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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 novembre 2007, 09:05
MAGMA ET CONFUSION AU MOYEN ORIENT

Par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com

Le 14 novembre 2007

Pour 2008, tous les espoirs sont permis, toutes les craintes aussi. Dans le magma de la situation et la confusion des nouvelles, essayons de déceler ce qui sera déterminant dans le court et moyen terme. On ne peut analyser les événements que ponctuellement.

Nous commencerons par l'Egypte.

1 - EGYPTE

Moubarak est un dictateur vieillissant qui n'a jamais aimé Israël (1), percevant son développement comme une image humiliante face à la régression que subit son pays. La cause de cette régression serait "une natalité galopante qui freinerait toute croissance" dit-il. Or tous les pays occidentaux rêvent d'une natalité galopante pour assurer une meilleure croissance de leur économie. En fait, comme la plupart des pays du Moyen Orient, l'Egypte est devenue une oligarchie, avec une poignée de gens inféodés au pouvoir, immensément riches et une classe moyenne en voie de disparition, ne laissant que des pauvres s'appauvrissant davantage, parce que personne ne les tire vers le haut. Alors ces gens là et surtout les cadres moyens qui s'appauvrissent ne trouvent un salut que dans la religion et surtout dans les subsides venant d'Arabie saoudite et les services sociaux et éducatifs offerts par les "Frères Musulmans", groupe politique représentant aujourd'hui près du quart de l'électorat.

Comme tout dictateur arabe, Moubarak n'échappe pas au népotisme et cherche dans son fils Gamal un successeur. Par conséquent, il ne tolère au Parlement aucune opposition sérieuse, reléguant dans la clandestinité les trop influents "Frères Musulmans" et jetant en prison les challengers éventuels de son fils et de son parti (2).

Epris de liberté, les Coptes et les gens éduqués qui réfléchissent émigrent en masse, essayant de trouver un avenir meilleur en Occident ou dans les Emirats.

Ayant subi la rébellion des tribus bédouines au Sinaï et leur collusion avec al Qaeda, Moubarak ne veut pas jouer au flic pour le compte d'Israël à sa frontière avec Gaza, et laisse passer des armes sophistiquées et des combattants islamistes. Une façon indirecte de rémunérer et de calmer les bédouins qui servent d'intermédiaires dans tout trafic, armes, drogues, femmes, soudanais fuyant leur pays ou terroristes d'al Qaeda ou du Hezbollah.

Le pays étant quadrillé par les services de renseignement ou "Moukhabarat" depuis fort longtemps, cette situation peut durer encore longtemps, le gouvernement égyptien soufflant tour à tour le chaud et le froid vis-à-vis de sa principale opposition, "les Frères Musulmans". Et puis les slogans faciles antisémites et anti-impérialistes canalisent toute revendication, frustration ou penchant vers des ennemis extérieurs, Israël et son protecteur, les Etats-Unis (3).

Menacée de disparition, la classe moyenne n'a trouvé que des femmes pour défendre les dernières libertés qui restent. Ainsi un groupe s'est constitué récemment qui manifeste aussi bien dans la rue pour défendre des juges honnêtes qu'on jette en prison pour rébellion que sur internet à www.shayfeen.com (en arabe, "nous vous observons", s'adressant aux agissements du pouvoir).


Notes

(1) Depuis qu'il n'y a pratiquement plus de Juifs en Egypte (1967), l'antisémitisme se répand dans les classes dirigeantes, promu par l'Etat égyptien.

Amr Waked est une jeune star égyptienne qui s'est produite à côté de Georges Clooney dans le film d'espionnage Syriana. Et parce qu'il figure à côté d'un acteur israélien Ygal Naor dans une mini-série anglaise, il a été exclu de l'Union des acteurs Egyptiens. Et le ministère de l'Intérieur a pris des mesures à son encontre.

Depuis l'accord de paix de 1979 avec Israël, les médias et l'administration du pays ont refusé d'établir des relations normales avec Israël. Des milliers de touristes israéliens visitent l'Egypte, alors qu'une poignée d'Egyptiens osent s'aventurer en Israël, car ils sont vilipendés à leur retour et traités de traîtres. Pourtant dans le peuple, plus de 70% des gens souhaite vivre en paix avec Israël.

Un exemple: le 3/11/07 sur la chaîne nationale égyptienne, à l'émission "al beit beitaq" (la maison est la tienne), le poète et chanteur populaire Jahine parle de paix et d'amour, de ses anciens camarades juifs à l'école de Boulak (quartier du Caire). Or aussi bien le présentateur que les téléspectateurs l'accusent de non patriotisme pour être allé se produire à Tel Aviv! Il a été obligé de se justifier sur un fond de musique nationaliste.

(2) En 2004, un parti libéral et démocratique était né, attirant les foules, "qefaya" ou "c'est assez!" (de la dictature omnipotente). Boycotté par le gouvernement et pris en tenaille entre le parti nationaliste de Moubarak et les Frères Musulmans, il n'a obtenu que 6% des votes aux élections de 2006 et son candidat à la présidence a été jeté en prison pour malversations. Sous l'instigation de son créateur Georges Isaac, Qefaya a changé de programme et s'est rallié aux slogans plus payants des autres partis "Non à Israël, non au traité de paix avec Israël", au lieu de dénoncer la corruption et de revendiquer le rétablissement des "droits de l'homme". Bien pire, en 2007 Georges Isaac qui avait applaudi Nasrallah (chef du H'ezbollah) comme un héros de la cause arabe après la 2ème guerre du Liban, est remplacé par un philosophe antisioniste, Abdel Wahab al Masiri, qui a écrit une encyclopédie en 8 volumes "Les Juifs, le Judaïsme et le Sionisme", traitant les Juifs de racistes et d'impérialistes….

(3) Les Etats-Unis continuent à verser 2 milliards $/an qui sont dirigés pour l'essentiel vers l'armée (on peut se demander "qui menace l'Egypte?"), au lieu de servir à créer des emplois, alors qu'on ignore ce que fait pour vivre un adulte sur deux.

Aussi bien le gouvernement américain que celui d'Israël considère le régime Moubarak comme le moindre mal pour le pays. En effet, depuis la monarchie parlementaire, qui a duré une trentaine d'années jusqu'en 1952, l'Egypte ne connaît ni démocratie ni liberté.
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21 novembre 2007, 13:45
Un projet d'usine de voitures électriques en Israël.
Il existe déjà des scooters électriques.

Last update - 21/11/2007

Israel may soon manufacture electrical vehicles

By Haaretz Staff and Channel 10

The next big thing in environmental transportation may emerge from Israel.

Businessman Shai Agassi plans to establish electrical car factories in Israel and manufacture personal vehicles that emit no carbon dioxide.

Last week, the government decided to back such projects.

La vidéo

[www.haaretz.com]
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21 novembre 2007, 21:33
MAGMA ET CONFUSION AU MOYEN ORIENT

Au Moyen Orient, pour se perpétuer, les régimes autoritaires favorisent le courant islamique, voire même islamiste, car

- il est anti-libéral, anti-réformateur, anti-moderniste, il est donc un allié contre les partis d'opposition qui risquent d'emporter l'adhésion d'un peuple recherchant la liberté

- il sert aussi d'épouvantail vis-à-vis de la population et des bailleurs de fonds étrangers, pour lesquels le pouvoir en place apparaît alors comme un rempart contre le risque d'une république islamiste, plus coercitive que le régime en place.

Mais les Occidentaux se demandent toujours pourquoi ces régimes autoritaires pourchassent les partis libéraux et réformistes. La réponse est qu'aux yeux des régimes dictatoriaux, ils constituent une menace crédible pour leur pouvoir absolu, beaucoup plus que les partis islamistes qui sont supposés contrôlés ou contrôlables. Les partis "modernes", proches de l'Occident sont ainsi étouffés dans l'œuf, sous un prétexte ou un autre.

Parfois dans certains pays arabes, on crée une opposition factice qui est contrôlée par l'appareil d'état. Cette opposition permet de canaliser toutes les frustrations et revendications du peuple, en formulant des critiques acceptables.

Mais souvent ce n'est pas nécessaire, car Israël et l'Amérique restent les exutoires de choix des haines rentrées et là toutes les critiques sont autorisées et même encouragées

(séries télévisées, livres, caricatures…)

Dans certains cas, les partis libéraux d'opposition se prêtent à ce jeu, adoptant même les arguments de leurs rivaux islamistes, espérant perdurer et l'emporter un jour (Egypte). Mais en général, ils prennent le chemin de l'exil ou se taisent.

Pourvu qu'ils n'attaquent pas trop fort le pouvoir en place, ce sont les religieux et les "forces obscures" qui forgent en fait l'opinion publique. Ainsi les sociétés arabes sont aujourd'hui prisonnières de 2 autorités qui se tiennent par la barbichette:

- la dictature en place

- la caste religieuse des imams, sheikhs, mollahs…

La monarchie parlementaire reste le régime le moins mauvais parmi les régimes autoritaires du Moyen Orient (Maroc, Jordanie, certains émirats) et le plus ouvert à la démocratie. Mais la démocratie, les urnes libres ou la rue dans la confusion peuvent amener au pouvoir un régime islamiste, comme en Iran en 1979, en Afghanistan ou récemment à Gaza. C'est ce que craint le roi Abdallah II

Albert Soued pour www.nuitdorient.com le 20 novembre 2007.

5 - CRAIGNANT LES ISLAMISTES, LA JORDANIE AJUSTE SON SYSTEME ELECTORAL

Par THANASSIS CAMBANIS
Paru dans le New York Times du 11 novembre 2007
Article traduit par Fred Rothenberg pour www.nuitdorient.com

Amman, Jordanie – Les élections législatives de ce mois étaient supposées constituer un gué dans la marche lente mais définitivement engagée de ce royaume pro-américain vers un changement démocratique.

Mais l’accession au pouvoir du Hamas dans l’Autorité Palestinienne et sa prise de contrôle violente à Gaza en juin dernier ont jeté une ombre considérable sur la politique jordanienne, où un monarque Hachémite maintient une autorité ferme sur une majorité Palestinienne rétive et une opposition islamique activiste.

Le gouvernement a donc abandonné ses plans visant à modifier une loi électorale byzantine, a interdit à certains opposants de se présenter et a menacé d’interdire les bureaux de vote à certains observateurs indépendants. Et moins de 2 semaines avant le vote du 20 novembre, les candidats de l’opposition ont accusé le gouvernement de fraude électorale rampante.

Les craintes du gouvernement se sont fait entendre dans certains milieux de l’élite libérale qui il y a juste deux ans poussaient pour une révision du système politique qui aurait autorisé les partis nationaux et des élections équitables. En fait le système jordanien restreint non seulement les islamistes, mais aussi les partis libéraux laïques et ceux qui défendent les droits des palestiniens.

Nombreux sont dans l’opposition ceux qui accusent le gouvernement d’agiter le spectre du développement de l’islamisme pour justifier un pouvoir autocratique. "Nous avons la démocratie, mais nous ne voulons pas qu’elle dégénère au point où les extrémistes dirigeraient le pays" a déclaré Hakem Habahbeh, un pilote qui s’exprimait au QG de campagne d’Ahmed Saffadi, dans un quartier libéral et aisé d’Amman. M. Saffadi, un ancien officier de l’armée reconverti dans le secteur des téléphones cellulaires est candidat au Parlement dans la 3ème circonscription de la capitale.

La discussion politique s’est prolongée tard dans la nuit et a porté sur différents sujets: la hausse des prix, le chômage et la crainte que les islamistes jordaniens puissent suivre l’exemple du Hamas et s’emparer du pouvoir. "Nous ne pouvons avoir plus de libertés immédiatement, les conditions ne le permettent pas" a expliqué Ahmed Salim, un autre collaborateur de Saffadi. "Avec les exemples de désordres dans les régions voisines, Cisjordanie, Gaza et Irak", expliquait-il "les libéraux jordaniens ont mis de côté leurs demandes de libertés politiques". "La Jordanie a besoin de stabilité" insistait M. Salim qui est un fonctionnaire à la Mairie, "nous ne voulons pas de troubles".

Le ralentissement de la démocratisation a aliéné le seul parti significatif de l’opposition en Jordanie, le Front d’action islamique des Frères Musulmans qui recueille un soutien notable dans les zones urbaines, en particulier auprès des jordaniens d’origine palestinienne. Le parti n’aligne que 22 candidats, moins qu’en 2003, disant qu’il n’avait aucune chance contre la large fraude gouvernementale qu’il pressentait.

Le Front d’action islamique a boycotté les élections municipales en juillet arguant que le gouvernement envoyait des soldats dans différents districts en leur ordonnant de voter pour les candidats pro-gouvernementaux.

Bien que certains dans ce Parti soutiennent qu’il vaudrait mieux participer aux prochaines élections, même si le vote est manipulé, Zaki Bani Rsheid, le Secrétaire-Général, a tranché pour un autre boycott. M. Bani Rsheid soutient que dans une élection totalement ouverte les islamistes auraient gagné de nombreux votes et le droit de former le gouvernement. (Au cours de la dernière élection parlementaire en 2003,

le Front d’action islamique a gagné 17 des 110 sièges)."Nous avons fourni au gouvernement une légitimité et nous n’avons rien reçu en retour" vitupérait-il cette semaine. "Cette élection ne sera pas loyale".

Les islamistes jordaniens ont la plus grande liberté dans la vie politique de tous les pays arabes, mais M. Bani Rsheid maintient que le gouvernement insiste pour n’avoir "ni réforme, ni changement politique, ni démocratie" car dit-il "ils comparent avec ce qui est arrivé avec le Hamas".

Le parlement élu n’a en Jordanie que des pouvoirs limités face à la monarchie lourdement centralisée, mais peut néanmoins introduire une législation, ce qu’il fait rarement, et censurer le cabinet, ce qu’il a fait parfois. Les 110 sièges seront pourvus aux élections.

Les organismes jordaniens indépendants ont formé des milliers de contrôleurs et ont vérifié la campagne pour y relever les irrégularités et ils sont surtout opiniâtrement en désaccord avec le gouvernement sur l’accès aux bureaux de vote. Déjà des candidats ont affirmé que le gouvernement a déplacé illégalement des listes de dizaines de milliers de votants vers des endroits où les candidats gouvernementaux ont besoin de voix. Le gouvernement a nié ces accusations, mais a refusé d’ouvrir les registres électoraux pour vérification.

Deux personnes ont été arrêtées, soupçonnées d’achat de votes. Des analystes comme Nahed N. Hattar, un chrétien qui écrit pour journal Arab al Youm, déclare que de tels achats de vote sont occultes. M. Hattar met en cause un afflux de fonds de riches candidats et de divers groupes de pression au sein même du gouvernement qui offriraient de l’argent pour améliorer les positions de leurs blocs parlementaires.

Au-delà des allégations de fraude, le système électoral est élaboré pour rendre difficile la participation des islamistes et des autres candidats d’opposition.

La loi électorale réserve des sièges parlementaires pour les femmes, et les minorités chrétienne et circassienne. Certains districts surreprésentent les zones rurales où les tribus jordaniennes sont importantes et sous-représentent les zones urbaines dominées par des jordaniens d'origine palestinienne.

Ici, dans la capitale où plus d’un tiers de la population jordanienne réside, chaque député représente environ 95.000 électeurs. Dans les provinces rurales d’Al Karak et d’At Tafilah, au contraire, chaque député ne représente que 2.000 électeurs.

Le gouvernement ne s’est pas privé d’intervenir directement. En octobre les autorités ont empêché Toujan-al-Faisal, ancienne député et critique virulente de la corruption gouvernementale, de se présenter en raison d’une inculpation datant de 2002 "d’atteintes à la dignité de l’Etat". Mme Faisal a passé 100 jours en prison pour offense au gouvernement dans une affaire d’assurance voiture.

"Ici le chef d’un gouvernement corrompu décide qui peut ou ne peut pas être candidat" a souligné Mme Faisal à son domicile. "Ils veulent un gouvernement qui ne demandera pas de comptes au gouvernement pour sa corruption"

Pour la plupart, les candidats se sont focalisés sur des sujets comme la lutte contre l'inflation ou la promotion des jeunes. Cependant certains slogans et discours ont exploré des points délicats, comme le lien entre les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, avec ceux de Jordanie, où la population est palestinienne à 30/60%, selon les estimations, la fourchette crédible étant 50/60%.

La campagne de Najati al Shakhshir, un homme d'affaires palestinien qui a fait le plus clair de sa fortune dans la location de voitures en Jordanie/Irak, est essentiellement centrée sur la revendication de plus de droits pour les Palestiniens qui, par exemple, ne peuvent prétendre à avoir des postes importants dans l'armée. "Quel que soit leur lieu de naissance, tous les Jordaniens devraient avoir les mêmes droits et les mêmes obligations", dit Najati al Shakhshir, dont la famille est originaire de Naplouse.

Ces propos alarment les analystes qui y voient une source de tensions entre Jordaniens de différentes origines.

Et le parti des Frères Musulmans n'a rien fait pour atténuer les craintes suscitées par la prise de pouvoir du Hamas à Gaza. Hamza Mansour est un ancien Secrétaire Général du Front d'Action Islamique et il mène une campagne avec un langage identique à celui du Hamas, semant la zizanie. "Nous ne devons pas abandonner la résistance, ni le droit au retour des réfugiés et nous devons condamner le bouclage de Gaza…!", dit cet homme originaire de Haifa. Lors d'un rassemblement électoral dans un quartier déshérité d'Amman, Mr Mansour – en costume/cravate, mais portant l'écharpe tribale sur la tête – a projeté des images des combattants du Hamas, masqués et armés, à environ 75 hommes. Ses affiches montrent 2 épées croisées autour du livre du Coran, avec la mention "Choisis l'Islam comme arme!" Et il hurlait d'une voix rauque "le système politique a défiguré la démocratie…Ne les laissez pas nous ramener en arrière!..."


Jordan, Fearing Islamists, Tightens Grip on Elections

By THANASSIS CAMBANIS - NYTimes

November 11, 2007

AMMAN, Jordan, Nov. 9 — This month’s legislative elections were supposed to be a watershed in this pro-American kingdom’s slow but committed march to democratic change.

But Hamas’s rise to power in the Palestinian Authority and its violent takeover of Gaza in June have cast a heavy shadow over politics in Jordan, where a Hashemite monarch maintains a tight, authoritarian grip on a restive Palestinian majority and an activist Islamic opposition.

As a result, the government has dropped plans to change its byzantine electoral law, prohibited some critics from seeking office and threatened to bar independent observers from the polls. And, with less than two weeks before the Nov. 20 vote, opposition candidates are accusing the government of rampant voter fraud.

The government’s fears have resonated in some quarters of the liberal elite that just two years ago was pushing for a political overhaul that would allow national parties and free, fair elections. But Jordan’s system restrains not only Islamists but also secular liberal parties and advocates of Palestinian rights. Many in the opposition accuse the government of using the specter of rising Islamism to justify autocratic rule.

“We have democracy, but we don’t want it to go to an extent where the radical people could rule the country,” said Hakem Habahbeh, a pilot who was spending a recent evening at the campaign tent of Ahmed Saffadi, in a wealthy, liberal enclave. Mr. Saffadi, a former military officer and now a cellphone company executive, is running for Parliament from the third district of Amman, the capital. Political discussion in the tent ran late into the evening. Most of the talk involved rising prices and unemployment, and fear that Jordan’s Islamists could follow the example of Hamas and rise to power.

“We can’t have more freedom right now, conditions don’t allow it,” said Ahmed Saleem, another Saffadi backer at the tent. With the examples of disorder nearby in the West Bank, Gaza and Iraq, he said, liberals in Jordan have set aside demands for political freedom.

“Jordan needs stability,” said Mr. Saleem, a bureaucrat in the mayor’s office. “We don’t like to make trouble.”

The slowdown in democratization has further alienated Jordan’s only significant opposition party, the Muslim Brotherhood’s Islamic Action Front, which commands deep support in urban areas, especially among Jordanians of Palestinian origin. The party has put forward 22 candidates, even fewer than it did in 2003, saying they would not stand a chance against the widespread government fraud it expects.

The Islamic Action Front boycotted municipal elections in July amid charges that the government was busing soldiers to districts and ordering them to vote for pro-government candidates.

Though some in the party say it would be better to participate in the coming elections, even if the voting is compromised, Zaki Bani Rsheid, the secretary general, argued for another boycott.

Mr. Bani Rsheid contends that in a completely open election, Islamists would win a plurality of votes and the right to form a government. (In the last parliamentary election in 2003, the Islamic Action Front won 17 of 110 seats.)

“We gave the government legitimacy and got nothing in return,” he fumed this week. “The election will not be fair.”

Islamists in Jordan have been given greater latitude to take part in political life than in most Arab countries, but Mr. Bani Rsheid says the government insists on “no reform, no political change, no democracy,” because “they are looking at what happened to Hamas.”

The elected legislature has limited powers in Jordan’s heavily centralized monarchy, but the body has the authority to introduce legislation, which it rarely does, and to censure the cabinet, which it has done on occasion. All 110 legislative seats will be decided in the election.

Independent Jordanian groups have trained thousands of monitors and have been tracking the campaign for illegalities, but they have been in a protracted fight with the government over access to polling stations.

Already, candidates have charged that the government has illegally shifted the registrations of tens of thousands of voters to provinces where pro-government candidates need more votes. The government has denied the accusations but has refused to open the registration rolls to scrutiny.

Two people have been arrested on suspicion of offering money for votes. Analysts like Nahed N. Hattar, a Christian who writes for the Arab al Youm newspaper, said such vote buying is rampant. Mr. Hattar blames an influx of money from rich candidates, and from competing power centers in the government, which he says offer money for votes to maximize their parliamentary blocs.

Beyond allegations of cheating, the election system is set up in a way that makes it hard for Islamists and other opposition candidates to compete.

The election law reserves seats in Parliament for women, and Christian and Circassian minorities. Gerrymandered districts overrepresent rural areas where Jordanian tribes are strong, and underrepresent urban areas dominated by Jordanians of Palestinian origin.

Here in the capital, where more than a third of Jordan’s population lives, every legislator represents about 95,000 people. In the rural provinces of Al Karak and At Tafilah, by contrast, each legislator represents about 2,000.

The government has not shied away from direct interference. In October, authorities banned Toujan al-Faisal, a former lawmaker and an outspoken critic of government corruption, from running for Parliament because of her 2002 conviction for “harming the state’s dignity.” Ms. Faisal served 100 days in prison for the offense, which stemmed from her criticism of the government’s approach to car insurance.

“Here the head of a corrupt government decides who can and cannot run for office,” Ms. Faisal said in an interview in her home here. “They want a Parliament that won’t hold the government accountable for corruption.”

For the most part, candidates have focused on issues like fighting inflation and promoting youth. Still, some slogans and speeches explore delicate topics, like the links between Palestinians in Gaza and the West Bank and those in Jordan, where the population is 30 percent to 60 percent Palestinian, depending on who is estimating. Credible estimates put the figure at 50 percent to 60 percent.

The campaign of Najati al Shakhshir, a Palestinian businessman who made much of his fortune renting cars in Jordan and Iraq, is based largely on demanding more rights for Palestinians. Palestinians, for example, are not allowed to hold senior jobs in the military.

“All Jordanians have equal rights and obligations, no matter where they were born,” said Mr. Shakhshir, whose family is from Nablus, in the West Bank.

Such talk alarms some Jordanian analysts, who say it will only raise tensions between Jordanians of Palestinian origin and those East Bank Jordanians who lived here before the first influx of Palestinian refugees in 1948.

And the Muslim Brotherhood’s party has done little to temper fears spurred by the Gaza takeover. A former secretary general of the Islamic Action Front, Hamza Mansour, is running a firebrand campaign with language almost identical to that of Hamas.

“We must not give up the resistance,” Mr. Mansour, a Palestinian whose family came to Jordan from Haifa, said Tuesday. “We must never give up the right of return. We must condemn the embargo of Gaza!”

At a voter rally in Amman’s poor, hilly second district, Mr. Mansour — wearing a traditional white tribal scarf on his head and a suit and tie — showed a slide show featuring armed and masked Hamas fighters to about 75 men. His posters show two crossed swords supporting a Koran beneath the slogan, “Choose Islam as your weapon.”

“The system has disfigured democracy,” he shouted hoarsely. “Don’t let them hold us back.”
Géopolitique
27 novembre 2007, 00:57
Les délocalisations,

Les délocalisations et les chantages à l'emploi ont révélé l'objectif principal de la "mondialisation": instituer un nouvel esclavage en mettant en concurrence directe les salariés de tous les pays, grâce à la suppression des barrières douanières et des restrictions à la circulation des capitaux.

A travers une série d'accords internationaux (établis depuis 1995 dans le cadre de l'OMC), cette déréglementation a permis aux multinationales de dissocier totalement le lieu de production du lieu de vente, en délocalisant les usines en Chine pour vendre les produits en Amérique du Nord ou en Europe, là où se trouvaient les consommateurs et le pouvoir d'achat.

Au début, les délocalisations ne concernaient que les emplois industriels. Aujourd'hui, elles touchent tous les secteurs, y compris le tertiaire (comptabilité, services informatiques, call-centers...) la haute technologie, ou la recherche et développement.

Les délocalisations continueront tant que les entreprises auront le moindre profit à y gagner, c'est à dire tant que le salarié européen ou nord-américain n'aura pas accepté les mêmes conditions que le salarié chinois, en travaillant 70 heures par semaine, 6 jours sur 7, avec une semaine de vacances par an, sans protection sociale, le tout pour un salaire de moins de 150 euros par mois.

Certains espèrent qu'avec le temps, les salaires des pays émergents rejoindront ceux des pays occidentaux. Mais cet espoir est illusoire tant que l'absence de démocratie dans les pays émergents empêche toute revendication sociale pour l'amélioration des salaires et des conditions de travail. De même, tant que la surpopulation assure une surabondance de main d'oeuvre disponible, l'égalisation des conditions de travail et des salaires ne peut se faire que par le bas.

Cette baisse massive et durable du coût du travail pour les entreprises rend moins utiles les investissements dans la robotisation des moyens de production, les esclaves coûtant encore moins cher que les robots. Ainsi, les usines délocalisées en Europe de l'Est ou en Chine ressemblent aux usines des années 70, avec un retour au travail à la chaine des ouvriers.

Voir aussi : [www.syti.net]



Pièces jointes:
Chine1.jpg
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28 novembre 2007, 13:17
Le Consistoire s'inquiète de la tenue d'examens en période de fêtes juives

LE MONDE | 27.11.07

Le Consistoire central et l'association du rabbinat français ont saisi la Haute Autorité de lutte contre la discrimination et l'exclusion (Halde), le 19 novembre, sur la situation des étudiants juifs pratiquants, convoqués à des examens universitaires les samedis (jour chômé dans la religion juive) et les jours fériés.

Confrontée à ce problème de façon récurrente, la communauté juive constate une augmentation du nombre d'étudiants concernés (près de 200 en 2007) et s'inquiète déjà de l'organisation d'une série d'examens organisés le jour de la Pentecôte juive au printemps 2008. Invité par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), David Martinon, porte-parole de l'Elysée, a été interpellé le 21 novembre sur ce sujet, tout comme la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, lors d'une rencontre avec les membres du Consistoire de Paris, le 22 novembre. L'un et l'autre se sont engagés à "en parler" à la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse.

Dans leur lettre déposée à la Halde, les deux institutions juives déplorent "l'intransigeance laïciste croissante de certains présidents d'université". "Ce qui se réglait relativement facilement ne se fait plus et, pire, nous nous heurtons à un refus de discussion", soulignent-elles. Le Consistoire et l'association du rabbinat reconnaissent les contraintes des universités en matière d'organisation des examens mais rappellent les solutions alternatives : la possibilité d'être déclaré "absent-excusé" et non pas "défaillant", un statut qui empêche de valider son année universitaire, ou l'organisation d'un "séquestre" au cours duquel les étudiants passent le shabbat dans une école rabbinique, sous le contrôle de professeurs agréés par l'université.

"Nous ne demandons évidemment pas qu'il n'y ait aucun examen aux jours interdits pour les juifs pratiquants", indique Haïm Korsia, l'un des signataires de la saisine. "Nous espérons simplement que les universités, dans le cadre de la loi de 1905, acceptent des discussions pour trouver des solutions qui relèvent bien souvent du bon sens."

Selon des observateurs du fait religieux, il semble que, face à une surenchère de demandes religieuses, nombre d'administrations soient moins enclines au compromis que par le passé, notamment afin d'éviter de créer des précédents.

Stéphanie Le Bars
Article paru dans l'édition du 28.11.07

[www.lemonde.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
30 novembre 2007, 01:15
Jeudi 29 novembre 2007

23:09 L'association Suisse-Palestine demande au Conseil fédéral suisse de prendre des sanctions contre Israël. Elle a déposé une pétition en ce sens munie de plus de 11000 signatures. (Guysen.International.News)

Les signataires exigent notamment que le Conseil fédéral reconnaisse "le tort causé à la population palestinienne et participe aux réparations, y compris financières, à décider au niveau international". L'association Suisse-Palestine appelle Israël à se retirer aux frontières d'avant 1967 et à reconnaître "le droit au retour des réfugiés palestiniens".
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
30 novembre 2007, 01:20
Jeudi 29 novembre 2007

18:29 La nouvelle championne internationale d'échecs est israélienne. Marcelle Afroïmasky, 12 ans, de Kfar Saba, vient en effet de remporter le championnat international d'échec qui s'est déroulé en Turquie. (Guysen.International.News)

La jeune fille a remporté 9 victoires sur 11 lors de cette compétition qui a duré onze jours.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
30 novembre 2007, 07:23


" Dans leur lettre déposée à la Halde, les deux institutions juives déplorent "l'intransigeance laïciste croissante de certains présidents d'université". "Ce qui se réglait relativement facilement ne se fait plus et, pire, nous nous heurtons à un refus de discussion", soulignent-elles. Le Consistoire et l'association du rabbinat reconnaissent les contraintes des universités en matière d'organisation des examens mais rappellent les solutions alternatives : la possibilité d'être déclaré "absent-excusé" et non pas "défaillant", un statut qui empêche de valider son année universitaire, ou l'organisation d'un "séquestre" au cours duquel les étudiants passent le shabbat dans une école rabbinique, sous le contrôle de professeurs agréés par l'université."

Commentaire :

Il ne manquerait plus que ces deux institutions s'en prennent à la laïcité, et même à l'intransigeance laïciste, qui sont les meilleurs garants du l'exercice libre de chacune des religions dans la République.

La dite organisation d'un "séquestre", telle qu'exposée contrevient non seulement aux principes de l'égalité, mais aussi aux règles religieuses du repos du Shabbat, car travailler est exclus ce jour là, que ce soit dans des lieux rabbiniques ou non.

De plus, remettre en question la loi 1905, en faisant une exception pour une confession particulière, ouvrirait une incontrôlable boite de pandore au sein de la République, chacune des autres communautés se sentant alors légitimement libre de réclamer pour elle même, des aménagements particuliers, pour ses propres jours de repos religieux, et autres horaires d'ouverture des piscines,,, etc

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04 décembre 2007, 13:46
Lectures

Anthologie du Judaïsme.

3000 ans de culture juive

04/12/07 - - : Culture

« Le judaïsme appartient à l’actualité vivante, en plus de son apport en concepts et en livres, par des hommes et des femmes qui pionniers de grandes entreprises et victimes de grandes convulsions de l’histoire, se rattachent en ligne droite et ininterrompue au peuple de l’Histoire sainte. » Extrait de « Difficile liberté » d’Emmanuel Levinas, le premier texte publié dans l’anthologie et qui répond à la question : « Qu’est-ce que le judaïsme ? ».

Le judaïsme et la culture juive sont aujourd’hui mal connus autant en ce qui concerne leurs aspects religieux, que pour ce qui a trait à la littérature et à la philosophie. « L’anthologie du judaïsme », ouvrage réalisé avec le concours de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, sous la direction de Francine Cicurel, Professeur en linguistique et didactique à l’Université Paris III, met à la portée de tous, les textes fondamentaux qui disent la richesse et la diversité d’une culture plusieurs fois millénaire.

Face au regain d’antisémitisme dans le monde, à la réapparition des stéréotypes dans les cours d’école, à la haine raciale et aux pires propagandes xénophobes qui se répandent sur Internet, les contributeurs de l’ouvrage ont voulu « montrer la richesse d’une culture plurielle, traversée d’influences multiples – religieuses, philosophiques, politiques, juives et non-juives » et contribuer « à accepter les différences entre les hommes ».

L’ouvrage, divisé en quatre chapitres, rassemblent des textes de la tradition, de la pensée et de la littérature, accompagnés de clés de lecture, de documents iconographiques, de commentaires explicatifs. A travers les textes fondateurs de la religion juive et leurs nombreuses strates d’interprétations, le lecteur découvre les principes du judaïsme et le souci constant qu’il a de l’enseignement et de la transmission. L’anthologie permet également d’entrevoir la richesse de la philosophie juive qui a subi de multiples influences et a elle-même influencé de nombreuses pensées. Dans le domaine de la littérature, les auteurs ont soulevé la question de l’identité juive. Enfin, l’ouvrage parcourt également les textes qui portent sur l’histoire du peuple juif, des diasporas à la naissance de l’Etat d’Israël, traitant à part le thème de l’antisémitisme et la Shoah. « Non seulement pour mettre l’accent sur la persécution et la volonté – inédite dans l’histoire de l’homme – d’avoir voulu éliminer radicalement un groupe humain. Mais parce que cette ‘fracture tragique’ revient de manière inexpugnable habiter les expressions poétiques, littéraires, philosophique. Il est impossible de penser le destin des Juifs autrement », explique Francine Cicurel dans sa présentation du livre.

Les documents publiés ici ont été choisis et mis en perspective par les meilleurs spécialistes afin d’être une source de connaissance pour les plus exigeants tout en répondant aux questions des néophytes. De Maïmonide à Amos Oz, en passant par Stefan Zweig, Emmanuel Levinas, André Neher ou bien Primo Lévi, les textes de nombreuses figures de la culture juive enrichissent cette anthologie et permettent de multiples éclairages.

« Le bonheur de feuilleter une anthologie, c’est aussi de découvrir ou de retrouver le texte d’un auteur qui soudain étonne, éclaire, émeut, ‘donne des ailes’ », écrit Anne-Marie Revcolevschi, directrice générale de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, dans son avant-propos. L’objectif est accompli. A tous ceux qui ont la « passion du savoir », on ne saurait mieux que conseiller la lecture de ce livre à fois éducatif et instructif, enrichissant et passionnant.

SL

« Anthologie du Judaïsme. 3000 ans de culture juive », dirigée par Francine Cicurel avec la collaboration de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Nathan, Paris, 2007, 463 p., 28 €

[www.crif.org]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 décembre 2007, 15:57
Renvoi d'ascenceur : Claude Chirac prend en charge la communication du groupe de François-Henri Pinault

Le groupe PPR a confirmé, jeudi 15 novembre, les informations faisant état de la nomination de Claude Chirac au poste de directrice de la communication du groupe de luxe présidé par François-Henri Pinault. La fille de l'ancien président de la République prendra ses fonctions le 4 décembre. Elle sera également membre du comité exécutif du groupe.

Claude Chirac a été la conseillère en communication de Jacques Chirac à l'Elysée entre 1995 et 2007. Elle succède chez PPR à Laurent Claquin, nommé le 1er septembre directeur de la responsabilité sociale et environnementale du groupe PPR.

Jeudi soir, Les Echos et Le Figaro annonçaient cette nomination, rappelant que l'ancien président du groupe, François Pinault, est un proche de Jacques Chirac.

Le groupe PPR, géant du luxe et de la distribution, a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de près de 18 milliards d'euros. Le pôle luxe, locomotive du groupe, rassemble les marques Gucci, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent, YSL Beauté. La distribution regroupe les sociétés de distribution de meubles Conforama, de produits culturels Fnac, de vente à distance Redcats (La Redoute), et le conglomérat de distribution CFAO.

Pièces jointes:
Claude.jpg
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