LE PTB ET MOI ZOUZ.

Les digues de mon pays…

Les digues de mon pays…§§§§§
Toutes ensevelies, disparues
Arrachées, emportées celles
Qui nous écorchaient les jambes
Les genoux, nos avant bras…

C’était encore hier mais le temps
N’a pas pris le temps d’ me faire oublier
La cabine de Bichi, le maitre nageur,
Ses barques, ses rames mais sans voile
Sinon nous aurions prit les voiles
En lui laissant l’ardoise….

Ces enfants c’est nous, vous
Nous vous qui puons des pieds
L’eau salée de notre Mère….Diterranée.




Pièces jointes:

LETTRE A MON PETIT FILS CHÉRI.

Emmanuel,

Chéri, mon ange, toi qui porte mes patronymes, par la volonté de Achem
Et de tes parents, j’appréhende ce jour où tu vêtiras l’habit vert.

J’appréhende ce jour, celui de tes 18 ans où tu porteras le fusil en bandoulière, moi qui n’ai jamais porté un outil de mort sauf une sarbacane pour viser des oiseaux que je ratais. Qd à la tire boulette, yerzek fiyé, j’étais miro.

J’appréhende le jour où ta maman m’enverra ta photo en tenue vert olive
Moi qui, n’ai porté que des vêtements civils…Dois-je être fier de cela en te voyant ainsi ou bien me résigner à cela… !

Dans notre famille de père en fils et fille nous n’avons jamais porté un tel accoutrement.

Jamais mais là, j’appréhende ce jour.

Tu feras ton service militaire, pare que tu appartiens maintenant à ton nouveau pays
Que tu aimes et que tu ne voudrais plus quitter. Soldat dans qqs années avec pour mission de protéger ton pays, ta famille, ta maman, ton frère et sœur…Et nous, mamie et moi nous prierons tous les jours pour que l’on puisse te voir un jour marié et avoir des enfants.

Mon chéri, soit fier de devenir ce que tu seras, et je souhaite de tout mon cœur pour que ton futur soit un avenir de paix. Pour toi et pout tous les enfants d’Israël…
Que tu vives dans la paix, heureux et serein et que tu ne verras jamais la guerre, ni entendra un seul bruit de détonation.

Je garde espoir de te voir seulement en vert olive pour un service d’intérêt public comme planter des arbres ou nettoyer des parcs…Ramasser des feuilles mortes à la pelle, ou de la merde.

Puis comme tu seras, plus tard, un grand ingénieur dans l’informatique, ou rav de bonne renommée ( baba aan ou bou) tu seras la fierté de tes parents et de tes aïeux.

RM Mon petit fils chéri.
Tu ne tueras point.

Il ne faut pas avoir peur, apres moi mes deux petits-fils me succedent
Pièces jointes:

DEVANT BEYROUT
Pièces jointes:

Baroukh abba...RM...YE YOSSEF...

Allali Bernard

Oui, je me suis bien rendu en Tunisie, une semaine après le drame à l'hôtel même où s'est déroulée la scène macabre :
l'Hôtel Impérial de Sousse.
Je voulais voir de mes propres yeux la réalité et les conséquences de l'événement.
Je suis parti dans le cadre d'un voyage organisé à partir de Paris sous le titre de : Un voyage pour la "Liberté".
Cet hôtel avait été choisi par un terroriste intégriste d'origine tunisienne pour mettre à genoux son propre pays.

Arrivé avec le groupe d'une trentaine de personnes à 5h du matin et ayant très peu dormi, je me suis rendu à 9h dans la salle de restauration pour un petit déjeuner. Grande fut ma surprise, l'hôtel majestueux était complètement vide, et lorsque je suis rentré dans la salle il n'y avait aucun client. Ce silence à été pesant.
Devant moi quatre ou cinq employés étaient là debout, ils avaient préparé une quantité impressionnante de plats, de gâteaux et de spécialités pour ce petit déjeuner, mais personne ne venait.
Je me suis dit qu'il ne viendrait personne, une grande partie des participants étaient musulmans et ils devaient probablement respecter le jeûne du Ramadan.
Les employés aussi étaient certainement à jeun et il m'a été très difficile de me servir un café, un petit pain et un peu de fromage.
La suite a été très dur pour moi. Je suis resté assis devant ce café sans ne rien pouvoir avaler. Complètement boulversé je me suis mis à pleurer, moi qui ne pleure pratiquement jamais, je me suis surpris à prier.
Devant moi, une serveuse est venu vers moi et elle m'a tout raconté, elle a vécu tout cela et j'ai compris dans son regard son désarroi.
Cette femme a vu fuir les 500 touristes de l'hôtel, une vingtaine étaient restés, mais le jour de notre arrivée, le dernier est parti.
Cette femme a tout perdu, demain après notre départ, il n'y aura plus aucun touriste, son avenir deviendra incertain. Devant son désarroi, je n'ai trouvé qu'un mot pour lui répondre : "Anti el batall", c'est toi l'héroïne"

La Tunisie est brisée par la folie des intégristes qui veulent mettre à genoux le monde occidental.

Connaissez vous l’expression ‘ …Keb’da mta katoussa…. ?’ Une fibre de chatte.
Sous entendu qu’elle en a au début pour ses chatons puis une fois grandis, elle les laisse à leur propre sort.
Elle ne s’en occupe plus.

Dire de qq’un ‘…Aând’ââ keb’da mta katoussa... !’ Revient à dire que cette personne s’en fout de ses enfants une fois devenus grands. Lé em oullé ghbina… !’ Ni souci ni chagrin… Ni remord… !’

Chez nous les juifs, cette expression est une expression très rare, elle ne nous concerne pas, et pour cause, nous sommes tellement attachés à nos enfants que même mariés, nous les suivons presque au pas à pas….
GPS DU CŒUR.

YOSSEF...JEYI SI D IEU VEUT...LE 25...
BRAHAM...JEYI...

Devant Beyrouth !!!!! suite



Des notre arrivee a Halde au sud de BEYROUTH, le commandant nous interdit formelement de nous baigner car c’etait effectivement tres dangereux. Mais moi devant une mer si belle comme a la Goullete , je ne pouvais resister et pretexant que nous n’avions pas d’eau pour nous laver, j’avais demande la permission de me laver les pieds dans la mer. Permission accordee et avec elle chaque moment de libre que j’avais j’etais dans l’eau, et de nager tres loin au large
Nous avions bricole des radeaux avec lequels nous rentrions tres profondement en mer.
Il y avait de forts courants marins qui nous empechaient de revenir facilement . Ce n’etait pas un probleme on abandonait le radeau au large et on revenait a la nage . Malgre la guerre et les obus qui tombaient tres souvent pas loin de nous, je n’avais pas peur, la seule chose qui m’ennuyait c’etait d’etre loin de la maison et de la famille sans nouvelles.
Un jour nous etions assis autour d’une table et j’etais entrain d’essayer de reparer un poste radio, quand soudain un bruit extremement effayant, et levant ma tete je vis des boules de feux sur nos tetes. Commes des fous chacun de nous avait essaye de se mettre a l’abris.
D’habitude, lorsque notre compagnie tirait, elle nous prevenait d’avance,mais cette fois ils avaient oublié de nous prevenir, et pire encore, ils avaient tire au dessus de nos tetes.
Un jour je surpris un vieux libanais qui nous volait de l’eau.
Sur son ane, il avait deux jericans, il avait debranche un tuyau d’eau d’un reservoir et remplissait ses jericans.
Ne sachant reelement quoi faire de lui, je lui demandais ses papiers et lui dit de s’asseoir et d’attendre. Dans toute autre armee du monde il aurait risque de se faire tuer sur place sans aucune sorte de proces pour ce vol d’eau .
Mais moi soldat juif israelien j’ai eu pitie de ce viel homme, apres deux heures, je lui ai rendu ses papiers le laissant partir avec ses deux jericans pleins d’eau.

Nons avions ete appele a la guerre, et 45 jours apres, il n'y avait toujours personne pour nous remplacer. Lorsque mon tour etait enfin arrive d'avoir une breve permission, le bus arrivant en general vers 10 heures du matin, je m'etais leve tres tot vers 5 heures, douche, rase de pres,j'attendais avec impatience le bus qui arrivait d’habitude vers 9heures du matin.
10heure pas de bus, 11 heure pas de bus, midi toujours pas de bus, et a midi et demi un fort bombardement d'obus qui nous tombe dessus, avec ordre de riposter immediatement.
Ceci est reste grave dans ma memoire cette attente terrible et insuportable sous les bombardements, des obus tombaient autour de nous, et aujourdh’ui je realise quelle chance j’avais eu.
Cela ne m'a pas empeche de prendre du bon temps au Liban, comme c'etait le tout debut de la guerre on n'hesitait pas a aller nous promener dans les villages ou on nous accueillaient a bras ouverts, je ne manquais jamais de faire des compliments aux femmes , leur disant a leur grand plaisir,qu'elles etaient les plus belles femmes du moyen-orient . Naturellement le tout en francais.
Un jour nous etions en ballade et sans nous rendre compte nous sommes entres dans Beyrouth, et la on etait tombe sur d’autres soldats Israeliens qui nous avaient dit, mais vous etes fous, comment avez-vous fait pour arriver jusque la.
Un jour l’envie me prit d’aller manger dans un petit restaurant dans un village,j’etais parti tous seul
Je me suis installe j’avais demande le menu et le prix du repas, apres avoir bien mange, lorsque je voulu payer, le patron du restaurant commenca a me dire que je n’avais pas bien compris et en fin de compte il essaya de me faire payer plus que convenu.
Mon fusil mitralleur etait en bandouliere , le canon dirige vers le plafond, tout doucement je le baissait et du coup le canon se retrouvait maitenant pointe vers la tete du restaurateur, a qui je dis ,dis moi tu es sur de ce que tu me racontes la !! tout appeure devant mon arme pointee vers lui, il me repondit non, non, non, c’est toi qui a raison,paye ce que tu veux.Je suis sur que d’autres soldats n’auraient rien paye du tout.
Quelque temps plus tard tout avait change, ce n’etait plus possible de se ballader ainsi.
Voila ce qui m'est revenu en memoire de mon sejour force au Liban.

Yossef, c'est la première fois que je te lis aussi long.
Est ce que cet article peut être reproduit ailleurs comme un témoignage d'un soldat qui a vécu un grand évenement...Avec ta photo..?

Quelle verve, mon ami, je suis trés étonné et surpris par ta faconde et si bien écrit en plus...HAZAK....Bravo....Tu en as d'autres comme celà pour le PTB ZOUZ...?????
RM