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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - SITES INTERESSANTS
16 décembre 2007, 10:48
Auteur: ladouda (IP enregistrée)
Date: 16 December 2007, 20:35

Un site à visiter :


Raccourci vers : [www.guide-genealogie.com]


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mariage-juif.gif
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
17 décembre 2007, 13:49
"Hava Naguila" est en compétition pour être N°1 à Noël en Grande Bretagne

La chanteuse britannique Lauren Rose a rendu publique une version moderne de la chanson traditionnelle "Hava Naguila". Les spécialistes des paris donnent la chanson favorite à 16 contre 1 pour être la chanson préférée à Noël.

'Hava Nagila' enters race for Christmas No. 1 in Britain

By Sara Miller, Haaretz Correspondent

British singer Lauren Rose has released a modern version of traditional Jewish song "Hava Nagila," and gambling pundits have even given odds on the song to take the top spot in the U.K. Christmas pop charts.

Last update - 15:32 17/12/2007
'Hava Nagila' enters race for Christmas No. 1 in Britain
By Sara Miller, Haaretz Correspondent

British singer Lauren Rose has released a modern version of traditional Jewish song "Hava Nagila," and gambling pundits have even given odds on the song to take the top spot in the U.K. Christmas pop charts.

According the British newspaper The Sun, bookmaker William Hill has given 17-year-old Lauren Rose a 16-1 shot at having Britain's best-selling song on December 25.

The Sun also reports that Lauren's father, Mark Goldberg, has quit his job as boss of Bromley Football Club to manage his daughter's music career.

Lauren's version of "Hava Nagila" is not the first by contemporary acts from both the pop and classical worlds. The list of musicians to perform the song includes Bob Dylan, Neil Diamond, Harry Belafonte, Julie Andrews, Ben Folds and violinist and conductor Andre Rieu.

The song, whose title translates as "Let Us Rejoice," is de rigueur at Jewish celebrations, and is widely attributed to Abraham Zvi Idelsohn, who is believed to have penned the song at the close of World War One.

Pour visionner la vidéo

Watch Lauren Rose's performance of "Hava Nagila":

[www.haaretz.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
17 décembre 2007, 14:31
Organisation juive de combat. Résistance/Sauvetage. France 1940-1945 (*)
17/12/07 - - : Histoire

Si la Résistance française à l’occupant allemand pendant la période sombre de la Seconde Guerre mondiale est en général connue, à travers livres et films, la composante spécifiquement juive à ce combat pour la liberté l’est incontestablement beaucoup moins. Pourtant, des centaines de Juifs, regroupés en dix réseaux de résistance, ont contribué à l’effort national de lutte farouche contre le nazisme : action d’entraide et de sauvetage, formation de cadres, missions de liaison, fabrication de faux papiers, organisation de corps francs, passages d’enfants en Suisse et, bien entendu, participation aux combats des Forces Françaises de l’Intérieur.
C’est pourquoi il faut être reconnaissant à l’équipe de membres actifs de l’ARJF-OJC (Association des Anciens de la Résistance Juive en France-Organisation Juive de Combat), réunie autour de Georges Loinger d’avoir, grâce à l’ouvrage qui nous est proposé, comblé un vide. Parmi eux, Jean Brauman et Frida Wattenberg.
Chacun des dix réseaux est présenté, avec ses particularités. Suit alors une série de mini-biographies des membres du réseau. Pour chacune, nom, prénom et pseudonyme, date et lieu de naissance, période de résistance et nom du ou des responsables de ce membre.
L’Armée Juive (AJ-OJC), tout d’abord, créée à Toulouse par Abraham Polonski, David Knout et Lucien Lublin. L’action du groupe est narrée par le menu et émaillée de quelques anecdotes. Albert Cohen, originaire d’Argentine, organisait des cours de préparation militaire et le nageur Alfred Nakache y donnait des cours de culture physique. A la libération de Toulouse, Jean Brauman oblige les prisonniers allemands à nettoyer la villa ou siégeait la Kommandantur afin d’y installer un home d’enfants, le « Château » où prendra naissance l’OPEJ. Un chapitre qui s’achève par la liste des membres du peloton « Bleu-Blanc ».
Viennent ensuite le MJS, Mouvement de Jeunesse Sioniste, l’OSE, avec le Circuit Garel, le Comité de la rue Amelot, la Sixième-Eclaireurs Israélites de France, chapitre qui s’achève par la liste des membres de la Compagnie Marc-Haguenau, le réseau Westerweel dit des Hollandais, le groupe des Aumôniers, le réseau Marcel , le Service André, le réseau SF-WIZO, service familial clandestin de placement d’enfants et le réseau de la Fondation de l’Hôpital Rothschild, malencontreusement tombé dans l’oubli.
Deux listes concluent ce livre, celle des Justes parmi les Nations et celle des déportés dont les noms ont été mentionnés dans le texte.
L’action exemplaire de ces réseaux juifs ne s’est pas achevée avec la fin de la Guerre. Lucien Lazare, très opportunément, nous rappelle que « Des combattants de la Résistance juive ont participé à la fondation de l’Etat d’Israël, à l’accueil des réfugiés juifs d’Europe et des terres d’Islam et à la lutte armée contre l’agression des forces arabes. Ces actions représentaient pour eux la poursuite et l’épanouissement du combat pour la survie engagé en France ».
Une belle iconographie complète l’ouvrage.
On pourra regretter que les biographies de certaines personnes, devenues, après la guerre, des membres éminents de la communauté juive, n’aient pas été prolongées au-delà des années quarante. Ainsi en est-il, notamment, de Rachel Cheigam, de Jules Jefroykin qui dirigera La Terre Retrouvée, de Jacques Lazarus, qui dirigera Information Juive, d’Arnold Mandel qui connaîtra une belle carrière littéraire et journalistique, de Bernard Picard qui, avec son épouse, Marianne Picard, deviendra l’âme de l’école juive à Paris, de Jacques Sabbath, qui dirigera L’Arche, de Rahmil Sulklaper, d’Alexandre Derczanski, de Paul Giniewski, écrivain et journaliste de talent qui sera, entre autre, rédacteur en chef de La Terre Retrouvée, de Tony Gryn, de Sender Szejner, qui s’investira dans la rénovation de la ville de Nétivote, en Israël , André Chouraqui, qui sera premier maire adjoint de Jérusalem, Eugène Minkowski, Renée Neher, Julien et Vivette Samuel, Henry Bulawko qui deviendra vice-président du CRIF, Jean-Paul Bader, qui sera très actif aux E.E.I.F, Robert Gamzon, « inventeur » des E.I. qui connaîtra une fin tragique en Israël, Maurice Honigbaum, qui deviendra le président du B’nai B’rith Européen, Pierre Kauffmann, Théo Klein, Lazare Prajs, Moussa et Odette Abadi, Léon Poliakov, qui deviendra le grand spécialiste que l’on sait de l’antisémitisme
Demeure toutefois un ouvrage utile et indispensable !

Jean-Pierre Allali

(*) Coordination éditoriale de Catherine Richet. Préface de Jean Mattéoli. Messages de Georges Loinger, de Toto Giniewski et de Serge Klarsfeld. Message de soutien d’Elie Wiesel. Introduction de Lucien Lazare.
Editions Autrement. Septembre 2006. 504 pages. 23 euros.

[www.crif.org]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 décembre 2007, 08:59
Une comédie arabe, succès inattendu de la télévision israélienne

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Par Matti Friedman.

Pour la première fois, une série télévisée écrite par un Arabe, avec des acteurs arabes et pour l'essentiel en arabe, est diffusée à une heure de grande écoute en Israël, pour un public quasi-exclusivement juif. Et en plus le succès est au rendez-vous. "Arab Work", qui passe le samedi soir, affiche l'une des dix meilleures audiences de la télé israélienne.

La minorité arabe israélienne, qui représente 20% de la population, est souvent ignorée dans le pays, y compris à la télévision, d'où la surprise "Arab Work" ("Travail d'Arabe"). La comédie a obtenu la troisième meilleure audience la semaine de la diffusion du premier épisode et reste depuis dans le top 10 des émissions les plus regardées, selon la société productrice Keshet. Même les chroniqueurs télé -connus pour leur férocité- des trois principaux journaux israéliens l'ont appréciée.

Les comédies de la télé israélienne sont souvent légères, avec une prédilection pour les caricatures et les hommes portant du maquillage et des vêtements féminins. Or, et c'est aussi sa grande originalité, "Arab Work" est réellement drôle.

Le personnage principal, Amjad, journaliste pour une publication en hébreu, tente de s'éloigner de ses racines arabes pour devenir plus israélien, un "statut" qu'il juge plus moderne et donc supérieur. On découvre également ses parents, attachés aux traditions, son épouse sceptique et son ami photographe juif, qui représente l'Israélien moyen.

Avec un style absurde qui n'est pas sans rappeler celui de la série américaine "Seinfeld", la sitcom aborde habilement la question difficile en Israël des relations entre Arabes et juifs, et ose en rire. Son titre, qui reprend une expression péjorative en hébreu pour qualifier un travail bâclé, est en soi une plaisanterie caustique sur l'état d'esprit des Israéliens à l'égard des Arabes.

La comédie évoque, mais toujours sur le ton de l'humour, les humiliations quotidiennes subies par les Arabes en Israël. Elle se moque également des travers supposés des Arabes israéliens, montrant une tendance à prendre des libertés avec la loi et à blâmer les autorités israéliennes chaque fois que survient un problème.

Le créateur de la série, Saed Kashua, lui-même rédacteur arabe d'un journal en hébreu, est critiqué par certains Arabes israéliens pour ses portraits stéréotypés, comme le propriétaire véreux d'un garage dans le village d'Amjad, qui vole des pièces de voiture. Mais il pense faire oeuvre utile en présentant des personnages arabes sympathiques.

L'objectif de l'émission est avant tout de divertir, souligne M. Kashua, qui ne nourrit pas d'illusion sur la capacité de la série à changer les relations entre juifs et Arabes. Il mesurera le succès de l'émission au désir du public de voir deux des protagonistes, Meir et Amal, un juif et une Arabe, se mettre ensemble. "Ce serait une grande victoire", dit-il.

Les Arabes israéliens arrivent loin derrière les juifs du pays en termes de revenus et de niveau d'éducation, mais gagnent peu à peu en visibilité dans les médias, et "Arab Work" semble s'inscrire dans ce courant.

La série est un cas particulier, car elle montre que la télévision commerciale israélienne peut produire une sitcom qui "n'est pas une insulte à l'intelligence" du téléspectateur, relève Yaron Ten Brink, critique du quotidien à gros tirage "Yediot Ahronot".

Quant à la spécificité de l'émission, "il est un peu triste que ce soit unique", remarque-t-il. "Vingt pour cent des Israéliens sont des Arabes, donc les voir à la télé ne devrait pas être une si grande affaire."
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 décembre 2007, 02:57
Financer les Palestiniens? Mauvaise idée

par Daniel Pipes
18 décembre 2007, Version provisoire

Le financement plus que généreux de Mahmoud Abbas et de l’Autorité palestinienne en vue d’instaurer la paix est l’un des axes constants de la politique occidentale – y compris israélienne – depuis la prise du pouvoir par le Hamas à Gaza, en juin dernier. Cet afflux de fonds est contreproductif et doit être stoppé. Urgemment.

Un peu de contexte: Paul Morro, du Service de recherche du Congrès, indique qu’en 2006, l’Union européenne et ses États membres ont donné 815 millions de dollars à l’Autorité palestinienne; les États-Unis ont versé 468 millions de dollars. L’ensemble des dons atteint un total de quelque 1,5 milliard de dollars.

Et l’aubaine ne cesse de prendre de l’ampleur. Le président George W. Bush a demandé un supplément de 410 millions de dollars en octobre, après une donation de 77 millions de dollars plus tôt cette année. Le Département d’État justifie cette somme somptueuse en affirmant qu’elle «répond à un besoin crucial et immédiat de soutenir un nouveau gouvernement de l’Autorité palestinienne (AP) que les États-Unis et Israël considèrent comme un authentique allié pour la paix». Lors d’une audition récente, Gary Ackerman, président de la sous-commission parlementaire sur le Moyen-Orient et l’Asie du Sud, a approuvé le don supplémentaire.

Bien décidée à ne pas se contenter de l’argent des contribuables, la secrétaire d’État Condoleezza Rice lança le 3 décembre dernier un plan de partenariat privé – «U.S.-Palestinian Public Private Partnership» – impliquant des poids-lourds financiers tels que Sandy Weill et Lester Crown, afin de financer, selon Rice, «des projets permettant d’atteindre directement les jeunes Palestiniens, de les préparer aux responsabilités de la citoyenneté et de la gouvernance» et qui «ont un énorme impact positif».




Pour plus ample informations, voir le site : [www.ajm.ch]
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
20 décembre 2007, 05:00


Billet radio d'André Nahum


Mercredi 19 decembre 2007

Bonjour,

L'Autorité palestinienne a récolté 7 milliards et demi de dollars
auprès des donateurs réunis à Paris lundi dernier.
C'est une bonne chose si cet argent permet d'avancer sur le
chemin de la paix.
C'est une bonne chose si cette manne permet de remettre en marche une
économie palestinienne fort malmenée par toutes ces années d'intifada.
C'est une bonne chose si les sommes importantes que vont
recevoir les Palestiniens sont entièrement utilisées pour le bien de la
population et qu'elles ne sont pas détournées comme cela s'est produit
dans un passé récent par des dirigeants peu scrupuleux qui se sont
remplis les poches au détriment de leurs concitoyens.
C'est une bonne chose, si le gouvernement palestinien lutte
efficacement contre la corruption et se lance enfin dans un plan cohérent
de constructions de maisons et d'écoles, de création d'activités agricoles,
industrielles et artisanales au lieu d'acheter des armes en contrebande et
d'entrainer des kamikazes.

Mahmoud Abbas beneficie de la sympathie unanime de toutes
les nations du monde y compris Israel dont c'est l'interet que les
Palestiniens prospèrent au lieu de croupir dans la misère et le desespoir.

S'il veut reussir, il doit impérativement mettre fin au terrorisme
et désarmer les milices, toutes les milices, celles du Hamas comme celles
du Fatah. Un état de droit ne peut tolèrer de factions armées sur son
territoire. Seules les forces régulières ont le monopole absolu du maintien
de l'ordre et de la sécurité des personnes et des biens.
Le veut-il ? Le peut-il ?

S'il a vraiment décidé d'accepter le partage de la Palestine
historique en deux états l'un israélien, l'autre palestinien, si c'est pour lui
un choix strategique et non tactique, il doit courir le risque de le dire
ouvertement à son peuple et le persuader d'accepter une fois pour toutes
les douloureux sacrifices qu'entraine une telle décision, tout comme les
Israéliens auront à signifier la même chose à leur opinion publique. Un
compromis historique ne peut être réalisé que dans une atmosphère de
confiance mutuelle.
En l'etat actuel des choses on peut se demander si les masses
palestiniennes travaillées depuis des dizaines d'années par une intense
propagande extrêmiste sont prêtes à écouter ce langage.

Le Hamas est là. Il n'a pas demissionné. Il a choisi de
poursuivre jusqu'au bout la lutte armée contre Israël quelqu'en soient les
conséquences et il multipliera les embuches avec le soutien de l'Iran, de la
Syrie et du Hezbollah. Il fera tout pour empêcher Mahmoud Abbas de
réussir. Le "raïs" a-t-il la carrure nécessaire pour sortir vainqueur de cet
affrontement ?
La partie sera dure. Elle l'est déjà.

Israël a décidé de donner une fois de plus sa chance à la paix.
Il ne peut cependant pas jouer sa survie sur un pari, une partie de dés.
Le ratage d'Oslo et le désastre qu'a entraîné l'évacuation de Gaza en 2005
sont trop frais dans les mémoires et ont coûté trop de vies humaines pour
que l'état juif se permette de baisser sa garde ne serait-ce qu'un instant.

Parce que son peuple désire ardemment la paix et que le
monde entier est fatigué de ce conflit presque centenaire, Ehoud Olmert
accepte de prendre des risques , Cela ne l'empêche pas de poursuivre
l'édification de la barrière de sécurité, de maintenir des barrages en
Cisjordanie et de construire 300 nouveaux logements à Har Homa, banlieue
de Jérusalem dans le même temps de la négociation.

Est-ce à dire qu'il ne croit pas vraiment à un scénario qui a pourtant
l'aval et la bénédiction des Etats-Unis, de l'Europe et du Monde ?
Après tant de désillusions et d'espoirs déçus, on pourrait l'imaginer.

André Nahum


Pièces jointes:
nahum.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
22 décembre 2007, 21:10
Ville de Sdérot : Tu ne baisseras pas les bras !

Ftouh. Souhail de Tunis

Bonjour

Comme presque une éternité, les habitants de la ville de Sdérot sont réveillés chaque nuit par une sirène qui prévient qu’un Qassam va s’abattre sur leurs toits. Puis de nouvelles roquettes tombent le matin au lever du soleil. La même musique stridente retentit plusieurs fois à la journée : une première fois, puis une seconde, une troisième... Les roquettes pleuvent sur la cité, et rien ne semble pouvoir arrêter cette violence folle. Le sentiment d’impuissance s’installe et le cabinet sécuritaire insiste qu’il n’y aura pas, pour l’heure, d’opération d’envergure dans la Bande de Gaza et ce, malgré les 970 roquettes tirées sur le Néguev occidental depuis janvier 2007.

Déjà plus de 2700 roquettes et obus ont explosé en Israël depuis le désengagement de Gaza (août 2005), avec des pics allant jusqu’à 300 par mois. Plus de vingt Kassams sont tirées au quotidien en direction de Sdérot, cible perpétuelle des tirs palestiniens à partir de la bande de Gaza.

La pluie de Qassam sur le Néguev a été d’une violence inouïe cette semaine : une fillette a été légèrement blessée, elle a reçue des éclats dans la jambe et a été évacuée à l'hôpital Barzilaï d'Ashkelon (information du 12 décembre par Guysen Israël News)

Une habitante de Sdérot de 40 ans a été sérieusement blessée, lorsqu’une roquette Kassam, est tombée sur son domicile. Une dizaine d’autres ont été psychologiquement choquées. (Israël magazine le 14 -12 -2007)

On reste aujourd’hui sans nouvelle de cette dame âgée d'une quarantaine d'année qui a sérieusement été atteinte par le souffle de l'explosion d'une roquette qui s'est abattue jeudi matin sur sa maison à Sdérot, et la victime a du être transportée à l'hôpital Barzilaï d'Ashkelon. Le projectile a percuté de plein fouet le bâtiment qui ne possédait pas d'abri blindé, en crevant le toit de la maison où il a provoqué des dégâts matériels importants. Une autre femme a également été légèrement blessée, et une dizaine de personnes commotionnées par la déflagration. Les habitations de Sdérot sont sérieusement touchées car elles ne comportaient pas des abris où peuvent se réfugier les habitants.

Cette violence palestinienne intervient dans un moment ou Israël autorise à des centaines d’habitants de la bande de Gaza à transiter par le terminal d’Erez pour se rendre au traditionnel pèlerinage de la Mecque. Mais la réponse des palestiniens se traduit tout de suite par une nouvelle salve de Kassams qui s'est abattue (le même jour, le jeudi 13 décembre) en provenance de la bande de Gaza. Les bataillons des Moudjahiddins, un des groupes armés du Fatah, les Comités de résistance populaire, et les brigades Al Qods du Jihad islamique ont revendiqué conjointement ces tirs.

Les terroristes n’en finissent pas, impunément, de lancer des roquettes contre Israël. Le 15 décembre plusieurs roquettes sont tombées près d’Ashkelon où quelques habitants ont été sérieusement choqués et pris en charge par les services de secours. Un bébé a été blessé par les éclats d’une roquette qui s’est abattue dans la cour de la maison de ses parents. Il a été hospitalisé, ainsi que sa mère, à l’hopital Barzilai d’Ashkelon.

Le spectacle qui s'offrait aux yeux de la population juive, après ces attaques du mois de décembre, ne peut être que désastreux. Les habitants de Sdérot, comme ceux des autres localités voisines, sont aujourd’hui effrayés mais ils attendent que les autorités prennent enfin pour cible ceux qui tirent les roquettes afin de mettre fin à cette tragédie. Malheureusement, pour le gouvernement, l’heure n’est pas encore venue pour intervenir, sérieusement, à Gaza !

Une question s’impose : jusqu’à quand Israël devra tolérer ces attaques incessantes à la roquette par les terroristes de Gaza ?

Le maire de Sdérot qui avait annoncé son intention de démissionner, il y’a quelques jours, attend toujours les promesses de monsieur Ehoud Barak, le ministre de la Défense qui s’est engagé que les services de sécurité et lui-même amèneraient la solution aux tirs de Kassam. La situation, à ce jour semble figée, et la population du Sud attend une réponse adéquate à ces incessantes et meurtrières attaques palestiniennes.

Il faut dire que les habitants de Sdérot ont de quoi pour se sentir délaissé par l’attitude du gouvernement qui a indiqué, lors de son dernier débat à la Cour suprême, qu'il n'était pas obligé par la loi d'équiper la ville contre les roquettes.

Est-ce que les autorités, dans les circonstances pareilles, ne devaient pas assurer la sécurité de leurs citoyens ? Est-ce que l'Etat d’Israël ne devait pas agir avec plus de combativité au lieu de s'occuper d’une paix illusoire ?

La ville de Sdérot, est sur le point de se vider de sa population. Depuis des années, elle est la cible de dizaines de roquettes quotidiennes.

Depuis janvier 2007, neuf cent soixante dix roquettes Kassam et plus de mille deux cents obus de mortier ont été tirés contre Israël depuis Gaza. Au total quelque quatre mille de ces projectiles artisanaux se sont abattus sur la ville et ses environs au cours des sept dernières années. Douze Israéliens ont été tués et plusieurs centaines d'autres blessés par ces tirs sur cette région.

Alors que la communauté internationale ne fasse rien pour y remédier plusieurs groupes armés palestiniens revendiquent plus ouvertement ces tirs qui se poursuivent sans relâche depuis l'an 2000 sur le Néguev. Le porte-parole du comité de résistance populaire de la Bande de Gaza considère même que la démission de Eli Moyal était une victoire du peuple palestinien.

Les palestiniens voyaient, en effet, dans la demande de démission de Moyal une victoire pour leurs mouvements terroristes, ils attendaient même que le maire d’Ashkelon baisse les bras à l’avenir.

Mais monsieur Elie Moyal, maire de Sdérot depuis 1998, est un homme courageux, car il a renoncé a sa démission (qu’il a présenter au ministre de l’Intérieur, Meïr Shitrit) préférant ainsi de continuer de soutenir sa population. Monsieur Moyal, avait déjà refusé la proposition de Silvan Shalom, alors ministre des Affaires étrangères, d’être nommé ambassadeur d’Israël en France pour rester auprès de la population de Sdérot éprouvée.

On peut imaginer donc la surprise générale des terroristes après que monsieur Moyal retire sa démission et reste Maire de Sdérot. Mais cette situation d’une ville israélienne bombardée depuis des années est plus qu’intolérable surtout que l'éventualité pour Tsahal de déclencher une opération de grande envergure dans la bande de Gaza reste très improbable.

Les dernières opérations terrestres à Gaza n’ont pas permis à Tsahal de dissuader les terroristes, ni de réduire en silence leur arsenal criminel . Les efforts de l’armé ne peuvent cesser tant que la menace des roquettes sur Sdérot et le Néguev ne serait pas maîtrisée.

Ces tirs incessants de Qassams et d’obus de mortiers sur la région israélienne du Néguev occidental ne peuvent que nous alerter sur les douloureuses conséquences sur les hommes, les femmes et les enfants, blessés et en état de choc, sur les responsables locaux désespérés, et les responsables nationaux désorientés.

Cette semaine, à Sdérot, Aloumim, Nahal Oz, Nir Am, Erez, par dizaines, de jour comme de nuit, dans les rues et dans les champs, à l’heure des sorties de classes, à l’heure du marché, à l’heure injuste, les Qassam ont frappé, encore et encore. Qassam, expression d’une vengeance trouble, devrait susciter une révolte et une indignation grandissante devant ce drame à ciel ouvert qui se poursuit dans le silence le plus complet de la communauté internationale. Promesse, pression, promesse ; quand ces crimes contre la paix cesseront. ?

Il faut savoir que le Hamas n’a pas le monopole du crime contre la paix. Jeudi 13 décembre, ce sont les « brigades des Moudjahidines », un groupe armé proche du Fatah de Mahmoud Abbas, qui a revendiqué le tir d’un Qassam qui a blessé grièvement une femme transportée d’urgence à l’hôpital Barzilaï d’Ashquelon.

Dans ce contexte, deux semaines seulement après la conférence d’Annapolis, la violence palestinienne trahie toutes les promesses .Il ne se passe pas un jour sans que les attaques palestiniennes sèment la terreur. D’où les mots justes du Chef d’Etat-major de Tsahal, Gabi Ashkenazi, qui finit par sonner la vérité : « On ne peut pas vaincre le terrorisme en cédant le contrôle de nos territoires à d’autres ».

Ce Lundi 17 décembre, lorsque les 90 délégations étaient à Paris pour la « Conférence des donateurs » qui avait pour but de fournir un soutien financier à l’Autorité palestinienne, le Président Sarkozy , qui a multiplié les déclarations en condamnant les attentats commis par Al-Qaïda en Algérie, n’a pas dit un seul mot sur les tirs de Qassam sur Sderot ; peut être parce que ces tirs ne constituent pas un crime contre la paix aux yeux de l’Elysée !

Devant ce silence international, Il est aujourd’hui impossible pour Israël de vaincre la machine terroriste sans finalement contrôler militairement les secteurs d'où opéraient les miliciens. Les incursions ponctuelles de Tsahal à Gaza ne réussiront pas à éradiquer totalement les tirs.

Il est donc incompréhensible de ne pas envisager de lancer une opération d'envergure dans les territoires autonomes palestiniens sous prétexte de la venue dans la région du Président George W. Bush attendu à Jérusalem entre le 9 et le 11 janvier.

Il faut rappeler qu’il y a seulement quelques jours , Ehoud Olmert, dans un communiqué, avait indiqué qu’aucune opération d’envergure ne se ferait à Gaza avant la visite du président Américain G.W. Bush. Quand au Hamas, il a confirmé qu’il était en relation permanente avec l’Iran, comme l’était le Hezbollah au Liban. Israël reste donc au pied du mur, et sa population attend un signe fort…

Ces bombardements palestiniens incessants et meurtriers sur le Sud d’Israël et en particulier sur Sdérot, devraient appeler Tsahal à régler au plus vite le problème des roquettes Kassam comme tous les autres problèmes.

En attendant un changement de perspective, un hommage devait être rendu au maire de Sdérot, Monsieur Elie Mouyal, qui a choisi de rester à coté de sa population éprouvée, ainsi qu’au président du comité des parents d'élèves de Sdérot, Sasson Sarah et enfin à monsieur Yaïr Fargeon, le chef du conseil régional Hof Ashkelon qui reçoit, dans ses hôpitaux, les victimes et les blessés de Sdérot.


Ftouh.Souhail de Tunis

tunirael@laposte.net
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
23 décembre 2007, 01:39
Samedi 22 décembre 2007

22:36 Une chanteuse israélienne conquiert le coeur des Français. Cette semaine, Yael Naïm était en tête du box-office des ventes du site d'e-shopping Amazone, à l'occasion de la sortie de son deuxième album, dont la plupart des chansons sont en hébreu. (Guysen.International.News)
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
24 décembre 2007, 14:09
Des chercheurs du Technion de Haïfa ont réalisé la plus petite Bible du monde

Les 300.000 mots du texte hébreu ont été gravés en une heure sur une surface minuscule de silicium de 0,5 millimètre carré, soit la moitié de la taille d'un grain de sucre.

Haifa Technion scientists create world's smallest bible

By The Associated Press
Last update - 22:58 24/12/2007

Local scientists have inscribed the entire Hebrew text of the Jewish Bible onto a space less than half the size of grain of sugar.

Nanotechnology experts at the Technion - Israel Institute of Technology in Haifa say the surface of the text measures less than 0.5 square millimeters (0.01 square inches). They chose the Jewish Bible to highlight how vast quantities of information can be stored in minimum amounts of space.

It took the team about an hour to etch the 300,000 words of the Bible onto a tiny silicon surface, says Ohad Zohar, the university's scientific adviser for educational programs.
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The Technion's microscopic Bible was created by blasting tiny particles called gallium ions at an object that then rebounded, causing an etching affect.

When a particle beam is directed toward a point on the surface, the gold atoms bounce off and expose the silicon layer underneath just like a hammer and chisel, Zohar explains. He adds that the technology will in the future be used as a way to store vast amounts of data on bio-molecules and DNA.

The tiny Bible appears to be the world's smallest. The previous smallest, known copy of the Bible measured 2.8 x 3.4 x 1 centimeters (1.1 x 1.3 x 0.4 inches), weighing 11.75 grams (0.4 ounces) and containing 1,514 pages, according to Guinness World Records spokeswoman Amarilis Espinoza. The tiny text, obtained by an Indian professor in November, 2001, is believed to have originated in Australia.

[www.haaretz.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
26 décembre 2007, 05:02
Le ministère de l'Intérieur contre les convertis
par Yael Ancri
mardi 25 décembre 2007 - 22:56

Le ministère de l'Intérieur ignore une sentence rendue par la Cour suprême qui faciliterait la Aliyah des gens qui se sont convertis à l'étranger. C'est ce qu'indique le Centre d'informations pour la vie juive (ITIM), dans une requête déposée lundi à la Cour suprême.

Dans sa requête, ITIM explique que le ministère de l'Intérieur continue à exiger de toutes les personnes qui se sont converties à l'étranger, même dans des communautés orthodoxes, de vivre dans leur communauté juive à l'étranger pendant un an avant d'avoir l'autorisation d'immigrer en Israël.

De cette exigence découlent des situations absurdes. Les convertis sont reconnus comme Juifs à part entière par la Rabbanout HaRashit (le Grand Rabbinat) d'Israël, mais ne sont pas considérés comme Juifs par l'État d'Israël.

Dans une résolution publiée en mars 2005, la Cour suprême a décrété qu'il n'était pas raisonnable de la part du ministère de l'Intérieur de demander à un converti de résider dans sa communauté locale pendant un an après sa conversion. La Cour a par ailleurs rejeté l'argument du ministère de l'Intérieur selon lequel cette directive avait pour but de s'assurer du sérieux des convertis.

"Pendant plus de deux ans, le ministère de l'Intérieur a agi de mauvaise foi, faisant profondément souffrir les vrais convertis qui ont fait des sacrifices énormes pour rejoindre le peuple juif", a affirmé le rabbin Seth (Shaoul) Farber, directeur de l'ITIM. Et d'ajouter : "Non seulement leur politique est illégale, mais elle est profondément contraire au judaïsme."

ITIM a déposé la requête au nom de Rachel (Immanuelle del-Conte, de son nom original), une jeune femme qui a commencé à s'intéresser au judaïsme il y a plus de quatre an. Immanuelle était une Italienne de confession catholique.

Immanuelle a fait une demande de conversion en Israël il y a quatre ans et a suivi un Oulpan (une formation) de conversion dans le cadre du programme organisé par les kibboutzim religieux. Cependant, le ministre de l'Intérieur a repoussé sa demande de conversion en Israël, malgré les nombreuses recommandations que de grands rabbins orthodoxes d'Israël lui avaient remises.

Immanuelle a donc dû retourner en Italie, où elle a suivi un processus de conversion auprès d'une cour rabbinique orthodoxe.

Lorsque Rachel a terminé sa conversion en Italie, sa judéité a été confirmée par le bureau du grand rabbin sépharade d'Israël, le Rav Shlomo Amar. Mais le ministère de l'Intérieur a refusé de la reconnaître.

La situation de Rachel est l'inverse de celle de milliers d'immigrants russes en Israël, qui sont reconnus comme Juifs par le ministère de l'Intérieur, dans le cadre de la Loi du Retour, bien que du point de vue de la Halakha, ils ne sont pas Juifs. Aussi, le Grand Rabbinat ne peut pas leur permettre de se marier en Israël.

Au contraire, Rachel peut maintenant se marier en Israël, mais elle ne peut devenir citoyenne israélienne. En réponse à la requête d'ITIM, la Cour suprême a ordonné au ministère de l'Intérieur de fournir un statut de résident temporaire d'ici la fin de l'année, jusqu'à ce que la Cour prononce sa sentence sur la question.

Le rabbin Farber a indiqué que son organisation s'occupait maintenant d'environ dix autres cas similaires à celui de Rachel. Il a ajouté que jusqu'en avril dernier, l'Agence juive refusait d'accepter des convertis qui n'avaient pas encore résidé un an dans leur communauté juive de diaspora.

"Du fait de la pression exercée sur elle par ITIM, l'Agence juive a apparemment changé de politique", a affirmé le rabbin Farber. "Toutefois, le ministère de l'Intérieur s'obstine et continue à faire un mal irréparable à une femme qui aurait dû être accueillie les bras ouverts par l'État, qui a préféré lui infliger un camouflet", a affirmé le rabbin Farber.

Un représentant du ministre de l'Intérieur a affirmé au Jerusalem Post en anglais, qu' "une étape centrale et importante venait juste d'être complétée concernant les critères de l'obtention de la citoyenneté pour les convertis, en collaboration avec le ministère de la Justice. Ces critères ont été présentés à plusieurs organisations pour qu'elles fassent des commentaires et des suggestions."

Le représentant a ajouté : "Le ministère de l'Intérieur est désolé que le rabbin Farber ait préféré faire ses suggestions et recommandations par l'intermédiaire de la presse, sans consulter le ministère. Le rabbin Farber a agi de la sorte, bien qu'il ait demandé un délai supplémentaire pour présenter ses suggestions au gouvernement. Tant que nous n'avons pas fini de définir les nouveaux critères de citoyenneté pour les convertis, nous ne pouvons pas nous étendre sur la question et commenter ce sujet."

Et d'ajouter : "Il conviendrait que le rabbin Farber présente ses suggestions au ministère de l'Intérieur le plus rapidement possible, pour accélérer le processus d'ébauche des critères."
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