amis inséparables.

Le jeune hamadi après la partie, l’invite à jouer dans son équipe de foot de plage. Qu’à cela ne tienne Chouillem sait jongler avec le ballon. La bande du BRATTEL contre celle de ‘ LOUQALLA LUMBROSO.

HAMADI et CHOUILLEM font des merveilles, un duo qui s’entend très bien. Après le match, CHOUILEM découvre la mer, il ne sait pas nager, HAMADI lui prête sa bouée et les deux s’amusent comme des fous.

Vers les 16 heures, HAMADI l’invite à goutter à la brick à l’oeuf chez KHLIFA, le jeune CHOUILEM est enthousiasmé par ce qu’il découvre. Lui qui n’a jamais quitté son quartier, cet arpent
de terre coincée entre mer et lac l’enchante. Il jure à son ami qu’il sera là tous les dimanches. Au soir tombé, les deux amis déambulent sur la grande avenue, tout est passé en revue, la vitrine de poissons de BICHI, le marché centrale, le CAFE MILED, Chez TAKKET, le CASINO, la JETEE et pour couronner le tout, HAMADI lui fait goûter le granite à la fraise chez BLEK LE ROCK.

Vers les 20 heures Il reprend le TGM sans oublier de remercier son ami HAMADI.

Qd il rentre le soir à la maison sa maman est folle de joie ‘..RJAT YE OULDI melli mchit ouhene nebqi… ! Rabi lei yechwini fiq amin….’ ‘...Tu es revenu mon fils, depuis ce matin, je ne fais que pleurer… ! Que D ieu ne me prive de toi...)’ ‘..Ye mââ, HAMADI ouarani HALQ-EL-OUED ou lejjem dji marra mââyé ou khoueti jedde ( MAMAN, HAMADI m’a fait visiter la GOULETTE, et il faut que vous veniez un dimanche passer une journée à la plage, tous ensemble..!’

CHOUILEM ET HAMADI sont devenus des amis inséparables., et tous les dimanches, ils se rencontrent pour partager leurs jeux et amusements. Jusqu’en 67. Ce fameux jour, alors qu’il annonçait à son ami qu’il allait quitter définitivement la TUNISIE, HAMADI s’est effondré en larmes.

Des années plus tard, du coté de BELLEVILLE, un homme rentre dans la boutique d’un cordonnier CHEZ CHOUILEM.

CHOUILEM a prit de l’age et de l’embonpoint qd il a vu son ami HAMADI rentrer, il l’a prit dans ses bras et les deux frères se sont mis à pleurer à chaudes larmes en s’enlaçant.

45 ans se sont écoulés depuis et HAMADI ne manque jamais l’occasion de rendre visite à son grand ami qd il vient à Paris.

En 1989, ...HAMADI décède mais CHOUILLEM fidèle à la mémoire de son ami de coeur, demande la permission à sa famille de lui construire sa dernière demeure, ce sera DAVID SIMEONI MARBRIER qui le fera au cimetière du JELLAZ.

NB. Il est nullement besoin à mes lecteurs et lectrices de me rappeler les glibettes la melha ou bnine et tout le reste, c’est pour ne pas être long que je ne les cite pas.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 juillet 2020, 12:49
A LA SORBONNE DE LA HARA

Personne ne connaît la SORBONNE de la HARA.
Moi si, surtout les couloirs, les amphithéâtres aux murs délabrés ,
Y’avait le professeur KHEILOU qui enseignait comment faire la pâte des briks à l’oeuf et comment plier les feuilles de bricks pour les farcir de pommes de terre.
Y’avait aussi MADAME MCHEIDA, la grande prêtresse de la MLOUKIYA….Ses élèves étaient nombreux et surtout curieux de connaître sa recette. Elle aimait tellement son jus, qu’elle est morte en emportant son secret.
Y’avait MADAME MAIRA porte 26, elle c était la bsal ou loubia, un régal, mais elle était si généreuse qu’elle gardait tjs un ingrédient capital pour elle, son petit secret.
Puis y’avait le GRAND PROFESSEUR, CHAYDOU, qui apprenait à ses élèves filles comment déplumer une poule et surtout comment la faire cuire ou rôtir sur un canoun.
MR HAIM DRAIBEQ, était spécialiste dans les grillades, il donnait toujours un conseil à ses élèves, surtout n’oubliez pas l’oignon, le persil et l’harissa avant tout, ensuite faire cuire lentement les grillades sans les noircir, surtout la KEBDE, pour le cœur organe sensible, laisser qqs minutes juste le temps de laisser couler le sang.
LE PROFESSEUR MATTEI, alias SPAGHETTI était reconnu mondialement dans la façon de faire revenir, alors qu’ils ne sont jamais partis, les macaronis, toutes sortes de macaronis, les tordus, les escargots, les droites, les tordus, les plates, bref tout et d’ailleurs on venait de partout pour assister à ses cours dans la salle ZEBULON 2. Qd je dis de partout entendez par la de LA HAFSSIA.
MADAME CASTAGNETTE enseignait à ses filles la danse du ventre, mais y avait personne à ses cours, c était mal vu, disons qu’à la HARA les filles qui dansent étaient considérées commes des PUTES ...KHAB alors elle dansait seule taht el yasmina fel noujoum. Les hommes l’épiaient par sa fenêtre grande ouverte, parce que souvent elle était en tutu, faire de la danse orientale en TUTU à la HARA attirait les taffards.
Mr RAB O MOU lui enseignait à ses adolescents la façon de dire un juron, surtout avec tact et ne jamais blasphémer jusqu’au jour où un élève l’a tellement énervé qui lui lance IN YADDIN RABEQ….Ce fut la catastrophe, sa classe fut prise d’assaut, il devient célèbre et rentra dans le FITNESS BOOK DE LA HARA.
RABI CHWILEM meskine était désespéré, aucun enfant chez lui et pour cause, il travaillait tous, vers l’age de 14 ans, la seule semaine où il voyait un enfant, c’était la semaine d’avant la bar MITSWA après plus rien, il se convertit en CHOET (coupeur de tête de poules) mais là ce fut la drame, la coumitté s ‘est aperçue qu’il ne passait pas le fil de son rasoir par son ongle, et pour cause, il n’en avait pas, il a été déçu. Il songea a devenir MOEL ce fut non par la coumitte. Et pour cause tjs, elle craigneit qu’ il ne coupe le zizi tout de travers.
Enfin arrive un grand SOCIOLOGUE dans l’amphithéâtre de la RUE SIDI EL SERDOUQ….Y’avait personne, les HARAOUITES N’EN jamais entendu parler de SOCIOLOGIE. Jusqu’au jour où un certain BRETOU leur dit ‘...LA SEULE UNIVERSITÉ VALABLE, c’est celle de la rue, elle vous apprend tout , même à voler. ...De vos propres ailes.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 juillet 2020, 12:25
LA GRANDE ACADÉMIE DE LA HARA


A cette époque bénit , sacrée par D ieu, l’ACADEMIE de la HARA se jouxtait celle de l’université du même nom .
Un très bel immeuble tout délabré où courraient bien plus les rats et le souris que les étudiants. Des étudiants aux cartables rafistolés et pour cause leur papa étaient pour la plupart cordonnier.
Dans cette ACADEMIE qui ressemble a peu prés à celle de la SORBONNE, il n’y avait pas de pupitres, ni de vidéos, ni d’écran, non rien, les étudiants apportaient leurs tabourets, des fois leur hssira, l’instruction n’a pas besoin de confort pour s’instruire.


HAIL OULD EL MRGUEJ OUEL OSBANA maître conférencier aussi célèbre que notre CS, dispensait de cours d’enfilades de merguez et de osbana, son cartable étaient remplis de ces boyaux l’odeur douteuse mais qu’importe, il fallait que les jeunes filles sachent enfiler avec un KMÂÂ, un entonnoir, la viande hachée, il leur montrait comment faire, enfiler d’abord le boyau à l’extrémité du KMÂÂ ensuite tourner la manivelle de la vieille machine la RAHAYE...Et devant le regard curieux de ses jeunes étudiantes, certif moins 2, il tournait la manivelle en pressant sur la viande avec sa main gauche, elle sortait donc en petits filets fins et s’allier s’installer d’entre le boyau, voilà que sans se rendre compte,
l'l extrémité de l’autre tuyau était trouée et le merguez prenait de la longueur, lui même s’en étonnait jusqu’à qu’une jeune étudiante RINA lui dit ‘...YE MAESTRO, el merguej khrej fél sqaq ( MAITRE LE MERGUEZ est sorti dans la rue...) Il n’en fallait pas plus pour le mettre en rogne. 3 MÈTRES DE MERGUEJ ont nourrit les chats du quartier de la mechnaqa. De quoi se pendre un filet de merguej.
LE PROFESSEUR FERNANDO ( il s’appelait en réalité BIJACO, mais pour faire guerni, il a troque son vrai nom par FERNANDO il aurait du rajouter le particule FERNANDO DEL ROJA. Lui, il était spécialiste dans les manicottis. Ce jour là, la salle HAIM EL OTRCH PORTE 24 à gauche du couloir sans rambarde était peine à craquer, il fait un démonstration de son savoir. Il sort une grosse pâte, l’étale avec un bâton, découpe des morceaux de cette denrée , la plonge dans l’huile frite et avec une fourchette en bois, il tourne, il tourne, il tourne la pâte qui commence à prendre forme sous le regard ébahis de ces étudiants, seulement voilà à force de tourner et de suivre le mouvement de son regard, el RAJEL dekh ou tah fouq el kayââ ( il est prit de vertiges, tombe à terre) et la pâte s’est mise à tourner toute seule a tel point qu’elle prend l’aspect d’une bouée, heureusement que la jeune TITA bent EL ARIENE eut la présence d’esprit d’éteindre le canoun. Sinon, nous aurions eu un ballon dirigeable, le premier à rentrer dans le FITNESS BOOK de la MANICOTTI.
Je voulais vous dire que dans la HARA des enfants ont apprit sous la clarté d’une bougie, dés fois à la lumière du jour, ils sont devenue aujourd’hui des avocats renommés, d’excellentes couturières, des médecins et j’en passe oui la HARA était une ACADEMIE, celle des gens pauvres devenus riches aujourd’hui et surtout juifs.

Albert SIMEONI.
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