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GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
10 juillet 2015, 07:43
A Tunis, de jeunes musulmans prennent le chemin de l’église

Le Monde.fr Le 06.01.2015 à 13h12 • Mis à jour le 06.01.2015 à 13h21

De plus en plus de jeunes musulmans tunisiens à la recherche d'une nouvelle spiritualité épousent la foi chrétienne. Ils seraient plusieurs dizaines chaque année à devenir catholiques ou protestants et sont les représentants d'une génération qui jouit d’une certaine liberté de conscience et de croyance.

Sur la voûte de l'église de la Goulette, dans la banlieue nord de Tunis, les vertus cardinales s'incarnent par quatre figures féminines: force, justice, prudence et tempérance. C’est la dernière qui retient l'attention de Cyprien. « Temperentia (en latin), voilà ce dont les chrétiens de Tunisie ont le plus besoin pour ne pas heurter les sensibilités des autres». Les autres, ce sont les musulmans, qui sont plus de dix millions pour seulement 25 000 chrétiens, selon une estimation du diocèse de Tunis.

Cyprien, de son nom de converti, dit de sa nouvelle religion qu'elle est « une rencontre dans l'itinéraire de sa vie ». Sa trajectoire est singulière, il en convient. Issu d'une famille peu pratiquante et d'un grand-père imam formé à la Zitouna (université islamique de Tunis), il est artiste, tantôt poète, tantôt metteur en scène.

Méditation et prière

L'idéologie socialiste sera son premier engagement. Mais vers vingt ans, la Bible remplace ses lectures marxistes. « J'avais tout dans ma vie, sauf le bonheur. Je ressentais un vide et je suis entré dans une spirale de désespoir » raconte-t-il. L’athée qu'il était s'ouvre à la théologie et vit le christianisme comme une illumination. « La seule façon de me soulager était l'art. Désormais je m'apaise grâce à la méditation et à la prière », dit Cyprien, converti en 2008 et devenu séminariste afin de devenir prêtre après un voyage en Italie.

Retour au coeur de Tunis à l’église anglicane du quartier El Hafsia. Samedi, le culte y est dispensé en arabe tunisien par un pasteur américain. Plus offensifs que leurs homologues catholiques, les représentants du culte protestants perçoivent le Maghreb comme une terre vierge pour l'évangile et redoublent d’efforts pour attirer de nouveaux fidèles. L'ambiance est bon enfant pendant l'office entrecoupé de pauses musicales, où trois jeunes jouent le rôle de l'orchestre au répertoire copte, jordanien ou libanais.

Les missionnaires envoyés en Tunisie sont plus nombreux depuis 2011 et la prêche interdite en publique a lieu dans des cercles réduits. En parallèle des lieux de culte traditionnels, des églises clandestines voient le jour dans les maisons de particuliers et accueillent dans la discrétion des chrétiens plus nombreux.

Ex « demi-salafiste »

Reda (nom changé à sa demande) assiste à l’assemblée lorsque son père a le dos tourné. Ce jeune de 22 ans, ex « demi salafiste » comme il dit, est devenu un chrétien hybride : catholique, il fréquente aussi l'église anglicane. Reda a progressivement rejeté l’islam, qu’il assimile désormais à la violence. « J'étais musulman par peur. Avec le christianisme j’ai trouvé une relation plus personnelle avec Dieu, moins rituelle », dit-il.

Au premier rang de la salle, Amal, 24 ans, parle de son parcours avec recul et humour. Son rire nerveux cache une histoire dure à dire. Celle qui joue la matriarche du groupe a payé sa conversion au prix fort. « Mon père a essayé de me tuer à trois reprises. La première fois, il m'a emmenée dans une zone abandonnée près de l'aéroport et m'a défigurée. La seconde fois, je me suis protégé le visage. Je m'en suis bien sortie, avec seulement le bras cassé ». Puis elle change de sujet, oubliant au passage le récit de la troisième tentative.

Ces jeunes qui interrogent les dogmes ont adopté le christianisme malgré la pression familiale et l'intimidation sociale mais ils restent discrets sur leur nouvelle foi. En dépit du climat de relative liberté, aller au bout de leur engagement a souvent un prix. Cyprien a vécu sans domicile fixe, Marwen a abandonné ses études, Amal a perdu son travail à deux reprises. L’ONG protestante « Portes ouvertes » place la Tunisie à la 30 ème place de son indice mondial de la persécution des chrétiens.



Salsabil Chellali


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11 juillet 2015, 00:13
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a rappelé l’ambassadeur palestinien au Chili en raison d’un discours au cours duquel il a évoqué les Protocoles des Sages de Sion.

L’ambassadeur Nabil Jadaa a déclaré lors de la Conférence pour la paix en Palestine et en Israël le 15 mai 2015 à Santiago au Chili :


« Jusqu’en 1896, quand un groupe d’intellectuels académiques, de conseillers financiers, la majorité étant des Européens non-juifs, ont décidé de créer le mouvement sioniste avec un(e) seul(e) prétexte/excuse : la création d’une patrie pour le peuple juif ».

« Bien que la vérité est qu’il s’agit de protéger leurs plans pour dominer la vie sur l’ensemble de la planète. Selon le livre ‘Les Protocoles des Sages de Sion’ publiés en 1923, découverts par Lénine après le triomphe de la révolution bolchevique en Russie était finie.

Dans ce livre, ils mentionnent la destruction des moralités d’autres religions. Dans ce livre, ils ont mis des plans pour la manipulation de tous les appareils financiers, économiques et industriels du monde entier. Ils discutent de la manipulation des forces politiques locales de tous les différents pays ».
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12 juillet 2015, 00:27
Brice Couturier (France Culture) : « L’ensemble des médias français est brutalement ou discrètement hostile à Israël »


Chroniqueur éclairé aux « Matins » de France Culture, Brice Couturier s’élève contre les biais des médias français à l’égard d’Israël.

A.J.: Comment jugez-vous le traitement du conflit-israélo-palestinien par les médias français ?

Brice Couturier : Partial depuis longtemps et c’est ce qui m’inquiète. Chaque année qui passe, le point de vue sur Israël est un peu moins neutre et un peu plus engagé. La tonalité générale est de plus en plus ouvertement anti-israélienne, pas seulement en France mais dans la quasi-totalité de l’Europe occidentale. Pour prendre un exemple, il est impossible de mettre en parallèle les attentats terroristes islamistes qui ont frappé la France avec ceux que connaît Israël, quand bien même ils sont commis avec les mêmes méthodes. A Noël, plusieurs attentats ont eu lieu et n’ont pas été reconnus comme terroristes par la France, qui a préféré parler de « déséquilibrés ».

Mais enfin, des « déséquilibrés » qui foncent dans la foule en voiture, en criant Allah Akhbar, ça rappelle quelque chose, non ? C’est une technique qui avait été utilisée quelques semaines plus tôt en Israël, notamment sur des quais de tramway ! Que nous soyons victimes du même terrorisme, là-bas et ici, c’est une réalité qui n’a pas droit de cité…

Actualité Juive : Percevez-vous des différences notables dans le traitement du conflit israélo-palestinien entre les médias français et leurs homologues anglo-saxons ?

B. C. : De moins en moins. En France, il y a une espèce d’auto-aveuglement général. En Grande-Bretagne, cela ne vaut guère mieux. Aux Etats-Unis, le spectre idéologique est beaucoup plus large et certains médias sont plus favorables à Israël. En France, je n’en vois guère à part les médias juifs. L’ensemble des médias est brutalement ou discrètement hostile à Israël, presque sans exception. Tout cela interroge. Il faut se demander pourquoi, sous quelle influence, et dans quel but. Une explication banale, mais qui me convient bien, c’est celle-ci : pour l’extrême gauche, la figure du prolétaire, à laquelle elle ne croit plus, a été remplacée par celle du Palestinien. Celui-ci est devenu l’incarnation de toutes les souffrances, de toutes les humiliations. De même qu’on essaie de faire tenir à Israël le rôle autrefois tenu par l’Afrique du Sud : le « nouveau pays de l’apartheid »… C’est également scandaleux. Cela démontre une méconnaissance de la réalité israélienne où les Arabes israéliens sont, sous certains aspects, mieux traités que les Juifs. Notamment par le fait qu’ils peuvent aller à l’université sans avoir fait l’armée, ce qui n’est pas le cas des Juifs. Et il ne me semble pas que les Noirs sud-africains aient pu accéder à l’université dans leur pays…

« Pour être écouté des médias, il faut afficher “ La paix maintenant “ »

A.J.: Comment expliquez-vous cet intérêt des médias pour le conflit israélo-palestinien, et peut-être plus largement pour Israël ?

B. C. : D’intérêt pour Israël, je pense qu’il n’y en a aucun. Le vrai problème, c’est la méconnaissance d’Israël. Les médias sont systématiquement défavorables envers l’Etat hébreu. Quand ils vont sur place, c’est toujours pour montrer le mur de séparation, construit après des attentats qui ont tué des dizaines et des dizaines d’Israéliens, alors qu’on ne parle jamais du mur qui sépare l’Egypte de Gaza. Il y a également chez les médias français la volonté de complaire à nos concitoyens de confession musulmane ; de prendre fait et cause pour le Hamas – terroriste – parce qu’on a vu des jeunes de banlieue manifester pour cette organisation.

Or je ne comprends pas que mes copains algériens s’identifient à la cause palestinienne avec laquelle ils n’ont rien à voir. Cela joue un rôle prépondérant car les médias constatent que ce public est nombreux et remuant, alors que le public juif est faible numériquement et a moins d’influence sur le plan médiatique, contrairement à ce que l’on dit. A part Alain Finkielkraut, et dans une moindre mesure Bernard-Henri Lévy, je n’en vois plus guère, des « intellectuels juifs ». Aujourd’hui, la communauté juive ne s’intéresse guère à l’idée de répercuter sa culture, de proposer une vision juive du monde. Cela explique pourquoi Israël est devenu un angle aveugle. Pourtant, le sort d’Israël préfigure le nôtre dans bien des domaines, par exemple dans le domaine des start-up. On connaît la Silicon Valley, beaucoup moins son équivalent israélien.

Il y a une autre chose qui m’énerve, c’est de voir certains se croire obligés de dire « Je suis juif, mais je ne soutiens pas le gouvernement israélien ». On ne demande pas aux Algériens de dire « Je suis d’origine algérienne, mais je ne soutiens pas Bouteflika » ! Pour être audible sur le conflit israélo-palestinien, aujourd’hui, en France, quand on est juif, il faut commencer par afficher sa désapprobation d’Israël. En tout cas, de son gouvernement. Pour être écouté des médias, il faut afficher « La paix maintenant ».

A.J.: Dans une chronique prononcée sur France Culture quelques jours après les assassinats de Mohammed Merah en mars 2012, vous faisiez déjà le lien entre traitement de l’information et passage à l’acte en France…

B. C. : J’ai voulu aborder dans cette chronique l’idée du « pas d’amalgame ». Je relève que cette injonction, assez fondée, s’élève quand des hommes tuent des Juifs à Toulouse, à Bruxelles ou à Vincennes en criant « Allah Akhbar ». Je suis d’accord avec cela : les musulmans de mon pays ne sauraient être tenus pour co-responsables ; contrairement aux commanditaires de ces meurtres qui se cachent, dans quelque pays lointain… Mais on oublie toujours de renverser l’argument contre les djihadistes eux-mêmes. Ils tuent des Juifs français pour, prétendent-ils, « venger les enfants palestiniens ». Pas d’amalgame ? Quel rapport entre un Juif qui fait ses courses pour shabbat dans une épicerie un vendredi après-midi et un soldat de Tsahal ? Cette asymétrie m’exaspère.

Il y a toujours un méchant et un gentil dans l’affaire. Et le méchant c’est toujours le Juif.

[www.actuj.com]

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
12 juillet 2015, 13:07
Il y a deux ans, lorsque le mathématicien et biologiste Eric Lander se trouvait en Israël pour une réunion innovatrice de chercheurs et étudiants, il a décrit au Times of Israel comment les scientifiques ont achevé le séquençage du génome humain – la « Liste des pièces » d’une personne – et travaillent désormais sur le « diagramme câblé », établissant la façon dont ces parties travaillent ensemble.

De retour en Israël récemment pour la troisième conférence annuelle de son Broad Institute, Lander s’enthousiasme du rythme « incroyable » auquel la science a évolué depuis sa dernière visite, surtout dans l’étude des cellules individuelles – ce qu’il appelle « la nouvelle génomique ».

Lander, qui est l’un des pères fondateurs du Human Genome Project, a consacré son travail à la compréhension de ce qui nous permet – et empêche – de vivre.

Pour souligner l’importance de ce travail pour nous tous, j’ai intitulé mon interview de 2013 avec lui, « Le travail de cet homme va changer votre vie ». Ce qui a été découvert ces deux dernières années, dit-il aujourd’hui, est une capacité croissante à identifier de quoi nous, humains, sommes faits au niveau le plus fondamental – au niveau d’une unique cellule – ; il en résulte des avantages potentiellement extraordinaires pour comprendre, observer et traiter les maladies qui nous affligent.

Lander, 58 ans, est le directeur et fondateur du Broad Institute de Harvard et du MIT. Il se consacre à l’utilisation de la recherche sur le génome humain en médecine.

Il était de retour en Israël pour le “Third Annual Broad-Israel Science Foundation (ISF) Cell Circuits Symposium” – qui a réuni des experts et des étudiants du Broad Institute, de Harvard, et d’universités israéliennes autour de la recherche sur le génome humain et ses applications en médecine.

Le partenariat Broad-Israël encourage une alliance israélienne et américaine dans un nombre croissant de projets conjoints, tous conçus pour accélérer nos avancées dans le combat contre le cancer, l’Alzheimer, le diabète et d’autres maladies.

Expliquant les progrès rapides de la recherche en cellule unique, Lander explique qu’il y a deux ans, les scientifiques ne disposaient que d’ « une image de basse résolution pixelisée » de notre structure cellulaire. Ils ne savaient pas vraiment combien de types de cellules se trouvent dans le corps, et ne pouvaient identifier les différences entre eux.

« Dans le passé, nous avions une sorte de grande image mélangée, un ’smoothie’« , dit Lander, qui utilise une métaphore pour éclairer le non-expert que je suis.

« Maintenant, grâce à de nouvelles techniques de laboratoire et aux progrès dans le séquençage de l’ADN, nous avons la possibilité d’étudier des cellules individuelles. Les gens passaient 40 ans à travailler pour identifier les cellules de la rétine, à l’arrière de l’œil, dit-il en guise d’exemple. Maintenant, vous pouvez le faire en un après-midi. »

Et en quoi cela nous intéresse-t-il ? Lander affirme que « la capacité d’effectuer une analyse unicellulaire, pour obtenir les identités et les états de chacune des cellules, est une vraie révolution dans ce domaine. C’est l’équivalent d’un nouveau microscope étonnant »- un microscope qui offre un potentiel remarquable pour améliorer notre santé.

Des cellules cancéreuses humaines avec des noyaux (spécifiquement l'ADN) colorées en bleu. La cellule centrale et de droite sont en interphase, de sorte que les noyaux entiers sont marqués. La cellule sur la gauche passe par mitose et son ADN est condensée. (Crédit : TenOfAllTrades / Wikipedia)
Des cellules cancéreuses humaines avec des noyaux (spécifiquement l’ADN) colorées en bleu. La cellule centrale et de droite sont en interphase, de sorte que les noyaux entiers sont marqués. La cellule sur la gauche passe par mitose et son ADN est condensée. (Crédit : TenOfAllTrades / Wikipedia)

Par exemple ? Dans les temps anciens – c’est-à-dire jusqu’à il y a quelques années – les scientifiques luttaient pour comprendre ce qui constituait une tumeur. Quelles sont les caractéristiques génétiques communes des tumeurs ? Comment les tumeurs peuvent-elles être traitées plus efficacement ? « Maintenant, nous pouvons voir les points communs, les types de cellules, les proportions, la logique. Cela a des implications majeures pour notre santé. »

« Vous voulez tuer une tumeur ? Eh bien, peut-être nos traitements ne fonctionnent-ils que sur un type de cellule. Nous étions aveugles à cela. Maintenant, nous pouvons tester un traitement sur différents types de cellules. »

Le nouveau microscope, en d’autres termes, permet une compréhension précise de la maladie, jusque-là inédite. « Il nous dit ce que nous devons résoudre. »

« Imaginez la médecine avant l’anatomie », suggère-t-il, tentant de placer le récent progrès dans une perspective historique.

« Puis vint l’anatomie, et vous pouviez décrire les organes du corps. Vous pouviez voir quelque chose de problématique, par exemple, dans le poumon, ou dans le cœur. Eh bien, aujourd’hui, c’est l’anatomie ultime. Elle pénètre chaque type de médicament. Pas mal en deux ans. Cela n’existait pas lors de notre dernière rencontre. »

Un autre domaine de progrès rapide cité par Lander est la capacité à « modifier avec précision » le génome des cellules humaines, ce qui présente un potentiel énorme pour aider à traiter certaines maladies. Il y a deux ans, Zhang Feng, chercheur au Broad, a inventé cette technologie de modification génique en exploitant le CRISPR-Cas9 – qui peut couper les génomes où qu’ils se trouvent et ainsi permettre la modification.

Un chercheur israélien du Broad a déjà publié un document « modifiant » chacun des 20 000 gènes pour trouver ceux essentiels à certains types de cellules cancéreuses – en réalité, en identifiant les talons d’Achille de ces cancers.

Ces avancées pourraient aussi ouvrir des possibilités de modifier le patrimoine génétique humain, créer des humains moins malades, même des super-humains. « On parle de la modification de l’ADN des embryons pour modifier notre patrimoine génétique », reconnaît-il. « C’est en cours de discussion. »

Puis il ajoute sèchement : « Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. L’eugénisme n’a pas fait de bien à la société. En outre, la modification de l’ADN dans un objectif précis peut avoir de mauvaises conséquences inattendues. »

Tandis que la cartographie génétique devient plus abordable et plus sophistiquée, les progrès sont clairement positifs dans la capacité d’identifier les gènes qui prédisposent à la maladie d’Alzheimer, au cancer et à de nombreuses autres maladies. (Une carte de génome personnel coûte maintenant environ 3 000 dollars.)

Dans certains cas, l’information génétique peut être importante pour les parents. « Aujourd’hui, les médecins peuvent examiner deux personnes qui se marient pour détecter certaines mutations qui pourraient entraîner une maladie si elle était héritée par leurs enfants. A l’avenir, vous ferez de plus en plus de vérifications. »

Le partenariat entre Broad et Israël, souligne Lander, fonctionne particulièrement bien grâce à d’excellentes technologies d’information et d’importantes communautés bio-scientifiques en Israël. « Israël est une intersection pour cet ensemble de compétences », dit-il.

Et le système de santé public israélien, ajoute-t-il, est bien placé pour utiliser les nouvelles avancées au fur et à mesure de leur disponibilité. « Dans la prochaine décennie, nous recueillerons beaucoup d’informations et nous trouverons les meilleures utilisations. Nous évaluons les risques de maladie et la possibilité d’intervenir. »

Pour tout cela, vous avez besoin de scientifiques révolutionnaires et de bonnes données. Comme les États-Unis, note Lander, Israël dispose de ces deux choses.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
13 juillet 2015, 07:35
Tunisie : la police a abattu l'un de chefs d'AQMI
12 Juil. 2015, 12h31 | MAJ : 12 Juil. 2015, 12h55

La Tunisie envoie un message : elle est prête à agir contre le terrorisme qui tente de la déstabiliser. Mourad Gharsalli, l'un des jihadistes les plus recherchés par les autorités, figure bien parmi les cinq extrémistes abattus vendredi dans la région de Gafsa dans le centre de la Tunisie, a indiqué samedi le porte-parole de la présidence de la République.

Le ministère de l'Intérieur avait indiqué vendredi que, lors d'une opération menée par les forces de l'ordre, cinq éléments extrémistes avaient été tués vendredi à Jebel Orbata.

Mourad Gharsalli, un Tunisien de 28 ans, est l'un des dirigeants de la Phalange Okba Ibn Nafaa, principal groupe armé tunisien, une branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a revendiqué nombre d'attaques contre les forces armées tunisiennes dans la zone frontalière entre la Tunisie et l'Algérie depuis fin 2012.

Selon les autorités tunisiennes, ce groupe est également responsable de l'attentat contre le musée du Bardo du 18 mars dernier (22 morts, 21 touristes et un policier), bien que cette attaque a été revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI).

Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie fait face à une progression de la mouvance jihadiste responsable de la mort de plusieurs dizaines de policiers, militaires ainsi que de touristes.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
14 juillet 2015, 02:44


Des pirates informatiques travaillant probablement pour le régime syrien et le Hezbollah ont réussi à pénétrer dans les ordinateurs d’activistes israéliens et américains travaillant avec l’opposition syrienne, dévoilant des contacts sensibles entre les parties.

Al-Akhbar, un journal servant d’organe du Hezbollah au Liban, a publié une série d’articles ce week-end prétendant divulguer la correspondance entre Mendi Safadi, un Druze israélien et ancien conseiller politique du ministre adjoint de la Coopération régionale Ayoub Kara, avec des membres de l’opposition syrienne partout dans le monde, extraite de l’ordinateur de Safadi.


L’article contient également des captures d’écran de documents Word et d’échanges de messages enregistrés sur l’ordinateur de Safadi.

L’article a allégué que Safadi, travaillant pour le compte du gouvernement israélien, a essayé de recruter des agents en Syrie et au Liban, de faire de la contrebande d’armes avec les groupes rebelles islamistes en Syrie, et de localiser des cibles au sein de la Syrie qui pourraient être bombardées par les forces de la coalition.

Répondant dimanche au Times of Israel, Safadi a reconnu que son ordinateur a en effet été piraté il y a environ sept mois par des agents des unités de cyberguerre du Hezbollah et d’Assad, un fait d’abord découvert par les agences de sécurité israéliennes.

Il a dit que les renseignements syriens et du Hezbollah avaient à plusieurs reprises tenté de pirater son ordinateur dès les six premiers mois après le début des émeutes syriennes, qui ont éclaté en mars 2011.

« Il est naturel pour le régime syrien et le Hezbollah de me poursuivre de toutes les manières possibles compte tenu des succès que j’ai accomplis dans mon travail », a déclaré Safadi, qui ne travaille plus pour le gouvernement et se définit désormais comme « un lobbyiste de diplomatie internationale » mettant l’accent sur la Syrie.

Mendi Safadi (à gauche) en conversation avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'un événement en 2015 (Autorisation: Mendi Safadi)
Mendi Safadi (à gauche) en conversation avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’un événement en 2015 (Autorisation: Mendi Safadi)

Selon le quotidien libanais, la connexion de Safadi avec l’opposition syrienne a été découverte par hasard, quand un hacker anonyme a placé un « cheval de Troie » – un programme malveillant destiné à effacer ou voler des données d’une cible spécifique – dans l’ordinateur d’un chef de l’Etat islamique en Irak, qui aurait été en contact avec Safadi dans le cadre de négociations pour libérer un otage jordanien.

Al-Akhbar a accusé Safadi d’avoir essayé de signer à Prague des contrats d’armement avec l’Etat islamique et le Front al-Nosra – deux organisations islamistes radicales actives en Syrie.

Il a affirmé que l’affaire n’a jamais été matérialisée en raison du refus du Front al-Nosra de le signer à l’extérieur du territoire syrien.

Il a également affirmé qu’en décembre 2014 Safadi avait contacté un homme surnommé Abu Manaf ayant des connexions avec l’État islamique dans une tentative de libérer le pilote jordanien Muaz Kasasbeh, qui a ensuite été brûlé vif par l’État islamique.

Parlant dimanche au Times of Israel, Safadi a nié l’allégation du journal sur le commerce des armes, mais a confirmé qu’il avait bien essayé d’obtenir la libération de Kasasbeh par l’intermédiaire d’un homme ayant des liens avec l’État islamique.

« Je me suis renseigné une fois sur l’éventualité de libérer [Kasasbeh] », a reconnu Safadi. « La question a été examinée et il s’est avéré qu’ils [l’État islamique] n’avaient aucun intérêt à le libérer. »

Kasasbeh a été brûlé vif le 3 janvier 2015 ; la vidéo macabre de son exécution a été mise en ligne un mois plus tard.

Une photographie publiée le 24 décembre 2014 sur les sites djihadistes par l'État islamique à Raqqa en Syrie prétend montrer le pilote jordanien Mu'ath al-Kaseasbeh (Crédit photo: AFP / HO / Welayat Raqqa)
Une photographie publiée le 24 décembre 2014 sur les sites djihadistes par l’État islamique à Raqqa en Syrie prétend montrer le pilote jordanien Mu’ath al-Kaseasbeh (Crédit photo: AFP / HO / Welayat Raqqa)

Bien que les articles d’Al-Akhbar contiennent des dizaines de noms, des surnoms et des numéros de téléphone de Syriens et d’autres qui étaient en contact avec Safadi, ce dernier maintient qu’ils ne font face à aucun danger réel de représailles.

Certains des noms, tels que les opposants Kamal al Labwani et Moussa Nabhan, avaient rendu publics leurs contacts avec les Israéliens ou leurs visites en Israël, affirme Safadi.

D’autres sont des militants insignifiants qui réclament simplement un soutien financier qu’ils n’ont jamais reçu.

« Il n’y a pas de danger à leur divulgation, ni à moi, ni à eux, » a-t-il insisté. Dans la plupart des cas, a continué Safadi, il a utilisé des surnoms dans sa correspondance pour cacher l’identité de ses interlocuteurs.

« Ceux qui pourraient être lésés par l’article sont des gens qui travaillent encore [officiellement] aux côtés du régime [d’Assad]. Aucun de ces noms n’a été révélé, ce qui est bon », a-t-il dit. « Il y a tellement d’Abu Muhammad et d’Abu Abdo en Syrie qu’il n’y a aucun moyen de les atteindre. »

Mais un militant de l’opposition syrienne résidant actuellement en Europe et mentionné par son vrai nom dans l’article d’Al-Akhbar, a déclaré au Times of Israel qu’il craignait pour la vie des 23 membres de sa famille vivant encore en Syrie.

« La trahison n’est pas nécessairement le résultat de mauvaises intentions. La bêtise et la naïveté peuvent aussi parfois être considérées comme une trahison »
« J’ai vraiment peur », a reconnu dimanche au Times of Israel l’opposant sous condition d’anonymat, lors d’une conversation à l’aide de Skype.

« Le régime d’Assad exécute des personnes en raison de chansons trouvées sur leurs téléphones cellulaires, donc à plus forte raison pour quelque chose comme ça. »

L’homme tente maintenant frénétiquement d’accélérer la sortie de Syrie des membres de sa famille.

« La trahison n’est pas nécessairement le résultat de mauvaises intentions, » a dit l’opposant à propos de Safadi. « La bêtise et la naïveté peuvent aussi parfois être considérées comme une trahison. »

L’ordinateur de Moti Kahana, un homme d’affaires et activiste politique israélo-américain du lobbying auprès du gouvernement américain pour faire respecter une zone d’exclusion aérienne dans le sud de la Syrie, a également été piraté ces derniers mois.

L'homme d'affaires israélo-américain et militant anti-Assad Moti Kahana (Photo de sa page Facebook)
L’homme d’affaires israélo-américain et militant anti-Assad Moti Kahana (Photo de sa page Facebook)

Kahana, dont le nom apparaît dans l’article d’Al-Akhbar aux côtés de celui de Safadi comme un « officier du renseignement israélien », a dit au Times of Israel qu’en revenant le mois dernier d’un voyage d’affaires il a découvert que des captures d’écran de son ordinateur de bureau avaient été téléchargées en son absence.

« Je suis sûr qu’ils ont tout pris », a déclaré des pirates Kahana. « Cela peut mettre en danger la vie de gens, y compris de citoyens américains. »

Kahana a révélé qu’il est en train d’examiner les conséquences juridiques du piratage selon la législation américaine.

« Je pense que les autorités américaines devraient empêcher les terroristes comme l’Iran et le Hezbollah de pénétrer dans les foyers américains, » a-t-il dit.

« Si l’Iran ou le Hezbollah ont piraté mon ordinateur dans le New Jersey, ils ont enfreint la loi américaine, et je vais les poursuivre légalement. Ceci est très grave. »

Le bureau du Premier ministre israélien n’a fait aucun commentaire sur la question au moment de la publication de cet article.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
14 juillet 2015, 12:48
Le président de l’Iran Hassan Rouhani a sans surprise salué mardi l’accord nucléaire conclu avec les puissances mondiales sous le commandement américain, et tourné en dérision les efforts « échoués » des « belliciste sionistes ». Son plaisir, et la joie de l’Iran, sont facilement compréhensibles.

L’accord légitime le programme nucléaire de l’Iran, lui permet de conserver les installations nucléaires de base, lui permet de poursuivre la recherche dans des domaines qui va considérablement se rapprocher du seuil nucléaire s’il choisit de faire fi de l’accord, mais lui permet également d’attendre la fin de ces restrictions et de procéder pour devenir un État au seuil nucléaire, et ce avec une pleine légitimité internationale. Voici comment.


1. Est-ce que le régime iranien a été tenu, comme condition pour parvenir à cet accord, de divulguer les dimensions militaires de son programme nucléaire – à avouer ses propres violations – à la fois pour assurer des inspections efficaces de toutes les installations pertinentes et pour briser le mythe iranien qu’il n’a jamais manqué à ses obligations de non-prolifération nucléaires ? Non. (Cet échec, sans doute le péché originel de l’approche dans les négociations de l’Occident, est habilement détaillé ici par Emily B. Landau.)

Plutôt que d’exposer les violations de l’Iran, le nouvel accord affirme solennellement que le Traité de non-prolifération nucléaire que l’Iran n’a pas réussi à honorer, « reste la pierre angulaire » des efforts constants pour prévenir la propagation des armes nucléaires.

L’accord prévoit un mécanisme « pour résoudre les problèmes actuels et passés des préoccupations concernant son programme nucléaire », mais l’Iran a réussi à esquiver ces efforts pendant des années, et l’accord inspire peu d’espoir d’un changement dans ce domaine, anticipe allègrement « la conclusion de la question » dans les prochains mois.

2. Est-ce que le régime iranien a dû mettre fin à l’enrichissement de l’uranium, y compris éteindre les milliers de centrifugeuses tournant à son usine d’enrichissement de Natanz ? Non. L’accord légitime notamment l’enrichissement sous certaines limitations d’érosion.

3. Est-ce que le régime iranien a dû arrêter et démanteler son réacteur à eau lourde à Arak et son usine de production de plutonium ? Non, il va convertir, et non pas démonter l’installation, en vertu d’un processus très complexe. Même s’il honore cette clause, son engagement à la disposition : « pas de réacteurs à eau lourde supplémentaires ou l’accumulation d’eau lourde en Iran » expirera après 15 ans.

4. Est-ce que le régime iranien a dû fermer et démanteler l’usine d’enrichissement d’uranium souterraine qu’il a construit en secret à Fordo ? Non. (Convertir, pas démonter.)

5. Est-ce que le régime iranien a dû stopper son développement de missiles ? Non.

6. Est-ce que le régime iranien a dû mettre un terme à la recherche et au développement des centrifugeuses plus rapides qui lui permettront de fabriquer la bombe beaucoup plus rapidement qu’il ne peut le faire actuellement ? Non.

L’accord légitime spécifiquement la R & D en cours dans certaines limites. Il prévoit expressément, par exemple, que l’Iran commencera les tests sur les « IR-8 les centrifugeuses simples et ses cascades intermédiaires » dès que l’accord entrera en vigueur, et les « tests commenceront jusqu’aux centrifugeuses 30 IR-6 et IR-8 après huit ans et demi ».

7. Est-ce que le régime iranien a dû se soumettre aux inspections « n’importe où, n’importe quand » de toutes les installations où il se livrerait à des activités liées au nucléaire ? Non. Au lieu de cela, l’accord décrit longuement un très long processus de préavis et de « consultation » pour résoudre les problèmes.

8. Est-ce que les procédures établies par la communauté internationales énonçant comment elle va répondre aux différentes catégories de violations iraniennes, pour assurer que la communauté internationale puisse agir avec une rapidité et une efficacité suffisante pour contrecarrer la fabrication de la bombe ? Non.

9. Est-ce que le régime iranien a dû mettre un terme à son armement, au financement et à la formation de l’armée terroriste du Hezbollah dans le sud du Liban ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

10. Est-ce que le régime iranien a dû traduire en justice les membres de son leadership placés sur une liste de surveillance d’Interpol pour leur implication présumée dans l’attentat, par un kamikaze du Hezbollah, des bureaux du centre de la communauté juive AMIA à Buenos Aires en 1994 qui a entraîné la mort de 85 personnes ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

11. Est-ce que le régime iranien s’est engagé à fermer ses 80 (chiffres estimées) « centres culturels » en Amérique du Sud à partir desquels il favoriserait des réseaux terroristes ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.

12. Est-ce que les dirigeants iraniens ont accepté de cesser d’inciter ses habitants à la haine contre Israël et les États-Unis et à cesser ses appels incessants à l’anéantissement d’Israël ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

13. Est-ce que le régime iranien a décidé de mettre fin aux exécutions, actuellement la moyenne est d’environ trois par jour, le taux le plus élevé depuis 20 ans ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

14. Est-ce que l’accord nucléaire brise le régime des sanctions, soigneusement construites, qui a forcé l’Iran à se présenter à la table des négociations ? Oui.

15. Est-ce que l’accord nous fera rentrer dans une nouvelle ère d’échange commerciale mondiale avec l’Iran, la relance de l’économie iranienne et de la libération des ressources financières que l’Iran utilisera pour renforcer ses forces militaires et les réseaux terroristes ? Oui.

16. Est-ce que l’accord nucléaire cimentera le régime répressif et idéologiquement rapace de l’Iran au pouvoir ? Oui.

Pas étonnant que l’Iran et ses alliés célèbrent. Personne d’autres ne devrait le faire.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
14 juillet 2015, 23:50


Saluant la diplomatie américaine et affirmant que l’accord conclu avec l’Iran coupe « toutes les voies de l’Iran vers l’arme nucléaire », le président Barack Obama a aussi cherché à répondre aux préoccupations d’Israël sur l’accord.

Il a affirmé que les Etats-Unis partagent les préoccupations d’Israël et d’autres alliés régionaux sur le soutien de l’Iran au terrorisme, « mais c’est précisément pourquoi nous prenons cette mesure : parce qu’un Iran doté de l’arme nucléaire serait beaucoup plus déstabilisant et beaucoup plus dangereux pour nos amis et le monde ».


« Nous allons poursuivre nos efforts sans précédent pour renforcer la sécurité d’Israël, des efforts qui vont au-delà de ce que toute administration américaine a fait avant », a promis Obama lors de ses déclarations faites depuis la Maison Blanche.

Il a dit qu’il incombait aux États-Unis à « continuer à tester si cette région, qui a connu tant de souffrances, tant de sang versé, peut se déplacer dans une direction différente ».

« Il est possible de changer », a-t-il affirmé, critiquant la position dure adoptée par l’Iran jusqu’à présent, qui comprend des menaces d’ « attaquer vos voisins ou d’éradiquer Israël ».

Cette approche, a-t-il dit, n’est pas une impasse. « Ce qui était nécessaire de l’Iran, a-t-il ajouté, est une ‘voie différente’… C’est une opportunité, et nous devons la saisir ».

Le leadership d’Israël a attaqué sans relâche l’accord, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu le décrivant mardi comme une « erreur historique ».

Obama a affirmé que l’accord « ne s’est pas construit sur la confiance, il s’est construit sur la vérification ».

Toutes les voies de l’Iran vers l’arme nucléaire sont coupées selon les termes de l’accord, a-t-il insisté, notant que l’Iran supprimera les deux tiers de ses centrifugeuses installées et se débarrassera de 98 % de son stock d’uranium.

Selon Obama, l’accord assure que « l’Iran ne produira pas … le matériel nécessaire pour une bombe nucléaire », et que même si elle dispose actuellement d’un stock d’uranium qui peut produire 10 armes nucléaires, l’accord permettra d’assurer que ce stock soit expédié vers l’étranger.

En échange, le président a déclaré que l’Iran bénéficiera d’un allègement progressif des sanctions à mesure qu’il remplit les dispositions prévues par l’accord.

Obama a menacé d’opposer son veto à toute législation du Congrès qui viserait à bloquer la mise en œuvre de l’accord. Il a indiqué que l’absence d’accord « signifie une plus grande chance de plus de guerre » dans le Moyen-Orient.

« Aucun accord signifie une plus grande chance de plus de guerre au Moyen-Orient, » a-t-il expliqué.

Obama, accompagné par le vice-président Joe Biden, a parlé peu de temps après que les négociateurs à Vienne ont annoncé la signature de l’accord historique visant à freiner le programme nucléaire de l’Iran pendant plus d’une décennie, en échange de milliards de dollars en allégement des sanctions internationales.

Le président a déclaré que l’accord, négocié avec près de deux ans de négociations, aurait coupé toutes les voies de l’Iran d’une bombe et donner à la communauté internationale sans précédent d’accès aux installations nucléaires du pays.

« Cet accord ne s’est pas construit sur la confiance, il s’est construit sur la vérification. Les inspecteurs auront accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à des sites nucléaires clés de l’Iran », a affirmé Obama.
« Si l’Iran viole l’accord, toutes les sanctions seront remises en place. L’Iran doit compléter les étapes nucléaires clés avant de recevoir de nouveaux allégements des sanctions », a-t-il ajouté.

Selon Obama, l’absence d’un accord avec l’Iran encouragerait d’autres pays du Moyen-Orient à chercher à avoir leurs propres armes nucléaires.

« Réfléchissez à ce qui se passerait dans un monde sans cet accord. Sans cet accord il n’y aurait pas d’accord sur les limites sur le programme nucléaire de l’Iran. Aucun accord signifie aucune contrainte durable sur le programme nucléaire de l’Iran », a ajouté Obama, affirmant qu’une telle perspective alimenterait une course aux armements dans « l’une des régions les plus instables du monde ».

Même avec l’accord des puissances mondiales, Obama doit maintenant vendre les vertus de l’entente aux législateurs sceptiques sur Capitol Hill. Le Congrès dispose de 60 jours pour évaluer l’accord et de décider de la poursuite législation imposant de nouvelles sanctions à l’Iran ou empêcher Obama de suspendre celles déjà existantes.

Obama a également noté que si un accord est violé, les futurs présidents américains auraient « les mêmes options » à leur disposition comme elles sont actuellement disponibles pour lui.

Le président a renouvelé sa promesse d’imposer son veto sur toute cette législation et a exhorté les législateurs à examiner les répercussions de leurs actions. Il a brossé un sombre scénario dans lequel le reste du monde signerait ses propres accords nucléaires avec l’Iran, laissant les Etats-Unis isolés.

Et sans les limitations et les vérifications incluses dans l’accord annoncé mardi, Obama a indiqué qu’il ou d’un futur président des États-Unis serait plus susceptible de devoir prendre une décision sur l’utilisation de l’action militaire américaine pour empêcher l’Iran de construire une bombe.

« Nos intérêts en sécurité nationale dépendent de [notre capacité à] empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire », a-t-il conclu.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
15 juillet 2015, 14:47

En Israël, le Bureau du Premier ministre a démenti l’information. Les tentatives pour obtenir une réponse du négociateur en chef palestinien Saeb Erekat ont été infructueuses.

Les sources indiquent que les deux parties ont pris un certain nombre de mesures au cours des trois derniers mois, y compris, de la part d’Israël, un ralentissement de la construction dans les implantations, dans une tentative de calmer la situation à la lumière de l’instabilité se répandant à travers le Moyen-Orient.

Les mesures ont été prises « non dans le cadre d’un accord, mais dans celui d’une réévaluation de la situation dans la région », a déclaré un responsable palestinien.

Les gestes palestiniens ont inclus l’arrêt, pour le moment, des demandes d’adhérer aux organismes des Nations unies et d’autres organismes internationaux pour reconnaître l’Etat palestinien.

Les autorités israéliennes ont ralenti la construction des implantations en Cisjordanie et ont augmenté le nombre delivrés aux Palestiniens de Cisjordanie pour prier sur le mont du Temple pendant le mois de Ramadan dans le but de faire preuve d’une réelle volonté d’améliorer les liens.

« Chaque partie comprend les besoins de l’autre, » a déclaré une source au Times of Israel.

Alors que la construction israélienne en Cisjordanie a continué, de nouveaux permis pour les futurs plans de construction sont bloqués depuis des mois.

Une source israélienne définit la hausse de la construction comme une « croissance naturelle » mais rien au-delà.

Certaines sources israéliennes ont attribué le ralentissement aux préoccupations sur la scène internationale et non pas à des accords avec l’Autorité palestinienne, même si on ne sait pas si elles étaient toutes au courant des contacts secrets entre Israël et l’Autorité palestinienne.

Les dirigeants des résidents des implantations ont accusé lundi Netanyahu de geler la construction et d’avoir dit dans une réunion du Likud à huis-clos qu’il y a à prendre en considération les pressions internationales. Le Likud a démenti l’allégation.

De hauts responsables palestiniens ont dit que des gestes supplémentaires visant à améliorer la confiance entre Netanyahu et Abbas et entre Israël et l’Autorité palestinienne seraient bientôt prises.

Entre autres, il est prévu qu’un ministre israélien de haut rang rencontre un responsable important de l’OLP et du Fatah à l’étranger, à la fin de la semaine prochaine.

L’AP s’attend également à ce qu’Israël débloque certains plans économiques pour la zone C de la Cisjordanie (qui est sous contrôle israélien). La réunification des familles palestiniennes et des permis pour que l’appareil de sécurité palestinien puisse acheter plus d’armes sont apparemment aussi soumis à discussion.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
15 juillet 2015, 23:31
Par Ben-Dror Yemini

Omar Barghouti, l’un des cofondateurs et leader du mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS), donnait, dans son entretien paru dans Le Monde du 3 juillet, sa solution au conflit israélo-arabe. Sa demande principale réside dans le « droit au retour » de plusieurs millions de réfugiés palestiniens, insistant bien sûr sur le fait que ces derniers auront la possibilité de retourner dans ce qui est actuellement l’Etat d’Israël. Il reconnaît aussi, au passage, qu’après le retour massif de ces réfugiés, ce même Etat d’Israël n’existera plus, car devenu en majorité arabe. Cela ne constituerait en aucune façon un problème, estime-t-il. Après tout, les Juifs vivaient autrefois en terres d’islam sous domination arabe, avec le statut de minorité (dhimmi) où, selon lui, à la différence de l’Europe, « massacres et pogroms antijuifs n’existaient pas ». Les Juifs pourront donc tranquillement poursuivre leur existence, comme minorité, dans ce pays à majorité arabe que serait devenu Israël.

Parvenir à trouver un règlement au conflit israélo-palestinien constitue une tâche fondamentale. Mais BDS constitue un piège tendu à tous les simples d’esprit. Nous devons combattre ce mouvement car il est devenu l’ennemi de la paix. Il faut faire très attention. BDS ne se bat pas en faveur du droit des Palestiniens à leur autodétermination, ni en faveur d’un règlement basé sur le principe de deux Etats pour deux peuples. BDS prône une option entièrement différente, qui n’est pas dirigée vers les Palestiniens, mais contre l’existence même de l’Etat d’Israël.

DISLOCATION DU MOYEN-ORIENT
En quoi la solution prônée par Barghouti constitue-t-elle une tragédie, à commencer pour le peuple palestinien ? N’importe quelle personne raisonnable peut observer ce qui se déroule au Moyen-Orient depuis plusieurs années. Plusieurs pays, Syrie, Irak, ou Libye, se trouvent entièrement disloqués. Les lignes de confrontation deviennent désormais tribales et religieuses. Sunnites contre Chiites, Kurdes face à l’Islam politique, l’Islam politique, à travers les mouvements djihadistes, opposé aux musulmans non islamistes, musulmans contre alaouites, druzes et sunnites contre alaouites, et ainsi de suite. Des conflits de la même nature frappent la Libye, le Nigeria, la Somalie, le Yémen, le Pakistan et l’Afghanistan. Il y a dix ans, le Soudan était le théâtre d’un génocide au Darfour, commis par sa majorité arabe contre sa population noire africaine, elle aussi musulmane. Parfois, il ne s’agit pas d’un conflit sanglant, juste des discriminations, comme celles endurées par les chrétiens coptes en Egypte.

Cette situation perdure dans des pans entiers du monde arabe. Lorsque Omar Barghouti propose aux juifs de devenir une minorité en terre d’Israël, il les laisse choisir entre le destin des noirs africains au Darfour et celui des coptes en Egypte. La réponse de n’importe quelle communauté devant une telle offre a toujours été : « Non, merci ». 52 millions de personnes devinrent réfugiées au cours de la première moitié du XXe siècle. De nouvelles entités furent créées. Dans certains cas, la question du droit au retour fut soulevée, y compris par des pétitions adressées à la Cour européenne des droits de l’homme. Elles furent toutes rejetées, car cette demande ne fait pas partie des droits de l’homme. Bien au contraire. Ces demandes aboutissaient à remettre en cause et à déstabiliser le nouvel ordre créé après deux conflits mondiaux.

La communauté internationale avait trouvé la solution la plus juste, reprise plus tard pour résoudre bien d’autres conflits : deux Etats pour deux peuples. La solution à la question des réfugiés palestiniens ressemblera à celle mise en place pour résoudre le sort des dizaines de millions de réfugiés apparus au cours de la seconde moitié du XXe siècle : ils ont été intégrés dans des Etat-Nations dont ils rejoignirent la majorité. Les Allemands expulsés de Tchécoslovaquie et de Pologne furent intégrés à l’Allemagne. Les Hindous contraints de quitter le Pakistan s’établirent en Inde. Des centaines de milliers de juifs, contraints au départ, ou renvoyés, de différents pays arabes, furent ainsi prises en charge par Israël.

BDS ne cherche pas un règlement équitable. Il nourrit l’illusion du retour. Comme il n’y aura pas de retour – il n’y en a jamais eu au cours des différents échanges et transferts de population à travers l’Histoire – cette illusion éloigne toute solution et prolonge le conflit. Il existe de nombreux militants pour la paix, tant du côté israélien que palestinien. Ils soutiennent tous la solution à deux Etats. Le camp du BDS est leur ennemi.

BDS est parvenu à se présenter comme une organisation s’appuyant sur le langage du droit. C’est une autre illusion. Leur campagne vise à détruire un Etat reconnu par les autres nations. Nous devons nous battre pour une solution juste. Nous devons nous battre pour un règlement de paix fondé sur deux Etats pour deux peuples. Nous devons combattre les ennemis de la paix, qui soutiennent la solution d’un seul Etat – aussi bien ceux de la droite israélienne pour un « Grand Israël » que les Palestiniens, comme Barghouti, pour une « Grande Palestine ». Voilà pourquoi, la véritable nature de BDS, ennemi de la paix, doit être démasquée.

Ben-Dror Yemini, est essayiste, éditorialiste et journaliste au quotidien israélien Yediot Aharonot.
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