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GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
25 août 2015, 23:56


Le président syrien Bashar el-Assad a déclaré lundi qu’il allait s’occuper d’Israël en luttant contre les rebelles syriens, qu’il a qualifié « d’émissaires » de l’Etat juif dans des termes indiquant qu’il n’a pas l’intention de riposter aux frappes aériennes de la semaine dernière sur le territoire syrien.

Quatre roquettes ont été tirées jeudi sur le côté israélien du plateau du Golan et sur la Haute Galilée, ce qui a provoqué la plus grand frappe israélienne sur le territoire syrien depuis des décennies.

Tenant le gouvernement syrien pour responsable des attaques à la roquette, Israël a tiré des obus d’artillerie et lancé des raids aériens contre les forces d’Assad, frappant 14 positions militaires sur le Golan syrien.

Israël a annoncé vendredi avoir effectué une nouvelle frappe en Syrie, ciblant et tuant les membres de la cellule responsable des tirs de roquettes de la veille.

La télévision d’Etat syrienne a affirmé que six personnes avaient été tuées et sept blessées dans le raid sur un véhicule à une dizaine de kilomètres de la frontière israélo-syrienne.

Assad a cependant cherché à minimiser lundi la réaction israélienne et a mis l’accent sur les efforts pour combattre les rebelles.

« Les véritables outils qu’Israël utilise aujourd’hui, plus importants que les frappes récentes, ce sont les terroristes en Syrie », a dit Assad sur la chaîne de télévision Al-Manar, dirigée par son allié, le groupe libanais Hezbollah. « Ce qu’ils font est bien plus dangereux que ce qu’Israël a fait récemment. »

« C’est le cœur du problème, » a-t-il poursuivi. « Si nous voulons combattre Israël, nous devons d’abord nous occuper de ses émissaires en Syrie. »

Israël a affirmé que les Gardiens de la Révolution iraniens avaient planifié l’attaque de jeudi, et que le Jihad islamique palestinien l’avait exécutée.

Selon un haut responsable de la sécurité israélienne, c’était Saeed Izadi, la chef de la division palestinienne de la Force Al-Qods iranienne, qui a orchestré l’attaque.

Tout au long de la guerre civile syrienne, des obus de mortier perdus sont parfois tombés en Israël, mais cela n’a pas été le cas jeudi quand les quatre roquettes ont frappé la Haute Galilée et le plateau du Golan, a déclaré jeudi un fonctionnaire de la Défense.

« Nous comprenons que cette attaque était clairement un acte délibéré, » avait-il déclaré.




Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
26 août 2015, 14:45

Nous avons des centaines de témoins oculaires des événements de Sabra et Chatilla : les appellerez-vous à témoigner?


Lettre ouverte à l’Observatoire des Droits de l'Homme

Traduction française par Menahem Macina

Voir Texte original anglais sur le site de la Fondation du Liban pour la Paix


Mercredi, 7 novembre 2001

M. Hanny Megally
Human Rights Watch
350 Fifth Avenue, 34th Floor
New York, New York, 10118 USA
Telephone: (212) 216 1230
Facsimile: (212) 736 1300


Cher M. Megally,

Je ressens l’obligation morale de réagir à vos récentes remarques sur l'affaire de Sabra et de Chatilla demandant au Président Bush d'inviter le premier ministre Sharon à coopérer à toute enquête à son encontre. Je dois contester vos accusations selon lesquelles il y a des preuves abondante que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont été commis dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatilla. Vous devriez savoir cela mieux que quiconque, vous qui êtes d'origine égyptienne et expert en langue arabe vous réalisez le problème dans le monde islamique qui est de voir des événements, des vérités, qui n'ont aucune signification pour l'Islam et le monde islamique tout en ignorant d'autres crimes plus graves qui ne sont pas significatifs pour monde musulman.

Supposez-vous vraiment que les Palestiniens ont été attaqués sans aucune raison, ou que des groupes de civils chrétiens ont soudainement développé un goût pour le sang des Palestiniens? Pourquoi les Palestiniens ont-ils attaqué uniquement des chrétiens [libanais] et non des musulmans libanais avec qui [ces chrétiens] ont vécu en paix pendant des siècles? L’histoire montre que les chrétiens ont été des peuples paisibles qui préféraient habiter au Liban dans un équilibre historique avec leurs voisins musulmans, un équilibre amical et respectueux qui a régné jusqu'à l’entrée au Liban de Yasser Arafat et de ses tueurs.

Votre vision myope des massacres de Sabra et de Chatilla ignore les massacres perpétrés par Yasser Arafat et ses meurtriers contre les Chrétiens Libanais chrétien. Permettez-moi de vous rappeler certains actes d'Arafat (je suis un témoin oculaire):

La distribution d’armes et d'argent aux Islamistes au Liban dans le but exprès de soumettre les Chrétiens Libanais à un nettoyage ethnique.

Le massacre de la ville de Chekka, au nord-Liban, par des forces d'Arafat, des dizaines de civils, majoritairement chrétiens, ont été assassinés et torturés par les truands d'Arafat.

Dans le massacre de la ville de Damour, au sud de Beyrouth, des dizaines de civils chrétiens ont été abattus, outre de nombreux viols de jeunes filles, et cela a été commis par des forces venues de ces mêmes camps palestiniens que vous défendez.

Le massacre des villes d'Aintoura et de Mtein, où des bandes de Palestiniens ont assassiné des civils chrétiens innocents uniquement parce qu'ils étaient chrétiens.

Les assauts quotidiens des forces de l’OLP contre les villes chrétiennes de Hadath, Ain-el Remmaneh, Jisr el Bacha, Dekaouneh, Beyrouth, et Metn au sud, ont eu comme résultat des centaines de victimes chrétiennes assassiné parce qu’ils défendaient leurs villes natales et leur existence. C'était à un moment où le gouvernement libanais était paralysé et ne pouvait envoyer l'armée libanaise stopper les atrocités palestiniennes, en raison de l'interférence arabe dans les affaires intérieures libanaises, suite aux accords du "Caire".

Non, M. Megally, l’entreprise palestinienne de soumettre le Liban n’a pas commencé au port chrétien libanais de Junieh, comme indiqué dans l'expression célèbre d'Abu Ayad, le lieutenant de Yasser Arafat. Sur le Mont Liban, il n'y avait pas d’Israéliens à assassiner : tous étaient des civils chrétiens innocents massacrés dans des centaines d'incidents de faibles proportions (comme en Israël aujourd'hui), uniquement parce qu'ils étaient chrétiens. La barbarie au Liban a été une spécialité d'Arafat. Des chrétiens ont été décapités, des filles ont été violées, des parents et les gosses ont été assassinés dans les rues, en raison des attaques militaires palestiniennes contre les zones chrétiennes, et du fait que [les Palestiniens] refusaient de faire la distinction entre les hommes adultes, les femmes et les enfants. Tous les chrétiens, quels que soient leur âge ou leur sexe, étaient des cibles pour les Palestiniens. Ces mêmes Palestiniens que nous avions accueillis à bras ouverts, en 1948, avec charité, et notre récompense a été la mort et la torture.

Sabra et Chatilla n'étaient pas un secteur paisible où des étrangers seraient entrés sans aucune raison pour assassiner des civils innocents. Sabra et Chatilla étaient un des plus grands centres de formation pour le terrorisme international. La plupart des terroristes du monde ont été les hôtes des camps de Sabra et de Chatilla, à Beyrouth, et ont reçu un entraînement approfondi en matière de terrorisme, allant de l'utilisation de charges plastic explosives aux voitures piégées, et en extra, les techniques d'assassinat enseignées par les partisans bien expérimentés de Yasser Arafat.

Par exemple, les terroristes des Brigades Rouges italiennes se sont entraînées en ce lieu ; le mouvement terroriste basque de l’ETA, Carlos, les mercenaires Islamistes d'Irak, de Libye, du Yémen, d’Egypte, tous sont venus dans ces camps pour apprendre à détourner des avions, à préparer des bombes, destinées à être utilisées en Europe et ailleurs, contre les USA, ainsi que les ambassades et les délégations israéliennes. Sabra et Chatilla sont devenus ont acquis la célébrité comme centre de terreur à Beyrouth, dont la mission était d'exporter la terreur et la subversion dans le monde. Beaucoup de Libanais ont été enlevés et amenés dans ces camps dont ils ne sont jamais sortis vivants.

Les membres des milices chrétiennes du Kataeb ne sont pas des assassins, M. Megally. Ils se sont rendus compte que la destruction du Liban par les Palestiniens ne pouvait pas continuer, et que le Liban ne pouvait pas être un terrain d’entraînement pour la terreur et les meurtres internationaux. Il n'y avait aucune proportion entre un événement comme Sabra et Chatilla, qui a donné lieu à environ 800 exécutions, et l’assassinat, par les Palestiniens, de 200.000 Libanais, en différents endroits et occasions. Pourriez-vous contribuer à ouvrir une enquête en la matière? Des familles libanaises, qui furent témoins oculaires, vous remercieront et sont impatientes d'obtenir justice contre les meurtriers d'Arafat devant le tribunal, si elles obtiennent cette chance. Pouvez-vous vous charger, dans l'intérêt de la justice, de faire instruire par la Cour, en Belgique, les centaines de cas de victimes libanaises du terrorisme palestinien? Appellerez-vous en tant que témoin Elias Hobeika, un traître libanais, connu pour être à la solde des Syriens, qui a provoqué l'événement à l’insu et sans le consentement d'Ariel Sharon, afin de mettre ce dernier dans l’embarras et de ternir sa réputation?

L'information additionnelle dont vous devriez avoir connaissance, c’est que des informations sensibles provenant de sources du Renseignement militaire libanais prouvent que le général de brigade Ghazi Kanaan, chef des Services Secrets syrien au Liban, mène actuellement, par beaucoup de canaux, une opération d'intimidation et de menaces contre d'anciens chefs des forces libanaises pour les obliger à témoigner contre Ariel Sharon devant des tribunaux libanais, afin d’alléger la pression qui s’exerce sur Elias Hobeika.

Aucun Chrétien libanais ne fera des excuses pour avoir tué des assassins et des meurtriers, quand leur survie était en jeu, d’ailleurs les exécutions de Palestiniens ont été effectuées avec une révulsion profonde pour l’acte d’ôter la vie ; cependant, ces Palestiniens étaient les victimes de Yasser Arafat, qui a précipité les massacres en entretenant un mal existentiel qui a menacé le monde. Aucun Palestinien n'a jamais présenté d’excuses pour la destruction du Liban, pays qui les avait accueillis à bras ouverts et avec amitié.

Sabra et Chatilla n'était pas erreur. C'est l’impossibilité, où s’est trouvée la Communauté chrétienne, de continuer à supporter son extinction et son génocide planifié qui les a contraints à décider de stopper, une fois pour toutes, le terrorisme palestinien au Liban, pays qui a terriblement souffert de la terreur de l’OLP, tandis que le monde nous ignorait, ce qui a fait d’eux des complices volontaires. Ne blâmez ni les Chrétiens ni le Général Sharon. Les Palestiniens, avec Yasser Arafat et Elias Hobeika, sont responsables, tout autant que le monde qui ne s’en est pas soucié.

[L’affaire de] Sabra et Chatilla n'est rien d’autre qu'une tentative politique de Yasser Arafat, soutenue par Hosni Mubarak et l'Arabie Saoudite, de miner et d’affaiblir le premier ministre israélien Sharon. Ce faisant, il espère forcer Israël à revenir aux concessions accordées par l'ancien premier ministre Ehud Barak, un acteur politique inexpérimenté comparé au premier ministre Sharon. C'est une tactique qui a fait faillite et qui ne mènera nulle part, tandis que la position politique de Sharon, qui est de favoriser une paix significative au Proche-Orient, est beaucoup plus forte que ces manoeuvres vouées à l’échec et ces tentatives perdues.

M. Megally, votre appel au Président Bush était inadéquat, car vous n'avez pas présenté le tableau complet des événements passés, en jugeant de manière inappropriée une des parties, et en ne tenant pas compte des crimes de l'autre partie impliquée dans ces événements, sans parler d’Arafat qui, à cause de la faiblesse de la gauche israélienne, a réussi à importer, de son exil tunisien, le chaos et la révolution au coeur d'Israël.

Merci.

Nagi N. Najjar
Directeur de la Fondation du Liban pour la Paix
E-mail: najjar@free-lebanon.com


Mesure d'audience
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
28 août 2015, 00:43

Nucléaire : 200 généraux américains à la retraite font pression sur le Congrès

Une lettre signée par d’anciens officiers et amiraux de la marine explique que l’accord sur le nucléaire permettra à Téhéran de devenir « beaucoup plus dangereux »

By AVI LEWIS août 27, 2015, 10:45 0
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry en face du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif le 1er juillet 2015, à Vienne, en Autriche (Département d'État)
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry en face du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammed Javad Zarif le 1er juillet 2015, à Vienne, en Autriche (Département d'État)
Près de 200 généraux américains, amiraux à la retraite et d’anciens officiels politiques se sont prononcés fortement contre l’accord nucléaire de l’Iran, et ont appelé le Congrès à couler les bases à un accord qui « pemettra à l’Iran de devenir beaucoup plus dangereux ».

Parmi les signataires se trouvent d’anciens officiers hauts gradés de chaque branche de l’armée américaine, tout comme des officiels qui ont servi la Maison Blanche, sous des administrations démocrates et républicaines, rapporte le Washington Post mercredi.

« L’accord permettra à l’Iran de devenir beaucoup plus dangereux, rendra le Moyen-Orient plus instable et créera de nouvelles menaces aux intérêts américains comme à ceux de nos alliés », expliquait la lettre qui était adressée aux sénateurs et députés républicains et démocrates.

Ecrite en réponse à une pétition similaire d’il y a deux semaines par 36 généraux américains qui soutiennent l’accord, la lettre a été soutenue par l’ancien sous-secrétaire à la défense des renseignements William Boykin, l’ancien vice chef des opérations navales Leon Edney, le vice-commandant de l’armée de l’air en Europe maintenant à la retraite, Thomas McInerney, entre autres.

« Ce que je n’aime pas dans cet accord, c’est que le groupe islamiste radical numéro un dans le monde est l’Iran », a déclaré McInerney.

« Ils colportent un islam radical dans toute la région et dans le monde. Et nous allons leur permettre d’obtenir des armes nucléaires. Pourquoi devrions-nous faire cela ? », a-t-il demandé au Congrès qui doit voter sur l’accord le mois prochain.

Et il faut une majorité des deux-tiers pour faire couler l’accord, après que le président Barack Obama ait indiqué qu’il utiliserait son veto pour essayer de faire passer l’accord.

Le Congrès a reçu de nombreuses pétitions et lettres de nombreux groupes et individus, y compris des rabbins et des scientifiques nucléaires, les incitant à soutenir ou à rejeter l’accord.

Les législateurs du parti républicain ont annoncé qu’ils voteront à l’unanimité contre l’accord, ce qui signifie que les efforts de pression visent largement les législateurs indécis du parti démocrate.


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
30 août 2015, 07:09


Afrique du Nord : Opération Torch.





Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
31 août 2015, 00:39


Comment les déchets d’un pays peuvent se transformer en joyaux pour le Hezbollah

La crise des ordures causera beaucoup de tort aux ennemis traditionnels du groupe et pourrait conduire à un changement du système électoral

By AVI ISSACHAROFF août 30, 2015, 2:15 0

Il est difficile d’imaginer un meilleur scénario politique pour le Hezbollah.

Des dizaines de milliers de jeunes Libanais : sunnites, chrétiens, druzes et d’autres prennent d’assaut les rues de Beyrouth et demandent non seulement le retrait des ordures, mais aussi de l’ancienne élite politique.

« Changez le système », scandent-ils.

C’est la même demande que le Hezbollah émet depuis plus de vingt ans – depuis longtemps radiée par des Libanais, qui attribuent ces intentions communautaires à l’appel du groupe terroriste chiite pour une réforme, qu’ils perçoivent comme influencée par Téhéran.

Mais la crise des ordures qui inonde les rues de la capitale, initiée par tous ces jeunes manifestants appartenant à un large éventail de groupes ethniques et religieux libanais, souligne à quel point l’ancien système gourvernemental est lourd et corrompu.

Le système actuel est basé sur le Pacte national de 1943 et poursuivi par l’accord de Taëf de 1989, qui a mis fin à la guerre civile.

Ne vous méprenez pas : le Hezbollah fait actuellement partie du gouvernement et du système politique. Mais le groupe estime qu’il est commode d’utiliser la crise des ordures pour soulever les nombreuses difficultés causées par « le système » – garder le silence sur la dissidence, la corruption et le manque d’autorité de l’Etat.

L’exemple le plus manifeste de la forte volonté du Hezbollah d’exploiter la protestation des ordures s’est produit la semaine dernière, quand le ministre de l’Environnement Mohammad Machnouk a présenté la proposition gouvernementale pour un retrait d’urgence des déchets.

Les ministres du Hezbollah se sont levés et ont quitté au beau milieu la réunion du cabinet, la qualifiant de « farce ».

Le pacte inter-confessionnel libanais est censé assurer une répartition des fonctions publiques les plus convoitées du pays selon des lignes ethniques et religieuses. En pratique, cela se traduit par un président chrétien, un Premier ministre sunnite et un président du Parlement chiite. Même d’autres postes tels que le chef d’état-major de l’armée (chrétien) sont censés être affectés selon l’appartenance ethnique.

Mais ces dernières années, le Hezbollah a réussi à créer une majorité faisant blocage avec l’ennemi devenu allié Michel Aoun, chef du « Mouvement patriotique libre » chrétien maronite, ancien Premier ministre, président par intérim et commandant de l’armée du Liban.

Et depuis lors, le pays est presque totalement paralysé.

Il n’y a pas de président et le Parlement est incapable de nommer un successeur ; le gouvernement est chancelant, mais il n’y a aucun remplacement ; et le mandat de gouvernance du Parlement a été prolongé à l’infini en raison de l’incapacité du pays à organiser des élections.

Au cours des dernières années, le Liban a effectivement cessé de fonctionner comme un État et s’est plutôt transformé en un État vassal du Hezbollah.

Pourtant, le Hezbollah a perdu son soutien au Liban en raison de son implication dans la guerre civile syrienne comme bailleur de fonds du président Bashar al-Assad.

Il est douteux que la crise des ordures puisse lui rendre sa gloire d’antan, tant que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, continuera d’être perçu comme un émissaire iranien.

Mais l’incapacité d’éliminer les ordures le long des rues de Beyrouth causera beaucoup de tort aux ennemis traditionnels et locaux du groupe, et pourrait éventuellement conduire à un changement dans le système électoral, exactement selon les vœux du Hezbollah.

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
01 septembre 2015, 02:44


CULTURE

Pourquoi ils font le Djihad, par Jean-Paul Ney. Le livre choc de la rentrée
Les éditions du Rocher publient en cette rentrée littéraire Pourquoi ils font le Djihad, un livre de Jean-Paul Ney qui devrait intéresser tous ceux qui sont curieux de savoir pourquoi, en Bretagne comme ailleurs, des convertis ou des immigrés sont partis pour aller rejoindre la bannière de l’Islam radical, en Syrie ou ailleurs.

On se souvient de Gilles Le Guen, partit rejoindre AQMI au Mali, ou de ce jeune Redonnais de 28 ans converti à l’islam écroué récemment après avoir voulu se rendre en Syrie via la Turquie. Ou encore de cette adolescente quimpéroise de 14 ans soupçonnée elle aussi d’avoir voulu quitter Quimper pour rejoindre la Syrie et l’Etat Islamique. Et comment ne pas évoquer également le cas de David Drugeon, un Vannetais, surnommé « the french bomber » par les Américains.

Qui sont ces voyous devenus terroristes ? Pourquoi toute cette violence, cette haine de la France et de la police? Qui sont ces ados qui adorent Ben Laden et nourrissent une admiration sans faille pour les gangsters, les terroristes, Mohamed Merah et Scarface ? Qui sont ceux qui s’identifient à la cause palestinienne et importent ce conflit en France ? Parmi eux, des jeunes hommes désemparés, à bout de souffle, que seul les religieux extrémistes reçoivent avec bienveillance. Des jeunes désespérés, préférant mourir loin de la France, en Irak ou en Syrie, nouvelles terres de djihad.

Une plongée au cœur de la haine anti-française

Jean-Paul Ney a plongé discrètement pendant plusieurs années au cœur des gangs, des cités, des prisons, des lieux de culte et des services de police pour mieux comprendre : émeutes, braquages, embuscades, voyoucratie, guerre des gangs, trafics. Il dresse ici un rapport sans concessions évoquant le face à face avec une jeunesse perdue dans des messages de violence, de complots et qui s’identifie elle-même comme « étrangère » à la France.Un livre passionnant, qui se lit comme on regarde un excellent reportage à la télévision.

Car l’auteur a effectué un vrai travail, sans craindre de prendre des risques – il a d’ailleurs été longtemps sous protection policière. Jean-Paul Ney a le sens du contact, ce qui lui a permis de recueillir un nombre incroyable d’informations. Mises bout à bout, celles-ci nous donnent un livre terriblement inquiétant pour l’avenir du pays et même de l’Europe. Celle-ci est en effet confrontée à une montée croissante de l’islamisme et à une radicalisation de toute une partie de la jeunesse immigrée, dont on nous dit pourtant qu’elle est une chance pour nos pays…

Une montée que l’auteur explique par le refus des politiques d’admettre la faillite du système éducatif, judiciaire, politique et de le réformer, radicalement, en profondeur ; un auteur qui voit poindre, si rien n’est fait, une guerre civile en France dans les prochaines années.

« Si rien n’est fait » écrit-il en conclusion du livre, « si les gouvernements continuent de réparer les pots cassés sans frapper en profondeur pour en extraire le mal, tôt ou tard, une majorité de citoyens vont saturer et rejeter en masse tout ce qui se rapproche de loin ou de près à l’islam : les Arabes de France, les mosquées, les intellectuels musulmans. Car le rejet est palpable, et peu de véritables intellectuels musulmans s’en lavent les mains. L’amalgame n’existe pas, les terroristes sont musulmans. Arabes et en majorité Algériens ou originaires du Maghreb, n’ayons pas peur de le dire. Si Laurent Fabius et d’autres continuent d’affirmer « que le terrorisme n’a rien à voir avec l’Islam » et « que les musulmans ne sont en rien concernés », ils seront jugés complices d’un plan diabolique et obscurantiste » avant d’affirmer : « la France fait face à trois ennemis identifiés : les Frères musulmans, l’Etat islamique et les enfants de la génération Merah. Nous devrons tous les combattre, notre survie est dans la balance.» et de conclure, cyniquement, par un « jusqu’ici tout va bien… » tiré du film culte La Haine de Mathieu Kassovitz.

Une grenade pour réveiller tout le monde !


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
03 septembre 2015, 14:16
SHINGTON – Bien que l’annonce de la sénatrice Barbara Mikulski de son intention d’apporter son soutien à l’accord sur le nucléaire iranien garantisse une victoire au président américain Barack Obama sur la colline du Capitole, les groupes s’y opposant ont redoublé mercredi soir leurs efforts, appelant leurs partisans à poursuivre leur plaidoyer contre l’accord.

Le porte-parole de l’AIPAC Marshall Wittmann a souligné que, même si Obama pourra opposer son veto lorsque le Congrès approuvera une résolution de désapprobation dans les jours qui viennent, et qu’il aura les voix nécessaires pour le soutenir, son organisation va « continuer [son] travail pour atteindre la plus grande majorité bipartisane possible pour rejeter ce pacte imparfait ».


« Nous devons nous opposer à cet accord parce qu’il ne bloquera pas la voie de l’Iran vers la bombe et qu’il permettra d’enrichir et de consolider le principal commanditaire du terrorisme au monde, » a-t-il ajouté.

Le président de l’AIPAC Robert A. Cohen a écrit une lettre à ses partisans quelques heures après l’annonce de Mikulski, remerciant la base de l’organisation pour « s’être tenue sur les lignes de front. »

« Faisant face à l’un des défis les plus importants dans l’histoire de notre mouvement, votre activisme permanent grâce a des rencontres personnelles, de fréquents appels téléphoniques, et des mails réguliers aux membres du Congrès – a contribué à façonner le discours national et à mettre l’accent sur les dangers de cet accord », leur a-t-il dit.

L’AIPAC a été l’organisation la plus étroitement associée à l’opposition à l’accord, et a investi un capital politique et financier, ainsi qu’une mobilisation massive sur le terrain, en essayant d’obtenir une majorité en faveur d’une résolution de désapprobation qui puisse eviter le veto présidentiel – un effort qui a subi un échec avec l’annonce jeudi de Mikulski.

Mais loin d’adopter un discours de défaite, Cohen a appelé les membres de l’AIPAC à poursuivre leurs efforts pour faire pression sur les membres du Congrès qui n’ont pas encore pris position.

« Maintenant, quelques jours avant le vote du Congrès, je vous écris pour vous demander de continuer à vous battre pour un meilleur accord », écrit-il.

« Beaucoup des membres du Congrès sont encore indécis. Nous devons continuer à les contacter et à exposer nos arguments. Nous devons faire pression sur nos élus pour atteindre un meilleur accord jusqu’à ce que chaque vote soit enregistré ».

L’objectif à court terme, pour les adversaires de l’accord, est de renforcer la perception que le veto présidentiel va à l’encontre de l’opinion publique.

« La bataille pour empêcher un Iran avec une capacité nucléaire est loin d’être terminée, » a dit Cohen à ses partisans. « Garantir le plus grand rejet bipartisan possible de cet accord établira les fondements d’un possible débat encore à venir sur la politique iranienne, et garantira un rôle solide du Congrès dans ce processus. »

Wittmann a également souligné que « la majorité bipartisane du peuple américain se joint à la majorité bipartite du Congrès qui va bientôt voter pour rejeter cet accord – au moment où beaucoup des partisans de l’accord ont exprimé de graves préoccupations ».

« Nous croyons que cette forte opposition envoie un message important au monde – en particulier aux banques étrangères, aux entreprises et aux gouvernements – sur les sérieux doutes en Amérique concernant la volonté de l’Iran de respecter ses engagements et sur la viabilité à long terme de cet accord, » a-t-il ajouté.

Ces « sérieux doutes » continueront probablement à persister dans les semaines et mois à venir après le vote du Congrès – et vont se manifester à la fois par des initiatives du Congrès et par la rhétorique de campagne en prévision des élections présidentielles de 2016.

Certains des opposants à l’accord s’attendent à un combat continu jusqu’aux élections de 2016, quand un nouveau président – démocrate ou républicain – pourra manquer de volonté politique ou de désir à continuer à affronter le Congrès sur l’accord. Dans ce cas, le maintien de la pression sur les élus pour maintenir sur le feu le débat sur l’Iran ferait en sorte que même un nouvel élu démocrate devrait choisir entre s’opposer de front au Congrès sur l’accord, ou laisser le Congrès prendre des mesures contre l’accord.

Mais les adversaires de l’accord pourraient même ne pas avoir à attendre jusqu’à ce qu’un nouveau président prête serment en janvier 2017 pour voir de l’action sur la colline du Capitole.

Mark Dubowitz, le directeur exécutif de la Foundation for the Defense of Democracies et qui participe fréquemment aux audiences du Congrès concernant l’accord iranien estime que pour les adversaires de l’accord, « les prochaines étapes sont la transformation des 60 % de rejet bipartisan de cet accord par le Congrès et de la profonde angoisse dont de nombreux partisans à l’accord au Congrès font l’éxperience, en une législation bipartisane ciblant les Gardiens de la Révolution pour son soutien au terrorisme et à la violence régionale ».

A la Chambre et au Sénat, les opposants à l’accord ont déjà commencé à envisager un texte de loi pour renforcer les sanctions encore existantes contre l’Iran pour ses violations des droits de l’Homme.

Senator Robert Menendez (D-NJ) (photo credit: CCBY Glyn Lowe Photoworks, flickr)
Sénateur Robert Menendez (D-NJ) (CC BY-Glyn Lowe Photoworks, flickr)

Ed Royce, le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre a une telle proposition de loi en attente, et un certain nombre de sénateurs – dont le sénateur démocrate anti-accord Robert Menendez – sont en train de travailler sur une législation similaire.

Menendez a également fait équipe avec le sénateur Mark Kirk pour rédiger une proposition de loi visant à autoriser à nouveau la Loi sur les sanctions contre l’Iran, qui risque d’arriver à expiration fin 2016. Menendez a fait valoir que, sans une prolongation de la loi, le concept de « rétablissement des sanctions » en cas de violations iraniennes ne pourra pas s’appliquer.

Tant l’administration – que les Iraniens eux-mêmes – ont indiqué que toute nouvelle législation sur les sanctions risque de mettre en danger la viabilité de l’accord sur le nucléaire.

Un diplomate iranien de premier plan, l’ambassadeur auprès des Nations unies Gholamali Khoshroo, a mis en garde au début de l’été le Conseil de sécurité de l’ONU que l’Iran « pourrait reconsidérer ses engagements » si le Congrès américain imposait de « nouvelles sanctions de nature et de portée identiques ou similaires à celles qui étaient en place avant la date de mise en œuvre, indépendamment du fait si ces nouvelles sanctions sont introduites pour des raisons liées au nucléaire ou non ».

Si on considère la lettre de Koshroo au président du Conseil de sécurité comme une indication, les opposants à l’accord au Congrès pourraient essayer de contrecarrer l’accord en adoptant une loi qui inciterait l’Iran à se retirer de l’accord.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
05 septembre 2015, 06:12


A voir : Comment Tsahal a évacué les étudiants américains de HébronOn peut voir les soldats dire aux cinq étudiants de la yeshiva de remercier le Palestinien qui les a sauvés de la foule.

[fr.timesofisrael.com]

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
06 septembre 2015, 10:46


Comment « Downton Abbey » illustre le sort des Juifs en Angleterre après la guerreDans la saison 6, il est question de mariages interreligieux
DOWNTOWN ABBEYTÉLÉVISION

« Downton Abbey », la série britannique très populaire, fait ses adieux. La saison 6 de cette co-production anglo-américaine débute le 20 septembre au Royaume-Uni, et le 3 janvier aux Etats-Unis.

La série reprend environ six mois après les événements de la saison 5. Vers 1925, la rumeur court que ses personnages juifs s’installent à New York.


Le jeune couple mixte, Lady Rose MacClare (Lily James) et Ephraïm Atticus Aldridge (Matt Barber), s’est uni dans la cinquième saison.

Ce n’est pas le premier mariage mixte entre les familles en question : le fantôme du père de Lady Cora Grantham est le descendant du milliardaire juif, Isadore Levinson. Même les fans purs et durs de « Downton Abbey » étaient surpris d’apprendre que Lady Cora (Elizabeth McGovern) est née d’un marchand juif de l’Ohio.

Mais l’union des jeunes amoureux n’est pas sans controverse, et il en aurait été de même pour tous les Juifs britanniques riches dans la période de l’entre-deux-guerres.

En effet, l’ « inadéquation» de Lady Rose aux yeux du père d’Atticus, Lord Sinderby (qui mémorablement l’a appelée une « shiksa ») est fondée, raconte le créateur de la série et écrivain Julian Fellowes au magazine Time, sur une relation qu’il a eue avec une jeune fille de riche famille juive dans laquelle lui-même était l’ « indésirable ».

« Quand [Lord Sinderby] explique pourquoi il ne veut pas avoir de petits-enfants non juifs, vous comprenez – je l’espère – un peu son point de vue et vous compatissez un peu », a dit Fellowes au Time en février.

La période de l’entre-deux-guerres n’était pas, en général, une période facile pour les Juifs cherchant à immigrer aux États-Unis.

En 1921, le Congrès a adopté une loi nationale d’urgence de quotas limitant la migration annuelle à 3 % du nombre d’immigrants de chaque pays déjà présents dans le pays. Les nouvelles limites d’immigration étaient basées sur le recensement de 1910.

En 1924, le Congrès avait adopté des lois encore plus sévères, réduisant le quota à 2 % et reprenant les données de recensement de 1890.

« En effet, ces deux lois, faisaient tout sauf interdire l’immigration en provenance d’Europe méridionale et orientale – donc, de la majorité des Juifs », dit Dollinger.



« L’Angleterre, de son côté, a maintenu un quota élevé en raison du grand nombre d’Anglais arrivés aux États-Unis en 1890. Étant donné que quelques Anglais devaient immigrer dans les années 1920 – par rapport aux Européens du Sud et de l’Est, les quotas n’avaient aucun sens. »

Ces bonnes nouvelles auraient facilité l’immigration pour les résidents juifs du Royaume-Uni, tels que ceux de « Downton Abbey ».

Et cela soulève naturellement la question : mises à part des raisons personnelles, y aurait-il eu des problèmes sociaux, politiques ou économiques qui auraient conduit les Juifs à quitter volontairement l’Angleterre entre les deux guerres mondiales ?

« En bref, il n’y avait pas d’émigration juive importante du Royaume-Uni aux Etats-Unis dans la période de l’entre-deux-guerres», dit Sam Johnson, maître de conférences en histoire européenne moderne et coordonnateur international d’histoire à la Manchester Metropolitan University.

Bien que l’antisémitisme britannique existait en tant que « narratif », il prenait rarement toute autre forme significative, dit Johnson.

Tandis que les Juifs britanniques rejoignaient la classe moyenne, ils pouvaient profiter des opportunités d’éducation. Et dans les années 1930, dit Johnson, les Juifs britanniques étaient largement acculturés et l’installation aux États-Unis ne présentait pas de grandes opportunités économiques pour eux.

Les mariages mixtes avec les Juifs de tout statut économique étaient, dans l’ensemble, encore rares dans la période de l’entre-deux-guerres. Ces chiffres ont augmenté après la Deuxième Guerre mondiale, le nombre de mariages à la synagogue diminuant depuis les années 1950, dans le cadre d’une tendance générale à la sécularisation, dit Johnson.

Tandis que « Downton Abbey » arrive à son terme, la perspective d’une Seconde Guerre mondiale occupe une place importante. En fait, la saison 5 a été la première à faire allusion aux nazis quand des voyous aux chemises brunes sont blâmés pour la mort du soupirant de Lady Edith, Michael Gregson.

Dans les épisodes précédents, la série présentait une autre famille juive, les Rothschild. Des banquiers comme le père d’Attitcus, Lord Sinderby, qui ont construit tant de maisons de campagne qu’une section de Buckinghamshire est devenue « Rothschildshire, » note Le Jewish Chronicle.

La série est filmée au château de Highclere, épargné par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale et devenu un foyer pour enfants cherchant refuge pendant le Blitz de Londres.

Pendant la Première Guerre mondiale, comme dans la série, le château est devenu un hôpital pour les soldats.

En réalité, cela était dû aux efforts de Lady Almina de Rothschild, la cinquième comtesse et la fille illégitime du banquier juif, Alfred de Rothschild. Son immense dot et héritage sont intrinsèquement liés au château, qu’elle a modernisé.

Faut-il déjà faire le deuil d’une grande série ? Ne lui dites pas au revoir de sitôt, une comédie musicale « Downton Abbey » pourrait bien être la prochaine étape.


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
07 septembre 2015, 02:57


Le comité de l'Amicale des Anciens élèves d'Anières vous souhaite une bonne et heureuse année 5776.
Shanah Tova!

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