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Obama, Israël et les Juifs

Envoyé par Pauline 
Obama, Israël et les Juifs
19 mai 2008, 08:49
Obama, Israël et les Juifs




Barack Obama aime-t-il assez Israël et les Juifs pour être président des Etats-Unis ?

Cette question, implicitement (et insidieusement) posée par les spin-doctors de John McCain et, dans une moindre mesure, d’Hillary Clinton, devient centrale dans la campagne électorale américaine.



Il y a, au moins, deux raisons à cela :



- dans certains grands Etats (comme la Floride), le vote de la communauté juive pourrait faire la différence le 2 novembre prochain. Il s’agit donc de la faire basculer d’un côté ou de l’autre.



- Plus généralement, laisser penser qu’Obama ne serait pas assez dur envers les ennemis d’Israël c’est laisser planer le doute sur sa fermeté envers les ennemis des Etats-Unis, et donc s’attirer les voix des Américains (de toutes religions) inquiets pour la sécurité de leur pays.



Obama a compris le danger et a décidé de réagir puissamment aux attaques.



Pour ce faire, il a notamment accordé une longue interview au grand journaliste Jeffrey Golberg sur le site internet du mensuel réputé "Atlantic Monthly" (à noter que Golderg publie ce matin dans le "New York Times" une intéressante tribune intitulée "le "problème américain" d'Israël").



J’ai pensé utile de traduire (rapidement) ce passionnant entretien à Atlantic.com (dont l’original en anglais est ici).



Vous constaterez que Goldberg a retranscrit tels quels les propos bruts d’Obama.





Interview de Barack Obama dans Atlantic.com


Jeffrey Goldberg.- Je suis curieux de vous entendre sur l’idée sioniste. Pensez-vous qu’elle a la justice de son côté ?


Barack Obama :Vous savez, quand je pense à l’idée sioniste, je pense à la façon dont mes sentiments envers Israël ont été forgés quand j’étais un jeune homme – un enfant, en fait.

Quand j’avais 11-12 ans, j’avais un moniteur de colonies qui était un Juif américain. Il avait passé du temps en Israël et pendant les deux semaines de cette colonie il m’a fait partagé ses idées sur le retour vers la terre promise et ce que cela avait signifié pour ceux qui avaient souffert de l’Holocauste, et il a parlé de l’idée de préserver sa culture quand on a enraciné au fond de soi l’idée de revenir dans la terre promise.

Il y avait quelque chose de si puissant et de si attirant pour moi, peut-être parce que j’étais un enfant qui ne s’est jamais entièrement senti enraciné. Cela a fait partie de mon éducation, de voyager et de connaître l’importance des valeurs et de la culture mais de vouloir aussi un endroit à moi. Telle est donc le premier souvenir qui remonte quand je pense à Israël.

Et puis cela se mélange avec une grande affinité avec l’idée de justice sociale qui fait partie, dès le début, du mouvement sioniste et le Kibboutz, et l’idée que non seulement on a trouvé un endroit à soi mais aussi que l’on a l’occasion de recommencer à zéro et de réparer les souffrances du passé. Je trouvais cela très attirant.

Q : Vous avez parlé du rôle des Juifs dans le développement de votre pensée.




B. Obama : J’ai toujours dit en plaisantant que ma formation intellectuelle s’est faite au travers d’universitaires et d’écrivains juifs, et cela bien que je ne le sache pas à l’époque.

Que ce soient des théologiens ou Philip Roth qui m’a aidé à forger ma sensibilité, ou des écrivains populaires comme Leon Uris [l’auteur d’ »Exodus »].

Donc quand je suis devenu plus conscient politiquement, mon point de départ, quand je pense au Moyen-Orient, est cette immense attachement émotionnel et cette sympathie envers Israël, conscient de son histoire, conscient des difficultés et de la douleur et de la souffrance que le peuple juif a subi, mais aussi conscient que l’incroyable occasion qui se présente quand un peuple rentre finalement vers un pays et est capable d’essayer de prendre le meilleur de ses tradition et de lui-même. Et évidemment cela est en grande résonance avec l’expérience Afro-américaine.

Une des choses les plus décevantes […] c’est la fin de ce que je pense être l’affinité naturelle entre la communauté afro-américaine et la communauté juive, chose qui avait été profondément comprise par les leaders juifs et noirs au début du mouvement des droits civiques mais qui s’est brouillée pour toute une série de raisons sur lesquelles vous et moi n’avons pas besoin de revenir.


Q : Pensez-vous que la justice est toujours du côté d’Israël ?


B. Obama :Je pense que l’idée d’un Etat juif en sécurité est fondamentalement juste et nécessaire, étant données non seulement l’histoire du monde mais la persistance de l’antisémitisme, la vulnérabilité potentielle que le peuple juif pourrait encore connaître.

Je sais que certains diront que, d’une certaine manière, l’Amérique est devenue un refuge pour le peuple juif, mais si vous avez connu l’Holocauste, cela ne vous donne pas le même sentiment de confiance et de sécurité que l’idée que les Juifs peuvent s’occuper d’eux-mêmes quelles que soient les circonstances. Cela en fait une idée fondamentalement juste.

Cela ne vaut pas dire que je suis d’accord avec tout ce que fait l’Etat d’Israël, parce qu’il a un gouvernement, des hommes politiques et, en tant qu’homme politique, je suis profondément conscient du fait que nous sommes des créatures imparfaites et que nous n’agissons pas toujours avec le sens de la justice en permanence présent à l’esprit.

Mais l’idée fondamentale d’Israël et la nécessité de préserver un Etat juif en sécurité est, je crois, une idée juste et elle devrait être soutenue ici aux Etats-Unis et à travers le monde.

Q.- Pour en venir à la question "kishke", la question de l’attachement viscéral : l’idée que si les Juifs savent que vous les aimez, alors vous pouvez dire tout ce vous voulez à propos d’Israël, mais si l’on ne vous connaît pas –Jim Baker, Zbigniew Brzezinski – alors tout devient suspect. Il semble que dans certains endroits, en Floride et ailleurs, il y ait le sentiment que vous ne ressentez pas les choses de la même façon qu’un sénateur de Sénateur [Hillary Clinton est sénatrice de New York].


B. Obama :Je trouve cela vraiment très intéressant. Je pense que l’idée d’Israël et la réalité d’Israël sont importantes pour moi personnellement. Parce que cela entre en résonance avec ma propre histoire de déracinement, avec l’histoire afro-américaine de l’exode, cela décrit comment, dans l’histoire, on a réussi à surmonter de grandes difficultés et on a, avec courage et engagement, réussi à faire sortir la démocratie et la prospérité d’une terre aride.

L’une des choses que j’ai aimé en Israël, quand j’y suis allé, c’est que ce pays est une métaphore de la renaissance. Ce que j’aime aussi à propos d’Israël c’est le fait que les gens discutent de ces questions là et qu’ils se posent des questions morales.

Parfois je suis attaqué dans la presse qui dit que je réfléchi trop. Mon équipe me taquine parfois à propos de mes angoisses sur des questions morales. Je pense que j’ai appris, en partie dans la pensée juive, que nos actions portent à conséquences et qu’elles ont de l’importance et que nous devons respecter des impératifs moraux.

Si vous regardez mes écrits et mon histoire, vous verrez que mon engagement pour Israël et le peuple juif n’est pas de surface et qu’il est plus qu’une simple manoeuvre politicienne.

Quant à la question des « tripes », j’ai d’ardents partisans parmi mes amis juifs à Chicago. Je ne pense pas que les gens ont remarqué avec quelle vigueur ils me défendent et à quel point ils occupent une place centrale dans mon succès, parce qu’ils me connaissent depuis suffisamment longtemps pour savoir ce que j’ai dans les « tripes ».

Pendant l’épisode Wright [le pasteur, ami d’Obama, qui a tenu des propos incendiaires], ils n’ont pas flanché une minute, parce qu’ils me connaissent et me font confiance et ils m’ont vu agir dans des situations politiques difficiles.


L’ironie de tout cela est qu’au tout début de ma vie politique à Chicago, certains, dans la communauté noire, m’attaquaient parce que j’étais trop proche des Juifs.

Quand je me suis présenté contre Bobby Ruch au Congrès, la perception des gens était que j’étais Hyde Park [quartier résidentiel « bobo » de Chicago, situé près de l’Université], que j’avais tous ces amis juifs. Quand j’ai commencé dans la politique, les deux organisateurs de ma campagne à Chicago étaient juifs et j’ai été attaqué pour cela.

Donc j’ai été coincé [littéralement « dans un trou de renard »] avec mes amis juifs, et je trouve curieux de voir aujourd’hui questionner, au niveau national, mon engagement [envers les Juifs],

Q.- Pourquoi, à voire avis, Ahmed Yousef du Hamas a-t-il dit ce qu’il a dit à votre sujet [conseiller du Hamas, Yousef, a déclaré : « nous aimons bien Obama, nous espérons qu’il va gagner »] ?


B. Obama :Ma position au sujet du Hamas n’est peut être distinguée de celles d’Hillary Clinton ou de John McCain.

J’ai dit qu’il s’agissait d’une organisation terroriste et je l’ai condamnée à plusieurs reprises.

J’ai dit à plusieurs reprises, et je pense ce que je dis : puisqu’ils sont une organisation terroriste, nous ne devons pas traiter avec eux tant qu’ils ne reconnaîtront pas Israël, tant qu’ils ne renonceront pas au terrorisme et tant qu’ils ne respecteront pas les accords passés.


Q.- Cela vous a-t-il embarrassé ?

B .Obama : Cela ne m’a pas embarrassé. Je pense que ce qui arrive là est dû aux mêmes raisons que celles pour lesquelles il y a une certaine suspicion à mon égard dans la communauté juive.

Ecoutez, nous ne donnons pas tellement dans la nuance en politique, surtout quand il s’agit du Moyen-Orient. Nous voyons les choses en noir et blanc, pas en gris.

Je peux imaginer qu’il y en a dans le monde arabe qui se disent : « Voici un homme qui a vécu dans un pays musulman, son deuxième prénom est Hussein, il a l’air plus réaliste, il a appelé à discuter avec des gens, alors il ne va pas se lancer dans le même genre de diplomatie « à la cow-boy » que George Bush », et c’est ce qui leur donne de l’espoir. Je crois que cette perception est tout à fait légitime, tant que mon soutien inébranlable à la sécurité d’Israël reste clair pour eux.

Lorsque j’ai visité Ramallah, j’ai rencontré un groupe d’étudiants palestiniens et je leur ai dit, entre autre, la chose suivante : « Ecoutez, les gars, je vous comprends, et je comprends que vous avez besoin d’un pays qui marche, mais sachez que si vous vous attendez à ce que l’Amérique se distancie d’Israël, vous rêvez. Puisque mon attachement, notre attachement à la sécurité d’Israël est non négociable ». Je l’ai dit devant des auditoires qui, s'ils avaient des doutes quant à ma position, n’auraient pas manqué de les exprimer.

Lorsqu’Israël a envahi le Liban il y a deux ans, j’étais en Afrique du Sud. Évidemment, ce n’est pas les Etats-Unis, et on y entend plus de commentaires critiques sur les actions d’Israël, alors on m’a posé des questions là-dessus lors d’une conférence de presse, et là, comme pendant tout l’été, j’ai été catégorique sur le droit d’Israël de se défendre.

J’ai dit qu’il n’y a pas un seul Etat sur terre qui se laisserait faire s’il avait deux soldats kidnappés.

Alors je me réjouis que le monde arabe réalise que je suis prêt à ouvrir un dialogue et prêt à abandonner la politique unilatéraliste de George Bush, mais ce serait une erreur de penser que je suis moins déterminélorsqu’il s’agit de combattre le terrorisme, de protéger la sécurité d’Israël ou d’assurer la force et la fermeté de l’alliance. Vous ne verrez en aucun cas notre attachement à la sécurité d’Israël se relâcher sous ma présidence.

Q.- Que pensez-vous de l’idée de Jimmy Carter selon laquelle Israël ressemble à un pays d’apartheid ?

B. Obama : Je rejette catégoriquement une telle caractérisation.

Israël est une démocratie vivante, la seule au Moyen Orient. Israël et les Palestiniens ont sans aucun doute des problèmes difficiles à régler afin de réaliser l’objectif d’avoir deux états qui vivraient côte à côte, dans la paix et la sécurité, mais injecter le terme d’« apartheid » dans la discussion ne sert pas cet objectif. C’est émotionnellement chargé, historiquement inadapté, et ce n’est pas ce que je crois.

Q.- Pensez-vous qu’Israël soit un boulet pour la réputation de l’Amérique à l’étranger ?

B. Obama : Non, non, non. Mais je pense que cette blessure permanente, cette plaie permanente, infecte toute notre politique étrangère.

Le non règlement de ce problème fournit un prétexte aux militants jihadistes antiaméricains pour perpétrer des actions inexcusables, et c’est donc de notre intérêt national de le régler, et je crois également que c’est de l’intérêt sécuritaire d’Israël parce que je crois que le statu quo est intenable.

Je suis absolument convaincu de cela et une partie des tensions qui peuvent exister entre moi et quelques éléments les plus « faucons » de la communauté juive américaine provient du fait que je ne vais pas adhérer aveuglément à toutes les positions les plus « faucons » juste parce que ce serait plus sûr politiquement.

Je veux régler ce problème, et donc mon job, en tant qu’ami d’Israël, est en partie de présenter un miroir et dire la vérité et dire que si Israël construit des implantations sans se soucier des effets que cela a sur le processus de paix, alors nous serons enlisés dans le même statu quo dans lequel nous sommes enlisés depuis des décennies, et que cela n’enlèvera pas la menace existentielle.

L’idée qu’une société active, qui réussi et qui connaît une croissance économique incroyable et une vitalité culturelle incroyable est toujours tourmentée par l’idée que tout cela peut s’arrêter n’importe quand, et bien, vous savez, je ne sais pas ce que cela fait ressentir, mais je peux mobiliser mon imagination pour le comprendre. Je ne voudrais pas élever mes enfants dans de telles circonstances. Je veux m’assurer que les citoyens d’Israël, quand ils embrassent leurs enfants et les mettent dans un bus, ne ressentent pas plus cette menace existentielle que n’importe quels parents quand ils quittent leurs enfants des yeux. Alors se pose la question : est-ce que la politique d’implantation conduit à réduire cela sur la durée ou est-ce qu’elle rend la situation pire ? C’est cette question que l’on doit se poser.
Re: Obama, Israël et les Juifs
19 mai 2008, 09:24

Merci Pauline pour la traducution.
Que ne ferait -on pour avoir le poste - est il sincère ? vaut t'il mieux qu'Hillary ou Mc Cain ? Il s'avance sur la pointe des pieds sur un terrain de sables mouvants.
Re: Obama, Israël et les Juifs
20 mai 2008, 14:41
OBAMA ET ISRAEL
05 mai 2009, 10:06
Open Letter to the President
By Emile M Tubiana
Rated "G" by the Author.
Last edited: Sunday, May 03, 2009
Posted: Thursday, April 30, 2009


I question the direction we are going in.


Open Letter to the President

Mr. Obama, you could have been my son. Yes, you won the election. Some say because of Acorn, others say otherwise. With the help of Pelosi and Reid - this is maybe a plus today or a liability tomorrow. Let everyone say what they want. For me, you won; it's a fact. The Republicans have lost; it's also a fact. The United States does not need another revolution. The United States needs a president who unifies our nation and looks forward. Our nation needs a president, who cares about all of us. We don't need a new system or a new socialism, as others say. We need to stick to the constitution which made America the beautiful, the strongest country on earth. Yes, there are other ways to reach this goal, absolutely, that's what the elections are for. But think what the aspirations of the entire nation are, and not only those of one party.

Please, Mr. President, don't follow the Europeans or the Russians, or the South Americans to teach the Americans anything. All these states have made their experiences, their wars and they did not succeed. They had centuries of wars and that's why they are all looking to America. Some are jealous, yes, some try to learn from us, yes, and some became our friends and allies. These are also facts. You started very well, with speed and good intentions, but don't get excited. As you won quickly, you can lose strongly. Your friend today could be your enemy tomorrow.

If you feel that you are now the president of all Americans, let everyone feel it, let everyone believe in it, it is very important. You will discover a new and great potential in the American people, not only the Democrats or those who helped you, but many others, with experience, people who can perform not just in the government, but also in their daily lives.

As you want to be the President of all Americans, it would be smart to avoid creating an atmosphere of winners and losers. This situation will create the opposite of what you intend to create. I know that you are a real American but, let me tell you my small story, as you have not experienced any war.

When I was ten through twelve years old, the Germans conquered many countries, in Europe and in Nord Africa. I saw and I lived the war with its bad and with its good colors.

The bad color was the atrocity between human beings and, the good colors were the humanity and the generosity of other human beings.

I saw many American and other allied wounded and dead soldiers. I saw the generosity of the American soldiers who gave everything they had to help the civilian population, which was deprived of everything you can imagine. We survived the fear of the bombs, the tanks, the artillery, the machine guns, typhus and only after all of that life became beautiful again, even without any food and water. I smelled for the first time what the beauty of live is, and the beauty of being able to eat bread with a glass of water. I saw how life became wonderful after the war. I saw the friendship among the inhabitants of our town become real and honest.

I know, you were not even born at that time and because your parents are now departed, they cannot share with you such stories and experiences.

I know you want to succeed, but stop for a moment and think about everything you want to accomplish and ask yourself these questions:

Is this the reason why I am born in this world?
Is this the reason why I had to travel and to live in different countries and to receive various kinds of education and accumulate the intelligence, the qualities, and the knowledge received from these continents, America, Africa, Asia, and from Christianity, from Islam, and maybe from my Jewish friends?

Yes, you won the election, but many do still not accept you, as their president. You will be accepted, but not by insulting or humiliating anyone. You don't need this, you are now the most powerful man in the world, but you also have to be the most generous, the most compassionate and noble man as the president of the United States. At the moment, we are not united. Our nation is split, part of our people is unhappy. You see what I mean? Did the United States ever investigate any previous president, his vice president or his administration? It is un-American. This decision may create a precedence case and may haunt you and your administration in the future. Have you thought about it?

Let me tell you an episode, which happened during World War II. It was towards the end of the war in our region. The Allied soldiers who fought the battle of Bizerte brought German prisoners to our town, as we were not far from that front line. As a kid, with my friends, we brought water to give to the poor German prisoners. I was shocked when suddenly a guard took the water from our hand and poured it on the floor of the station. As a child, I could not understand, why a human being could be so rude with another human being who lost the battle and became a prisoner; who lost not only the battle, but also his freedom, his dignity, and many other things. As a Jew I felt sorry for the German prisoners. Since then I became more compassionate for my fellow human beings.

Please, Mr. President if you want to become not only our president, but also a beloved president in history, take my humble advice, which in fact is my dad's advice. He was a shoemaker and in the evening he was a community arbitrator for the town people, who were of various ethnicities, Arabs, French, Italians, Maltese, Spanish, and Jews. All his rulings made sure there were no winners and no losers. If there are losers there would always be a feeling of revenge. We don't need any vengeance. Do you want to create losers and winners? Or do you want to be the President of an entire nation of winners?

You remember Senator McCain's attitude towards you when he lost the election and how President Bush conducted himself with you during the last few day of his presidency. Finally, let me give you some words of wisdom. Don't be arrogant, be yourself, and be the American President who listens to the people and not just to the people who agree with you in every aspect. As my father used to tell me, "take the words of those who make you cry and do not take the words of those who make you laugh".

I would like to emphasize that the Obama administration is now in power and Mr Obama is my president. As a cityizen I owe him my loyalty, although I cannot agree with everything he does or with everything he and his administration say.
Re: OBAMA ET ISRAEL
05 mai 2009, 10:08
Mr Obama Don't Go too Far
By Emile M Tubiana
Rated "G" by the Author.
Last edited: Monday, May 04, 2009
Posted: Monday, May 04, 2009

Enough is Enough

Mr Obama Don't Go too Far

"Gen. James Jones, national security adviser to President Barack Obama, told a European foreign minister a week ago that unlike the Bush administration, Obama will be "forceful" with Israel."


I found these words insulting and humiliating for every Jewish man and woman worldwide. Haven't the Jewish people suffered enough under Hitler and many other regimes?

Is this the strategy of the new administration? Who will guarantee that Hamas and the Hezballah or El Qaida will not take over the West Bank and start sending Iranian made rockets on Jerusalem, Tel Aviv and every corner in Israel?

If this is the new American strategy, while we cannot protect Pakistan and Afghanistan from the Taliban, and from El Qaida we want to lash out against a small country and its small people, who gave so much to the world!

I will call it the strategy of appeasement, the same as the one of Chamberlin just before WWII. Who doesn't love peace, but peace cannot come with force, and particularly with our partner Israel. No, Mr. Obama, you want change, please start changing this so-called strategy.
Re: OBAMA ET ISRAEL
05 mai 2009, 13:16
zARETNE bREKHA BIQ YE EMILE LAJIJ....Enfin, te revoilà...!

R M. Tout en anglais .
Re: OBAMA ET ISRAEL
05 mai 2009, 13:19
05 mai 2009
Les Israéliens face à Barack Obama: “c’était mieux avant”

Il existe des nostalgiques de George Bush et ils résident en Israël. C’est le principal enseignement d’un sondage effectué pour le think-tank BESA (Begin Sadate Center for Strategic Studies ) et l’Anti-Defamation League (ADL), et publié le 4 mai, alors que se tient aux Etats-Unis le congrès annuel du groupe de pression Aipac. Rapporté à des questions similaires posées en 2007, ce sondage montre que les Israéliens jugent Barack Obama bien moins disposé (”friendly”) que son prédécesseur à l’endroit de l’Etat juif (38% au lieu de 73%) Un autre sondage réalisé cette fois-ci aux Etats-Unis, cité par Corine Lesnes sur son blog confirme cet éloignement des coeurs.

Réticences identiques pour ce qui concerne les intérêts américains et israéliens au Proche et au Moyen Orient, jugés moins similaires que par le passé (39% pensent qu’ils le sont au lieu de 60% en 2007.)

A propos de la politique du nouveau président des Etats-Unis vis à vis d’Israël, l’attentisme l’emporte encore nettement (47%) sur l’approbation (32%) et la désapprobation (21%). Les Israéliens interrogés attendent manifestement d’en savoir plus.

Mais déjà les avis sont très partagés à propos du dossier palestinien. Le panel des personnes interrogées se divise en deux blocs égaux, entre ceux qui font confiance au président américain pour prendre les bonnes décisions, et ceux qui doutent déjà.

Majorité écrasante (63%), en revanche, pour juger que la volonté de “réconciliation” entre les Etats-Unis et le monde arabo-musulman prêtée à M. Obama se fera aux dépens d’Israël.

Dernier élément à retenir de ce sondage, la marginalité de la gauche au sein du panel interrogé (11%), qui tranche avec le poids de la droite (52%), et dont l’actuelle Knesset semble être un reflet assez fidèle.

[israelpalestine.blog.lemonde.fr]

La version originale du sondage est beaucoup plus détaillée et comporte davantage de questions :
(8 pages en PDF et en anglais: [www.biu.ac.il])
Re: OBAMA ET ISRAEL
05 mai 2009, 22:39
c'est dommage que nous n'ayons pas la traduction de la lettre d'Emile, nous ne sommes pas tous anglophones.
Re: OBAMA ET ISRAEL
06 mai 2009, 04:32
B.Obama plébiscité par les juifs américains

Par Ray Archeld pour Guysen International News
3 mai 2009 15:45

Malgré le débat acharné dans les journaux d'opinion sur les actions de l'administration Obama en Israël, l'Iran et le Moyen-Orient, les Juifs américains restent inconditionnels dans leur support au nouveau président, selon un sondage Gallup.

Au regard de sondages effectués lors des 100 premiers jours d'Obama au pouvoir, 79% des juifs approuvent les performances du président démocrate à ce jour, environ le même pourcentage ayant voté pour lui en novembre dernier.Seuls les Musulmans ont donné une côte plus élevée à Obama (85% des interrogés).

Les Américains s'identifiant comme laïques ont approuvé ses actions avec une majorité écrasante de 73%

Les juifs libéraux ont montré un large support au président américain avec 96% approuvant ses performances. Ceux se décrivant comme 'modérés' le soutiennent à 77%.

L'auteur du sondage a noté qu'Obama a pris une position ferme concernant le Moyen-Orient par la nomination de George Mitchell comme envoyé spécial pour la paix, et l'envoi de la secrétaire d'État Hilary Clinton dans la région. La nouvelle administration a également signalé des changements dans son approche du programme nucléaire iranien.

« Il n'était pas évident que les juifs américains soutiennent l'approche d'Obama, mais le fait que 4/5 d'entre eux approuvent son travail, en accord avec leur vote pour lui à l'élection, suggère qu'au moins ils la tolèrent. » ont-ils écrit.

[www.guysen.com]
Re: OBAMA ET ISRAEL
06 mai 2009, 15:46
Grand Merci a Mon_Germain pour son accueil amical et chaleureux. Ces derniers jours étaient les jours ou l'Aipac se réunissait en ayant Peres et d'autres personnalités présentes. J'ai trouvé le bon moment de propager mon opinion, dans plusieurs forums. Je sais très bien que la majorité des Juifs Américains sont pour Obama, mais chacun a droit a son opinion surtout voyant les choses de près et ayant vécu les élections présidentielles américaines et la façon dont elles se sont déroulées. Je m'excuse si certains collègues ne seront pas d'accord avec moi, je respecte leur opinion. Israël est trop précieux pour moi et je ne voudrais pas être silencieux quand je vois les choses autrement et je les conçois être au détriment d'Israël. Mais personne ne peux prévoir l'avenir et comme le dit mon petit fils "on attend". En arabe mon père disait "Elli Iyich Ichouf."
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