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Faut-il bombarder l'Iran ?

Envoyé par Richard S. 
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
07 février 2012, 06:39
03 février 2012
Une publicité israélienne fait enrager l’Iran

Une publicité de l’entreprise de télécommunications israélienne HOT a provoqué la colère de députés iraniens. Celle-ci met en scène des agents du Mossad à Ispahan.



Quatre célébrités de l’émission de télévision israélienne Asfour jouent dans le spot publicitaire. Un des garçons annonce à ses amis qu’ils partent pour Ispahan et leur tend des déguisements. Puis arrivés dans le désert iranien aux environs d'Ispahan, portant des tenues de femmes, ils se promènent en se lançant des blagues. L’un d’eux se met de la crème solaire et, face au regard interloqué de ses amis, leur dit : « Quoi ?! Vous ne savez pas la quantité de radiations qu’il y a ici ? »

Ils rejoignent un homme installé à la terrasse d’un café qui fait mine de feuilleter un journal cachant une tablette numérique. L’un des garçons dit tout fort:

- C’est toi le type du Mossad ?

- Chuuut!

- Quoi chut ? Nous aussi on a travaillé pour le Mossad un temps (suit une blague sur un jeu de mot hébreu).

- Deux mois de planque, je m’ennuie, alors je regarde les épisodes [du programme Asfour] sur ma tablette… je n’en rate pas un seul.

- Belle tablette… on vous paie bien au Mossad.

- Pas vraiment, je suis chez HOT, ma femme a pris un abonnement groupé [offre marchande pour laquelle la pub est faite] et nous avons eu une tablette @#$%&.

- Sérieux ?!

- Et on a aussi eu l’application VOD (vidéo à la demande) et tous les programmes gratuitement.

- Tiens, et c’est quoi cette application ?Joignant l’acte à la parole, le garçon appuie sur la tablette.

L’agent du Mossad se lève d’un bond en criant « wooo.. ». Une explosion apparaît à l’horizon. Le gaffeur regarde ses camarades, et dit en haussant les épaules :

- Ben quoi ? Ça fait juste une explosion de plus en Iran !

La publicité a fait réagir les députés iraniens, dont le conservateur Ali Moussavi, qui a déclaré, le 2 février: "La société Samsung [allusion probable à la marque de la tablette] a insulté le peuple iranien dans le but de faire plaisir aux sionistes [Israéliens]. Ce manque de respect lui coûtera cher". Le Parlement a, par ailleurs, affirmé qu'il examinera cette "publicité anti-iranienne" dimanche 5 février.

L’entreprise HOT tourne en dérision le climat politique tendu entre l’Iran et Israël. En janvier dernier, les autorités iraniennes ont accusé le Mossad et la CIA d’un attentat à la bombe qui a causé la mort d’un iranien rattaché au programme nucléaire. Depuis novembre 2011, deux explosions obscures ont aussi été rapportées en Iran: l'une dans un dépôt de munition proche de Téhéran et l'autre à Ispahan aux environs de la centrale nucléaire de Natanz.

[keyhani.blog.lemonde.fr]
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
17 mars 2012, 15:30
Samedi 17 mars à 16h00, l’Union Européenne coupe l’Iran du réseau financier mondial


[nanojv.wordpress.com]

- Swift est le système nerveux central de la finance mondiale.
80% des transferts financiers mondiaux passent par Swift.

- Chaque pays dispose d’un code de connexion.

- Si ce code est invalidé, il n’y a pas d’alternative pour effectuer des transferts internationaux.

- Les sociétés iraniennes effectuent 2,2 millions de transactions par an sur Swift, ce sera donc terminé à partir de samedi.

- L’Iran devra désormais payer cash ses transactions.

- Tout le business pétrolier de l’Iran est menacé par la déconnexion de Swift.

- Swift n’avait jamais déconnecté un de ses membres auparavant.
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
19 mars 2012, 16:12
La bombe iranienne.



Il faut être clair, l'enrichissement de l'uranium à lui tout seul est insuffisant pour fabriquer une force de frappe nucléaire, d'ailleurs plus aucune nation ne possède de bombe à uranium 235, la seule filière actuelle passe par le plutonium 238.

Le plutonium 238, s'obtient à partir de la fission de l'uranium 235 dans un réacteur nucléaire, un processus lent, qui nécessite des installations de surfaces, visibles et vulnérables, ainsi qu'un complexe physico-chimique, de traitement et de raffinage d'importance, de conditionnement, et de fabrication de "l’allumette nucléaire", dont les composants sont sous embargo.

C'est précisément sur ce type d'installation, que doivent porter les frappes préventives, c'est déjà ce qui fut fait, sur le réacteur syrien allié de l'Iran, avec succès d'ailleurs.

Dans ce cas il n'est pas forcément besoin de risquer la vie des équipages de bombardiers, une dizaine de missiles de croisière à charges classiques, devraient déjà suffire.

Comme on ne fait pas de guerre, ni marcher une nation, sans carburant, et que les capacités de raffinage de l'Iran ne couvrent que 20 % de la consommation iranienne, les 80 autres % étant importés et à présent sous embargo, il suffirait de détruire les installations de raffinage, pour mettre le pays à genoux, et là aussi quelques missiles de croisière, feraient largement l'affaire.

Ce qui expliquerait la politique actuellement concertée du "Wait and See"

Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
13 avril 2012, 00:33
L’Iran bientôt coupé d’Internet ?


L’information n’est pas confirmée, en tout cas elle n’étonne pas vraiment.

Dans une déclaration faite jeudi et révélée par le site de l’International Business Times, le ministère iranien de l’Information et des technologies de communication aurait affirmé que son pays allait se couper complètement d’Internet dans les cinq mois à venir.

L’annonce a été contredite depuis par les autorités iraniennes. Citées par l’AFP, elles dénoncent une « propagande occidentale ».

Pourtant, comme le souligne TheNextWeb, une information similaire avait déjà circulé en juillet dernier, si bien que les intentions du régime continuent d’inquiéter.

« Internet Halal »

Même si le gouvernement iranien n’avoue pas vouloir fermer entièrement les portes d’accès à Internet, il continue néanmoins d’afficher clairement ses intentions de contrôle sur le réseau.

Téhéran est en effet en train de mettre sur pied un « réseau national d’information », prévu pour mars 2013.

Une forme d’intranet comme pour une entreprise, mais étendu à l’échelle d’un pays et totalement hermétique.

Comme le note PC Inpact, on ne sait néanmoins pas s’il remplacera ou cohabitera avec le réseau tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Selon le site Fast Company, cette infrastructure ressemblerait à la « Grande muraille pare-feu » mise en place par la Chine et faisait déjà parler d’elle en 2011.

L’objectif de cet « Internet Halal » : empêcher par tous les moyens aux Iraniens de communiquer avec le reste du monde.

Un Etat « ennemi d’Internet »

Rupture avec Internet ou pas, l’Iran est déjà passé maître dans l’art de la surveillance et de la censure sur le web, des cyber-cafés aux réseaux privés virtuels (VPN), en passant par les adresses en https.

Pendant trois jours, en février dernier, plus de 30 millions d’Iraniens se sont retrouvés dans l’impossibilité d’accéder à leur boîte email, rappelle le site Internet du Monde.

Des millions de pages sont également toujours censurées par la République islamiste, répertoriée par Reporters Sans Frontières parmi les pays « ennemis d’Internet ».

Premier pays musulman à avoir investi le web, l’Iran cherche aujourd’hui à se détacher d’une invention qui reste à ses yeux américaine, particulièrement depuis l’apparition du vers informatique Stuxnet visant les installations du pays.

Slate.fr

Iran Internet Censure Firewall Proxy VPN Surveillance CyberTerrorisme

Bassidji

Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
14 mai 2012, 14:07
Le Monde daté du 15 mai.
Pièces jointes:
Plantu-Rocard-Iran-LM-150512.jpg
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
04 octobre 2012, 04:21
Iran: échauffourées à Téhéran sur fond de crise de la monnaie

Publié le 03/10/2012 à 20:24

Le rial iranien a subit 80% de chute par rapport au dollar en moins d'un an!

Peut être pas besoin d'une guerre, qui verrait revenir des jeunes occidentaux dans des sacs en PVC.


L'Iran est soumis à des sanctions de l'ONU à cause de son programme nucléaire controversé, renforcées par des sanctions pétrolières et bancaires américaines et européennes. L'objectif est de priver l'Iran de ses revenus pétroliers dans le but de le pousser à cesser ses activités nucléaires sensibles.

La police iranienne est intervenue mercredi de manière musclée à Téhéran, selon des témoins, pour arrêter des revendeurs illégaux de devises accusés d'être en partie responsables de la chute vertigineuse du cours du rial iranien.

Des centaines de policiers anti-émeute se sont déployés dans le quartier de Ferdossi, en centre ville, pour y interpeller des revendeurs illégaux de devises. Ils ont ordonné la fermeture de tous les magasins du quartier.

Le rial iranien a connu mardi une chute historique face au dollar. Mercredi à la mi-journée, la monnaie nationale semblait se stabiliser autour d'un taux de 34.000 rials pour un dollar contre 36.000 mardi après-midi et 22.000 il y a huit jours. Mais il n'y avait pratiquement pas d'opérations.

Mardi soir, le ministre de l'Economie Shamseddine Hosseini, avait annoncé que les autorités allaient intervenir pour "arrêter la foire aux devises" (le marché noir) en renforçant le centre de change officiel.

Mercredi, dans le quartier de Ferdossi, plusieurs personnes ont été arrêtées alors que des bennes à ordures ont été incendiées, dégageant une fumée noire.

Des hommes ont jeté des pierres en direction des forces de l'ordre et contre une voiture de la police avant de prendre la fuite, selon les témoins.

"Nous avons baissé les rideaux à cause de la descente de la police venue arrêter les revendeurs illégaux", a déclaré à l'AFP un agent de change officiel.

La plupart des magasins étaient aussi fermés dans le grand bazar de Téhéran en raison des incertitudes sur la monnaie. "Nous avons fermé parce que nous ne savons pas ce qui va se passer" avec le dollar, a indiqué un marchand.

L'Iran est soumis à des sanctions de l'ONU à cause de son programme nucléaire controversé, renforcées par des sanctions pétrolières et bancaires américaines et européennes. L'objectif est de priver l'Iran de ses revenus pétroliers dans le but de le pousser à cesser ses activités nucléaires sensibles.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé mercredi que l'Iran ne cédera pas aux pressions économiques.

"L'objectif des pressions contre le peuple iranien est qu'il cède (sur le nucléaire) mais il ne cédera jamais. C'est pourquoi l'ennemi est en colère", a déclaré M. Khamenei lors d'un discours, a rapporté l'agence Isna.

La veille, le chef de la police, le général Esmaïl Ahmadi Moghadam, avait annoncé la mise en place d'un groupe pour empêcher la dégringolade de la monnaie et lutter contre "ceux qui perturbent le marché des devises".

"Selon l'évaluation de la Banque centrale, les gens gardent chez eux une grande quantité de devises et d'or, ce qui a un effet négatif sur l'économie", a-t-il ajouté.

"Malheureusement, une partie des gens pensent que leur capital va s'effondrer (à cause de la chute de la monnaie, ndlr) et se ruent vers les marchés des devises et de l'or, ce qui augmente la demande et les prix", a-t-il poursuivi.

Pour le président Mahmoud Ahmadinejad la chute de la monnaie n'est pas due à la situation économique car le pays possède suffisamment de devises.

"Il n'y a aucune raison économique pour ces fluctuations", a-t-il déclaré mardi.

"C'est une guerre psychologique (...) Tout le monde doit aider le gouvernement. Les sanctions visent le peuple. Ils (les Occidentaux, ndlr) mentent quand ils disent qu'elles sont une pression pour le gouvernement", a-t-il dit.




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