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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 21 août 2016, 12:36 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Le soir du COMPLET POISSON.
Revenir en arrière donne à la nostalgie ses lettres de noblesse. Quoique certaines y voient du superflu.
Dans ce nouvel appartement, de la rue du Limousin, à la Goulette le confort était là bien loin de l’étroitesse de notre premier appartement de la rue Pasteur, un vrai cagibi…
Nous avions des institutions culinaires comme le couscous au poisson le mardi plus keftas, ou bien avec potirons et fèves avec merguez… Le dimanche pâtes à la sauce, spaghettis sans doute l’influence des italiens.
Le Samedi matin papa DAVID aimait à errer d’entre les allées des poissonniers du nouveau marché. Il aiguisait son regard pour dénicher les meilleurs pièces de Bourri, mulet.
Le soir venu, après shabath, il prenait possession de la cuisine. Et là, il procédait à la coupe du poisson en tranches, à l’épluchage des pommes de terre, et au vidage des piments qui allaient rejoindre les tomates dans la grande poêle à frire. Les œufs finiront de frire dans une autre poêle.
Nous attendions fébrilement le service, tout assis autour de la table. Enfin les plats arrivaient et nous nous en délections.
J’ai continué plus tard l’institution qui n’était pas une tradition, une fois marié, sauf que les soles ont remplacé le bourri. Au grand bonheur de mes enfants, jusqu’à notre départ de la Goulette.
Juste pour vous dire qu’une ‘tradition’ culinaire est différente dans chaque famille de notre communauté juive et que certains d’entre eux finissent souvent dans la langueur du temps. Comme le mhamess et tant d’autres mets archivés dans notre mémoire et qui apparaissent très rarement sur nos tables.
Le couscous du Mardi n’est plus chez nous, les spaguettis se mangent à n’importe quel jour quant au reste, il est ailleurs dans la grand bibliothèque de nos mets ancestraux.
Revenir en arrière donne à la nostalgie ses lettres de noblesse. Quoique certaines y voient du superflu.
Dans ce nouvel appartement, de la rue du Limousin, à la Goulette le confort était là bien loin de l’étroitesse de notre premier appartement de la rue Pasteur, un vrai cagibi…
Nous avions des institutions culinaires comme le couscous au poisson le mardi plus keftas, ou bien avec potirons et fèves avec merguez… Le dimanche pâtes à la sauce, spaghettis sans doute l’influence des italiens.
Le Samedi matin papa DAVID aimait à errer d’entre les allées des poissonniers du nouveau marché. Il aiguisait son regard pour dénicher les meilleurs pièces de Bourri, mulet.
Le soir venu, après shabath, il prenait possession de la cuisine. Et là, il procédait à la coupe du poisson en tranches, à l’épluchage des pommes de terre, et au vidage des piments qui allaient rejoindre les tomates dans la grande poêle à frire. Les œufs finiront de frire dans une autre poêle.
Nous attendions fébrilement le service, tout assis autour de la table. Enfin les plats arrivaient et nous nous en délections.
J’ai continué plus tard l’institution qui n’était pas une tradition, une fois marié, sauf que les soles ont remplacé le bourri. Au grand bonheur de mes enfants, jusqu’à notre départ de la Goulette.
Juste pour vous dire qu’une ‘tradition’ culinaire est différente dans chaque famille de notre communauté juive et que certains d’entre eux finissent souvent dans la langueur du temps. Comme le mhamess et tant d’autres mets archivés dans notre mémoire et qui apparaissent très rarement sur nos tables.
Le couscous du Mardi n’est plus chez nous, les spaguettis se mangent à n’importe quel jour quant au reste, il est ailleurs dans la grand bibliothèque de nos mets ancestraux.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 22 août 2016, 12:43 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Mademoiselle de la DB.
Innovation au LCL de Charenton.
En ce lundi béni, jour de la sortie du seffer torah, je rentre dans l’agence citée plus haut
Pour déposer ma recette hebdomadaire. Je me poste devant l’écran et j’introduit ma carte libre
Écran.
Contre toute attente et à ma surprise, je vois apparaître une très jolie jeune fille qui me dit
‘…Bonjour Mr Siméoni…!’
Haj véchallom…
‘…Sbah el khir yé lèlla….!’ Bonjour madame.
‘…Nareq zin …!’ Qu’elle me répond , matin de beauté…
Alors là, je me retiens pour ne pas tomber et je me dis’…Quoi déjà…!’
Elle poursuit…
‘…. Introduisez votre carte et tapez votre code Mr Siméoni…!
Je m’exécute.
‘…. Introduisez votre premier versement, en attendant le comptage, je vous offre un morceau musique légère…!
Je m’exécute…J’attends la musique…
‘…Introduisez votre second versement Mr Siméoni….En attendant le comptage, je vous offre un morceau de musique légère…!
‘…Mais pour la première musique, je n’ai rien entendu…!’
‘…Introduisez votre troisième versement Mr Siméoni,…En attendant le comptage je vous offre un morceau de musique légère…!
‘…Mais je n’ai pas eu ni la première ni la seconde et moins encore la troisième musique…!’
‘…Si vous avez terminé Mr Siméoni, tapez sur fin de versement, en attendant je vous offre un morceau de musique légère….Et votre reçu apparaîtra..!
Je termine et j’ai le reçu en main…!
‘…Merci mr Siméoni….A bientôt…!
‘…Mais pour les musiques…???
Je vais au comptoir faire une réclamation…
Et là la dame à l’accueil me dit…
‘…Ne faites pas attention Mr SIMEONI…Elle est complètement débile…!’
‘…Mais pour les 4 morceaux de musique…?’
‘…Le LCL vous les enverra par SMS….!’
‘…Remarquez qu’elle n’est pas la seule à être DÉBILE AU LCL…C’est génétique.!’
Je retourne voir la DB….
‘…Excusez moi Madame mais vous êtes une conne…!’
‘…Vous ne m’apprenez rien, c’est ma nouvelle fonction…!
Innovation au LCL de Charenton.
En ce lundi béni, jour de la sortie du seffer torah, je rentre dans l’agence citée plus haut
Pour déposer ma recette hebdomadaire. Je me poste devant l’écran et j’introduit ma carte libre
Écran.
Contre toute attente et à ma surprise, je vois apparaître une très jolie jeune fille qui me dit
‘…Bonjour Mr Siméoni…!’
Haj véchallom…
‘…Sbah el khir yé lèlla….!’ Bonjour madame.
‘…Nareq zin …!’ Qu’elle me répond , matin de beauté…
Alors là, je me retiens pour ne pas tomber et je me dis’…Quoi déjà…!’
Elle poursuit…
‘…. Introduisez votre carte et tapez votre code Mr Siméoni…!
Je m’exécute.
‘…. Introduisez votre premier versement, en attendant le comptage, je vous offre un morceau musique légère…!
Je m’exécute…J’attends la musique…
‘…Introduisez votre second versement Mr Siméoni….En attendant le comptage, je vous offre un morceau de musique légère…!
‘…Mais pour la première musique, je n’ai rien entendu…!’
‘…Introduisez votre troisième versement Mr Siméoni,…En attendant le comptage je vous offre un morceau de musique légère…!
‘…Mais je n’ai pas eu ni la première ni la seconde et moins encore la troisième musique…!’
‘…Si vous avez terminé Mr Siméoni, tapez sur fin de versement, en attendant je vous offre un morceau de musique légère….Et votre reçu apparaîtra..!
Je termine et j’ai le reçu en main…!
‘…Merci mr Siméoni….A bientôt…!
‘…Mais pour les musiques…???
Je vais au comptoir faire une réclamation…
Et là la dame à l’accueil me dit…
‘…Ne faites pas attention Mr SIMEONI…Elle est complètement débile…!’
‘…Mais pour les 4 morceaux de musique…?’
‘…Le LCL vous les enverra par SMS….!’
‘…Remarquez qu’elle n’est pas la seule à être DÉBILE AU LCL…C’est génétique.!’
Je retourne voir la DB….
‘…Excusez moi Madame mais vous êtes une conne…!’
‘…Vous ne m’apprenez rien, c’est ma nouvelle fonction…!
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 22 août 2016, 14:16 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
LA LÉGENDE MAUDITE.
Il y a fort longtemps, dans une contrée lointaine, vivait une famille d’une grande pauvreté…
Cette famille était composée de trois jeunes filles et d’un jeune garçon. Pas loin de leur taudis vivait une autre famille aussi pauvre que la première. Les années ont passé et l’aîné des garçons de la seconde famille, en age de se marier, demande la main de la fille de la première famille.
Au vu de leur situation précaire, la maman du garçon ainsi que le papa consentent à prendre en charge leur progéniture. Tout se passe très bien.
Un premier enfant nait, un second puis un troisième.
Arrive un jour, un jeune noble qui arrête son cheval pas loin de la demeure des parents du garçon.
Il demande le gîte et le couvert. Il entre donc dans la demeure du jeune couple et remarque la grande beauté de cette jeune femme qui lui sert à boire et à dîner contre qqs écus sonnantes et trébuchantes. Il demande à passer la nuit.
Durant la nuit, et devant la beauté du jeune prince et prise par le démon de minuit, la jeune femme monte dans la chambre de ce premier et s’accote prés de lui.
Voilà que la belle mère surprend le couple en pleins ébats.
Au petit matin, le prince s’en va sous le regard de la vieille.
Devant la gravité de la chose, elle ne dira rien à son fils et garda le secret.
Voilà que D ieu lui apparu en rêve et la sermonna pour avoir tût ce qu’elle a vu, à son fils.
Ainsi D ieu décida que plus jamais il y aura entente entre belle mère et bru.
La malédiction coure tjs.
CONTES ET LEGENDES DE BREITOU.
Il y a fort longtemps, dans une contrée lointaine, vivait une famille d’une grande pauvreté…
Cette famille était composée de trois jeunes filles et d’un jeune garçon. Pas loin de leur taudis vivait une autre famille aussi pauvre que la première. Les années ont passé et l’aîné des garçons de la seconde famille, en age de se marier, demande la main de la fille de la première famille.
Au vu de leur situation précaire, la maman du garçon ainsi que le papa consentent à prendre en charge leur progéniture. Tout se passe très bien.
Un premier enfant nait, un second puis un troisième.
Arrive un jour, un jeune noble qui arrête son cheval pas loin de la demeure des parents du garçon.
Il demande le gîte et le couvert. Il entre donc dans la demeure du jeune couple et remarque la grande beauté de cette jeune femme qui lui sert à boire et à dîner contre qqs écus sonnantes et trébuchantes. Il demande à passer la nuit.
Durant la nuit, et devant la beauté du jeune prince et prise par le démon de minuit, la jeune femme monte dans la chambre de ce premier et s’accote prés de lui.
Voilà que la belle mère surprend le couple en pleins ébats.
Au petit matin, le prince s’en va sous le regard de la vieille.
Devant la gravité de la chose, elle ne dira rien à son fils et garda le secret.
Voilà que D ieu lui apparu en rêve et la sermonna pour avoir tût ce qu’elle a vu, à son fils.
Ainsi D ieu décida que plus jamais il y aura entente entre belle mère et bru.
La malédiction coure tjs.
CONTES ET LEGENDES DE BREITOU.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 23 août 2016, 13:03 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
El Kouri mta BREITOU AGOUBA..
Bien loin de la campagne, la Goulette ne pouvait prétendre à en avoir une.
Pourtant l’écurie de BREITOU , grand homme généreux, grand mécène, palefrenier du BEY,
Fournisseur de viande chevaline dans tout le comté goulettes était situé en bordure de la SEBKHA.
Derrière Goulette Neuve. Elle était encastrée entre des maisons délabrées. Cette battisse était accessible que par un chemin souvent boueux qui longeait les murs de la gare.
Elle avait un grand portail en bois.
Le grand espace qui faisait front à cette ferme était le lieu béni des chiens errants, des chats de gouttières des rats souris et surtout des moustiques. Ce petits monde animal y trouvait matière à conciliabule et personne n’osait s’aventurer parmi cette faune.
Notre ami ROGER LELLOUCHE alias LELOU, notre ami des classe préparatoires, nous y invitait souvent. Si mes souvenirs ne me trahissent pas, je me rappelle de cette volaille hétéroclite qui régnait dans les lieux, paons, pintades, coqs, poules, pintades, cochons, je crois; canards et oies s’ébattaient joyeusement dans ces étangs marécageux. Il y avait même un zébu. Sur les cotés de cette ‘azienda‘, il y avait des stalles pour chevaux destinés aux abattoirs du Kram.
Je les voyais défiler à la queue leu leu certains jours sur la grande avenue Bourguiba, tous retenus par un licol et conduit par un ladre arabe. Mais avant, les vieux équidés passaient par la plage pour se dépucer et se rafraîchir, ultime voyage vers la mort.
Il y avait aussi, un hangar où des meules de foin venaient s’entasser les une sur les autres.
Les odeurs du foin et des excréments prenaient à la gorge et au nez. Un fondouk à ciel ouvert.
Nous avions découvert à un âge juvénile ce monde d’animaux domestiques, alors que nous en connaissions certains, figés dans nos jeux de cartes, les images.
La moralité de ma narration est que le monde animal sait vivre paisiblement cote à cote sans CHICHI dans n’importe quelle circonstance. Ce monde sans frontières où chaque espèce vit librement mais qui finit , hélas, souvent dans nos plats.
Merci cher ami ROGER z'al, merci de nous avoir fait connaître, pour moi une seule fois, la ferme de ton cher PAPA. Un monde de piaillements, grognements, chants matinaux, un monde productif qui ne s’émeut pas.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 24 août 2016, 12:43 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Moutana moubana....
Un ami tunisien, perdu de vue, me retrouve à Château Rouge, chez Mebel's.
Grande effusion....Embrassades et les ' wineq rabec...!' Bref...Il continue
'...Albert yé khouyé smat e'li tby boumada mta el kah'louch, tawouEl él lah'lé'oué...!'
('...Albert, mon frère, j'ai oui dire que tu vends une pommade pour les noirs qui donne bcp de jouissance...!')
'...D'abord yatic el khoué ouel toué, Eye nââm Moutana moubana, ou miel d'amour..'
'...Kolli qifféche ,nest'améle...brass dineq... ( Donnes moi le mode d'emploi...Par la grâce de ta religion..!)
'...Tu prends juste un peu de la pommade et tu introduits délicatement là bas... Ta femme va ressentir un plaisir immense et toi aussi, à tel point que plus jamais, tu ne pourras plus
t'en défaire...!'
'...Yatic el saha...!' (Que tu es la santé)
'..Mellé rob béllèc, ( mais fais attention) juste la quantité d'un volume de pois chiche..!'
Il paye non s'en m'avoir m’embrassè...
Une semaine plus tard, tiens hier, j'entends comme une voix étranglée au phone.
'...AlBEEEEERT....! Eh'ne khouq...Fatah...!'
'...Ech'biq lotef ââliq...? ( Mais qu'a tu que D ieu te protége...!)
'...Rani baqi en roq jomââ qemlé, ouel mrââ mé sei'bétni....Iyé teoué mrassa fouq...!
( Je suis en train de copuler depuis une semaine, et ma femme ne veut plus se décoller...')
'...Qolli harttit él boumââda qolla...? ( Dis moi tu as mis toute la créme...?'
'...El mrââ hoq'mot ââliyé...!' ( C'est ma femme qui a insisté...) Ech'nââmel...? Que dois je faire..?)
'...Nedi HARASS EL BATANE... Ou jib ambulance béch i farqou'qom...!'
( Appelle les gendarmes et une ambulance pour qu'ils vous séparent...!)
Un ami tunisien, perdu de vue, me retrouve à Château Rouge, chez Mebel's.
Grande effusion....Embrassades et les ' wineq rabec...!' Bref...Il continue
'...Albert yé khouyé smat e'li tby boumada mta el kah'louch, tawouEl él lah'lé'oué...!'
('...Albert, mon frère, j'ai oui dire que tu vends une pommade pour les noirs qui donne bcp de jouissance...!')
'...D'abord yatic el khoué ouel toué, Eye nââm Moutana moubana, ou miel d'amour..'
'...Kolli qifféche ,nest'améle...brass dineq... ( Donnes moi le mode d'emploi...Par la grâce de ta religion..!)
'...Tu prends juste un peu de la pommade et tu introduits délicatement là bas... Ta femme va ressentir un plaisir immense et toi aussi, à tel point que plus jamais, tu ne pourras plus
t'en défaire...!'
'...Yatic el saha...!' (Que tu es la santé)
'..Mellé rob béllèc, ( mais fais attention) juste la quantité d'un volume de pois chiche..!'
Il paye non s'en m'avoir m’embrassè...
Une semaine plus tard, tiens hier, j'entends comme une voix étranglée au phone.
'...AlBEEEEERT....! Eh'ne khouq...Fatah...!'
'...Ech'biq lotef ââliq...? ( Mais qu'a tu que D ieu te protége...!)
'...Rani baqi en roq jomââ qemlé, ouel mrââ mé sei'bétni....Iyé teoué mrassa fouq...!
( Je suis en train de copuler depuis une semaine, et ma femme ne veut plus se décoller...')
'...Qolli harttit él boumââda qolla...? ( Dis moi tu as mis toute la créme...?'
'...El mrââ hoq'mot ââliyé...!' ( C'est ma femme qui a insisté...) Ech'nââmel...? Que dois je faire..?)
'...Nedi HARASS EL BATANE... Ou jib ambulance béch i farqou'qom...!'
( Appelle les gendarmes et une ambulance pour qu'ils vous séparent...!)
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 25 août 2016, 13:21 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Il m’arrivait de me réveiller.
Sous aucun sursaut ou cauchemar
De m’asseoir sans pieds levès
Et d’observer par ma fenêtre béate
La grande rue et son silence.
La plupart des fenêtres d’en face
Donnant sur rue étaient closes
A la vue des curieux
Alors que celles d’en haut étaient ouvertes.
Parfois, un arbre endormi recevait
Sa dose de pisse sortie du bas de son ventre
D’un énergumène titubant.
HAIM le plombier est sorti
Torse nu et en caleçon.
Il épuisait une ‘arti* sous les piqûres des moustiques.
Une voiture passe…
L’obscurité s’estompe..
La veillée de DIDEKH s’achève..
Les pleurs reprendront au matin
Sous le soleil naissant.
Dans la tiédeur d’une nuit d’été
Nous étions tous en nage….
Et la Goulette ronflait.
Arti ou hallouz* cigarettes à bon marché
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 30 août 2016, 12:25 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Imposant dans mon quartier, dans notre cité.
Des roseaux certes, dans des jardins privés
Parfois debout dans des terrains vagues.
En groupe et bien isolés.
Les seuls arbres hauts et forts
Que j’ai connu étaient majestueux.
Les platanes des pyramides vertes
A feuilles persistantes…Aucun de nous
N’a jamais escaladés ces cousins du pin.
Quelque fois, sur le trottoir, des glands de pin,
Qu’on ramassait pour en détacher les fruits.
Bien fermés, bien dures ces formes en toupie.
Nous avions aussi des hommes robustes..
Des stentors, des hommes frêles, des femmes
Fortes, des femmes effacées qui trimaient
Avec le sourire au coin des lèvres.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 30 août 2016, 13:05 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Lorsque je débarque à BEN GOURON AIRPORT,
Je passe la police et récupère mes valises que
je traine jusqu’au tapis roulant.
Enfin dehors sous l’air chaud. A gauche de la sortie, la guichetière.
‘…Hadéra please… !’ Ticket en main, je passe le portillon, et je descends
Sur le quai numéro 2. J’ai appris à lire le panneau…TERMINUS BEN YAMINA avec
Correspondance à TEL AVIV HAGANA.
20 minutes de trajet sous la clim de ce train moderne.
Enfin, j’arrive…Je descends et j’attends sur la même voie…
Je lis les arrêts….Il arrive et je vois défiler tous les bourgs.
Sur le quai de Hadera, il m’arrive de me faire aider…Par de jeunes
Soldats ou soldates qui m’arrachent presque les valises des mains.
L’un d’eux une fois m’a fait monter mes valises dans le taxi.
20 minutes de trajet et enfin…chez ma fille…
3 lumières apparaissent sur le seuil de la porte et une voix
Chantante venue d’en haut ‘…C’est toi PAPA…. ?’ et ‘….PAPIIIIIIIII… !’
Mon pèlerinage s’est terminé à bon port.
J’ai pris mes repaires dans une ville dont j’ignorais l’existence.
Je passe la police et récupère mes valises que
je traine jusqu’au tapis roulant.
Enfin dehors sous l’air chaud. A gauche de la sortie, la guichetière.
‘…Hadéra please… !’ Ticket en main, je passe le portillon, et je descends
Sur le quai numéro 2. J’ai appris à lire le panneau…TERMINUS BEN YAMINA avec
Correspondance à TEL AVIV HAGANA.
20 minutes de trajet sous la clim de ce train moderne.
Enfin, j’arrive…Je descends et j’attends sur la même voie…
Je lis les arrêts….Il arrive et je vois défiler tous les bourgs.
Sur le quai de Hadera, il m’arrive de me faire aider…Par de jeunes
Soldats ou soldates qui m’arrachent presque les valises des mains.
L’un d’eux une fois m’a fait monter mes valises dans le taxi.
20 minutes de trajet et enfin…chez ma fille…
3 lumières apparaissent sur le seuil de la porte et une voix
Chantante venue d’en haut ‘…C’est toi PAPA…. ?’ et ‘….PAPIIIIIIIII… !’
Mon pèlerinage s’est terminé à bon port.
J’ai pris mes repaires dans une ville dont j’ignorais l’existence.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 août 2016, 11:51 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 août 2016, 13:19 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Quand dans les bras de ta maman,
Je t’ai vu téter, le jour de ta naissance,
Un grand frisson m’a parcouru
Et mon cœur a palpité…
Dans le jardin des papis,
Tu m’as expédié sans façon
Et dans mes bras, je t’ai bercé
Après ta tété…
Je cherchais aussi à qui tu pouvais
Ressembler…
Petite fille….
Tes 13 ans depuis sont passés
Et je te vois comme une grande fille
Car la nature t’offre des formes…
Ma grande petite fille
Tu as grandi et je vieillis
Mais mon amour pour toi sera
Toujours plus grand.
Ma grand petite fille…
Dans 10 …15…Ou 20 ans,
Quand je tiendrais la petite canne
Je formule le vœu de t’enlacer
Et t’embrasser le jour où
Tout en blanc tu seras…
Plus tard,
Ma grande et belle Petite fille Sharon ;
Quand le soleil ne brillera plus
Dans mon regard, ne t’attriste pas
Je serai dans le pays de la Lumière.
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