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Faut-il bombarder l'Iran ?

Envoyé par Richard S. 
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
29 novembre 2011, 13:41
L’Iran incapable de défendre ses sites stratégiques


S’il fallait une preuve que l’offensive menée contre les installations-clés de l’industrie nucléaire iranienne portait ses fruits, elle a été donnée, cette nuit, par des tirs de roquettes, à partir du Liban, sur le nord d’Israël.

Au moins quatre de ces engins se sont abattus en Galilée occidentale. On ne dénombre pas de victimes, mais l’une des fusées a partiellement détruit un poulailler, tandis qu’une autre atteignait le centre d’une localité, sans toutefois exploser au moment de l’impact, et qu’une troisième boutait le feu à un réservoir de carburant.

Les pompiers ont dû intervenir des heures durant afin de maîtriser l’incendie du réservoir. L’artillerie israélienne a immédiatement répliqué en direction de l’origine des tirs, située, selon Michaël Béhé, reprenant des sources libanaises, aux environs de la localité d’Aïta Chaab.

Les autorités officielles libanaises, de même que le Hezbollah, n’ont publié, pour l’heure, aucun bilan faisant état de pertes humaines ou de dégâts.

Ce mardi matin, la FINUL, la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban, a convoqué une réunion en présence des représentants des armées israélienne et libanaise, pour tenter de reprendre le contrôle de la situation et d’empêcher que les choses ne dégénèrent. Malheureusement, ça n’est pas l’Armée libanaise, du moins son haut-commandement, qui fait la loi à la frontière avec Israël, ni, d’ailleurs, dans le reste du Liban.

A l’aune de l’incident de la nuit dernière, qualifié d’ "extrêmement sérieux" par Tsahal, on est amené à se rappeler les déclarations très récentes du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a indiqué qu’ "une attaque d’Israël contre l’Iran aboutirait à une confrontation armée entre le Hezbollah et Israël".

La menace exprimée par Nasrallah renforce l’évaluation de notre agence, selon laquelle, en cas de conflit entre l’Etat hébreu et la "République" Islamique, les ayatollahs, conscients du risque qu’ils encourraient, ne répliqueraient pas par des tirs de missiles balistiques sur Tel-Aviv, mais par des lancers de roquettes massifs sur la Galilée, perpétrés par leurs supplétifs des milices chiites libanaises.

C’est à un "échantillon" de cette tactique auquel on a probablement eu droit cette nuit, la milice entendant ainsi démontrer qu’elle ne faisait aucun cas des décisions des institutions de Beyrouth, pas plus que de celles du QG de l’Armée libanaise, et qu’elle était décidée à obéir aux ordres qu’elle recevra en provenance de Téhéran.

Mais l’action du Hezbollah intervient surtout au lendemain d’une nouvelle explosion, survenue hier lundi, au sein d’une installation majeure de l’industrie nucléaire perse. C’est une usine de la proximité de la ville d’Ispahan, qui a cette fois été visée par un commando dont l’identité reste à définir.

L’installation dans laquelle la déflagration s’est produite est en activité depuis 2004 ; c’est une unité de "conversion de l’uranium", qui accueille le minerai d’uranium extrait dans les mines, et le transforme en gaz, le fluorure d’uranium.

Ce gaz est ensuite envoyé à l’usine de Natanz, pour y être enrichi dans les centrifugeuses. L’unité d’Ispahan sert aussi d’entrepôt, tant pour la matière première, que pour le gaz en attente de traitement. Des tonnes de ces substances seraient conservées dans l’installation visée par l’explosion d’hier.

Fait remarquable, l’usine dans laquelle l’explosion s’est produite est pratiquement la seule de ce type en "République" Islamique, et sa neutralisation, ou son arrêt temporaire influencerait directement la capacité des Iraniens à progresser en direction de leur bombe atomique.

Des Iraniens qui se trouvent en plein désarroi, eux qui s’attendaient à des bombardements aériens massifs, et qui s’aperçoivent que leurs sites les plus sensibles ne sont pas à l’abri, en dépit des efforts considérables concédés pour leur protection, des actions de commandos au sol, israéliens et/ou impliquant les forces spéciales d’autres nations occidentales.

Le trouble du régime, confronté à ces failles béantes dans la protection de son programme nucléaire, s’est traduit par la réaction mitigée du Hezbollah – on ne peut guère parler de l’inondation de la Galilée sous les Katiouchas – et par une communication médiatique pour le moins confuse autour de l’explosion d’Ispahan.

Ainsi, suite à la déflagration, ostensiblement de forte puissance, qui a été perçue par tous les habitants de la ville, les autorités, dans un premier temps, ont reconnu qu’il s’agissait effectivement d’une explosion. L’adjoint au maire d’Ispahan faisait une déclaration dans ce sens à l’agence semi-officielle Fars.

Mais, quelques minutes plus tard, le même adjoint, s’adressant à l’autre agence de presse autorisée du régime théocratique, Mehr, distillait une version totalement divergente, affirmant qu’il n’avait pas entendu parler d’une explosion.

La plus haute autorité judiciaire de la ville rapportait pour sa part qu’ "un bruit ressemblant à celui d’une explosion avait bien été perçu".

Quelques instants plus tard, les deux agences niaient catégoriquement l’incident, mais ne dissipaient pas la confusion, attribuant le bruit, alternativement à l’explosion d’une station-service et à un accident d’une unité de l’armée à l’exercice.

Des alibis qui ne sont pas sans rappeler les explications hésitantes que le régime avait fournies à l’occasion de l’explosion de la base de missiles balistiques de Modarres, il y a environ quinze jours de cela.

Au sujet de l’opération de Modarres, précisément, nous notons, avec le plus grand intérêt, l’intervention surprenante d’un haut responsable sécuritaire israélien, concédée hier, pratiquement au moment durant lequel le commando s’en prenait à l’installation d’Ispahan. Cet officiel a ainsi déclaré que "l’explosion qui avait secoué la base de missiles proche de Téhéran [Modarres] pourrait retarder, ou même faire cesser tout nouveau développement de missiles iraniens sol-sol".

Connaissant la fiabilité coutumière de ce genre d’intervention par des responsables hébreux de ce niveau, on reste, à la Ména, à se demander, avec une curiosité croissante, quel était l’objet de l’explosion. Nous cherchons et nous finirons par trouver.

Dans l’entretemps, nous sommes en situation de divulguer l’objectif poursuivi par les récentes opérations de commandos, menées dans la profondeur du territoire ennemi. Il s’agit, d’une part, d’infliger des dommages substantiels à l’industrie chiite de la bombe atomique ; mais, en finalité absolue, le but consiste à occasionner des retards conséquents, de même, accessoirement, que des surcoûts provoqués par la reconstruction des sites détruits.

Reste que, d’un point de vue strictement stratégique, les commanditaires de ces sabotages à grande échelle désirent reculer l’échéance du point de non-retour de la bombe iranienne. Ils s’y prennent avec des intervenants faisant montre d’une hardiesse exceptionnelle, qui n’est rien encore comparée à leur professionnalisme. Et ils obtiennent des résultats. Des résultats qu’ils comptent mettre à profit afin d’augmenter considérablement l’efficacité des nouvelles sanctions décidées par les gouvernements occidentaux, indépendamment de l’ONU.

Nous, de mettre à jour les estimations de la Ména, quant à la date à laquelle les Perses seront capables de procéder au tir d’essai souterrain d’une bombe atomique.

Si nous ne possédons toujours pas les détails de l’objet ayant subi des dommages à Modarres, ladite opération ne concerne pas le développement de la bombe à proprement dit, mais des véhicules [missiles] chargés de son transport aérien.

Indirectement, la neutralisation d’un site de missiles affecte certes la capacité des ayatollahs de lancer leur bombe, mais pas celle de la construire. Dans les faits, cela se confond cependant, puisqu’il ne sert à rien de posséder l’arme absolue, si vous n’êtes pas en mesure de la transporter sur vos objectifs.

Nous sommes à même, en revanche, d’évaluer grossièrement le retard qu’occasionnerait la destruction des entrepôts de fluorure d’uranium d’Ispahan. Si ce sont eux que l’explosion d’hier a anéantis, et si la destruction est complète, l’Occident pourrait avoir gagné entre six et huit mois supplémentaires, qu’il pourrait mettre à profit pour raisonner Khamenei.

Sur la base non démontrée de cette hypothèse, le monde disposerait désormais d’environ un an – et non plus de quatre à cinq mois – pour persuader la dictature islamique, grâce à de nouveaux trains de sanctions particulièrement énergiques, d’abandonner son projet monstrueux. En quatre à cinq mois, cela n’avait aucune chance de réussir, en un an, cela redevient plausible.

Jean Tsadik

Menapress.org

Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
01 décembre 2011, 19:04
Intelligence , courage et efficacité , la marque d'Israël .Le nazi persan a du souci à se faire . Sa bombe va lui sauter à la figure .
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
21 décembre 2011, 04:59
Tout comme amman aracha,pendu sur la potence qu'il avait preparee,le tour du main de Teheran est arrive.Il subira le meme sort que kadafi

Mahmoud Ahmadinejad partage désormais quelque chose avec George Bush : il a fait l'objet d'une "attaque à la chaussure". Cela s'est passé à Saari, dans le nord de l'Iran, lundi 12 décembre. Selon les récits publiés dans la presse officielle, un ouvrier licencié du textile s'est approché de l'estrade où se tenait le président iranien, qui s'apprêtait à inaugurer un projet de logements bon marché. "Rashid Sh., 45 ans, sans revenu depuis un an", s'est levé et a lancé ses chaussures vers le chef de l'Etat, a rapporté Ghased News, un site proche du président. Une attaque ratée, puisque le président "a réagi à temps" et en est sorti indemne, assure le site Aftab.

La réaction des personnes présentes lors de cette attaque inédite diffère selon les médias. Les sites proches de M. Ahmadinejad, à l'instar de Ghased New, rapportent que "les gens ont scandé des slogans en faveur du président et ont frappé brutalement l'auteur de l'attaque". Pourtant, une lettre anonyme d'un habitant de Saari, largement relayée sur les réseaux sociaux, donne une tout autre version des faits : "En plein discours du président, quelques ouvriers d'une usine de textile fermée récemment, qui n'avaient pas touché leurs arriérés de salaire, ont brandi un drapeau et réclamé leurs droits. Les gens et les ouvriers ont ensuite scandé des slogans contre Ahmadinejad et la situation économique du pays." Selon ce texte, l'attaque à coups de chaussure a mis fin à la cérémonie, et le déjeuner prévu après le discours de M. Ahmadinejad a été annulé.

L'incident a été immédiatement exploité par les adversaires conservateurs du président iranien. Le site Khabaronline – dirigé par Ali Larijani, président du Parlement iranien et proche du Guide suprême, Ali Khamenei, en guerre ouverte avec M. Ahmadinejad – confirme que Rashid Sh. n'était pas le seul, ce jour-là, à exprimer sa colère. D'après ce site, un groupe de travailleurs licenciés du textile "ont fait valoir leurs demandes pendant le discours du président".

Les proches du président n'ont pas tardé à contre-attaquer. Ali-Akbar Tahaie, le gouverneur de la province de Mazandaran, a dépeint Rashid Sh. comme un "voyou", ayant un casier judiciaire à Téhéran. Le site Ghased News est allé jusqu'à écrire qu'il était un habitué de ce genre de provocations et "avait déjà lancé des œufs et des tomates sur l'ancien président réformateur Mohammad Khatami".

Les plus malicieux n'ont pas manqué de rappeler que lorsque George Bush avait été visé par les chaussures du journaliste irakien Mountasser Al-Zaïdi en 2008, Mahmoud Ahmadinejad avait déclaré : "Il y a une différence entre nous, qui sommes très bien accueillis dans les autres pays, et les Américains, qui ne suscitent aucune sympathie chez les autres."
Hanoucca et Pourim, les miracles caches.
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
01 janvier 2012, 12:13
Obama montre les muscles !

Sanctionné par Obama, l’Iran provoque



Les Etats-Unis haussent le ton
HONOLULU (Etats-Unis) (AFP) - Le président des Etats-Unis Barack Obama a promulgué samedi une loi de financement du Pentagone qui renforce les sanctions contre le secteur financier de l'Iran, en pleine montée des tensions entre Washington et Téhéran.

Selon la Maison Blanche, le président a signé depuis son lieu de vacances à Hawaii (Pacifique) cette loi prévoyant un financement du département de la Défense à hauteur de 662 milliards de dollars, tout en exprimant de "fortes réserves" sur des mesures introduites par le Congrès limitant sa marge de manoeuvre en matière de détention de suspects de terrorisme.

Les nouvelles mesures punitives promulguées par M. Obama contre la république islamique prévoient de viser la Banque centrale d'Iran dans le but de contraindre Téhéran à abandonner son programme nucléaire.

Elle prévoient d'autoriser M. Obama à geler les avoirs de toute institution financière étrangère qui commercerait avec la banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole.

L'annonce de la Maison Blanche intervient alors que la tension est très vive entre l'Iran et les Etats-Unis.

Par Gabriel Vedrenne avec agences
Publié le 1 janvier 2012 à 17h17
Mis à jour le 1 janvier 2012 à 18h03


© REUTERS
Le régime iranien a réagi en annonçant avoir franchi un palier dans ses recherches nucléaires.

Fidèle à sa ligne de conduite diplomatique, l'Iran a de nouveau répliqué aux pressions américaines en testant dimanche un missile de moyenne portée puis en annonçant avoir pour la première fois mis au point des barres de combustible nucléaire.

Ces deux annonces interviennent dans un contexte de vives tensions après plusieurs échanges musclés à propos du détroit d’Ormuz et l’annonce de nouvelles sanctions américaines.


Les provocations iraniennes surviennent en effet au lendemain de la promulgation par le président Barack Obama d'une nouvelle loi qui renforce les sanctions contre le secteur financier de l'Iran, notamment la Banque centrale.

Mahmoud Ahmadinejad a bien assuré que la Banque centrale iranienne réagirait avec "force" aux sanctions américaines et qu’elle pouvait faire face "aux pressions des ennemis". Mais ce nouveau train de sanctions a bel et bien malmené la monnaie iranienne. Le rial a en effet vu sa valeur de revente chuter : il faut désormais 16.000 rials pour acheter un dollar, alors que le taux officiel est de 11.000 rials pour un dollar.

L’Iran réplique une première fois

La réponse de l'Iran ne s’est pas fait attendre : l’armée a tiré dimanche matin un missile de moyenne portée sol-air lors de manœuvres navales près du stratégique détroit d'Ormuz, par où transite entre un tiers et 40% du trafic maritime pétrolier mondial.

Le missile, "conçu et fabriqué" en Iran, "est équipé de la technologie la plus récente pour combattre les cibles furtives et les systèmes intelligents qui tentent d'interrompre la trajectoire du missile", a précisé l’Iran.

Puis ravive les braises du dossier nucléaire

Deuxième acte de la riposte iranienne, le régime a annoncé avoir testé pour la première fois des barres de combustible nucléaire produites localement et requises pour les réacteurs nucléaires.

Une annonce qui n’est pas anodine puisque l'enrichissement d'uranium par l'Iran est au coeur du conflit avec la communauté internationale. Enrichi à 20%, l'uranium a un usage purement civil mais il peut être modifié et être utilisé pour la fabrication de l'arme atomique.

Ce nouvel avertissement s’inscrit dans la droite ligne de la diplomatie iranienne, qui ne cesse de souffler le chaud et le froid. Samedi, l'Iran avait en effet semblé faire un geste en direction des Occidentaux, laissant la porte ouverte à une reprise des négociations sur le nucléaire, suspendues depuis un an.
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
12 janvier 2012, 07:04
Comme quoi on ferait mieux de se méfier des réseau sociaux.

Un développeur, « espion de la CIA », condamné à mort en Iran
Ancien développeur pour un studio new-yorkais, l'américano-iranien Amir Mirzaei Hekmati a été condamné à mort en Iran pour espionnage.


Pierre Fontaine01net.le 11/01/12 à 15h35

En décembre 2011, Amir Mirzaei Hekmati confessait sur une chaîne de télévision iranienne être un agent de la CIA chargé d'espionner l'Iran. Voilà pourquoi la justice de ce pays l'a condamné à mort avec pour charge principale le fait d'avoir « déclaré la guerre à Dieu ». Dans ses confessions, il avouait espionner essentiellement pour le compte de la CIA et du gouvernement américain. Il précisait également toucher de l'argent de l'Agence pour « produire, créer et distribuer grauitement des films ou des jeux visant à manipuler l'opinion publique au Moyen-Orient ».
Amir Mirzaei Hekmati est un Américano-Iranien de 28 ans, né aux Etats-Unis, ancien Marine et développeur de jeux pour le studio new-yorkais Kuma Games. Petit studio qui a notamment produits de nombreux jeux de guerre. Comme beaucoup d'Américains d'origine iranienne installés aux Etats-Unis depuis une ou deux générations, il était de retour dans le pays d'origine de sa famille quand il a été arrêté.
Espionnage ?

Comme l'indiquait récemment nos confrères de Games Industry, un développeur de jeu vidéo, nommé Darius Kazemi, a récemment tweetté une page du site d'un programme du gouvernement américain, le SBIR, où est cité le nom d'Amir Mirzaei Hekmati. Il y figure en tant qu'acteur principal d'un programme permettant l'apprentissage, par l'intermédiaire d'un jeu vidéo, d'une deuxième langue aux soldats américains qui vont être déployés à l'étranger. Le SBIR, pour Small Business Innovation Research est, en apparence au moins, un programme qui encourage les petites entreprises américaines à s'engager dans la recherche et le développement de projets potentiellement commercialisables pour le compte du gouvernement fédéral.

Le Département d'Etat américain a déclaré que ce ressortissant ne travaillait pas pour la CIA ou pour l'Etat. Ce qui ne veut pas dire grand-chose pour quiconque a vu un épisode de Mission impossible. Pour autant, comme le rappelle le porte-parole de la Maison blanche, Tommy Vietor, « le régime iranien a déjà, à tort, accusé des personnes d'espionnage ». Et d'ajouter qu'« il a également un historique pour ce qui concerne les aveux arrachés par la force et la rétention, pour des raisons politiques, de citoyens américains innocents ».

En revanche, plus préoccupant, c'est la première fois en 33 ans d'existence de la République islamique qu'un ressortissant américain est condamné à mort.
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
13 janvier 2012, 00:51
Les scientifiques iraniens sont-ils les seuls en danger ? Michael Bar-Zvi.


Au lendemain de l’annonce de l’ouverture de l’usine souterraine d’enrichissement d’uranium à Fordow, l’ingénieur chargé des importations pour la centrale nucléaire de Natanz, Mostapha Ahmedi Roshan a perdu la vie dans un attentat à Téhéran.

La technique utilisée, une fois encore, est celle de ce qu’on appelle la sticky bombe, lorsque deux motards placent une charge explosive sur la portière d’un véhicule en mouvement. Le temps de réaction ne permet pas aux passagers de stopper le véhicule avant l’explosion, qui, en général est très meurtrière pour les personnes à bord, sans pour autant provoquer d’importants dégâts à l’environnement, ni même au véhicule lui-même.

Cette méthode a été déjà été appliquée à plusieurs reprises pour la liquidation d’autres ingénieurs iraniens. Les médias attribuent bien entendu cet acte au Mossad, avec l’aide des américains. Pourtant, il faut savoir qu’une telle action ne peut se dérouler qu’avec l’aide de personnes locales. On évoque l’opposition iranienne ou la résistance kurde, car aussi bien pour l’exécution d’une telle opération, que pour la fuite des auteurs, il est nécessaire de connaître le terrain à la perfection.

Ces actions entravent et retardent sérieusement l’avancée du programme de développement nucléaire iranien, mais elles ne l’arrêtent pas pour autant. Cette tactique de retardement repose sur deux principes : le premier est la volonté de ne pas attaquer l’Iran de manière frontale, et de ne pas lui donner le prétexte d’une contre-attaque contre des cibles civiles et militaires israéliennes.

Le second principe est l’espoir, qui, ces derniers jours, ne semble plus infondé, de voir les américains changer leur attitude attentiste pour une politique plus musclée.

Plusieurs sources, proches de la Maison-Blanche, ont affirmé que le président Obama et le secrétaire d’Etat à la défense Panetta ont rencontré les représentants des pays du Golfe, et notamment l’Arabie Saoudite, pour les informer de l’élévation du niveau d’alerte américain dans le détroit d’Ormuz et de l’éventualité d’une intervention armée si les Iraniens mettaient à exécution leurs menaces de fermeture. La circulation dans le détroit est vitale pour les exportations de pétrole des pays du Golfe, auxquels les Etats-Unis et l’Europe ont demandé d’augmenter leur production, dans le cadre de l’application d’un boycott à l’encontre de l’Iran.

L’analyse des spécialistes israéliens, formulée il y a quelques années déjà, prend aujourd’hui tout son sens. Israël n’est pas le seul pays menacé par la bombe iranienne, et un jour ou l’autre les Etats occidentaux et les autres régimes de la région finiront par arriver à la conclusion qui s’impose : empêcher Téhéran de se munir de l’arme fatale. En attendant, il faut mettre tout en œuvre pour retarder l’échéance.

Jamais l’expression "mieux vaut tard que jamais" n’aura été aussi judicieuse.

Chronique du 12 janvier 2012 Yod Zain Be Tevet 5772

Michael Bar-Zvi

Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
23 janvier 2012, 08:22
L'Europe impose un embargo pétrolier sans précédent contre l'Iran



BRUXELLES - Les pays de l'Union européenne ont décidé lundi d'imposer un embargo pétrolier graduel sans précédent contre l'Iran, et de sanctionner sa banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire controversé.

Les nouveaux contrats dans le secteur pétrolier avec l'Iran sont interdits avec effet immédiat. L'annulation des contrats existants interviendra ultérieurement, d'ici au 1er juillet, pour permettre aux pays les plus dépendants de se retourner.

L'Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l'UE, notamment à l'Italie, l'Espagne et la Grèce.

Pour l'Espagne, renoncer à 12% de sa consommation représente un très important sacrifice, a fait valoir son ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'Union européenne qui a décrété l'embargo. Mais il a assuré avoir trouvé des alternatives.

D'autres pays producteurs, dans le Golfe notamment, ont en effet promis de prendre le relais de l'Iran.

La décision a surtout été difficile à prendre pour la Grèce qui importe 30% de son pétrole d'Iran. En proie à une grave crise de la dette souveraine, elle l'obtient à des conditions avantageuses, et redoute notamment que ses nouveaux fournisseurs exigent des garanties financières difficiles à apporter.

Athènes a levé lundi ses objections en échange de la promesse de ses partenaires européens de se pencher sur la question des Etats dépendants du pétrole iranien au plus tard en avril.

D'ici là, les difficultés liées aux conditions d'approvisionnement de certains pays de l'UE pourront être levées a estimé le Français Alain Juppé.

Ces sanctions ont pour but de faire en sorte que l'Iran prenne au sérieux notre requête de venir à la table des négociations sur son programme nucléaire, a souligné la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les occidentaux soupçonnent Téhéran, sous couvert d'activités civiles, de chercher à se doter de la bombe nucléaire.

Les Etats-Unis avaient déjà décidé fin décembre de geler les avoirs des institutions financières étrangères qui commercent avec la banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole.

Mais l'essentiel des ventes de pétrole iraniennes est réalisé en Asie, où Européens et Américains s'efforcent de convaincre des pays comme l'Inde de réduire eux aussi leurs importations.

La décision de l'UE va aussi influencer les actions de nombreuses autres nations, a pronostiqué le ministre britannique William Hague.

Saluée par Israël, elle a été critiquée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, pour qui les sanctions unilatérales ne font pas avancer les choses.

En Iran, les premières réactions ont cherché à minimiser la portée de la mesure. Les sanctions contre les exportations pétrolières de l'Iran servent seulement les politiciens américains et européens à faire de la propagande et n'auront pas d'effet sur l'économie iranienne, a affirmé Ali Adiani, membre de la Commission de l'Energie du Parlement.

Outre l'embargo pétrolier, l'UE a gelé lundi les avoirs de la banque centrale iranienne et partiellement interdit les transactions avec l'institut monétaire, y compris la production pour son compte de pièces et de billets.

Aux 433 sociétés et 113 personnes dont l'UE avait jusqu'ici gelé les avoirs s'ajoutent désormais huit sociétés --dont la banque iranienne Tejarat, qui a des filiales au Royaume-Uni, en France, et en Allemagne-- et trois personnes.

L'UE a aussi élargi lundi l'interdiction d'investissements dans l'industrie pétrochimique et celle d'exporter des produits sensibles, et suspendu les ventes d'or ou d'autres métaux précieux et diamants à l'Iran.

Il s'agit d'assécher les sources de financement du programme nucléaire iranien, a expliqué l'Allemand Guido Westerwelle.


(©AFP / 23 janvier 2012 15h22)
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
25 janvier 2012, 02:52
Iran attaque : "Le pire" est-il proche ?


Les pays de l’Union européenne se sont mis d’accord lundi matin pour imposer un embargo pétrolier graduel contre l’Iran ainsi que pour sanctionner sa banque centrale afin d’assécher le financement de son programme nucléaire, ont indiqué à l’AFP des sources diplomatiques.

"Un accord de principe pour un embargo pétrolier contre l’Iran a été trouvé" lors d’une réunion des ambassadeurs des pays de l’UE à Bruxelles, selon une de ces sources. Il doit être formellement entériné dans la journée à l’occasion d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères.

Le compromis trouvé prévoit une interdiction immédiate de tout nouveau contrat dans le secteur pétrolier avec l’Iran pour les pays européens. Une phase de transition est prévue pour l’annulation des contrats existant qui n’interviendra que le 1er juillet.

Des discussions intenses se sont déroulées entre Européens sur ce point jusqu’au dernier moment, en raison des réticences de la Grèce très dépendante des approvisionnements iraniens. Athènes militait à l’origine pour obtenir un délai d’un an avant de couper les ponts.

Il est prévu que d’autres pays producteurs, dans le Golfe notamment, prenne le relais de l’Iran pour maintenir l’approvisionnement des pays européens dépendant.

L’Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l’Union européenne. L’essentiel de ses ventes est réalisé en Asie. Les Européens et les Etats-Unis s’efforcent en parallèle de convaincre les pays asiatiques, comme l’Inde, de réduire leurs importations d’hydrocarbures iraniens.

L’objectif poursuivi par l’UE est d’intensifier la pression sur l’Iran afin qu’il accepte de revoir son programme nucléaire controversé, visant, de l’avis des Occidentaux, à doter le pays de la bombe atomique alors que Téhéran assure n’avoir que des visées civiles.

"Nous allons finaliser des sanctions qui se concentrent sur la banque centrale et les exportations pétrolières" de l’Iran, afin "de faire en sorte que l’Iran prenne au sérieux notre offre de revenir à la table des négociations" sur son programme nucléaire, a dit lundi matin à son arrivée à Bruxelles la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

Les sanctions concernant la banque centrale portent sur un gel de ses avoirs en Europe et une interdiction partielle de transactions avec l’institut monétaire.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a parlé pour sa part d’"un paquet de sanctions sans précédent" contre Téhéran. "L’Iran continue à défier les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU", s’est-il justifié, en qualifiant de "pas plausibles" les explications purement civiles données par Téhéran pour ses programmes d’enrichissement d’uranium.

Il s’agit pour l’Europe d’exercer "une pression pacifique afin d’engager des négociations significatives" avec l’Iran, a-t-il dit.

Israël s’est félicité des sanctions de l’Union européenne. "Le durcissement de ces sanctions et le ton adopté par les Européens sont importants, car cela fait comprendre aux Iraniens qu’il n’est pas acceptable qu’ils poursuivent leur programme nucléaire", a affirmé à la radio militaire le ministre chargé des services de renseignements, Dan Meridor.

"L’Iran doit comprendre qu’il y a une détermination à l’empêcher de parvenir au nucléaire militaire", a ajouté le ministre.

L’UE a déjà dans le passé décidé notamment le gel d’avoirs contre 433 sociétés iraniennes et 113 personnes, des restrictions d’exportation de nombreux produits sensibles ou encore l’interdiction des investissements dans le secteur des hydrocarbures.

Source : AFP

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Pourquoi le silence sur ce qui se passe dans le Détroit d’Ormuz ?


Jusqu’il y a peu consultant en relations internationales, je continue à recevoir des informations sur certains grands dossiers du monde. Hier, j’ai pris connaissance d’une note de synthèse sur la situation militaire dans le Détroit d’Ormuz. Après avoir procédé aux recoupements d’usage lorsqu’on reçoit une information aussi sensible, je peux confirmer que cette note décrit bien ce qui se passe réellement dans cette région hyper sensible du monde.

Mais d’abord il n’est pas inutile de rappeler pourquoi il y a lieu de s’intéresser au Détroit d’Ormuz .

Comme le pas de Calais en Europe, comme les Détroits de Malacca, de la Sonde et de Lombok en Asie du Sud-Est, le Détroit d’Ormuz, au Moyen-Orient, est un point de passage d’une importance stratégique de première importance puisqu’il voit transiter 30% du commerce mondial de pétrole. C’est l’accès au Golfe Persique. Il est bordé par trois pays : les Emirats Arabes Unis et le Sultanat d’Oman au sud, l’Iran au nord. C’est l’Iran, qui, en vertu de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, doit assurer avec le Sultanat d’Oman, le libre passage, même si, pour des raisons liées à la profondeur des eaux, l’essentiel du trafic maritime se fait le long des côtes omanaises du détroit.

En décembre 2011, l’Iran a menacé de fermer le détroit si de nouvelles sanctions contre son programme nucléaire frappaient ses exportations de pétrole.

Concentration exceptionnelle de moyens militaires nucléaires

Voici la note qui m’a été communiquée le 20/1.

« Il y a trois jours, un avion Dassault Mirage 2000D (ou 2000N selon les sources) français, équipés pour des missions de frappe nucléaire à grande distance de leur base, a percuté un Boeing F-15* de la Royal Saudi Air Force, dans le nord du royaume saoudien, lors d’un exercice aérien. Les trois pilotes (un saoudien et deux français) n’ont souffert que quelques égratignures légères.
 
« Il s’agit d’un exercice conjoint entre un Mirage appartenant aux armées françaises et un F-15 saoudien, peut-on lire dans une dépêche officielle, et les deux pilotes se sont éjectés sans encombre ** ».



Question : l’OTAN prépare t-il une intervention en Syrie ou en Iran ? Pourquoi avoir utiliser ce Mirage 2000, spécialement équipé pour des frappes nucléaires à grande distance ?
 


Rappelons que l’OTAN dispose dans le détroit d’Ormuz depuis trois semaines du USS Carl Vinson, du USS John C. Stennis et du USS Abraham Lincoln***, quatre ou cinq croiseurs et destroyers anti missile Aegis, plus un nombre important de sous marins, frégates et destroyers et navires de soutien. Plus les navires d’assaut USS Makin Island, capables de lancer des assauts sous marins, le USMC Harriers avec des hélicoptères d’attaque et d’assaut. Plus encore le USS New Orleans et le USS Pearl Harbor.
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En outre, la marine français a dépêché sur place le Charles De Gaulle, la marine britannique a renforcé sa flotte avec le porte avions HMS Daring

En tout, environ le tiers des avions de frappe nucléaire du monde entier se trouve en ce moment basé près du Détroit d’Ormuz. »

* produit par Boeing depuis que McDonnel-Douglas qui l’a créé a été absorbé par Boeing ; l’aviation saoudienne possède 87 exemplaires du F-15 C, une version monoplace.

** le communiqué cité évoque le sort des deux pilotes français

*** il s’agit de trois porte-avions, ce qui implique au moins deux groupes de combat aéronaval, sinon trois.

**** transporteurs d’engins amphibies.

Pourquoi une telle concentration d’armes occidentales de destruction massives ?

On le sait, le programme nucléaire iranien inquiète les Occidentaux et Israël directement menacé dans des déclarations incendiaires des dirigeants iraniens. L’armée israélienne, dont l’aviation a déjà détruit le réacteur nucléaire d’Osirak (en Irak) en juin 1981, a mis au point des plans de destruction des principaux sites nucléaires iraniens. Et nombreuses sont les indications qui confirment que la tentation est grande à l’Etat-Major des forces israéliennes comme dans le plus à droite des gouvernements israéliens de passer à l’acte, au nom de la survie de l’Etat d’Israël et du peuple juif.

Aux Etats-Unis, où on a assisté à une inversion complète de la politique annoncée dans le célèbre discours du Caire, l’Administration Obama se retrouve sur des positions pro-israéliennes identiques à celles de son prédécesseur. Début de ce mois a commencé le déploiement de 9.000 soldats américains en Israël sous prétexte d’un test de missiles. Parmi ces milliers de soldats, bien sûr des marine’s, mais aussi des aviateurs, des équipages intercepteurs de missiles, des marins, des agents de renseignement.

En septembre dernier, les USA avaient installé un système de radars en Israël. De nouveaux types d’armements ont été fournis à l’Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis, fidèles alliés et fournisseurs de pétrole.

En Europe, France et Grande-Bretagne s’alignent sur les USA comme relevé dans la note ci-dessus.

On apprend que des officiers américains ont rejoint tous les centres de commandement de l’armée israélienne et que des officiers israéliens viennent d’arriver à Stuttgart où se trouve le centre de commandement en Europe des forces américaines. Ce centre (EUCOM) se confond avec le SACEUR, le Commandement suprême des forces alliées en Europe, responsable du commandement général des opérations militaires de l’OTAN.

Un bruit de bottes que la presse conventionnelle n’entend pas

Il ne faut pas être un spécialiste des relations internationales ou des questions stratégiques pour se rendre compte qu’une attaque contre l’Iran, qu’elle soit le fait d’Israël seul ou d’une coalition incluant Israël, les Etats-Unis et l’Europe aurait d’immenses répercussions militaires, politiques et économiques dans la région, mais également dans le monde entier. Et pourtant, très peu de médias se saisissent du sujet. Très peu d’acteurs politiques soulèvent la question. Une des plus formidables concentrations d’armes de destruction massive s’opère à des fins soigneusement cachées et personne ne s’en inquiète. Alors que le déclenchement éventuel d’un nouveau conflit au Moyen-Orient concerne toutes les populations de la planète, vu les suites difficilement mesurables aujourd’hui qu’il pourrait entraîner.

Le régime qui impose sa dictature en Iran ne m’inspire aucune sympathie. Les théocraties islamiques, chrétiennes ou hébraïques me répugnent. Mais le recours à la guerre comme méthode de résolution des conflits est toujours un recul de la civilisation. Et un immense malheur pour les peuples. Il faut l’empêcher en réclamant un débat public dans les parlements nationaux, au Parlement européen, à l’ONU.

Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage (Jean Jaurès).

Raoul Marc Jennar MédiatPart.

Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
27 janvier 2012, 01:03
Iran : les États-Unis mobilisent un véritable arsenal de guerre

Hier l’Australie a annoncé qu’elle allait rejoindre l’embargo de l’Union européenne sur les exportations de pétrole iranien. Téhéran a réaffirmé son opposition à la suspension de ses activités nucléaires et a minimisé les conséquences de ces mesures de rétorsion estimant ces menaces comme « vouées à l’échec ».

Une armada déjà sur place

Le régime des mollahs a assuré que l’embargo n’empêcherait « pas l’Iran d’obtenir ses droits fondamentaux en matière nucléaire ». Face aux menaces de blocage du détroit d’Ormuz par lequel transite 35 % du pétrole maritime mondial, les États-Unis ont engagé un bras de fer militaire. Le dispositif naval américain dans la région est jugé « exceptionnel » par les experts. Ce sont désormais trois porte-avions qui croisent dans le golfe persique dont l’un des plus imposant de la flotte américaine, l’USS Abraham Lincoln, capable d’emporter 80 avions de combat et hélicoptères.



L’arrivée du USS Abraham Lincoln porte à trois le nombre de porte-avions au large de l’Iran./photo Reuters

S’y ajoutent une armada jamais vue dans la région avec quatre croiseurs et destroyers, des frégates, de nombreux sous-marins ainsi que des navires d’assaut. Une frégate française a même passé le détroit d’Ormuz aux côtés du porte-avions américain. Même si des navires antimissiles ont aussi été déployés, la crainte de Washington est de voir l’Iran viser des pétroliers avec des missiles volant trop bas pour être interceptés.

Selon les spécialistes du secteur de l’énergie, l’embargo européen sur le pétrole iranien pourrait faire doubler le prix du baril jusqu’à 250 dollars avait menacé le ministre iranien du pétrole. Le plus haut historique avait été atteint en 2008 avec un baril à 147 dollars. Pour l’instant en France, les prix des carburants à la pompe ont légèrement reculé la semaine passée sauf pour le sans plomb 98 qui a atteint un nouveau sommet à 1,59 euro, selon le ministère du Développement durable.

Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
27 janvier 2012, 09:11
Pour frapper l’Iran, Israël se passera des USA
janvier 23rd, 2012 Michel Garroté | Commentaires: 49
IAF

Michel Garroté – Israël pourrait lancer une frappe – préventive et unilatérale – contre le nucléaire offensif iranien, sans en avertir, trop à l’avance, les USA. Israël en informera les USA, pas plus de 12 heures, avant la liquidation de l’arsenal nucléaire de l'Iran.

La 35ème Brigade de Parachutistes, une unité d'élite de l'armée israélienne, se prépare à une opération de grande envergure dans le cadre de ce qui pourraît, effectivement, devenir une action militaire, contre les centrales nucléaires des mollahs chiites iraniens.

Très récemment, Israël aurait confié tout cela – en secret – au général américain Martin Dempsey. Depuis 1999, l’état-major de l’armée israélienne fournit des preuves de l’existence du programme nucléaire offensif iranien. Depuis 2006, les mollahs iraniens ne cessent d’affirmer qu’ils vont rayer Israël de la carte. Depuis 2011, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, une filiale de l’ONU, détient les preuves de la fabrication de la bombe nucléaire iranienne.

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