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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 mars 2016, 08:35
Chez les BROTHER’S MEBEL…..MAGIE….HROUCHOUTS…SORTILGES….CTE MAGIE
POUR MAGIE….BABA âân ou bou…Oueli yeb’qui ââla bou…

Je vous avez entretenu de Anifa, dans mes sketchs anciens, au début, elle se nommait Hanif, marocain de souche installé dans le CHOUF avec toute sa famille etc…. Puis un jour, il s’est réveillé Hanifa, son oncle est passé la nuit pour lui assurer un avenir meilleur, le jeune garçon devient homosexuel vers ses 18 ans. Plus tard, il monte à Paris….Pour faire son avenir, un avenir à l’orée des bois…Bref, après 40 ans de bons et loyaux services….

Une voix au phone…

‘…AlbeRRRt… !’
‘…Oui qui est à l’appareil… ?’
‘…C’est moi ta chérie Hanifa…. !’
‘…Ah bon, tayah sadec amin,( que ta chance tombe amen) ta chérie, tu dis… !’
‘…Mais non enfin c est virtuel…Bon…Tu sais que j’ai un diplôme de Lunesterie à part tous les diplômes de culs que j’ai, en plus j’ai une bonne vision et je vise au top, lors de mon stage, chez Mr Cohen, si tu vois comme il était beau à cette époque, il m’a appris entre autre ‘…regarde mon œil croit, regarde mon œil gauche et moi… !’ Avec mon petit bic, je marquais les petits dysfonctionnements des yeux bref deux semaines plus tard, il m’a renvoyé, tous les verres que j’ai fais étaient faux bref, là je t' appelle parce que j’ai trouvé un petit commerce à vendre du coté de STRASBOURG ST DENIS….Une lunetterie à vendre… !'

‘….Tu veux donc te lancer dans les lunettes…. ?

‘…Ben, oui plus propre, plus sains, plus ‘distinguable’, plus propice à ma façon de voir les choses, en plus je me servirai CHEZ A TCHIN TCHIN…j’adore Affleflou, j’avais mes entrées là bas…..Aussi bien chez les filles employées que les garçons…. Qu’est ce que tu penses du coin… ?
‘…J’ai pensé plutôt à une boutique de vente d’articles aphrodisiaques… !’
‘…C’est quoi cet APHRO..Comme tu dis…. !’
‘ …Ben les ‘préjèrvatifs’, les objets mécaniques, les parfums d’attirance, les poupées gonflables etc…Alors là, je ne te dis pas, en plus c’est plein de chinoises, j’en ai compté 10 au mètre carre….Tu auras la queue le matin, le midi et le soir, tu n’auras pas une seule minute de répit, et au début, pour les attirer, tu fais des petits sachets gratuits avec un ‘préjervatif’, vert, un rouge, un marron, un noir, un jaune comme des petits sachets de dragées, plus ton adresse tu fais la promotion de ta nouvelle boutique, et tu n’oublies pas de poster deux poupées gonflables asiatiques devant la porte pour leur souhaiter

‘…SAYOU AIN’NARA… ! Et comment l’appelleras tu dans ce cas là… ! Ta nouvelle boutique… ?’

‘ …LA MAISON QUI CAPOTTE… dans toutes les couleurs… !!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 mars 2016, 09:49
Ici, La VOIX DE BREITOU….Qui vous parvient par écran interposé.

Deh’ket…Ou Jew….Rires et ambiance.

Une réunion de famille chez les juifs tunes, telle que j’en ai connue,
ne pouvait se faire sans rires. ( idem chez les musulmans et chez eux c’est rires sans répit. C’est autodérision sur le mari absent etc..)

Apparemment le rire nait que sous les réunions familiales mais la torah dit que si trois personnes qui se rencontrent ne parlent pas de torah, c’est qu’ils sont sots.

Donc à deux, nous ne passons pas mon frère et moi pour sots lorsque nous rions, ce qui, déjà rassurant.

Imaginez à présent, une famille composée d’un oncle massicotier, d’une tante vendeuse dans un magasin de jouets, d’une mémé omni présente, d’une maman et de trois enfants en bas âge, parlant de tout et racontant leur journée en se moquant de leurs collègues de travail, marqués par des tics, ou décrivant des clients farfelus, et qui ne parlent pas de torah entre eux, et vous avez là un tableau d’une famille, qui a misé sur l’ambiance que sur une situation pécuniaires, financière, sachant par là que cette dernière ne dure jamais….

Alors qu’une atmosphère de rigolades, dans des moments précis et choisis, ne se renouvelle pas comme un vécu d’hier, chaque jour, chaque soir, apporte son lot de rires, de tmeniks d’une façon inédite. Et si vous avez raté une dah’ka, reportez cela au mektoub aussi.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 mars 2016, 01:27
Les enfants de la forge….

On les disait ‘les enfants perdus’ de l’enseignement’.
L’O.R.T, pour certaines familles, était considérés comme un repaire de voyous, de jeunes sans avenir, des reliquats sans avenir, des gosses qui ne pouvaient prétendre à rien, et j’en ai vu une famille voisine accablée parce que leur fils avait, le seul parmi ses frères et sœurs
Echoué sa scolarité et qui, en fin d’année scolaire, propose à leur adolescent une inscription à l’ORT. Il en a fait presque un chagrin sur son sort à tel point qu’il s’isolait dans un coin sombre de notre terrasse pour pleureur à chaudes larmes. Il craignait la mauvaise réputation, qu’on dise de lui ‘…Ah, c’est un enfant de l’ORT… !’ Sous entendu un voyou. Une étiquette qui le rendait malheureux.

L’ORT….Des tourneurs, des plombiers, des forgeurs, des dessinateurs, celle qui plus tard allait le rendre, après 6 ans d’études, ingénieur. Lui qui pensait ‘être un voyou’, il habite Genève, lui qui a réussit bcp mieux que ses frères, il peut être fier de ce qu’il est.

C’est avec force, volonté, courage, sérieux et intelligence que les enfants de l’ORT sont les plus appréciés dans le monde et les plus demandés.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 mars 2016, 01:46
Je n’ai plus de grand-mère, plus de grand père, je le suis devenu par la force des choses. Un costume taillé sur mesure qui commence à flotter.
Je n’ai plus de mère, plus de père, je suis un vieux orphelin, la nature en a décidé ainsi en toute logique.

La dernière, en date, grand-mère que j’ai connue a laissé bcp de traces en moi, et ma mémoire n’oublie pas ces 30 années, où elle commandait notre maisonnée.

C’est à partir de cette vieille mémé, ou pépé que la réputation d’une famille se fait. La mémé ou mamie est comme une enseigne publicitaire, c’est elle qui porte l’image de la famille, chez les voisins et dans tout le quartier, souvent on disait ‘…Ould Meiha.. !’
Le fils de la sagesse.

Et aujourd’hui, une fête fut instituée pour elle, c est pour leur rendre hommage, c’est pour honorer le travail fait, la mission qu’elle sait donnée, bien élever leurs enfants qui sont nos mères et nos pères.
Elles sont les graines, la semence qui une fois plantées dans la terre, font grandir des branches dont nous porteront un jour les fruits.
Mamie, papi c’est un métier glorieux et sacré.

Bonne fête à nos mamies.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 mars 2016, 12:13
Le moindre petit détail.

L’infime détail que l’on scrute sur une photo souvenir soulève tout un pan de notre histoire.
L’endroit, de l’époque, les parents partis ou vivants d’où que je dis souvent
Que les absents ne partent jamais.
L’album photos est là pour les faire revivre et surtout porter leurs voix.
Je peux, sans me tromper, deviner que telles ou telles paroles ont été dites
Dans une situation précise.
La photo souvenir n’est pas seulement un objet inanimée, elle nous parle.
Elle parle, même si muette elle l’est.

D’où que l’ouach’ l’alanguissement’ s’atténue.

Elle porte la mémoire, celle que nous avions adolescent, et cette mémoire vaut son pesant d’or, et pourquoi le cacher, si je vous dis qu’il m’arrive de parler à mon papa David, à maman Louise, à Mémé Meiha tous z’al, de mes qqs soucis…J’engage un dialogue virtuel comme par exemple ‘..Loucen taref ye baba…Kiféch cené ou kifféch ouliné…Eh’ne
Ou khouyé, tbarkallah bââd el khrém ouliné neyé’két… !’ Si tu savais cher papa, comment nous étions et ce que nous sommes devenus à Paris, mon frère et moi, D ieu bénisse, après le marbre nous voilà pédès…Dans les cosmétiques pour noires !’

C’était au tout début… Et si mon père était de ce monde, il m’aurait répondu

‘…Loucen dji taréf cadéch neyé’ke teme ouni… !’ Si tu savais combien de pédès, il y a en ce bas
Monde… !’ Lol.

Nous voilà rassurés.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 mars 2016, 12:48
Métier RIREUR.

J’ai quitté la Goulette depuis exactement 26 ans mais je n’ai rien perdu de la langue encore mois du rire. La raison est fort simple et vous l’avez compris.

Je ne suis pas le seul à avoir vécu dans une famille, qui loin d’être guindée, était tous membres du RIRE. Que pouvons t’en faire durant ces soirées, sans télè, si ce n’est que rire de soi ou des autres. D’un ragout raté par la mémé et se voir autodérisionner par le beau fils du genre ‘…Loucen yé Mei’ha ratht fi lou’yél el loubia mta tob’kah méch’doudé… !’
‘Si tu t’étais reposée ce midi Mei’ha, nous n’aurions pas eu à subir ces haricots brulés… !’

L’autre, qui n’était pas en mal de riposte ‘…Enti, sareb bââda, bech nekhed’ââlq… !’ Tu es bu, crois tu que je vais te donner de l’importance… !’ Nah'chbec...!

Pour rire, je renvoie mes pensées là bas, au pays de Cocagne, où chaque situation entre amis mérite d’être ressuscité…

On va me rétorquer que la nostalgie parfois rend triste, et que pour mille et mille raisons il faut s’en détacher….Alors, je vous dis que nous les enfants de cette époque, nous étions à part entière dans l’ambiance familiale….On nous parlait, les yeux dans les yeux…

Voyons ce qu’il en est aujourd’hui où l’I phone, smart phone etc…bouffent tout….Où il règne en maitre dans les foyers….Où l’enfant Roi, qui était Roi à cette époque, est relégué je ne sais où.

Pensez- y sérieusement, jeunes mamans tant qu’il est encore temps.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mars 2016, 01:35
53 ans de travail comme dessinateur en constuction mecanique, sans compter le CAP d'electricien, et cela grace a l'ORT.
Tous les jours je remerci mes parents qui m'ont permis d'acquerir un metier en m'inscrivant a l'ORT Ariana.
Et je n'oubli pas non plus les profs si devoués !
Toda Raba a L'ORT.
Bueno Henri
Nes-Tsiona Israel
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mars 2016, 02:23
PAR LA VOIX DE BREITOU SUR RADIO F.B.

Mon père cet adorateur de la boukha et du kif.

Connu pour être un fan de la Boukha, papa ne lésinait pas sur les moyens de se payer de grands kifs.

Il aimait s’entourer d’amis kiffeurs. Quelque que soit le bar où il posait son postérieur, ou debout devant un comptoir, il invitait ses proches amis à une tournée.

Toutes les tournées, il les payait au grand bonheur de ses adorateurs de l’alcool.

Qu’il s’installe à la BRASSERIE Suisse et voilà FEU NEU…Arriver, accompagné par Lalou Latino, puis de son ami FRANCOIS Sebag, Edmond Dana, JACQUES KOSKAS Ou de EDOUARD SESAS, puis de l’autre ami Douieb et au bout de quinze minutes 6 compagnons étaient là. Une confrérie de gens bien, avec costume taillé sur mesure, coiffé
Du borsalino. Il avait l’habitude de sortir une paire de boutargue, un peu comme un gangster qui dégaine son révolver. Son apéritif était spécial, il ne se contentait pas d’amandes douces salées et noyées dans de l’eau, ou encore de qqs cakies comptés, ou de pistaches etc..

Il voulait la totale c'est-à-dire Akoud, petits poissons rougets frits dits bombons, si ce n est qqs grillades au grand bonheur de ses amis. Avec lui, les huitièmes de Boukha défilaient.

Pas un soir, où il ne picolait pas entre amis, et lorsqu’il rentrait le soir à la maison ses yeux brillaient. Alors pour ne pas faire subir les remarques de maman, anti alcoolique, qui voyait ses kifs d’un mauvais œil, il allait directe au lit.

Meiha intervenait alors apurés de sa fille pour éviter les esclandres…Voyant que ses frais étaient dispendieux, elle lui faisait les poches pendant qu’il dormait. Et cela dans le but, de mettre de coté de l’argent qu’il gaspillait au grand bonheur de ses amis.

Avec l’âge et alors que nous grandissions, il mit un frein à cette ‘débauche’ parce qu’il craignait nos remarques.

Tel était mon père Ayouche qui nous a bcp choyé et aimé.

Pièces jointes:
papa.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mars 2016, 02:58
Ici RADIO F.B Par la voix de Breitou.

L’orphelin qu’il fut à 11 onze ans, assuma sa vie comme un adulte.
Il fut celui par qui les nécessiteux juraient que par lui. A la Hara.
Il était l’homme du mouchoir, de la MHARMA.

Il était celui qui ne faisait pas payer les indigents pour la confection du dernier costume ( pierre tombale) celui qui collectait de l’argent pour un événement festif.

Plus tard, et pour prendre sa revanche sur son enfance misérable, papa se payait tout. Les costumes sur mesure, les chaussures diplomates cousues mains, il était d’une grande élégance et ne laissait rien au hasard.

En bleu de travail le matin, il se changeait après son travail pour voir ses amis sur la grande Avenue de FRANCE, haut lieu des dandys.
Il portait à son annulaire, une grosse bague en or avec ses initiales DS. Une gourmette de poids ceignait son poignée droit.

Il avait de l’allure d'un riche celui qui parlait mal en français mais qu’importe la langue, elle n’a jamais fait l’homme mais il avait bcp de cœur, oui, il en avait pour tout le monde…

Le jeune orphelin qui s’est fait par lui-même, une renommée d’homme de bien.

Pièces jointes:
papa et moi.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mars 2016, 04:24
ORT
Organisation des Ratés de Tunisie, ainsi on nous qualifiait!!!!!
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