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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 décembre 2012, 23:39
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 décembre 2012, 04:56
Comme tout un chacun, ma télé est face à mon lit.
Donc je regarde certaines émissions qui m’accrochent.

Les policiers américains j’adore, les WIVES DESESPERADOS aussi bien que la dernière émission était trop longue et j’ai raté la fin. J’aime aussi jeter un coup d’œil sur les infos et aussi visionner qqs émissions comme DANSES AVEC LES STARS…MASTER CHIEF etc….
C’est de cette dernière que je vais sketcher. Donc nous avons trois chefs qui donnent leur avis sur les plats concoctés pas ces amateurs de la cuisine prêts à tout abandonner pour les casseroles.
Mais là où parfois, je tique c’est lorsque l’un d’eux YVES CAMDEBORDE parle d’une histoire ‘…Il faut que le plat raconte une histoire…’ Là je suis un peu perplexe. Comment me dis-je un plat peut-il me raconter son histoire ou une histoire…. ? Je me suis donc penché sur cela et voilà que j’ai à présent la preuve que les plats racontent des histoires.

Il y a deux semaines alors que je regardais la télé dans ma salle à manger et que ma femme me met sous le nez un ragout de BSAL OU LOUBIA (ragout d’haricots) j’entends comme des petites voix venues de mon plat. J’ai cru au début que cela venait de la rue donc je ferme les volets du balcon pour déguster mon plat. Et là les petites voix reprennent, en chuchotant d’abord. Je rapproche mes oreilles du plat et voilà que soudain mes haricots cuits me racontent une histoire.
Parmi toutes ces vois, j’ai cru reconnaitre celle de ma grand mére z’al Meiha. Je l’ai reconnu parmi tous ces haricots à sa voix. Elle me dit...

‘…Ye Ouldi Bibert…. ?’ Mon fils Bébert… !’
‘…Echkoun enti… ??? Qui es tu toi… ?’
‘…Meiha omoc ajijtéc… !’ Meiha ta grand mére… !’

Là je sursautais. Je pensais rêver mais non ma grand mère en haricot trépignait.
‘…Chouf ye oudli, gbel el shan e’de omoc ouéne en habouou allakhater i ouecel’ne barcha kobz… ! (Ecoutes mon fils, autrefois ce plat, ta mère et moi nous faisait manger bcp de pain… !’)
J’osais un..
‘…Ye méme el youm jedda i ouekolni khobje francise… !’ Aujourd’hui encore, il me fait bouffer une baguette française… !’
‘…Cené zouaw’le gbel… ! Nous étions indigents autrefois… !’
‘…Ye mémé, eye netfecar, melle elioum el shan e’de oulle shan mta el nech e kol… ! Oui méma, je m’en rappelled mais aujoud’hui ce plat appartient au monde tune… !’)
‘…Tarf bsal fi oustou, neffa melh, chwiye bikhi boukh ouehne jiné ââl bar… ! Un peu d’oignons, une pincée de sel, un peu d’ingrédients choisi et nous étions aux anges.. !)
J’étais ému jusqu’aux larmes par ce que mémé me racontait.
‘…Allaish tebki… ?’ Pourquoi pleure tu mon fils… ?’
‘…Parce que mémé tout cela me rappelle toi maman papa mes frères autour de la table au pied cassé qui tenait par un morceau de sparadra… ! Tu me rappelle ce bon vieux temps où la bsal ou loubia avait bon gout très bon gout lorsque tu la cuisinais… ! Lorsque tu te levais dix fois pour la contrôler… !’
‘...Ouelioum … ?’ Et aujourd’hui… ?’
‘…Elle n’a pas le même gout que celui d’il y a 50 ans. Il manque qq chose, il manque le frisson, et là tu viens de le ressusciter en me parlant de ta bsal ou loubia…Bien brune, un peu retenue par le fond ce qui lui donnait l’apparence de brulée alors qu’elle ne l’était pas… ! Les haricots de notre pays ne ressemble pas à ceux de France…. !’
‘…Eskor rabi ye ouldi….Ouni me’yandnech él loubia me temech bsal le melch le hatte chey… !’
( Remercie D ieu mon fils,… ! Ici noius n’avons pas les haricots, pas d’oignons pas de sel rien de tout cela…. !’
Je pleurais de plus en plus fort à tel point que ma femme est sortie de sa cuisine.
‘…Mais pourquoi tu pleures sur la bsal ou loubia toi…. ?’
‘ …Je me suis rappelle chérie une histoire bien triste qui m’a émue en dégustant ton plat… !’
‘…Tu veux des petits pois…Alors… ?’
‘…Non surtout pas, surtout pas, si tu peux garder un peu de bsal ou loubia pour demain, ca me ferait grand plaisir… !’

Merci MR CANDEBORDE…En effet les plats ont des histoires à raconter.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 décembre 2012, 08:11
breitou a écrit:
-------------------------------------------------------
> Comme tout un chacun, ma télé est face à mon lit.
>
> Donc je regarde certaines émissions qui
> m’accrochent.
>
> Les policiers américains j’adore, les WIVES
> DESESPERADOS aussi bien que la dernière émission
> était trop longue et j’ai raté la fin. J’aime
> aussi jeter un coup d’œil sur les infos et aussi
> visionner qqs émissions comme DANSES AVEC LES
> STARS…MASTER CHIEF etc….
> C’est de cette dernière que je vais sketcher. Donc
> nous avons trois chefs qui donnent leur avis sur
> les plats concoctés pas ces amateurs de la cuisine
> prêts à tout abandonner pour les casseroles.
> Mais là où parfois, je tique c’est lorsque l’un
> d’eux YVES CAMDEBORDE parle d’une histoire ‘…Il
> faut que le plat raconte une histoire…’ Là je suis
> un peu perplexe. Comment me dis-je un plat peut-il
> me raconter son histoire ou une histoire…. ? Je me
> suis donc penché sur cela et voilà que j’ai à
> présent la preuve que les plats racontent des
> histoires.

>
>
> Merci MR CANDEBORDE…En effet les plats ont des
> histoires à raconter.
>
Ya Bibert moi j'ai toujours su et je l'ai aussi constater
que les oignons dans ce plat de base que tout tun et meme non tune qui se respecte le connait et l'apprecie
CE PSSAL OU LOUBIA faisait pleurer

ici a Bastia un juif Corse qui a vecu a paris me suppliait que je lui en prepare un
et bien il en a eu les larmes aux yeux tant cela lui rappelait comme a toi des beaux souvenirs
mais ya bibert
toi tu as su y introduire dans le gout de ce plat la nostalgie ,le respect et le souvenir des parents qui quelquefois nous font pleurer et d'autres fois sourire
ausi vais je y glisser dans ce message l'anniversaire du deces de mon Pere Z.L.B dont un Kaddich sera prononcé demain " le Youd Tet De Kislev" a sa memoire a Hebron
Bebert je te signale que j'ai dans mon Pc ta photo avec Mon frere qui t'aime bien
qu'hachem continue a t'inspirer pour que nous puissons en profiter[/b][/co
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 décembre 2012, 08:55
Dany cela fait au coeur de savoir qd même, que je suis lu, lu par des amis fidéles. Bien entendu derrière chaque petite anecdote, derrière chaque petits textes ou sketchs simplistes insignifiants aux yeux du profane se cache, se profile un message.

C'est un peu comme dans la torah où rien n'est écrit au hasard. Les hakhamims, les sages en connaissent les arcanes.

En évoquant ce plat que l'on appelait aussi BSAL OU BOUNIA, tu t'en souviens, je parle d'un plat ainsi que tous les condiments qui n'apparaissent pas comme la nostalgie, le rappel de tous nos proches, nos parents etc....C'est ce qui fait justement notre essence car à partir de rien juste des haricots cuits se cachent une époque de misère d'indigence, de retrouvailles de partages qui ont fait notre bonheur. Et si j'ai fais parler des haricots, tu as compris que j'évoquais ma grand-mère et tout le reste. Les odeurs, la voix la présence. Oui tu as tout compris à partir d'un shan d'indigent.

Tu as tout senti.

Ta perspicacité m'enchante et il est vrai que la lecture n'est pas chose anodine, elle est notre existence, notre pitance, la mémoire qui se perpétue pour nos enfants d’aujourd’hui"hui qui peineront à comprendre ce à quoi nous étions attachés avant, tout simplement.

Passe le bonjour à ton frère que je lis ici parfois. Comme on dit il ne suffit d'apparaitre tous les jours mais de paraitre tout simplement quand l'envie se fait sentir.


RM.smiling smiley
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 décembre 2012, 09:22
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 décembre 2012, 11:23




Elle…
Elle est ma chose.

Elle
Pas libre de partir
De me quitter sans m’avertir
Un jour….§§§§§§

Elle…
Libre comme le vent

Elle
Qui vole dans mon univers
Mais séquestrée
Dans ma raison…

Elle….
Prise, encastrée enchainée
dans sa prison dorée.
Dans sa boite à images
Là où tous mes souvenirs
Se cachent, se tassent,
S’enchevêtrent,

Elle,
Et moi qui sans elle, je serai vide
Vide de tout, mais plein de rien.

Elle,
MON IMAGINATION CHERIE….
Je sais qu’un jour tu seras libre…
Libre d’habiter ailleurs…
De vivre autrement….
Avec les anges qui t’entoureront… !
Elle, oui elle….

§§§§§§§§§§§§§§§§§

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 décembre 2012, 11:45




21/12/2012.



Ce monde serait-t-il assez moOOOche

Assez laid, pleins d’opprobres

Pour qu’il s’en aille…un matin ou un soir



Comme en ces temps là qui ont vuUU

Sodome et Gomorrhe destinée à la mort.

Je m’interroge sur ce destin écrit parait t’il.





Où moi je ne vois rien

D’autres marquent l’invisible

Par la frayeur, la terreur et la peur.

Qui sont donc ces nouveaux prophètes

Ces annonceurs de l’apocalypse.

Ont t’ils marrent de la terre

Notre mère nourricière.



Elle n’est pas il est vrai

De grande pureté

Sans doute parait de grandes vertus.

Mais on s’y plait dessus qd même

Malgré les douleurs et les souffrances.



Lorsque je vois mes petits enfants

Mes enfants et tout le reste

Je me dis qu’après tout

Il y a des plaisirs que seule la nature

Aime à nous les faire aimer…

Alors je chante à la gloire de la terre

Pour cent mille ans encore.

Merci Achem.



§§§§§§§§§
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 décembre 2012, 04:22
Mon ami Bebert,
Apres le "bsal ou loubia" tu nous as aussi raconte les deux boites de gateaux du vendredi soir que ton Papa ramenait, et comme mon frere Dany a evoque notre Papa Simon Z'AL, lui ce n'etait pas le vendredi soir qu'il revenait avec une boite de gateaux,mais le dimanche.
Papa Simon avait son etal a la rue Charles de Gaulle a tunis, et tres pas loin, il y avait une tres belle patisserie dont j'ai oublie le nom.
Je ne me souviens pas quel etait son lien avec cette patisserie, mais le fait est que tous les dimanches c'etait un vrai regal comme toi aussi tu nous l'as raconte.
En plus de ca, il y avait une autre journee speciale gateaux, c'etait a la sortie de Yom Kippour, il commandait d'avance une tarte qu'on allait chercher a notre retour de la syna et du jour de jeune.
Heureusement qu'il y a Harissa,Rabi Ma'ana, cela permet aux freres, l'un a Paris, l'autre a Bastia,et le troisieme a Nes-Tsiona de se rencontrer autour d'une assiette de bsal ou loubia, avec des succulent gateaux en dessert.
Rabi ma'ak ya Hkouya Bebert.
On peut voir sur la photo, l'anciene boutique de Bebert aux cremes miraculeuses pour faire blanchir les noirs, et donner de la couleur aux blancs.


Pièces jointes:
Bebert2.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2012, 08:12
Merci Henri cette belle photo nous ramène au moins 10 ans en arrière je pense n'est ce pas...? Nous sommes très beaux. Et nous le resteront.

Bien sur que nous avons les mêmes souvenirs de ces fameux gâteaux du vendredi chacun à sa façon comme on dit mei yektach el laâda.

Quant au plat de Bsal ou Bounie, c'est un plat qui se confectionnait à certains jours de la semaine si tu t'en rappelle hormis le mardi midi coucous bel krââ ou foul ou le dimande midi macourana bel sensa midi et soir, la bsal ou loubia était le plat du RASSEMBLEMENT....Shan eli cen il lemna....Il y avait aussi la Mloukhiye dans le même ordre d'idées, des plats que l'on dégustait soit avec du pain italien pour le second et l'autre baguette française. Pour la salade, j'accompagnais ce plat de BSAL ou Bounia avec des olives noires, un piment har et pas plus.

Le symbole n'était pas tant dans l'art culinaire mais dans le lema par ses soirées humides et froides, serrés à table les uns contre les autres, le morceau de pain entre les doigts ou nel lahchou él shan tellement c'était bon et maman nosu en servait encore le soir.

Ménè eyemét ye sidi. Passe le bonjour à Dany
smiling smiley.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2012, 09:21
HOMMAGE A L ETOUFFEE.

A l’étouffée…

Elle porte bien son nom….
Tous les samedis
Sauf les jours du Lundi
Au jeudi….

Elle prend sa place
Dés la veille,
Sur une forme indigène
A quatre coins….

Elle est connue pourtant
Depuis des années
Notre Etouffée….EEEee… !! lol .

La pauvre, la meskina
Elle gémit lentement
Sous le couvercle
Qui sue en d’ssous…

Notre étouffée
O mon D ieu quelle est bniné* (bonne)
Faites par des doigts de fées.
Notre étouffée,
Accompagnée
Par la mémé
Par la mémé

Qui ne la quitte jamais.

Pour ne pas brûler.
Notre Etouffée sur le canoun
Bien noire vêtue, bien assise
La Metfouna
Sur des ‘cornets’ de terre cuite….qui n’sont pas…

Assaisonnés.



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