Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
28 décembre 2010, 09:35
Tribune libre
La vieille journaliste indigne, par Meïr Weintrater
28/12/10 - - : Débat

Ce texte est publié dans la rubrique Tribunes Libres réservée aux commentaires issus de la presse. Les auteurs expriment ici leurs propres positions, qui ne sont pas inéluctablement celles du CRIF.

Helen Thomas est une dame, âgée de 90 ans, qui avait tout pour entrer dans l’histoire comme l’une des grandes figures du journalisme américain. Elle avait travaillé pendant 57 ans à l’agence United Press International (UPI), dont elle fut longtemps la représentante auprès de la Maison Blanche. Elle prenait une part active à toutes les conférences de presse présidentielles, posant des questions souvent impertinentes et toujours remarquées. Devenue une icône de la vie publique aux Etats-Unis, elle écrivait ces dernières années des billets pour la chaîne de journaux Hearst.

Et voilà qu’en juin 2010, Helen Thomas accorde une interview filmée à un site internet juif. Interrogée sur l’État d’Israël, elle déclare: «Qu’ils foutent le camp de Palestine». L’interviewer, interloqué, lui demande ce que doivent faire, selon elle, les Juifs vivant en Israël. Réponse: «Qu’ils rentrent chez eux, en Pologne, en Allemagne, ou en Amérique».

Scandale. Helen Thomas publie des excuses, mais cela ne suffit pas, et elle doit démissionner de ses fonctions à la chaîne Hearst.

L’affaire revient au premier plan de l’actualité quand Helen Thomas, qui est la fille de deux immigrants libanais chrétiens, prend la parole devant une association arabe américaine à Detroit. Et elle en remet une couche. Non, elle ne regrette rien. D’ailleurs, dit-elle, «le Congrès, la Maison Blanche, Hollywood et Wall Street sont la propriété des sionistes». C’était le 2 décembre 2010.

Nouveau scandale. L’université où Helen Thomas avait fait ses études annonce la suppression d’un prix annuel pour «la diversité dans les médias» qui portait son nom. Et là, montée au créneau de plusieurs associations arabes américaines, qui prennent la défense de la vieille dame. Avec pour effet que des propos évidemment racistes, où le mot «sioniste» sert de substitut commode au mot «juif», sont endossés par des organisations ayant pignon sur rue.

En d’autres termes, ce que nous avons connu en France sous le nom de «phénomène Dieudonné», les Américains le découvrent aujourd’hui grâce à Helen Thomas. Welcome to the Club.

Billet diffusé sur RCJ le 22 décembre 2010

[www.crif.org]
Re: Antisemitisme
29 décembre 2010, 01:30
WEDNESDAY, DECEMBER 29, 2010
Yaakov Kirschen
Israel

Pièces jointes:
Pogroms.gif
Re: Antisemitisme
01 janvier 2011, 23:21
iNFO PRISE SUR GUYSEN INTERNATIONAL
Altermondialistes, alterjuifs et boycott d’Israël

La scène se passe à Montréal, il y a quelques jours, en pleine période d’achats de cadeaux de Noël. Monsieur Archambault se dit harcelé par des manifestants anti-israéliens auxquels s’associe son propre député, Amir Khadir. Que reproche-t-on à ce commerçant "criminel" ? De vendre quelques paires de chaussures israéliennes.


Chaudement vêtu, le député distribue des tracts, chaque samedi, devant cette boutique, en compagnie de militants anti-israéliens du PAJU (Palestiniens et Juifs unis) dans le cadre d’une campagne plus vaste, appelée Boycott Désengagement Sanctions (BDS), qui sévit également en Europe et plus particulièrement en France et en Belgique.

Le commerçant québécois, qui n’a pourtant rien d’un militant sioniste israélien, est outré par le député Amir Khadir qui apostrophe les passants tentant d’entrer dans la boutique : "Vous n'allez quand même pas entrer dans un commerce qui vend des produits israéliens"? "Il ne leur demandait pas de ne pas acheter de produits israéliens; il leur demandait carrément de ne pas entrer dans notre commerce!" s’insurge M.Archambault.

Le député a refusé de répondre aux questions des journalistes pour expliquer sa présence devant ce commerce de son arrondissement.

La mésaventure de ce malheureux commerçant canadien nous rappelle d’autres temps, pas si lointains, ceux du boycott et des autodafés. De cette époque où des SS montaient la garde devant des commerces juifs avec les mêmes pancartes autour du cou : "Kauft nicht bei Juden" (N’achetez pas chez les Juifs). Aujourd’hui, c’est "Boycott Israël".

Israël, le Juif des nations. Rien n’a changé, la bête est toujours là et Berthold Brecht avait raison d’écrire cette phrase prémonitoire dans "la résistible ascension d'Arturo Ui": "le ventre est encore fécond d'où est sortie la bête immonde".
Mais cette bête immonde a mué, se faisant plus pernicieuse, plus sournoise, plus politiquement correcte, se forgeant une soi-disante vertu en intégrant des Juifs dans leurs organisations, pour parer aux accusations d’antisémitisme.

Le PAJU en est la preuve très symbolique. Il prétend rassembler des Palestiniens et des Juifs, surtout pas des Israéliens. En fait, il réunit des altermondialistes, souvent originaires de pays musulmans et des "alterjuifs" qui ne revendiquent leur judéité que lorsqu’il s’agit de délégitimer, de démoniser Israël. Ils participent à l’entreprise même de négation de l’Etat d’Israël. Sur son site, le PAJU demande le retrait des chaussures Beautifeel, fabriquées, non pas dans les territoires de Judée-Samarie, mais à Rishon LeTsion, au cœur d’Israël.

Les "alterjuifs" sont les collabos d’aujourd’hui. En France, les chantres de la haine de soi juive et de l’antisionisme sont très nombreux et le lecteur saura de qui il s’agit, la loi nous interdisant de les citer.

Lorsque la critique d’Israël, légitime, démocratique, saine, justifiée et même nécessaire, verse dans la détestation d’Israël et sa remise en cause en tant qu’Etat, alors ces "alterjuifs", qui en sont les apôtres, n’échappent pas, eux non plus, au qualificatif d’antisémite dans la mesure où ils nient le droit fondamental du Peuple Juif à réaliser son destin national, donc à disposer de son Etat.

Mais que ces hérauts de la haine prennent garde. Ils pourraient être un jour eux-mêmes victimes de cette fureur antisémite dont ils auront été les complices. Ceux qui les manipulent n’hésiteront pas à les éliminer lorsqu’ils ne leur seront plus utiles.

Je voudrais leur conter une petite histoire à ces ennemis de l’intérieur.
Nous sommes en 1943 à Bruxelles. Rywka a 37 ans. Elle est dénoncée aux Allemands par un juif prénommé Jacques, collabo notoire.

Elle est déportée à Auschwitz et subit les cruautés de kapos juifs.

Jacques et les kapos finirent dans les fours crématoires lorsque les Allemands n’eurent plus besoin de leurs "services".

Rywka survécut miraculeusement.

Elle était ma grand-mère.
Elle est ma mémoire, elle est celle d’Israël.

Nos pensées, à l'aube de cette nouvelle année civile 2011, vont à Guilad Shalit, détenu depuis 1650 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn
Re: Antisemitisme
18 janvier 2011, 04:16
Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde (Camus)

Le départ des Juifs d’Europe et la mort lente d’un continent (info # 011601/11) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency

On a beaucoup parlé d’une montée de l’islamophobie en Europe ces temps derniers. On a également beaucoup parlé de la crise de l’euro, risquant fort de s’accentuer avec la chute vraisemblable du Portugal et de l’Espagne au cours des six prochains mois.
On a beaucoup moins parlé des tendances démographiques qui, pourtant, se dessinent de plus en plus clairement : avec une moyenne de 1,4 enfant par femme, l’Union Européenne connaît un vieillissement accéléré.
A ce vieillissement accéléré, occasionnant d’ores et déjà annuellement à certains pays une perte de population, s’ajoutent des processus migratoires complexes, donnant lieu au départ de gens porteurs de capital intellectuel – mouvement appelé communément la fuite des cerveaux -, et une immigration de personnes au bénéfice d’un faible capital intellectuel.
Les perspectives pour les retraites, la croissance, le maintien du niveau de vie, se font dès lors très sombres.
On n’a, de plus, presque pas parlé d’un autre phénomène très lourd de sens.
Je fais allusion au départ des Juifs d’Europe qui s’opère actuellement. Dans certains pays, comme la Suède, la Belgique et les Pays-Bas, ce départ est rapide ; dans d’autres pays, il est plus lent, mais il témoigne d’une tendance générale.
Ce départ se produit pour des raisons claires et explicitées par ceux qui s’en vont : la remontée de l’antisémitisme.
Comme l’antisémitisme qui resurgit n’est pas celui d’il y a une soixantaine d’années, mais un antisémitisme généralement musulman, les "organisations antiracistes" feignent de ne pas le voir et se montrent rétives à le décrire comme de l’antisémitisme ; il n’en est pas moins là.
L’antijuif se cache, bien sûr, souvent, sous le masque à la mode de l’antisémite contemporain : "l’antisioniste". Ce déguisement permet aux dirigeants politiques que l’on rend attentifs au fléau de trouver une réponse fuyante : si les Juifs ne défendaient pas Israël, tout serait différent ; si Israël se comportait mieux, ce serait parfait.
L’antisémitisme se dissimule mal. Certains cris – tel "mort aux Juifs !" -, lancés lors de manifestations contre Israël ces dernières années sont, en la matière, dénués d’ambiguïté.
A Malmö, en Suède, où résidait la principale communauté juive du pays, il ne reste que soixante-dix familles israélites, et leurs membres ne peuvent plus arpenter les rues sans se faire insulter et être visés par des projectiles. Un seul jardin d’enfants juif subsiste, et il a dû s’équiper de portes blindées et de vitres à l’épreuve des balles [comme dans un grand nombre de cités européennes. Ndlr.].
A Amsterdam, des Israélites affirment qu’ils ne peuvent plus sortir le soir qu’en groupe et en regardant soigneusement s’ils ne sont pas suivis. Des agressions graves ont eu lieu plusieurs fois au cours de l’année écoulée.
S’il fallait compter le nombre de fois où un enfant se fait traiter de sale Juif dans un établissement scolaire de plusieurs pays européens, on commencerait à effectuer des calculs statistiques. Et quand ce genre d’incident se produit, c’est l’enfant juif qui se trouve présenté, en général, comme fauteur de troubles, et qui doit changer d’établissement.
Les Juifs laissant l’Europe derrière eux rejoignent Israël ; ceux qui ont l’occasion de s’exprimer et de faire des comparaisons, affirment que leurs rapports avec les Arabes sont plus sains et apaisés dans l’Etat hébreu que sur le vieux continent.
Ce qui fait la différence, dirai-je, est qu’en Israël, un Arabe sera soumis à moins de propagande antisémite et anti-israélienne qu’en Europe.
Sur le continent européen, des millions de familles captent les programmes d’Al Jazzera et les regardent quotidiennement ; et les téléspectateurs des grandes chaînes européennes reçoivent une information souvent encore plus haineuse à l’encontre d’Israël que celle véhiculée par Al Jazzera.
L’exode des Juifs d’Europe, s’il se poursuit et s’il s’accentue, et je crains fort que ce soit ce qui nous attend, constituera l’un des phénomènes majeurs qui transformeront l’Europe au XXIème siècle.
L’émigration des Juifs expliquera et explique déjà la raison pour laquelle les dirigeants européens sont de moins en moins sensibles aux réactions de résistance ainsi qu’aux interpellations émises par leurs compatriotes israélites. A l’inverse, pour des raisons opposées, les politiciens se montrent de plus en plus attentifs aux revendications des musulmans.
Cela m’amène à une déduction simple et calamiteuse : l’Europe me semble perdue pour les Juifs, et, ce qui n’est pas plus rassurant, les Juifs sont perdus pour l’Europe.
Si la destination logique et la plus fréquente de ceux qui partent est Israël, certains optent également pour l’Amérique du Nord.
Israël a aussi du souci à se faire face à cette évolution générale : aucun gouvernement israélien ne bénéficiera plus du soutien de l’Europe, sauf s’il adopte des attitudes suicidaires, et encore… J’aimerais être sûr qu’aucun dirigeant hébreu ne se fait encore des illusions à ce sujet.
L’Europe, ajouterai-je, m’apparaît perdue tout court. Peuplée de vieillards, de jeunes gens frustrés et musulmans, dépeuplée de ses Juifs, sans croissance, elle commence à péricliter et va, à terme, cesser d’être l’une des régions majeures du monde.
Elle ne sera plus tout à fait l’Europe, mais se muera en quelque chose d’autre. Et il vaut mieux s’accoutumer dès aujourd’hui à voir en elle ce quelque chose d’autre. Et à en tirer les conséquences.

Metula News Agency ©
Re: Antisemitisme
18 janvier 2011, 07:23
Re: Antisemitisme
26 janvier 2011, 01:46
Frédéric Mitterrand face à la polémique Céline.


mardi 25 janvier 2011, par Frederic Mitterand, par Louis-
Ferdinand Céline

Il en a finalement décidé autrement. En cause : la présence, dans cette brochure de 300 pages, de l’écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), aux côtés de Philippe de Commynes, Théophile Gautier, Blaise Cendrars ou Frantz Fanon. Une présence jugée incompatible avec les "valeurs fondamentales de la nation et de la République", a justifié M. Mitterrand.

Un homme peut savourer sa victoire : Serge Klarsfeld. Mercredi 19 janvier, le président de l’Association des fils et filles de déportés juifs de France avait réclamé "le retrait immédiat de ce recueil". A ses yeux, "les immondes écrits antisémites" de Céline rendaient en effet un tel hommage inadmissible. "Frédéric Mitterrand doit renoncer à jeter des fleurs sur la mémoire de Céline, comme François Mitterrand a été obligé de ne plus déposer de gerbe sur la tombe de Pétain", a déclaré l’avocat, qui se dit aujourd’hui "soulagé".

Le ministre s’est bien sûr défendu d’avoir agi "sous le coup de l’émotion ou de pressions contradictoires". Sa décision, a-t-il indiqué, a été prise "après mûre réflexion". Il est pourtant difficile de ne pas y voir une volte-face : si la présence de Céline l’embarrassait tant, comme il l’a affirmé devant son auditoire vendredi soir, pourquoi n’a-t-il pas décidé de s’y opposer avant que le recueil ne soit imprimé à environ 10 000 exemplaires, c’est-à-dire dès l’automne 2010 ? Un recueil dont il a lui-même signé un avant-propos enflammé où il se félicite qu’y soit évoquée "une histoire de France propre à charmer nos imaginations et nos esprits contemporains".


A l’Elysée, on ne cache pas qu’il s’agit d’un rétropédalage, une décision prise "d’un commun accord" entre le Palais et la Rue de Valois. On constate juste que, là ou le ministère a mis quarante-huit heures pour ouvrir les yeux, la présidence a tranché en quelques heures. Au cours de la journée, plusieurs conseillers de Nicolas Sarkozy avaient pointé le caractère cocasse de la situation : "Tout le monde ici sait que Céline est l’écrivain préféré du président. A un précédent Noël, nous nous étions même cotisés pour lui offrir une lettre manuscrite de Céline", rappelle un membre de son cabinet.

La décision soudaine de Frédéric Mitterrand est d’autant plus étonnante que le Recueil des célébrations nationales fait l’objet d’un long travail préparatoire. La procédure est la suivante : chaque année, un groupe de quelques fonctionnaires du ministère de la culture, placés sous l’autorité du directeur des Archives de France, soumet à un Haut Comité une liste d’événements et de personnalités dont l’anniversaire mérite d’être célébré. Purement consultatif, ce Haut Comité de douze membres - aujourd’hui présidé par le médiéviste Jean Favier - peut suggérer d’ajouter ou de retirer des noms. Il peut également proposer une hiérarchie, en décidant lesquelles, parmi les entrées, doivent mériter un long article, une brève notice ou une simple mention.

Pour l’édition 2009, la question s’était déjà posée de savoir si l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, né un siècle plus tôt, devait figurer dans le recueil. A l’époque, la proposition avait été rejetée par le Haut Comité. S’agissant de Céline, le débat a été différent. Il n’a pas porté sur sa présence, mais sur la façon dont celle-ci devait être évoquée. Pour cela, une notice a été commandée à Henri Godard, professeur émérite à l’université Paris-IV-Sorbonne et éditeur de l’oeuvre de Céline dans "La Pléiade".

Soucieux d’éviter toute polémique, certains membres du Haut Comité ont suggéré d’accompagner cette notice, dans laquelle "l’antisémitisme virulent" de Céline est explicitement dénoncé, d’informations complémentaires relatives aux démêlés judiciaires de celui-ci après la guerre. Cette idée a été écartée par Philippe-Georges Richard, délégué aux célébrations nationales, et Hervé Lemoine, directeur des Archives de France.

Présent vendredi soir à l’Ecole des Beaux-Arts, Henri Godard est "tombé des nues" en apprenant que sa notice avait été "censurée". "Quand j’ai voulu me présenter au ministre, celui-ci m’a tourné le dos, il m’a seulement dit : "Pas de polémique, pas de polémique". J’ai le sentiment d’avoir été piégé. Je suis furieux." Rappelant que l’inscription, en 1974, de Voyage au bout de la nuit au programme de l’agrégation n’avait "soulevé aucun problème", l’universitaire déplore une "incroyable régression".

Membre du Haut Comité et préfacier du recueil, l’historien Alain Corbin dit quant à lui qu’il "comprend" la décision du ministre, mais qu’il "ne l’approuve pas". "C’est une affaire très délicate, explique-t-il. D’un côté, je conçois très bien que la présence de Céline puisse blesser dans leur chair les survivants de la Shoah ou leurs descendants. Mais, d’un autre côté, on risque ce faisant d’ouvrir la voie à des débats sans fin : il y aura toujours quelqu’un pour dire qu’il est inadmissible de célébrer Thiers parce qu’il a écrasé la Commune, Turenne parce qu’il a ravagé le Palatinat et Rousseau parce qu’il a abandonné ses enfants."

Parmi les intellectuels, la décision de Frédéric Mitterrand est loin de faire l’unanimité. Fervent défenseur de l’oeuvre de Céline, l’écrivain Philippe Sollers se dit "absolument atterré" : ""Quand ça va mal, la littérature est en première ligne", disait Hemingway. Nous en avons ici une démonstration accablante. Le ministre de la culture est devenu aujourd’hui le ministre de la censure."



"Il ne faut surtout pas s’opposer à la commémoration de Céline, estime pour sa part le philosophe Bernard-Henri Lévy (membre du conseil de surveillance du Monde). Cette commémoration doit précisément servir à explorer l’énigme qui fait que l’on peut être à la fois un très grand écrivain et un parfait salaud."

"Il nous faut assumer l’héritage contradictoire de Céline, explique de son côté le philosophe Alain Finkielkraut. Jamais un lycée de France ne doit porter le nom de Céline, mais je ne suis pas sûr qu’un tel écrivain ne doive pas faire l’objet de commémoration. Je suis surtout très inquiet des conséquences de cette décision, car cela va accréditer l’idée que le "lobby juif" fait la pluie et le beau temps en France."

Commémorer ou célébrer ? Tel est peut-être l’un des fondements du problème. C’est l’avis de l’historien Jean-Noël Jeanneney, membre du Haut Comité. "Cela fait plusieurs fois que je dis que ce recueil porte mal son nom. La notion de célébration est ambiguë. Si on parlait de "commémoration" plutôt que de "célébration", il n’y aurait plus d’ambiguïté. Quand j’ai présidé la mission du bicentenaire de la Révolution française, il me semblait légitime de célébrer la Déclaration des droits de l’homme, mais il aurait été absurde de ne pas commémorer la Terreur."

Joint par téléphone, le comédien Fabrice Luchini, qui a longtemps fait salle comble en récitant du Céline, juge cette polémique "consternante" et "insoluble". "Va-t-on retirer des librairies Voyage au bout de la nuit ?", ironise-t-il.

"La cause est entendue : Céline est génial. La cause est entendue : Céline est abject. (...) Depuis que Céline est mort, nous tournons fous dans ce débat entre esthétique et morale", écrivait déjà Bertrand Poirot-Delpech dans Le Monde, en 1985. Alain Beuve-Méry et Thomas Wieder, LeMonde.fr


"A l’Elysée, on ne cache pas qu’il s’agit d’un rétropédalage,,," : Quoi de plus normal pour un ministre de la culture, qui semble bien, aimer rétropédaler dans le sens du vent !!!
Re: Antisemitisme
10 février 2011, 15:14
Israel infos : Mikis Théodorakis: je suis antisémite et antisioniste

Mikis Théodorakis : je suis antisémite et antisioniste par Gerard Fredj


Mikis Théodorakis, 86 ans, membre du parti communiste grec depuis des décennies, considéré en Grèce comme un héro national, compositeur de musiques de films telles que la bande originale du film"Zorba le Grec",... vient de déclarer dans une interview qu'il était "Antisémite et antisioniste".

Dans la même interview, il déclare "tout ce qui arrive aujourd'hui dans le monde est en relation avec le sionisme ; les juifs américains sont responsables de la crise économique dans le monde, comme de celle de la Grèce".

Faisant référence à la visite en ce moment d'une délégation des Présidents des plus grandes organisations juives américaines, il a affirmé "Nous sommes en danger, les sionistes se rassemblent en Grèce".

En 2003, il affirmait que les "juifs sont la racine du diable" poursuivant "je suis antisémite mais j'aime les juifs". Lui ne cache pas son antisémitisme derrière l'antisionisme !
Re: Antisemitisme
16 février 2011, 02:25

La glèbe du terroir, l’éventuel candidat Strauss-Kahn et le député Christian Jacob


Ainsi Christian Jacob, le chef de file des députés UMP, a déclaré dimanche 14 février à propos de Dominique Strauss-Kahn:

“Ce n’est pas l’image de la France, l’image de la France rurale, l’image de la France des terroirs et des territoires, celle qu’on aime bien, celle à laquelle je suis attaché”. Sans doute cette France éternelle, immuable, de “la terre qui ne ment pas”. Ce “pays réel”, conceptualisé par Charles Maurras.

Dominique Strauss-Kahn n’est donc pas “l’image de la France” qui est “la France rurale, celle des terroirs et des territoires, celle qu’on aime bien”. Le plus désagréable dans cette déclaration est incontestablement ce “on” qui se veut enrôleur, fédérateur. Ce “on” à qui s’adresse aussi Christian Jacob et auquel il laisse le soin d’ajouter les sous-textes. A lui de définir ce qui, en creux devient “la France qu’on n’aime pas”, et qui est étrangère à la glèbe du terroir. Le plus curieux dans cette déclaration est qu’elle reprend des thématiques utilisées dans certains milieux d’extrême droite à l’encontre de… Nicolas Sarkozy, jugé par ces derniers “pas très terroir” non plus.

Ancien président de la FNSEA, Christian Jacob a donc décidé de délivrer des labels AOC aux candidats à la présidentielle.

L’on ne lui fera pas de procès. Mais on lui rappellera que l’invocation de la tradition terrienne de la France, utilisée à des fins excluantes, a une généalogie politique.

L’historien Michel Winock dans un long article qu’il avait consacré aux Affaires Dreyfus dans la revue Vingtième siècle en janvier-mars 1985 notait combien la thématique de “la tradition terrienne, incompréhensible par ‘le talmudiste nomade’” était présente dans la littérature antiblumiste, antisémite, des années qui précédèrent la seconde guerre mondiale. Il citait en appui des écrits d’Henri Beraud dans Gringoire daté en 1938.

Pour Michel Winock, cela “en disait long sur la pérennité de la mythologie nationaliste du temps de Dreyfus”.



[droites-extremes.blog.lemonde.fr]
Re: Antisemitisme
20 février 2011, 07:42
chers amis je propose d'ajouter quelques mots qui aideront a mon avis
a mieux comprendre le rapport entre l'antisemitisme et le juif.

L'identite juive
Assez complexe et facile a discerner
Chacun essayera de la definir
La sentira profondement seulement "l'interresse"
Quatre actions primordiales seront notees
pour la reconnaitre et la prouver.
La circoncision'la bar mitsva'le mariage et l'enterrement

Cela consistera l'appartenance a la nation et aupeuple
Le lien entre chaque juif est surtout spirituel
Base obligatoirement sur une certaine foi commune
Tout cela cree l'attache profonde et la garantie mutuelle
avec beaucoup d'amour et devouement illogiques
Les commandements et les lois ajoutent et renforcent
chaque personnalite juive pour ne pas flechir devant toute derive
Les traditions essayent de garder le patrimoine de chaque communaute
Ne sachant pas exactement les significations des termes de la "loi ecrite"
ces groupes eparpilles ne peuvent pas etre capables de s'unir
Cela ne diminue en rien' ni n'efface differentes nouvelles idees
Il y aura continuellement des colloques productifs pour les generations futures
Mais jamais une rupture 'desengagement ' ou adaptations etrangeres
L'identite civile sert les besoins journaliers du devoir et du droit
On ne pourrait l'ajouter ' l'unir ou la faire fondre dans l'entite du "juif"
Re: Antisemitisme
20 février 2011, 20:44
sarel a écrit:
-------------------------------------------------------
> chers amis je propose d'ajouter quelques mots qui
> aideront a mon avis
> a mieux comprendre le rapport entre
> l'antisemitisme et le juif.
>
> L'identite juive
> Assez complexe et facile a discerner
> Chacun essayera de la definir
> La sentira profondement seulement
> "l'interresse"
> Quatre actions primordiales seront notees
> pour la reconnaitre et la prouver.
> La circoncision'la bar mitsva'le mariage et
> l'enterrement
>
> Cela consistera l'appartenance a la nation et
> aupeuple
> Le lien entre chaque juif est surtout spirituel
> Base obligatoirement sur une certaine foi
> commune
> Tout cela cree l'attache profonde et la garantie
> mutuelle
> avec beaucoup d'amour et devouement illogiques
> Les commandements et les lois ajoutent et
> renforcent
> chaque personnalite juive pour ne pas flechir
> devant toute derive
> Les traditions essayent de garder le patrimoine
> de chaque communaute
> Ne sachant pas exactement les significations
> des termes de la "loi ecrite"
> ces groupes eparpilles ne peuvent pas etre
> capables de s'unir
> Cela ne diminue en rien' ni n'efface
> differentes nouvelles idees
> Il y aura continuellement des colloques
> productifs pour les generations futures
> Mais jamais une rupture 'desengagement ' ou
> adaptations etrangeres
> L'identite civile sert les besoins
> journaliers du devoir et du droit
> On ne pourrait l'ajouter ' l'unir ou la faire
> fondre dans l'entite du "juif"



Cher Sarel
je copie collé votre phrase

""chers amis je propose d'ajouter quelques mots qui aideront a mon avis a mieux comprendre le rapport entre l'antisemitisme et le juif. ""


j'irais plus loin en vous proposant de mediter de l'antisemitisme sans juif !!![/color]c'est fort de café hein !!!
vous me direz mais ou cela a existé ?
et je repondrais ;il n'y a pas si longtemps ,au Japon!!
voila alors mediter et tacher de faire coincider vos arguments ou theorie dans ce cas la!!
bien a vous !!
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved