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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 octobre 2007, 10:46
Pourquoi je ne signerai pas la pétition contre l'utilisation de l'ADN pour contrôler le regroupement familial
11/10/07




- - Thème: Politique




Richard Prasquier, le président du CRIF, publie une tribune dans le Figaro du 11 octobre dans laquelle il explique pourquoi il ne signera pas la pétition contre l’utilisation de l’ADN. Nous publions ci-dessous le texte dans son intégralité.

Plusieurs pétitions contre l'utilisation de l'ADN pour contrôler le regroupement familial circulent sur Internet: des dizaines de milliers de noms les ont signées, parmi lesquels des amis de combats communs, des hommes et des femmes qui sont mes modèles dans le domaine professionnel ou moral. Ceux auprès desquels, en garantie de rectitude, il fait bon de se trouver.
Ces pétitions, je ne les signerai pas.
Inscrit à ma naissance en 1945 à l'état-civil de Gdansk sous le faux nom de Ryszard Myhalczyk, arrivé enfant en France avec une grand-mère qui avait emprunté les papiers d'identité d'une amie décédée, je sais ce que doivent ma famille - et ma belle-famille - de Juifs polonais, aux failles des méthodes d'identification de l'époque de la guerre: tout simplement la vie. Mon histoire personnelle m'obligerait-elle à m'opposer à "l'amendement Mariani"? Je ne le crois pas. L'un des appels à retirer le texte incriminé se conclut par le risque que cette loi ouvre la porte au "fichage génétique de certaines catégories de la population" et rappelle que "les peuples qui acceptent de rogner leurs principes éthiques s'exposent à banaliser l'inacceptable". L'allusion à un terrible passé est claire. Mais c'est cette allusion elle-même, et non l'amendement en question, qui conduit à "banaliser l'inacceptable".
Car la protestation contre l'usage de l'ADN à des fins d'identité joue sur trois types d'amalgames. Premièrement, le test génétique assimilerait la personne examinée à un délinquant, puisque ces examens sont particulièrement utilisés dans les affaires criminelles. Deuxièmement, la détermination génétique conduirait à la détermination et à la discrimination raciale, puisque la génétique a servi dans le passé à la différentiation en races, sans compter que ce test sera proposé le plus souvent à des Africains qu'on avait si souvent qualifiés de "races inférieures". Troisièmement, le terme de fichier génétique connote le "fichier juif" de sinistre mémoire. Criminalisation, racisme, antisémitisme, rien ne manque à la panoplie de l'horreur....
Ce n'est pas parce que les procédures d'identification des individus ont facilité les crimes lorsque le gouvernement qui les a institués était un gouvernement criminel que toute procédure d'identification transforme le gouvernement démocratique qui l'institue en régime criminel. Il fut un temps où l'idée même d'une carte d'identité, d'un repérage par empreintes digitales, voire la photographie d'un visage étaient considérés par certains comme attentatoires aux libertés personnelles. Qui le penserait aujourd'hui? Lorsqu'une loi -en l'espèce sur le regroupement familial, loi d'inspiration humaniste- repose sur des rapports de filiation, que la fréquence et la facilité des fausses déclarations risquent de rendre cette loi inopérante et d'interdire à ceux qui le pourraient de bénéficier de leurs droits légaux, pourquoi ne pas utiliser une procédure fiable et sans danger? Les tests ADN sont en France, plus qu'ailleurs, strictement encadrés par la loi, ce qui ne signifie pas que de nouvelles indications légales soient a priori interdites.
En ce qui concerne l'aspect potentiellement raciste qui participe de façon subliminale à la protestation, la recherche génétique permet entre autres d'établir des filiations, donne des indications sur les mouvements de populations dans l'histoire et sur les facteurs de certaines maladies ou de certaines caractéristiques individuelles ou familiales. Mais cette recherche a confirmé l'inanité des divisions et des hiérarchies raciales. L'ADN est une arme contre le racisme.

Quant à l'évocation d'un "fichage" sur le modèle du fichage des juifs, dont je suis sûr qu'elle participe aussi en arrière-fond conscient ou non, à l'indignation contre l'amendement, elle relève de ce mécanisme confortable de l'assimilation outrancière qui détruit la réflexion et abolit les distinctions, mécanisme dans lequel prospère une certaine bien-pensance. Tout établissement de fichiers s'effectue dans un cadre juridique étroit et contraignant. Considérer que ce nouveau fichier serait à la base d'une chasse au faciès, voire d'une "première étape vers l'irréparable" nécessite mauvaise foi ou méfiance singulière vis-à-vis de la solidité de nos institutions républicaines.
Dans sa version expurgée, adoptée par le Sénat, qui sera discutée en commission paritaire, certaines précautions complémentaires et à mon avis légitimes ont été prises: la mise des frais à la charge de l'Etat retire une inégalité criante et assure, ainsi que le contrôle juridique prévu, que cette mesure ne sera pas prise sans réflexion: la limitation de la recherche à la filiation maternelle préserve chez la femme l'intimité de sa vie sexuelle. Quant au reste, je sais que la filiation biologique ne recouvre pas l'ensemble de la paternité, mais la remarque vaudrait aussi pour bien d'autres situations où elle n'est pas évoquée (successions...). Et dire que l'on n'imposerait pas cette recherche à une famille française, c'est stigmatiser une technique en l'interprétant par principe comme dépendante d'arrière-pensées inavouables.
Le développement des tests ADN, si facilement disponibles aujourd'hui, posera dans notre société de difficiles questions d'eugénisme et de choix parental à analyser sans préjugés, nombrilisme ou imprécations. Ces dernières ne sont pas absentes du débat actuel qu'elles affaiblissent. L'opinion que j'exprime est personnelle et dans ce domaine chaque membre du CRIF a évidemment sa liberté. Mais moi, qui garde la honte d'avoir défilé, étudiant, aux cris de "CRS, SS", je me dois de lutter contre les amalgames.

Richard PRASQUIER
Président du CRIF

Article paru dans le Figaro le 11 octobre : [www.lefigaro.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 octobre 2007, 18:56
Des hypothèses de plus en plus vérifiables (info # 011510/7) [Analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



Des sources étrangères – les seules que nous ayons le droit de citer en Israël – et sérieuses affirment qu’un réacteur nucléaire, construit par les Syriens avec l’aide d’experts nord-coréens, aurait été détruit lors du raid de l’aviation israélienne dans la nuit du 5 au 6 septembre derniers. C’est une hypothèse fort plausible, même si les sources citées s’attachent à préciser que ledit réacteur était encore loin d’être en phase productive.



A en croire le New York Times, l’opportunité de l’opération israélienne a fait l’objet d’une vive discussion au sein de l’administration U.S ; polémique durant laquelle les ministres des Affaires Etrangères et de la Défense auraient émis un avis défavorable au raid.



Ces révélations entérinent du même coup l’hypothèse selon laquelle la Maison Blanche aurait, préalablement à son feu vert, demandé à Jérusalem de lui fournir des preuves tangibles de la construction de ce réacteur. Des preuves allant au-delà des images de l’installation photographiées par les satellites américains et israéliens.



La nature de ces évidences, à en croire, toujours, des organes d’information étrangers, aurait consisté en des échantillons de sol, radioactifs et souillés, recueillis, dans le voisinage du réacteur, par des hommes de la Sayérète Matkal, les commandos de l’état-major de Tsahal.



Non seulement cela tient l’eau, mais, de plus, cette probabilité ouvre aux analystes un faisceau entier de nouvelles présomptions. Parmi celles-ci, il devient de plus en plus difficile de croire que les commandos israéliens, si déjà ils se trouvaient dans la profondeur du territoire ennemi, n’y soient pas pour quelque chose dans l’explosion meurtrière qui a frappé la base de missiles balistiques et d’agents de destruction massive d’Al-Saphir.



Cette explosion, dont la factualité a été admise par le gouvernement de Damas, avait déjà fait l’objet de nos soupçons dans notre article 1+1 du 19 septembre dernier. Les recoupements découlant des récentes révélations nous invitent à accorder encore davantage de poids à l’hypothèse d’une cause non accidentelle dans la déflagration d’Al-Saphir.



Car une chose est d’ores et déjà certaines à nos yeux : l’opération qui s’est déroulée en septembre fut complexe, et elle a mobilisé des moyens importants, divers, et appartenant à d’autres pays, en plus d’Israël. Je n’affirme pas que des soldats d’autres nations ont participé aux actions au sol, non plus que des bombardiers ; je remarque cependant que ce fut la première fois, à ma connaissance, que la décision, ainsi que les modalités d’un raid israélien, ont élaborées en commun par Washington et Jérusalem. Il est sans doute advenu par le passé, et à plus d’une occasion, que les Israéliens communiquent à l’Oncle Sam des intentions d’action, voire des avertissements de ce qu’une intervention militaire allait se produire. Il est sans doute arrivé que les alliés d’outre-atlantique manifestent leur approbation, leur désapprobation, ou qu’ils prodiguent des conseils, mais je ne crois pas qu’une frappe ait jamais été décidée de concert par les deux partenaires.



Qui plus est, si l’on se fie aux informations vraisemblables à disposition dans le domaine public, il y a eu consultation étroite entre les deux capitales, et discussion interactive aux niveaux militaire, politique, et avec la Maison Blanche.



Cette constatation ne doit pas passer inaperçue. Si les canaux nécessaires à la prise de décisions d’actions communes ont été ouverts, ils continuent assurément d’exister. Il s’agit d’une information d’importance au regard de la crise iranienne, et qui laisse supposer que l’analyse des résultats du raid a également été réalisée en partenariat.



Cela signifie aussi que les formidables moyens d’observation électronique spatiaux, aériens, terrestres (à partir de l’Irak) et maritimes des Etats-Unis ont participé à l’opération de Tsahal. Cela explique, entre autres, que, pour la première fois, des commentaires avisés, concernant les détails de l’opération militaire israélienne, proviennent de l’administration U.S.



Sur la base de ce qui est connu des activités de Tsahal en Syrie durant septembre dernier, - je pense que c’est la formule la plus adéquate pour qualifier ce qui s’est passé -, on peut établir (par recoupements) un topo plus précis de ce qui s’est déroulé. Il existe une forte probabilité que l’action israélienne se soit déroulée au sol et depuis les airs, et qu’elle visait quatre objectifs, dans leur ordre d’importance :



1. Evaluer l’efficacité des contre-mesures électroniques aériennes face au nouveau système russe Panstyr, en vue d’une possible attaque contre des cibles situées en Iran, et face à la probabilité d’un conflit opposant Israël à la Syrie. Cet objectif semble avoir été pleinement atteint.



2. Neutraliser l’état opérationnel de la base de Scuds d’Al-Saphir et des armes chimiques et biologiques qui y sont fabriquées et stockées. Cet objectif, qui présentait les critères d’une menace imminente et importante, paraît également avoir été atteint.



3. Anéantir un réacteur nucléaire syro-coréen en phase de construction. Cette mission semble avoir été menée à bien. Son moment est critique, du fait que la capacité nucléaire militaire de Pyongyang est en voie de destruction et que toute son activité dans le domaine passe sous le contrôle de l’AIEA : dorénavant, il sera infiniment plus difficile pour la Corée du Nord d’exporter sa technologie et ses équipements nucléaires.



4. Envoyer un avertissement clair au régime de Béchar Al-Assad, lui démontrant que les nouveaux missiles sol-air à sa disposition sont inopérants et donc, que son armée est sans recours contre la capacité destructrice de la Hei’l Avir. La baisse de tension immédiate sur le plateau du Golan, de même que la non réaction de Damas après l’opération, démontrent que ce message a été parfaitement assimilé par la junte alaouite.



D’autres armes ou moyens ont, sans aucun doute, été expérimentés lors des activités de Tsahal en Syrie durant septembre dernier. Ce n’est pas la vocation de la Ména de les dévoiler et d’aller ainsi à l’encontre des dispositions de discrétion adoptées par le gouvernement israélien et ses alliés. Des dispositions que nous jugeons opportunes en l’état, et que nous nous efforçons de respecter [1]. Disons seulement qu’ils ont trait à la désorganisation des communications sur le théâtre d’opération, ce terme devant être considéré dans son acception la plus large [2].





Notes :



[1] Toutes les analyses et déductions que nous produisons résultent strictement des informations d’origine étrangère circulant dans le domaine public.



[2] Remarque basée sur des observations publiées par des media de pays avoisinants.
Jérusalem, si je t’oublie…
20 octobre 2007, 16:04
Jérusalem, si je t’oublie…
Editorial de la semaine du 20/10/2007

Par Guy Senbel pour Guysen International News

Vendredi 19 octobre 2007 à 01:33


Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur un sujet capital qui risque de marquer fortement et durablement l’actualité israélienne et Moyen Orientale : la question de l’avenir de Jérusalem. Quarante ans après sa libération en 1967, Jérusalem redevient un enjeu. S’ouvre à nouveau un dossier à la charge politique et symbolique forte, que certains croyaient éternellement clos. Hautement sensible, la question de la partition de Jérusalem réveillera toutes les passions : politiques, religieuses, médiatiques aussi.


La partition de la « capitale éternelle de l’Etat d’Israël » serait une des toutes dernières étapes de la construction définitive d’un accord de paix entre Israël et les Palestiniens. C’est la ligne défendue par le ministre palestinien des Affaires étrangères, Adnan Husseini, pour qui toute solution au conflit israélo-palestinien passe par l’établissement d’un Etat palestinien avec Jérusalem Est pour capitale… C’est également la proposition du Premier ministre Ehoud Olmert de céder des quartiers arabes de la ville en contrepartie d’une reconnaissance palestinienne du caractère juif de certains quartiers de la ville, et pour sceller un « accord de paix final ».

« Israël devra faire des concessions douloureuses pour mener à bien le processus de paix. Je préfère les risques encourus par la paix plutôt que l’agonie de la guerre » avait déclaré le Premier ministre israélien à l’ouverture de la session parlementaire d’hiver de la Knesset, la semaine passée, reprenant ainsi à son compte les propos de son vice-Premier ministre Haïm Ramon, militant de la division de Jérusalem, et chargé de préparer la déclaration commune aux Israéliens et Palestiniens, qui sera présentée à la conférence d’Annapolis le 25 novembre prochain. Outre la question de Jérusalem, cette déclaration aborde aussi deux sujets difficiles : les réfugiés palestiniens et les frontières définitives.

La presse arabe relate déjà que Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert auraient accepté de transférer à la Jordanie l’autorité des lieux saints musulmans de Jérusalem, tandis que les lieux saints chrétiens seraient placés sous l’autorité des Nations-Unies. Pour les quotidiens saoudiens ou libanais, les jeux sont faits. Tandis que les grands titres de la presse occidentale adoubent déjà un projet encore improbable pour la plupart des Israéliens.

La presse israélienne quant à elle se fait volontiers l’écho des tensions politiques que suscite le projet de partition. La stabilité du gouvernement est menacée. Par les partis religieux, voire par certains leaders du gouvernement qui menacent de le quitter, rappelant ainsi leur fidélité à une loi à valeur constitutionnelle votée par la Knesset en 1980, qui reconnaît Jérusalem comme « capitale unie et indivisible » d’Israël.

De plus, les mouvements populaires qui s’opposent à une telle partition ne ménageront pas leur peine pour convaincre que les combats sionistes valent la peine d’être menés. Si les Israéliens sont aujourd’hui majoritairement favorables à la création d’un Etat palestinien, le retour aux frontières de 1967 et le partage de Jérusalem sont des sujets tabous. Dans la mémoire collective israélienne, Jérusalem est capitale.

« Si je t’oublie Jérusalem… » n’est pas seulement un référent religieux. « Si je t’oublie Jérusalem » résonne comme un slogan, un cri de ralliement, le symbole d’une unité autant juive qu’israélienne.

Enfin, les Israéliens gardent un souvenir amer du retrait de Gaza, devenu depuis terre interdite du Hamas, base arrière du terrorisme palestinien dont Sdérot est la victime quotidienne. Difficile pour eux de croire qu’en contrepartie du partage de Jérusalem, Israël recevra la reconnaissance de la communauté internationale, dont celle des Etats arabes, de sa souveraineté sur les quartiers juifs et de la reconnaissance de sa capitale à cet endroit.

Le choix d’Annapolis pour l’organisation de la conférence de paix sur le Proche Orient devrait-il se lire comme un symbole ou un signe ? Annapolis fut la première capitale américaine, avant Washington. Mais qui s’en souvient ?

A Annapolis, les grandes puissances réunies pour parler de la paix et de l’avenir d’Israël et de l’Autorité palestinienne aborderont peut-être aussi la question de la libération des trois soldats israéliens. On ignore si Haïm Ramon a inscrit la question au programme de la déclaration commune. Nombreux sont ceux qui espèrent encore que la libération des soldats pris en otage il y a 500 jours est le seul préalable à une paix durable.

Cette semaine, un israélien a été rapatrié du Liban, dans un cercueil. Gabriel Dwait s’était noyé au large de Haïfa en janvier 2005. Son corps a été ramené en Israël lundi 15 octobre. Aucun membre du gouvernement israélien n’a assisté à son enterrement à Beer Sheva.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, otage du Hamas, Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev, otages du Hezbollah.
Ce soir, nous pensons à Ben Koubani (Z’L), un sergent de Tsahal âgé de 20 ans, tué mercredi 17 octobre à Khan Younès, au cours d’un échange de tirs avec des terroristes du Hamas, des terroristes palestiniens.


Re: Jérusalem, si je t’oublie…
20 octobre 2007, 20:15
Il va falloir rajouter une couche de sécurité (info # 011810/7) [Analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



A l’heure où je termine cet article, le 1er ministre israélien Ehoud Olmert effectue une visite surprise au Kremlin. Il y rencontre le président Poutine, dans un effort de le persuader de ne pas faire obstruction aux prochaines sanctions contre l’Iran, qui vont prochainement être remises sur le métier du Conseil de Sécurité de l’Onu. De Moscou, Olmert rejoindra ensuite la France et la Grande-Bretagne, pour des consultations au sujet de la menace perse.



En arrière-fond de la rencontre de Moscou, on assiste à une hausse des enchères, entre la Russie et les Etats-Unis, dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler les conditions de la Guerre froide. C’est dans ce cadre tendu et détestable, que Vladimir Poutine a annoncé, ce jeudi, que son pays mettait au point de nouvelles armes nucléaires surpuissantes. Le président russe a dressé la voie, annonçant qu’il désirait réduire ses forces armées en volume, tout en en augmentant considérablement l’efficacité. Joignant le geste à la parole, lesdites forces armées ont testé avec succès, sur leur immense territoire, un missile balistiques de la toute dernière génération.



Ces roulements de tambours russes viennent en écho des propos de George W. Bush, qui a affirmé, cette semaine, que la nucléarisation de l’Iran faisait courir au monde des risques de Troisième Guerre Mondiale. Des propos qui franchissent un nouvel échelon dans l’opposition de l’Occident au programme iranien d’enrichissement d’uranium. Le président U.S a spécifiquement mentionné, lors de son intervention, les menaces d’éradication, formulées par Ahmadinejad à l’encontre de l’Etat hébreu. Replaçant le projet du dictateur de Téhéran dans l’équation nucléaire, Bush a précisé que les deux objectifs de la République Islamique – la Bombe et la destruction d’Israël – menaient au risque de nouvelle guerre mondiale.



Et pendant ce temps, toute la semaine, le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, visitait les Etats-Unis. Il y a rencontré son homologue, le Secrétaire d’Etat à la Défense américain, Robert Gates. Les deux hommes se connaissent bien, puisque ils avaient occupé, par le passé, la position de chef des renseignements dans leurs pays respectifs.



Mais Barak n’était pas en voyage de courtoisie, loin s’en faut. Il a tenu, avec des membres de l’administration, des discussions politiques visant au renforcement de la coordination face à la menace iranienne. La seule chose qui a filtré de ces entretiens, de même que de l’effort d’Olmert à Moscou, c’est la priorité accordée pas Israël et les USA à la voie diplomatique, ce, pour autant que l’étape des sanctions efficaces ne soit pas repoussée aux calendes grecques.



Et puis, si Téhéran ne répond pas positivement aux attentes de la communauté internationale, en stoppant son programme d’enrichissement, Jérusalem et Washington envisagent le recours nécessaire à la méthode musclée, avec peut-être la France à leurs côtés.



Le politique n’était toutefois pas au centre des préoccupations exprimées par Ehoud Barak lors de sa semaine passée dans le Nouveau Monde. Il y est surtout venu pour demander l’aide du Pentagone pour le projet israélien de défense à quatre niveaux, contre les missiles en possession de ses ennemis proches, aussi bien que lointains. Il s’agit en fait du projet développé communément par les deux pays, qui en font déjà un usage partagé : le système Dôme de Fer, (en phase de développement), pour intercepter les Qassam et autres projectile de très courte portée. La Fronde de David (en développement et dont nous avons déjà parlé), pour détruire en vol les Katiouchas du Hezbollah et les missiles et roquettes non balistiques au service de la Syrie ; le Khetz II, opérationnel, pour parer à la menaces des Scud de Damas et autres missiles balistiques iraniens, et les Patriot (opérationnels) américains, sortes de filet de sauvetage de la dernière chance, au cas où les engins ennemis seraient parvenus à traverser notre bouclier défensif.



Barak a demandé à ses interlocuteurs de l’aider à la mise au point du Dôme de Fer, qui semble être le projet le plus délicat, technologiquement, à mener à bien. Certains experts du Pentagone ont même émis des doutes quant à la faisabilité actuelle de ce dôme de protection. Les partis ont cependant convenu de poursuivre la discussion au sein des comités bilatéraux s’occupant de ces développements.



La réussite du Dôme de Fer devient ultrasensible, au regard de la prochaine conférence de paix et de l’éventualité d’un retrait israélien de Cisjordanie. Le fait de disposer d’un parapluie contre les Qassam, dans ce prisme, occupe désormais un aspect presque essentiel, dont l’existence fonctionnelle pourrait déterminer le degré de souplesse des négociateurs israéliens lors des discussions menant à la création d’un Etat palestinien.



Et puis, Ehoud Barak a demandé à ce qu’Israël puisse bénéficier de la technologie américaine servant au système hyper sophistiqué du Fils de la Guerre des Etoiles ("Son of Star Wars").



C’est précisément ce système qui est au centre de la polémique entre le Kremlin et la Maison Blanche. Pour le moment, le Son of Star Wars consiste en un ensemble de quinze missiles antimissiles, tous situés en Alaska, dans la base secrète de Fort Greely. Il faut d’ailleurs avouer que le fond de ce différend demeure pour le moins abscond, puisque ces missiles yankees sont destinés à intercepter des missiles balistiques de longue portée, et donc évoluant à très haute altitude, que Téhéran s’active à développer.



Le Fils de la Guerre des Etoiles ne saurait représenter une menace de bouclier absolu contre le millier et plus de missiles intercontinentaux en possession de Poutine : l’Amérique n’arrêtera pas un tel nombre de fusées avec les quarante missiles qu’elle installe à Fort Greely – au rythme d’un par mois -, et avec la dizaine d’autres, qu’elle projette de positionner en Tchéquie et en Pologne, c’est évident pour tout le monde.



Ces armes défensives sont clairement destinées à protéger le territoire U.S et les capitales européennes des menaces iranienne et nord-coréenne. Mais peut-être Vladimir Poutine craint-il, pour l’avenir, une vulgarisation de la technique aux mains des Américains. Peut-être, la Russie craint-elle de voir ces super-Khetz se multiplier à ses frontières dans les années à venir, avec l’aisance et la fécondité des champignons après un crachin d’automne ?




En tout état de cause, une cinquantaine de ces missiles antimissiles d’Ayatollahs devraient suffire à sécuriser l’Occident, ce, d’autant plus que dès qu’Ahmadinejad ou ses successeurs tireraient un missile contre le monde libre, celui-ci ferait usage de son propre arsenal offensif.



Quant à Israël, qui ne serait pas protégée par des missiles postés en Tchéquie et en Pologne, elle désire ardemment produire un Khetz III, qui aurait la capacité d’intercepter les futurs missiles islamistes se baladant à très haute altitude. Or l’Etat hébreu ne dispose pas des moyens financiers de franchir ce cap tout seul. Et, puisque les autres armes constituant le bouclier ont été conçues… en commun, à Jérusalem, on ne comprendrait pas que l’Oncle Sam ne mette pas sa découverte dans le tronc conjoint.



La demande israélienne va être étudiée par une "équipe de travail mixte ad hoc", ont déclaré des sources américaines et israéliennes.



Le marchandage est d’importance, car, même si les Khetz et les missiles sans nom connu du Fils de la Guerre des Etoiles fonctionnent sur le même principe, et jouissent de technologies cousines germaines, le Khetz est au Cessna ce que le missile U.S est au Boeing. Et pour la sécurité des habitants d’Israël, il faut absolument rajouter la couche qui manque aux quatre de son bouclier de défense. A moins de rayer de la carte l’industrie nucléaire et de missiles balistiques iranienne, cela tient de l’évidence.
Un dire lourd de sens ou la gaffe de Hillary !
21 octobre 2007, 02:51
Un dire lourd de sens ou la gaffe de Hillary !

Par Albert Bellaïche pour Guysen International News

Mardi 16 octobre 2007 à 21:57


Il est fréquent que dans une conversation anodine, voire sans consistance circonstancielle il soit dit, en évoquant le comportement habituel de tel ou tel, qu’en lui offrant un doigt il demandât la main et qu’en lui donnant la main il réclamât le bras !


Et il arrive aussi que n’ayant pas de raison objective de refuser quoi que ce soit à quiconque on s’engagea sans le savoir dans une voie où forcément les enchères ne peuvent que monter…
Les maîtres chanteurs les plus futés, les plus madrés, les plus matois le savent bien qui en usent et en abusent.
C’est la base-même de leur stratégie
En foi de quoi il est fréquent que des quidams non dénués d’audace, d’effronterie ou de culot et mis dans des circonstances analogues et pour mieux avancer dans leur démarche, demandassent la main, puis le bras, puis l’épaule et ainsi de suite…

La démarche devient alors diplomatiquement maladroite car génératrice d’exigences infinies..… …
A ces gens-là, d’entrée de jeu il faut tout refuser !

Madame Hillary Clinton candidate officielle à l’investiture démocrate pour la prochaine élection présidentielle américaine et possible future Présidente des Etats Unis d’Amérique, emportée par le désir de surprendre et de devancer ses concurrents démocrates, dans leur course commune à la Maison Blanche, non sans une certaine naïveté diplomatique, vient de déclarer : « Qu’elle était prête à offrir des avantages conséquents à la République Islamique Iranienne en échange de l’arrêt de son programme nucléaire. »

Voici voilà des phrases, des promesses ou des engagements à ne jamais prononcer ou à ne jamais prendre, face à des interlocuteurs qui non seulement ne sont pas des amis mais qui représentent au contraire le camp d‘en face, celui qui provoque, qui défie et qui nargue, justement pour chatouiller l’amour propre de ses adversaires et jauger jusqu’où peuvent aller la défiance et la provocation face à ses opposants !

C’est malheureusement aujourd’hui la « gaffe » à ne pas faire face à l’Iran et à son fantasque Président Ahmadenijad .
Car c’est précisément ce qu’attend ce pays qui s’est spécialisé dans les « aller-retour verbeux », dans le oui d’aujourd’hui et le non de demain, dans le défi du présent et la conciliation fictive future, qui joue avec les nerfs d’autrui et sur l’éparpillement probable de l’adversaire et qui cherche par n’importe quel moyen -diplomatiquement correct ou pas - à déstabiliser l’Amérique, à tromper l’ONU et à intimider l’Europe, une Europe fragile et indécise.
Un jeu qui ressemble à s’y méprendre avec celui que joue le chat avec la souris, et tout le monde connaît la suite de cette primaire histoire.

Alors, si Madame Clinton veut espérer un jour se faire élire au poste le plus élevé, le plus puissant et le plus prestigieux de la planète, c’est bien ce genre d’erreur qu’il ne faut pas commettre.
Et d’ailleurs il est à parier que l’Iran ne va pas manquer d’exploiter au maximum cette déclaration en faisant monter les enchères comme il est de bon ton de le faire en de telles circonstances, dans une telle conjecture et dans un tel contexte.
En effet, il est souvent délicat pour un démocrate de se comporter en démocrate face à un non démocrate, sans risque de laisser des plumes !

Hillary va certainement se reprendre et redresser la situation à son avantage, comme savent le faire les gens de qualité et aussi et surtout les fins politiques.

L’expérience et l’usage de la diplomatie contemporaine n’indiquent-ils pas clairement que le dire en occident et le dire en Orient ont rarement la même signification ?

C’est ce qu’il faut savoir, lorsque l’on met le petit doigt dans des négociations ou des discussions avec les Orientaux !



Pièces jointes:
hilary_clinton.jpg
Celui qui transmit le rapport Kroutchev à Israël en 1956
21 octobre 2007, 04:31
Viktor Grayevsky, qui transmit en 1956 à Israël le "rapport secret" de Kroutchev, est décédé ce jeudi 18 octobre en Israël. Alors membre du parti communiste polonais, il s'était rendu à l'ambassade d'Israël avec un exemplaire du rapport qui avait été copié puis transmis à Ben Gourion, qui l'avait ensuite communiqué aux Etats-Unis.

Viktor Grayevsky déclare dans la vidéo ci-dessous qu'à l'époque il n'avait pas été conscient du danger de son geste.

[www.haaretz.com]

Last update - 01:55 21/10/2007

Viktor Grayevsky, who released Krushchev's 'Secret Speech', died Thursday

By Haaretz Staff and Channel 10

Haaretz.com/Channel 10 daily feature for October 20, 2007.

Viktor Grayevsky, who passed away on Thursday, was the man behind the release of Nikita Krushchev's "Secret Speech" 40 years earlier, the speech in which the Soviet leader denounced Joseph Stalin's regime of terror.
Actualité scientifique et technologique en Israël
22 octobre 2007, 10:24
BE Israël numéro 60 (22/10/2007) - Ambassade de France en Israël / ADIT –

[www.bulletins-electroniques.com]

Agro-Alimentaire

Le poulet sans plume

[www.bulletins-electroniques.com]

L'émission française E=M6 a diffusé une émission sur les hybridations et modifications génétiques dans le domaine de l'agro-alimentaire. Un reportage a été consacré à la création du Pr Avigdor Cahaner, de l'Université Hébraïque de Jérusalem : le "bare chicken". Il s'agit d'un poulet sans plume résultant d'hybridations (donc sans manipulation génétique) entre un oiseau naturellement sans plumage et un poulet d'élevage normal.

Outre son aspect étrange, le "bare chicken" est très résistant à la chaleur, il ne transpire pas et consomme moins d'eau. Gastronomiquement parlant il n'est que très peu gras. Son fumet serait également meilleur.

Bon appétit !

[ NDLR : à quand le pigeon déjà (dé)plumé (pléonasme) ? ]

Politique Scientifique - Relations Internationales

Un docteur israélien à la tête de l'OMS

[www.bulletins-electroniques.com]

Le pédiatre israélien Dr Yoram Blachar a été nommé président de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Il était notamment président de l'Association Médicale Israélienne depuis 1995.

Le Dr Blachar, 67 ans, membre du conseil de l'OMS, a été impliqué dans des débats sur l'éthique médicale et souhaite axer l'action de l'organisation sur les soins préventifs, particulièrement dans les pays émergeants.

Politique Scientifique - Relations Internationales

Une adolescente israélienne reçoit un prix européen

[www.bulletins-electroniques.com]

Une jeune israélienne de Rishon Lezion a été récompensée du second prix du 19ème concours de jeunes scientifiques de l'Union Européenne qui s'est tenu à Valence en Espagne. Yael Amarilyo, âgée de 17 ans, a gagné 3000 euros pour son projet sur l'"identification et la caractérisation moléculaire des bactéries du phytoplasma des grappes de raisin" qui permet aux grappes de lutter contre le "yellow disease" durant leur croissance.

Elle a été sélectionnée pour assister au Salon International des Jeunes Scientifiques à Londres au courant de l'été prochain.

Technologies de l'Information

Un nouveau moteur de recherche israélien concurrence Google

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Emil Ismalon, physicien israélien, a fondé la compagnie Collarity en 2005. De part son aspect "communautaire" Collarity pourrait bien concurrencer Google. Le principe de ce nouveau moteur de recherche est de tirer profit des recherches effectuées précédemment par d'autres utilisateurs en donnant la possibilité de filtrer ces dernières. Ainsi l'utilisateur de Collarity bénéficie de l'expérience d'une "communauté".

Selon Emil Ismalon " Nous créons des profils collectifs pour différentes communautés [...] chaque individu est une source illimitée d'information, l'astuce est d'emmener cette information aux personnes qui en ont besoin ".

Santé - Médecine - Pharmacie

Une momie de 500 ans pourrait fournir des informations pour combattre l'hépatite B

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Le Prof. Spigelman de la faculté de médecine de l'université hébraïque de Jérusalem et l'unité hépatique de l'hôpital Hadassah font désormais partie de l'équipe internationale qui conduira les recherches sur la momie vieille de 500 ans retrouvée en Corée du Sud.

C'est la première fois qu'une momie est porteuse du virus de l'hépatite B. L'hépatite B cause des disfonctionnements du foie et peut conduire à un cancer dont près de 1 million de personnes meurent chaque année. Les chercheurs prévoient d'étudier le génome de la momie afin d'obtenir des informations qui pourrait aider les problèmes d'aujourd'hui.
Larijani : la nouvelle face des négociations
23 octobre 2007, 08:49
Ali Larijani : la nouvelle face des négociations

Par Stephanie Zenati pour Guysen International News

Dimanche 21 octobre 2007 à 15:41


Samedi 20 octobre, la démission du principal responsable du dossier nucléaire iranien a créé la surprise. Alors qu’Ali Larijani était sur le point de relancer un nouveau cycle de négociations pour tenter de limiter la portée des nouvelles sanctions internationales contre Téhéran, le numéro 3 du gouvernement iranien a préféré se retirer.


Gholam Hossein Elham, porte-parole du gouvernement, a évoqué des "raisons personnelles" et "d’autres activités politiques" pour justifier ce départ soudain.

Déjà, son absence mardi 16 octobre, lors de la réunion entre le Président russe Vladimir Poutine et l’ayatollah Ali Khamenei, avait suscité de nombreuses interrogations.

Ce n’est pourtant que quelques jours plus tard qu’Ali Larijani a annoncé son départ.
"Il avait présenté plusieurs fois sa démission et le président l’a finalement acceptée" a rajouté le porte-parole du gouvernement.

Pour autant, ce dernier a tenu à faire taire les rumeurs, qui laissaient entendre que cette démission faisait suite à des désaccords et des tensions entre le responsable du dossier nucléaire et le chef de l’État.

"Tous les responsables iraniens du gouvernement sont solidaires afin d’atteindre un objectif commun" a tenu a rappelé Gholam Hossein Elham.
C’est pourquoi, malgré ce changement de dirigeant, la conduite du programme iranien ne sera pas modifiée.

"Mahmoud Ahmadinejad a accepté la démission d’Ali Larijani mais la politique iranienne conserve un objectif identique en ce qui concerne le dossier iranien" a fait savoir dimanche 21 octobre, au matin, le porte-parole du ministère des Affaires Étrangères, Mohammed Ali Hosseini.

Et pour assurer cette continuité, le président iranien a décidé de nommer Saïd Jalili, comme successeur à ce poste.
Ce dernier est le vice-ministre des Affaires Étrangères, chargé des relations avec l’Europe et les États-Unis.
Il a donc participé plusieurs fois à des réunions avec les pays occidentaux, qui avaient pour thème le dossier nucléaire iranien.

Réputé pour être un proche du président Ahmadinejad, Saïd Jalili ne semble pas en faveur d’un adoucissement du ton des négociations.

C’est pourtant lui qui se rendra à Rome mardi 23 octobre, afin de rencontrer le Haut représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana.

"Nous n’avons aucune réaction à faire concernant ce changement de direction.
Nous sommes en contact avec les Iraniens, et comme ils l’ont précisé, la rencontre entre M. Solana et un représentant de Téhéran aura lieu" a déclaré samedi 20 octobre la porte-parole du responsable de l’Union européenne, Cristina Gallach.

Cependant, ce changement à la tête des négociations dans le dossier iranien inquiète l’Iran, qui s’attend visiblement à des répercussions de la part de ses ennemis.

C’est pourquoi, dès samedi 20 octobre au soir, le général Mahmoud Chaharbaghi a annoncé, selon l’agence de presse de la République islamique Fars, que Téhéran n’hésiterait pas à tirer "11000 roquettes dès la première minute, en cas d’agression de la part de puissances étrangères".

"Si une guerre venait à éclater, Téhéran ne mettrait pas longtemps à faire plier les assaillants. Combien de citoyens l’ennemi est prêt à sacrifier en attaquant bêtement l’Iran ? " a-t-il rajouté.

Il a par ailleurs affirmé qu’en aucun cas l’Iran ne suspendra son enrichissement en uranium, qui permet de poursuivre l’élaboration d’un programme nucléaire, dont l’objectif est, selon eux, purement civil.

Mercredi 17 octobre, le Président américain avait pourtant évoqué la possibilité d’une troisième guerre mondiale si l’Iran parvenait à se doter de l’arme atomique.

Vendredi 19 octobre, le ministre de la Défense israélien, Ehoud Barak, avait ajouté que le dossier iranien devait "être au cœur des préoccupations du monde entier".

Actuellement, l’ONU a déjà voté trois résolutions, dont deux qui prévoient des sanctions contre la République islamique.

Lundi 22 octobre, le Premier ministre israélien, Ehoud Olmert, sera à Paris, afin de s’entretenir sur ce sujet, avec le Président français Nicolas Sarkozy.


Le tramway à Jérusalem : l'OLP porte plainte
23 octobre 2007, 08:51
Plainte de l'OLP contre les entreprises françaises du projet de tramway à Jérusalem


LE MONDE | 22.10.07

Jérusalem, correspondance

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) hausse le ton contre les entreprises françaises Alstom et Veolia-Connex impliquées dans la construction du tramway de Jérusalem, dont la légalité est fortement contestée. Par le biais de la déléguée générale de Palestine en France, Hind Khoury, l'OLP a décidé de s'associer à la demande en annulation de ce chantier déposée au mois de février par l'Association France-Palestine Solidarité (AFPS) devant le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre.

Arguant du fait que le tramway est "hors la loi" parce qu'il relie au centre de la ville sainte trois colonies de Jérusalem-Est que le droit international considère comme illégales, l'AFPS appelle la justice à annuler le contrat signé par les deux sociétés françaises et à leur interdire de poursuivre les travaux désormais bien entamés.

"Ce tramway constituera (…) un facteur d'expansion de la colonisation de Jérusalem-Est par l'Etat d'Israël", affirme le communiqué de l'OLP dont Le Monde a obtenu une copie. Il dénonce un acte "contraire à la Convention de Genève du 12 août 1949 qui interdit (…) à un Etat occupant de transférer une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé".

LE QUAI D'ORSAY EMBARRASSÉ

Cette intervention de l'OLP rompt avec la prudence manifestée jusque-là par les dirigeants palestiniens. Soucieux de ne pas froisser l'un de leurs plus fidèles soutiens, ceux-ci n'avaient soulevé le sujet avec les autorités françaises qu'en 2005, soit trois ans après l'attribution de l'appel d'offres publics. Depuis cette date, le Quai d'Orsay, embarrassé par cette affaire qui le place en porte-à-faux avec ses propres positions, fait le gros dos.

La version officielle parle d'une "logique commerciale" dans laquelle il est impossible d'intervenir et qui ne modifie en rien la traditionnelle condamnation par la France de la colonisation israélienne. Mais, en privé, les diplomates français semblent beaucoup moins sûrs de leur fait. Du côté des entreprises visées, une gêne similaire est perceptible.

Informé par Le Monde de la démarche de l'OLP, un porte-parole d'Alstom, qui assure la fourniture des rames, s'est contenté de déclarer que "le contrat a été signé avec une société de droit privée" et que "le tracé prévoit de desservir des quartiers palestiniens".

Pour sa part, le service de communication de Veolia-Connex, en charge de l'exploitation du tramway, n'a pas souhaité réagir. Les experts des deux sociétés se réservent peut-être pour un éventuel procès. Après plusieurs audiences de procédure, le TGI de Nanterre devrait statuer le 29octobre sur la recevabilité de la demande de l'AFPS.

Benjamin Barthe

[www.lemonde.fr]
Re: Le tramway à Jérusalem : l'OLP porte plainte
23 octobre 2007, 21:24
La mission d’Ehoud Olmert (info # 012210/7) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Lors du dernier conseil des ministres en date, juste avant de s’envoler pour Orly, le 1er ministre israélien a défini ainsi l’objectif de son voyage en Europe : "Israël entend s'associer aux efforts internationaux pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique. Or, Paris et Londres sont très clairs à ce sujet, et je ne doute pas que mes discussions avec MM. Sarkozy et Brown seront fructueuses".

Ehoud Olmert est maintenant à Paris, où il a été accueilli hier avec tous les honneurs militaires dus à son rang. Il y rencontre le président Sarkozy ainsi que le ministre des Affaires Etrangères Bernard Kouchner. En fait, pour Israël, "s’associer aux efforts internationaux" possède une signification extrêmement précise. D’une part, il s’agit de bien mettre en évidence que l’Etat hébreu n’agit ni en solo ni en architecte principal du front opposé à la nucléarisation de l’Iran ; c’est important et c’est habilement expliqué.

D’autre part, et c’est nettement plus important, Ehoud Olmert agit en coordinateur itinérant de la position internationale face à la crise iranienne. Il était à peine rentré d’un voyage éclair auprès de M. Poutine, avant de reprendre l’avion pour Paris et Londres. Dans quelques jours, il entamera la même mission à Berlin. Paradoxalement, dans de ce mano à mano entre la communauté internationale et la République Islamique, Israël est la mieux placée pour coordonner les efforts des membres du Conseil de Sécurité en vue de l’adoption d’une attitude commune face à Téhéran.

La mieux placée, car elle est l’Etat le plus proche, géographiquement, de l’Iran. La mieux placée, encore, parce qu’Ahmadinejad, répète, à chacune de ses sorties, la menace de son pays de rayer Israël de la carte. La mieux placée, enfin, parce que les relations entre le Kremlin et la Maison Blanche sont au plus mal, que ceci dérègle les conditions du dialogue entre Bush et Poutine, et, qu’en dépit de cet impondérable, l’adhésion de la Russie à un calendrier d’action collectif est plus que jamais nécessaire si l’on entend crever l’abcès perse.

La Russie est en effet la grande puissance la plus proche de Téhéran : c’est elle qui fournit l’essentiel de l’armement conventionnel au service des Ayatollahs, qui va des moteurs d’avions aux batteries de missiles antiaériens. C’est aussi la Russie qui construit le plus gros réacteur nucléaire iranien, et qui doit prendre la décision de lui fournir ou non le combustible nécessaire à le faire fonctionner.

Ceci posé, Moscou, autant que les capitales occidentales, saisit parfaitement le danger représenté pour elles par l’accession de l’Iran à l’arme atomique. Vladimir Poutine l’a sans doute répété à Ehoud Barak la semaine dernière : s’il est intéressé à faire du commerce avec le régime des ayatollahs, il n’a, en revanche, aucune envie de le voir posséder des missiles balistiques dotés d’ogives nucléaires à même de menacer sa capitale.

C’est également l’inquiétude des dirigeants occidentaux, et, à ce chapitre, il serait totalement faux de s’imaginer que la fermeté de l’attitude française face à la crise soit d’abord dictée par le souci de protéger Jérusalem. Le cœur du différend de l’Europe avec Téhéran, ne nous y trompons pas, réside dans la percée iranienne dans le domaine des missiles : les scientifiques prévoient que, d’ici cinq ans au plus, la république théocratique chiite aura développé des fusées intercontinentales. Il sera alors trop tard pour intervenir militairement contre l’Iran sans provoquer un périlleux conflit nucléaire.

C’est ainsi que, lorsque le président George W. Bush parle de la possibilité du déclenchement d’une Troisième Guerre Mondiale, tout le monde civilisé préfère largement, s’il n’y a pas d’alternative, qu’elle soit conventionnelle et non nucléaire. Or, tout est question de temps, plus précisément, de timing ; d’une entente entre les principales puissances mondiales, dans leur démarche visant à empêcher la prolifération de l’utilisation guerrière de l’atome par Téhéran.

Ehoud Olmert, dans sa fonction de commis-voyageur dudit timing n’est pas, comme certains pourraient le penser, en train de vendre l’option militaire. Son pays n’y trouve pas son intérêt, car, dans l’hypothèse d’une action armée imminente, ce seraient Israël et les forces alliées basées en Irak qui seraient les seules à faire les frais d’une éventuelle riposte iranienne. En effet, les armes actuellement à disposition des généraux d’Ahmadinejad ont une portée maximale de l’ordre de 1 400 kilomètres. Elles n’inquiètent pas encore les capitales européennes, mais, si elles étaient lancées par grappes entières, comptant des centaines d’unités, certains de ces missiles pourraient percer le rideau défensif de l’Etat hébreu et lui infliger des dégâts désagréables.

En conséquence de quoi, l’effort israélien est avant tout diplomatique. Olmert rapporte, en France et en Grande-Bretagne, le contenu des négociations qu’il a menées avec Poutine. Il dira à Nicolas Sarkozy et au 1er ministre anglais quels sont les termes réclamés par Moscou pour s’abstenir de torpiller la discussion, prévue en novembre, au Conseil de Sécurité, afin d’imposer des sanctions efficaces aux Ayatollahs.

Il s’agit d’une partie d’échecs serrée qui se joue à l’échelle de la planète… A Métula, nous sommes presque certains que la Russie a conditionné sa participation à l’ONU à l’abandon du projet américain de disposer dix missiles, anti-missiles balistiques iraniens, du projet des Fils de la Guerre des Etoiles, sur les sols polonais et tchèque. Or ces missiles sont uniquement destinés à protéger les capitales européennes. Il est dès lors plus que probable que Washington conditionne son acceptation à la décision des premiers concernés, les Européens, et c’est de cela qu’Ehoud Olmert est actuellement en train d’entretenir Sarkozy et Kouchner.

Mais qui dit renonciation au déploiement de ces missiles de protection, dit, par là même, nécessité de régler la crise avant que Téhéran ne dispose de ses engins intercontinentaux. Il faut donc agir vite et bien. Cela signifie que les sanctions qui seront adoptées en novembre doivent être suffisamment pénalisantes pour les ayatollahs afin d’être dissuasives. Nous pensons que c’est jouable ; si, par exemple, le Conseil de Sécurité décidait d’imposer un embargo maritime à l’exportation du pétrole perse, il priverait les islamistes au pouvoir des moyens financiers nécessaires pour mener à bien leur nucléarisation. De plus, une telle sanction, facile à imposer d’un point de vue technique, aboutirait à l’étouffement économique de l’Iran. Ce dernier aurait le choix entre céder et se suicider.

Encore que, dans le cas d’une poursuite des programmes nucléaire et de développement des missiles par l’Iran, quitte à affamer sa population, comme l’avait fait la Corée du Nord, une action militaire deviendrait incontournable. Et si les USA ne commencent pas à planter leur bouclier européen en Tchéquie et en Pologne, le temps, pour une opération armée, serait compté.

Dans la crise qui nous préoccupe, les intérêts sont si évidents, si convergents, que nous avons ici l’impression que l’initiative Olmert sera couronnée de succès. On s’achemine ainsi vers une prise de sanctions exemplaires à Manhattan, en novembre, et, au cas où Téhéran n’annoncera pas, dans un laps de trois mois tout au plus, sa décision de cesser l’enrichissement de l’uranium, la parole sera aux militaires.

Pour démontrer aux partenaires européens qu’ils doivent prendre la situation très au sérieux, Ehoud Olmert amène, dans ses valises, les renseignements nécessaires pour faire le point, précisément, des progrès actuels des programmes perses. D’après ce que nous avons entendu en dire, ces informations, amassées par les services spéciaux de l’Etat hébreu, seraient "carrément inquiétantes".

Dans les semaines à venir, à moins d’un coup de théâtre toujours possible, on entendra, de plus en plus souvent, les dirigeants du monde libre faire état de l’option militaire pour résoudre la crise iranienne. Sûr que, dans la foulée, on trouvera un fonctionnaire subalterne pour préciser – ce qui est vrai, d’ailleurs – que la communauté des nations libres privilégie l’option diplomatique, et que la menace exprimée aura été mal comprise par les Ayatollahs.

Reste que la menace – telle celle annoncée par Bernard Kouchner – aura été dite et qu’elle se matérialise au fur et à mesure du refus iranien. Car la menace militaire procède d’un effet inévitable si l’on veut persuader l’adversaire de son sérieux. Du haut de notre rocher, qui plonge, sans se hâter, dans la réalité de l’hiver oriental, nous ne pouvons éviter d’imaginer ce qu’aurait été cette partie d’échecs cruciale, si, à l’Ouest, on avait eu à la disputer en présence du pensionnaire précédent de l’Elysée. Nous y pensons, puis nous nous dépêchons d’oublier ce cauchemar.
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