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GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
05 août 2015, 02:10


Steinitz : Si j’étais américain, je m’opposerais à l’accord nucléaire
En réponse à son homologue américain, qui a dit qu’il soutiendrait l’accord avec l’Iran s’il était israélien, Steinitz affirme que l’accord conclu garantit que l’Iran sera un Etat nucléaire

Le ministre israélien de l’Énergie d’Israël Yuval Steinitz a répliqué mardi au secrétaire à l’Énergie des États-Unis Ernest Moniz, en déclarant que s’il était américain, il s’opposerait à l’accord sur le nucléaire iranien.

Steinitz réagissait à une déclaration que Moniz avait faite quelques heures plus tôt à des journalistes israéliens, dans laquelle il avait affirmé que même s’il était israélien, il serait favorable à l’accord nucléaire avec l’Iran.

« Si j’etais américain, je m’opposerais à l’accord », a déclaré Stenitiz dans un communiqué de presse.

Il a ensuite listé les raisons pour lesquelles il s’opposerait à l’accord controversé signé le 14 juillet à Vienne entre l’Iran et les P5+1.

« Je m’opposerais à l’accord parce qu’il garantit depuis le début que l’Iran devienne une puissance nucléaire capable de produire des dizaines de bombes atomiques par mois, d’ici dix ans. Je m’opposerais à l’accord parce qu’il est susceptible de conduire à une course aux armements nucléaires entre l’Iran et les Etats arabes sunnites – en violation complète avec la politique avouée des États-Unis », a-t-il écrit.

« Je m’opposerais à l’accord parce que même à court terme, les inspections ne sont ni immédiates et intrusives, comme cela avait été promis au début. Je m’opposerais à l’accord parce qu’il nuit à la sécurité nationale des États-Unis, d’Israël et de tous les pays occidentaux », a-t-il poursuivi.

Steinitz, aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mène une campagne vigoureuse contre l’accord et a dirigé plusieurs délégations à Washington pour faire pression contre les négociations avec Téhéran.

En juin dernier, Steinitz s’était rendu à Washington pour y rencontrer plusieurs hauts responsables américains, dont Moniz.



Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
06 août 2015, 01:21

Les recrues étrangères de Daech en Libye | Arrêt sur Info

Libye - une-colonne-de-l-organisation-etat-islamique-a-derna-dans-l-est-de-la-libye_5186177 (1)



Une colonne de l’organisation Etat islamique à Derna, dans l’est du pays. REUTERS/Stringe



Ils viennent de toutes parts pour compenser les pertes humaines du groupe terroriste

La défaite subie par l’État islamique à Derna, dans l’est libyen, est une preuve que cette organisation peut être vaincue en Libye. Mais il faudrait que les Libyens se mettent d’accord sur un gouvernement d’union nationale, comme le souhaite l’ONU, parrain du dialogue interlibyen.

Les “combattants” étrangers continuent d’affluer en Libye, pour compenser les pertes subies récemment par la branche locale de l’État islamique à Benghazi et à Derna (est), selon les médias locaux qui citent des sources proches de l’armée loyale au gouvernement de Tobrouk, internationalement reconnu. Ainsi, six anciens officiers de l’armée irakienne, du temps de l’ancien régime du président déchu Saddam Hussein, sont arrivés en Libye, en provenance de l’Irak, sur ordre du chef de l’État islamique, Abu Bakr al-Baghdadi, a rapporté Libya news24, citant une source haut placée au sein de l’armée libyenne que dirige l’ancien général à la retraite, Khalifa Haftar. L’information a été confirmée par les sites proches de l’organisation terroriste.

Les six lieutenants d’Al-Baghdadi ont rejoint Daech depuis longtemps et ont mené plusieurs opérations en Irak et en Syrie, avant d’être envoyés en Libye, où ils auront la mission de restructurer la branche locale de cette organisation terroriste, notamment à Derna d’où elle a été chassée en juin dernier par le Conseil des combattants de Derna, une milice islamiste radicale et farouche opposante à Haftar. Daech avait pris le contrôle de Derna après le départ des milices proches de Fajr Libya à Benghazi. Mais l’arrivée massive de “combattants” étrangers dans cette ville a fini par mettre en colère la population locale qui est sortie manifester dans la rue. Bilan de la manifestation : sept civils tués par les snipers de Daech.

Cette tuerie a amené le Conseil des combattants de Derna à lancer une offensive d’envergure contre les positions de l’État islamique dans cette ville. La tentative de Daech de reprendre le terrain perdu n’a pas abouti. De même à Benghazi où l’État islamique a essuyé d’importantes pertes face aux milices locales et aux troupes de Haftar.

Les combats se poursuivent toujours à Benghazi, mais le rapport de force est défavorable à Daech qui contrôle aujourd’hui la seule ville côtière de Syrte, soutenu par les partisans de l’ancien régime de Tripoli, du défunt guide Mouammar al-Kadhafi, selon plusieurs sources. Outre le soutien apporté par les pro-Kadhafi, l’État islamique compte aussi sur les terroristes issus d’autres nationalités, surtout au niveau de sa chaîne de commandement.

Comme dans certaines régions en Irak et en syrie, où l’organisation terroriste contrôle de larges territoires, Daech a placé des éléments étrangers à la tête de sa branche libyenne, estimant que les chefs locaux sont parfois tolérants envers leurs populations. Toutefois, selon toujours les médias libyens, l’arrivée des six lieutenants irakiens d’Al-Baghdadi, dont l’identité demeure secrète, coïncide aussi avec l’élimination de plusieurs chefs de l’organisation à Derna, à Benghazi et à Misrata. Un des chefs les plus connus en Libye était Abou Nadir al-Yameni, d’origine yéménite. Il a été éliminé fin juin dernier à Benghazi par un tireur d’élite de l’armée loyale au gouvernement de Tobrouk, selon des sources sécuritaires libyennes.

Il y a deux semaines, des informations ont fait état de l’arrivée d’une colonne de 70 véhicules, transportant des “combattants” étrangers, en provenance du Soudan, pour renforcer les rangs de Daech, qui cherche à étendre son influence à Tripoli et qui tente, depuis quelques jours, une percée à Misrata.

En l’absence d’un accord politique entre les parties libyennes en conflit, l’État islamique continue de progresser en Libye, obligeant même des migrants africains à intégrer ses rangs, selon les médias libyens et des ONG

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
06 août 2015, 02:27


MH370 Les info selon TF1 :

[m.mytf1news.fr]

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
08 août 2015, 00:11
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
09 août 2015, 14:08


The Times of Israël
LE MONDE JUIF
Pour les Juifs de France, Deauville est aussi un refuge
A Chavouot des milliers de Juifs fréquentent la ville, ses trois synagogues et une vingtaine de lieux de culte improvisés

By CNAAN LIPHSHIZ
août 8, 2015, 10:45 4

DEAUVILLE, France (JTA) – Cette station balnéaire située à 200 kilomètres à l’ouest de Paris possède des plages balayées par le vent, des marinas sur l’eau turquoise, un grand casino, un hippodrome et une piscine de taille olympique.

Deauville, d’une superficie de 3,5 kilomètres carrés, a également cinq restaurants casher, trois grandes synagogues principales et plus de 20 lieux de culte plus petits.

La pittoresque localité de Basse-Normandie a émergé il y a des décennies comme une destination de vacances préférée parmi les Juifs riches de Paris pour la beauté de son littoral, son infrastructure et la proximité de la capitale.

Les maisons de style colonial ou normand sont regroupées au sud de l’artère principale, qui dispose de petites places pavées. Il y a des immeubles d’appartements plus abordables au nord, près de la marina principale, où de nombreux yachts stationnent.

Avec un antisémitisme en hausse à Paris, Deauville est également devenue au cours des dernières années un refuge pour les Juifs français – un endroit où ils peuvent vaquer à leurs Shabbats et à leurs fêtes sans craindre, comme cela sera le cas de retour à Paris, d’être attaqués pour afficher leur identité.

« J’ai ici un sentiment de soulagement », confie Fabienne Bismuth, une Juive parisienne qui est née en Tunisie et qui possède deux résidences d’été à Deauville. « Je peux me balader comme je le faisais quand j’étais jeune, sans crainte. »

Deauville a également fourni un répit pour Shimon et Nadia Wilhelm. Quand ils ont entendu le 7 janvier que des terroristes islamistes avaient assassiné 12 personnes dans les bureaux du journal satirique français Charlie Hebdo, les Wilhelm – craignant que les Juifs pourraient être les prochaines victimes – se préparaient à quitter pour le week-end leur domicile de la région parisienne pour Deauville, où ils possèdent un appartement. Donc, deux jours plus tard, quand un complice des tueurs de Charlie Hebdo ont assassiné quatre juifs dans un supermarché casher et detenu 20 autres otages, la famille était en train de partir.

« Nous avons entendu les premiers reportages du supermarché, éteint la télévision, pris les enfants jusqu’à la voiture, mis les sacs dans le coffre et sommes partis », se souvient Nadia Wilhelm, une Juive orthodoxe et mère de trois enfants.

« Nous avons démarré au moment où la police a bouclé notre quartier et sommes arrivés trois heures plus tard dans un monde de calme à Deauville. C’était surréaliste. »

L’année dernière, l’observatoire de la communauté juive française sur l’antisémitisme a enregistré 851 incidents – le deuxieme chiffre le plus élevé, depuis qu’il a commencé à rassembler de telles données dans les années 1980. (Le plus élevé était en 2004, lorsque la seconde Intifada palestinienne a inspiré des attaques contre les Juifs français, principalement de la part de Musulmans et d’Arabes).

Sur les 508 incidents antisémites enregistrés de janvier à mai de cette année, 23 % comportaient des violences physiques. La plupart ont eu lieu à Paris, qui abrite environ 70 % de la communauté juive de France qui compte 500 000 âmes, la plus grande d’Europe.

La marée montante de l’antisémitisme est considérée comme un catalyseur important dans la hausse de l’immigration en Israël -ou alyah– des Juifs de France, qui l’an dernier a atteint un chiffre record de 6 668 – faisant de la France le plus grand fournisseur d’immigrants juifs en Israël pour la première fois. Dans la précédente décennie, l’alyah de France n’avait franchi qu’une seule fois le cap de 3 000, en 2013.

Les départs commencent à se faire sentir aussi à Deauville, selon Gérard Bouhnik, un homme d’affaires juif parisien d’origine tunisienne qui a ouvert au moins 10 magasins – depuis les vêtements de plage jusqu’aux salons de crème glacée – depuis qu’il a commencé à investir ici dans les années 1980.

Le petit marché immobilier de Deauville était en baisse de 10 % l’an dernier par rapport à l’année précédente, avec des projections pour 2015 encore plus sombres, selon Pascal Le Bellego, directeur de l’agence Century 21 Tirard & Gardie.

Bien que l’émigration juive peut avoir eu un effet cumulatif, la baisse est probablement liée à une économie stagnante et à la pression fiscale, qui incite les propriétaires dans tout le pays à se séparer de produits de luxe comme les résidences de vacances. (Même ainsi, Deauville n’est pas bon marché : Il faut compter plus de 350 000 euros pour un deux-pièces dans le centre-ville, et cinq fois ce montant pour une villa de sept chambres en bord de mer.)

« Il fut un temps où cet endroit était en plein essor, et ces temps sont révolus », déplore Bouhnik assis pour déjeuner vendredi midi avec sa fille, Emma, ​​au Motikouty – un café casher récemment ouvert dont la spécialité est les frites salées servies dans un cornet de papier et surmontées d’une sauce, comme cela est habituel dans le nord de la France et au Bénélux. (Les frites sont souvent consommées par les habitants locaux avec de la mayonnaise et des tranches d’oignon cru, alors que les Parisiens ont tendance à opter pour le ketchup.)

Mais Shmuel Levin, l’émissaire Loubavitch à Deauville, a dit qu’il ne voit pas de changement substantiel dans le nombre de Juifs qui fréquentent la ville.

« La vie juive à Deauville atteint un sommet lors de Chavouot, » dit-il en référence à la fête juive qui tombe souvent en juin et commémore le don de la Torah sur le mont Sinaï. « Personne ne sait pourquoi, mais c’est la plus importante fête religieuse de l’année ici, et c’est bondé comme jamais. »

A Chavouot, des milliers de Juifs français traversent Deauville, entrant et sortant des trois synagogues établies ainsi que de la vingtaine d’autres lieux de culte de taille plus modeste, ou shtieblachs, que les résidents ont installés dans leurs maisons pour les vacances. Les célébrations se prolongent jusqu’aux petites heures du matin.


« Chavouot est le Yom Kippour de Deauville », selon Gad Chetboun, un coach d’affaires de Paris et père de deux jeunes filles. « En fait, nous essayons de l’éviter parce que l’afflux juif signifie que cet endroit devient super bondé. »

Chetboun et sa femme, Deborah, comme d’autres parents qui travaillent, passent environ deux ou trois semaines par an à Deauville. Mais certains vacanciers plus âgés peuvent y passer des mois.

Parmi les retraités juifs, estime Levin, Deauville est un point de rencontre entre les Juifs sépharades – 60 % de la communauté de France, selon le Congrès juif européen – et ashkénazes qui constituaient la majorité avant la Shoah et l’arrivée d’environ 300 000 Juifs nord africains depuis les années 1950.

« Les jours ensoleillés, vous pouvez voir les vieux Juifs ashkénazes parler en yiddish, puis passer au français pour faire des blagues avec les vieux juifs tunisiens, qui répondent dans leur dialecte arabe épicé », explique Levine.

Comme son mouvement Chabad, qui s’est installé à Deauville la première fois dans les années 1990, « la municipalité, aussi, [a] réalisé le potentiel juif de cet endroit », a déclaré Levin. En 2013, la ville a ouvert la Grande Synagogue de Deauville avec un financement de la collectivité locale.

La violence antisémite est rare ici et les agents de police dans cette ville cossue découragent les éléments criminels avec leurs patrouilles à vélo qui parcourent les promenades.

Mais Bismuth se souvient avoir été une fois insultée dans la rue à Deauville par un passant qui s’est moqué de la façon dont elle conduisait en lui demandant si elle avait appris à conduire à Jérusalem. Bismuth, qui envisage de s’installer en Israël l’année prochaine, dit qu’elle se met toujours en colère quand elle pense à cet incident.

« Comme vous pouvez le voir, tout est beau et merveilleux ici », dit-elle avec plus qu’une pointe de sarcasme. « Je me demande si les Français se demandent pourquoi il y a tant de Juifs qui partent. »


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
10 août 2015, 01:23

Yitzar
Le porte-parole d’Yitzhar condamne l’assassinat du bébé palestinien mais ne s’excusera pas pour les actes d’un ‘fou’

[fr.timesofisrael.com]


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
11 août 2015, 01:24


Roger Cukierman : « Je ne voterai jamais Front national »
Après la polémique de cet hiver, Roger Cukierman explique les propos qu’il a pu tenir

Lors d’une interview RTL par le chroniqueur Cyprien Cini, Roger Cukierman, président du CRIF qui a combattu l’antisémitisme durant une grande partie de sa vie, revient sur la polémique de cet hiver.

En février 2015, Roger Cukierman était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur les ondes d’Europe 1.

Le président du CRIF avait alors déclaré : « Je crois que nous sommes tous conscients dans le monde juif que, derrière Marine Le Pen, qui est irréprochable personnellement, il y a tous les négationnistes, tous les vichystes, tous les pétainistes et donc pour nous, le Front national est un parti à éviter » créant la controverse.

Auprès de Cyprien, il s’explique : « j’ai dit ce que je pensais, mais dans la même phrase j’ai dit que je ne voterai jamais pour le Front national parce que c’était un parti xénophobe, populiste, on a retenu un mot qu’on a extrait du reste de la phrase ». Il ajoute « je trouve que c’est un mauvais procédé ».

Roger Cukierman analyse que malgré la cassure entre le Front national de Jean-Marie le Pen et celui de Marine le Pen, le parti reste raciste.

Quant aux juifs qui votent pour le Front national, il considère « qu’ils ont un peu la mémoire courte, mais d’un autre côté on peut comprendre que dans le climat dans lequel nous vivons ou les juifs sont soumis à des violences, (…), cela les poussent à se diriger vers les extrémistes ».

Se diriger vers les extrêmes représente une erreur selon ses propos.

Les extrêmes ont tous une tendance antisémite, l’alliance Vert Brun Rouge est toujours d’actualité pour Roger Cukierman.

L’extrême gauche et l’extrême droite ont des idées antisémites, ce qui est aujourd’hui moins vrai chez les Verts : « C’est une alliance dans la haine »


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
11 août 2015, 11:05


GÉOPOLITIQUE
Pourquoi Syriza a-t-il signé un curieux pacte militaire avec Israël ?
Vendredi 07 Août 2015 à 5:00
Paul Conge
Alors qu’un cataclysme financier s’abat sur la Grèce, des avions de chasse israéliens arpentent librement le ciel hellène depuis plusieurs jours. Un exercice d'entrainement de grande ampleur dans le cadre d'accords bilatéraux signés entre la Grèce et l'Etat juif. Etonnant de la part de Syriza qui se voulait un grand défenseur de la cause palestinienne...

Des F-16 israéliens sur une base militaire grecque le 30 avril 2015 - Photo : Ministère Grec de la Défense nationale

La géopolitique réserve toujours des surprises inattendues : un axe militaire serait-il en train de s’édifier en coulisses entre la Grèce et Israël ? L'étrangeté a éclaté ce lundi 3 août, dans un communiqué passé inaperçu. L’armée de l’air israélienne se félicitait d’un pittoresque « exercice d’entraînement », de « grande ampleur », s'étant déroulé fin juillet dans le ciel hellène. Onze jours durant, des hélicoptères de l’Etat hébreu ont ainsi joyeusement bourdonné aux côtés des aéronefs grecs, dans le cadre d’une manœuvre conjointe de leurs aviations militaires.

Des hélicoptères israéliens sur le Mont Olympe

Les survols ont été nombreux : il y eut là des jets de surveillance Beechcraft B-200 « Tzofit », des hélicoptères spécialisés, ainsi que des avions de transport C-130. Défi de taille pour les pilotes israéliens, car l’exercice a notamment pris place autour du célèbre Mont Olympe (2 917 mètres), et des chaînes de montagnes avoisinantes. « Des zones montagneuses qui n’existent pas en Israël », a observé le lieutenant colonel Matan, commandant de l’armée israélienne, cité dans le communiqué et apparemment ravi de découvrir un nouveau terrain de jeu.

« Nous comprenons la grande importance d’une activité conjointe avec l’Etat d’Israël, qui contribue à la sécurité de nos deux pays », a déclaré, sans maquiller son enthousiasme, le commandant de la base de Larissa, dans la région de Thessalie, où s’est déroulée l’opération. « Les choses que nous avons apprises ensemble ont contribué à l’amélioration de la coopération entre nos armées. »

Ces détonantes escouades se sont déployées dans l’espace aérien grec des suites d’un important accord militaire, qui s’est conclu à Tel Aviv le 19 juillet dernier, entre le gouvernement israélien de Netanyahu et le gouvernement dirigé par Syriza.

Un pacte similaire à l’accord Israël-Etats-Unis

Pour le moins étonnants, mais d'une importance capitale, ces accords bilatéraux ont été ratifiés à la demande du ministre grec de la Défense, Panagiotis Kammenos, fondateur du parti de la droite radicale Anel, et allié de circonstance de Syriza au pouvoir.

Cosigné avec son homologue israélien, Moshe Ya’alon, membre du Likoud, l’accord confère une immunité légale au personnel militaire grec et israélien au cours de leurs entraînements dans chaque pays. Outre l’immunité, il prévoit également des « entraînements conjoints » entre Tsahal et les forces grecques. D’après le Jerusalem Post, ce pacte n’a pour seul équivalent que celui signé entre l’Etat juif et les Etats-Unis, leur allié héréditaire.



Peur conjointe de l’Iran ?

« Nous apprécions beaucoup votre visite ici durant cette difficile période pour la Grèce, a déclaré Ya’alon lors de la venue de Kammenos. Cela souligne l’importance des relations entre nos pays. » Dans l’agenda de la rencontre entre les deux hommes figurait aussi la « coopération dans le domaine de l’industrie militaire » et la « sécurité maritime ».

Les deux homologues ont soulevé ce qui les rassemble : leur peur commune de... l’Iran. Crainte saillante pour les Israéliens, au lendemain des accords sur le nucléaire iranien, qui ont enclenché l’ire du premier ministre israélien Netanyahu. « Nous percevons l’Iran comme un générateur et un catalyseur central de l’insécurité dans la région, à travers son soutien d’éléments terroristes dans le Moyen-Orient », s’est alarmé Ya’alon. Le leader des « Grecs indépendants » lui a emboîté le pas, au bord de la paranoïa, en affirmant que le Grèce est « aussi dans le rayon des missiles iraniens ». L’Etat perse n’ayant pourtant jamais émis aucune menace à l’encontre des Grecs, la justification s’apparente à un miroir aux alouettes.

Des escadrilles de F-16 israéliens dans le ciel hellène

Ce revirement n'est pas soudain. Déjà en avril et en mai, des escadrilles de F-16 israéliens réalisaient des entraînements intensifs dans les bases militaires hellènes, à la suite d'une invitation à participer à l'exercice annuel de l'INIOHOS.

« La coopération gréco-israélienne a pris de la vitesse ces dernières années, et à la lumière du succès des récents déploiements, les vols mutuels vont probablement continuer en 2016 », a indiqué Tsahal. A en croire aujourd’hui le JPost, des pilotes d’hélicoptère grecs vont aller s’entraîner en Israël dans les prochains mois.

Un accord contre les convictions de Syriza

Cette coopération militaire se poursuit dans une période trouble. Des observateurs pro-palestiniens redoutent désormais que ces échauffements militaires soient employés dans les futurs assauts dans la bande de Gaza.

En parallèle, une commission des Nations Unies a publié une enquête indépendante qui accable Israël de « crimes de guerre ». Le récent rapport d’Amnesty international va dans le même sens, accusant Tsahal d’avoir provoqué des centaines de pertes civiles à Gaza.

Pourtant, Tsipras l’a dit et répété au lendemain de son élection : face à la brutale répression contre les Palestiniens, « nous ne pouvons pas rester passif, parce que ce qui nous arrive aujourd’hui sur l’autre rive de la Méditerranée, peut arriver sur notre rive demain. » Cette signature est d’autant plus étrange que le programme de Syriza, farouche soutien de la cause palestinienne, réclamait la fin des accords de coopération militaire entre la Grèce et Israël. Quel intérêt a Syriza à torpiller ses convictions ?

Un ministre de la Défense roublard

Panos Kammenos : Instigateur de l’accord, le leader nationaliste des « Grecs indépendants » Kammenos est donc dans une drôle de position. Roublard, il a profité de la débâcle des tractations avec l’Eurogroupe pour se rendre à Tel-Aviv, quand la Grèce était prise en tenailles par le poids de la dette.

Sollicité par Marianne, un cadre important de Syriza a avoué ne même pas être au courant de la signature de l'accord.

Lors des pourparlers avec Tsipras pour former la coalition, soucieux de conserver un statut d’électron libre, il avait par ailleurs exigé qu’Anel ait la mainmise sur l’armée. Il serait toutefois douteux de parier que Kammenos soit « indépendant » au point de faire cavalier seul.

Succès personnel de Kammenos, l’accord militaire signé avec Israël n’a pas pu s’effectuer sans un gramme de consentement de la part de Tsipras. Lequel ne peut en revanche retirer aucun profit politique à ébruiter l’affaire.

Un rapprochement voulu par Tsipras ?

Plusieurs indicateurs consolident la piste que l’inflexion est venue, du moins approuvée, par Syriza. Fin janvier, Tsipras avait laissé entendre des signes de rapprochement avec l’Etat hébreu. Autre signe annonciateur, le 6 juillet, le ministre des Affaires étrangères grecs Nikos Kotzias s’est rendu à Jérusalem afin de « renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays ». Au terme de la rencontre, Netanyahu s’est engagé à assister le pays en capilotade.

Les deux pays ont intérêt à consolider leurs liens pour contrebalancer l’influence de la Turquie dans la région, hostile à Israël, tandis que Tsipras aspire à réunifier Chypre. Une manière de tisser un réseau d’alliés dans une situation géographique et géopolitique délicate. Mais qu’il y ait des incitations commerciales et financières est à ce stade encore peu clair.

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
12 août 2015, 09:01

Et si l’Etat islamique avait déjà gagné ?

“C’est une erreur fatale d’entrer en guerre sans la volonté de la gagner”, disait le général américain Douglas MacArthur. Mais que veulent vraiment les Etats-Unis, après dix mois d’attaques en Irak et en Syrie contre l’organisation Etat islamique (EI) ? Certes, ils opèrent des frappes aériennes, avec l’aide de leurs alliés ; forment et équipent des militaires irakiens ; dépensent chaque jour presque 10 millions de dollars dans ce nouveau conflit.

Côté résultats, c’est pourtant le grand désert. Un an après la proclamation de son califat entre le Tigre et l’Euphrate, l’EI n’a pas reculé. Pis, pas un mois ne passe sans l’annonce d’une nouvelle extension du domaine de la lutte djihadiste. En Syrie et en Irak, avec les prises de Palmyre et de Ramadi. Mais aussi ailleurs au Moyen-Orient, en Libye ou au Nigeria…

> > > En kiosque : notre numéro “Et si Daech avait déjà gagné ?”

Cruelle et totalitaire, la machine Daech [acronyme en arabe de l’EI] continue de recruter en Europe et ailleurs. Sur le plan financier, l’argent du pétrole et la taxation des fidèles lui assurent une confortable rente. Arrivé sans crier gare sur l’échiquier géopolitique du Moyen-Orient il y a moins de quatre ans, le concurrent d’Al-Qaida non seulement résiste aux assauts menés contre lui mais semble devoir perdurer.

“Que devrions-nous faire si l’Etat islamique gagnait ?” s’interrogeait récemment la revue américaine Foreign Affairs. Et de répondre : “Vivre avec lui”. Un scénario défaitiste mais proche de la réalité. Trop impatient de parvenir à un accord dans le domaine nucléaire avec l’Iran, Washington est incapable d’aligner une stratégie efficace face à l’EI. Quant à la réponse de l’Union européenne, elle est inaudible. C’est d’autant plus dommage que nous sommes concernés au premier chef par l’onde de choc provoquée par Daech. Ce mouvement terroriste n’est pourtant pas invincible. Mais pour arrêter ses combattants, il faut une détermination sans faille. Or que ce soit à Washington, à Bruxelles ou à Bagdad, la volonté politique est ce qui manque le plus à nos dirigeants.



Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
13 août 2015, 03:21


Tel-Aviv sur Seine: Meyer Habib « la haine d’Israël c’est l’obsession antisioniste malsaine de toute l’extrême-gauche. »

Le Député Meyer Habib affirme : « dans le climat délétère de délégitimation systématique d’Israël créé par la campagne illégale BDS, la polémique délirante autour de Tel-Aviv sur Seine n’est que l’ultime illustration d’une longue série de l’obsession antisioniste malsaine de toute l’extrême-gauche. »

Le Député ajoute : « Alors que cette opération d’une journée programmée par la Mairie de Paris ne vise qu’à célébrer l’amitié, la fraternité entre les villes et les peuples et à divertir les Parisiens autour d’un événement festif, la campagne de dénonciation sur Internet, écœurante de mauvaise foi, est orchestrée par toute la nébuleuse antisioniste structurée autour des partis d’extrême-gauche. Je salue la Maire Anne Hidalgo de n’avoir pas cédé pour l’instant à ces pressions qui seraient juste ridicules si elles n’étaient in fine l’expression du nouvel antisémitisme qu’est l’antisionisme radical ».

Pour Meyer Habib : « Avec cette affaire, les masques sont tombés. Ces mêmes élus d’extrême-gauche qui participaient sans vergogne l’année dernière à des manifestations pro-Hamas où l’on a scandé en plein Paris « mort aux juifs » et attaqué des synagogues, ces spécialistes de l’indignation sélective qui n’ont jamais pris la peine de dénoncer les crimes contre l’humanité du régime d’Assad ou les violations massives des droits de l’homme en Iran, refusent toute mention d’Israël dans l’espace public. Ces antisionistes ne veulent pas d’un Etat palestinien à côté mais à la place d’Israël. Ils refusent tout simplement à Israël le droit d’exister »

Et de conclure : « Il faut appeler un chat un chat : ces antisionistes sont les fers de lance de l’antisémitisme contemporain, le même qui tue des Juifs en plein Paris en 2015 !

Je les accuse d’être les cautions prétendument morales des Merah, Nemmouche et autre Coulibaly. Aucun doute : l’antisionisme est le nouveau socialisme des imbéciles ! »

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