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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 juillet 2017, 08:45
LE 31….CHATEAU ROUGE….BARBES….Tronçon de toutes les coliques.

Je suis le premier à monter, pardon à être soulever et être déposer par une dizaine de personnes qui ne respecte rien ‘…. Avancez vers l’arrière du bus s’il vous plait…. !’ L’annonce passe 4 fois…A la fin le chauffeur excédé se lève…. !’ ‘…On vous dit d’avancer enfin…. !’ Un mec ‘…C’est pas toi qui le dit c est ta messagerie…..Démarre…. ! Au lieu de faire le perroquet…. !’

Les portes vont se fermer qd soudain milles voix ‘…ATTENDEZ…FAITES SORTIR LA PLAQUE..
IL Y A UN HANDICAPE…. !’ La plaque sort ; l’handicapé avance, derrière lui dix caddys suivent..

Je ne comprends pas pourquoi les femmes noires qui tiennent les caddys sont toutes grosses, mais très très grosses, avec 50 femmes de ce gabarit le bus Zina et Aziza peine à fermer les portières…

Après les caddys, un afflux de poussettes entrent en jeu, par les trois portes, dés fois doubles les poussettes, je me déniche un petit coin au milieu du bus qui a échappé à la cohue….Le message ‘…AVANCEZ AU FOND DU BUS S’IL VOUS PLAIT…. !’ ‘….IL Y A UN HOMME QUI EST TOMBE A L ARRIÈRE A FORCE DE POUSSER….Vite une bouée…. !’ RIRES GÉNÉRALES….Le bus démarre enfin…
Trois bébés pleurent en même temps….La messagerie annonce ‘….AVANC….. !’ Le mec.. ‘ TA GUEULE TOI …. !’

Ce midi j étais le seul blanc parmi mes concitoyens de couleur.

Enfin BARBES....OUF....
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 juillet 2017, 09:55
LE 31….CHATEAU ROUGE….BARBES…. Tronçon de toutes les coliques. Tout le monde descend.

Vas y que je te pousse avec 18 minutes de retard, enfin le bus montre s calandre de loin...

‘…Ca y est il arrive…. !’ Crie un mitigé de couleur…..Il est encore à deux cent mètres que trois femmes assises sur le banc avancent leurs sacs des immigrés sur le bord du trottoir, si remplis que tout déborde… Aïnara fiyém….QADECH..DIBER… NEMIL….KHNEFECH… ??? Il y a au bas mot 50 clients qui vont batailler et pas n’importe quels clients, des clients passagers de classe, de grande classe, tu vois leur profil ils sont fiché S Y W Z…..Je vous assure, je suis d’un grand courage….Vous savez pourquoi ???? Parce que j ai en main un chapelet en arabe et donc je passe pour un africain blanc arabe qui récite les 99 noms de D ieu en commençant par ‘..ALLAH OU AKBAR…. !’ Dés qu’ils entendent cela, en chuchotant, je ne crains plus rien, je suis immunisé contre les arabes et les amis noirs…Pour 2 minutes de trajet, je deviens tout sauf juif….Dés que je pose le pied plus loin, je deviens JUIF….Et je cache vite la sebha et je remets ma Kippa… Et....Vivre le 31...

A.S. à suivre çà veut dire...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 juillet 2017, 12:25
Nos épiciers…

Aâ’tar =épicier.
Aâ’ter= odeur, parfum, encens ; arome.

L’ épicerie en ce temps là, dans notre ancien pays était souvent tenue par des gens du sud, jerbiens ( on disait bara âând él jerbi ( va chez le jerbien) alors qu’il aurait pu être de Matmata ou d’ailleurs mais pour nous, il ne pouvait être que jerbien et pourquoi jerbien parce que ce dernier était connu pour être très prés de ses sous ( comme les juifs d’avant et bcp moins aujourd’hui). Surtout minutieux. Le métier d’épicier chez eux se transmettait de père en fils généralement car souvent l’adolescent se retrouvait dans sa 15 iéme année derrière le comptoir en blouse grise. Parfois bien avant.

Nos épiciers étaient tous d’une grande gentillesse et surtout d’une grande tolérance, à faire pâlir le meilleur des religieux car chez eux ce qui importait le plus, servir avec respect aussi bien le nanti que le pauvre. Jamais, ils ne rabrouaient quiconque et le client à 5 millimes était aussi bien
Considéré que celui à 100 Dinars. Chez eux l’honnêteté était proverbiale, aucune tromperie dans la marchandise, ( el ghé’ché lè) ni enfilade d’une denrée rassie. Ni vol dans la pesée.

Chez lui tout était bien rangé, bien propre, pas un boite de sauce tomate perdue qq part…Sur son marbre, son plan de travail, sa balance Roberval, son grand coutelas pour couper la ‘halwa’ bien enveloppée et mise sous cloche en verre, son ‘jben’ rouge (fromage) qu’il sortait de sa vitrine frigorifique tout comme le beurre. Vendu à la découpe. Le couscous, la farine, la semoule etc…

Que des sacs aux rebords retroussés allant des pois chiches aux lentilles en passant par les haricots…
Sa citerne d’huile trônait derrière lui comme l’alambic du cafetier tandis que le tonneau de pétrole était dans sa grande réserve.

Ils régnaient en maitres les ââm SLIMANE,RACHID, HMIDA et ââm consorts.

ils étaient méthodiques et notaient tout sur des petits feuillets épinglés, les crédits étaient accordés qu’aux juifs, ils n’avaient pas confiances aux autres … Je ne veux pas nommer sinon je passe pour raciste, hassilou que D ieu leur accorde autant de crédit qu’ils nous ont accordés amen.

Lol.

Pièces jointes:
EPICERIE 123.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 juillet 2017, 02:19
L’infime détail.

Ce détail qui autrefois, dans notre jeunesse ou enfance passait inaperçu revêt aujourd’hui, à notre âge, une grande importance….Le détail d’avant fait le souvenir d’aujourd’hui…Et lorsque je fais parler 3 marches du Taket’s, et j’en ai étonné bien plus d’un, on m’accuse d’être un ‘génie’ pire un ‘jen’…L’un peut être bon et le même mauvais.

Lorsque je vois à terre, une capsule de soda, me viennent à l esprit…Jumat, SALAH EL MEDDEB Fanta en bouteille de verre, Verygood, Boga, Boga cidre, pamplemousse, coca cola, orangina boule,et tant d’autres, tous inscrits dans le Panthéon de notre mémoire juive tunisienne collective.

Pas un n’a oublié ce moment fort, où à genoux par terre, sous les tables des cafés, nous chassions le bouchon /récompense. car des lettres se trouvaient inscrites sous l’envers de la chose, cachées sous la petite couche de liège. Nous devenions alors des chasseurs de trésor en culottes courtes.

Des gosses aventuriers par la force des choses. Dés notre jeune âge, nous avons appris le troc, des billes en échange d’images, ou de noyaux d’abricots…Ce n’est pas l’école qui nous a apprit à confectionner des arcs, des flèches, des chariots etc…Non la rue et surtout l’envie de ressembler à BLEK LE ROC à Tarzan, dont la lecture nous rendait HÉROS pour trente secondes. 30 secondes de bonheur interrompu par ‘…KHRJET'CHI MEL LAMBANDA...… !’ ( maman) ‘…ES TU SORTI DU W.C.CCC...!')
…. !’
Refilez moi une adresse, une porte dans une ruelle qui porte comme nom ‘..RETOUR EN ARRIÈRE… !’ Je vous la paierai en mine d’or, mine de rien….

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 juillet 2017, 10:54
Lorqu’on quitte son chez soi….

Il est bien rare et même improbable de retrouver son ancien chez soi dans son nouveau chez soi.

Il est bien connu par les psys ce phénomène dépressif qui frappe ceux et celles qui déménagent ne serait ce que d’un quartier pour un autre… D’une ville pour une autre, d’un appartement pour un autre.

Et si je vous parle d’un pays pour un autre, je vous raconterai l’histoire de ces papas là, morts de chagrin parce qu’ils ont perdu de leur valeur dans le nouveau pays qui les a reçu….De patrons, ils sont devenus rien… On dit d’eux ‘metou bel ghbiné…’ Mort de chagrin… !’ Parce ce qu’ils n’ont pas pu s’adapter à une nouvelle forme de vie qui ne correspond plus à celle qu’ils avaient en Tunisie. Leurs habitudes envolées, ils ont compris que plus rien ne sera comme avant et si bcp de juifs anciens (pour ce qu’il en reste) en veulent à cette ancienne politique rampante de BOURGUIBA qui a expurgé les juifs de la vie sociale avec bcp de ruse et d’hypocrisie.

Les tunisiens devraient remercier l’année et le mois de juin 1967 pour les conséquences désastreuses commises sur le mental de ces familles partis sous la peur. Ce ne fut pas mon cas.

‘…Mon papa, Albert, est mort par la faute de Bourguiba… ! Il n a pas pu surmonter la vie de Paris… !’ Robert Y. Combien de ses enfants là ont vu leurs parents partir sans en connaitre
La véritable raison. Ignorez-vous ce que font ‘...EL OUACH OUEL GHORBA… ! L’alanguissement et l’absence… ?’ Durant les premières années d’un départ non voulu ni programmé…. ?

Si ce n’est pas la mort c’est la maladie qui s’est installée, la dépression, pour cause de ‘erhi ye m’barca’ ( rabache Mbarqa cela se traduit par une obsession qui noue les viscères et engendre ‘el métaqol’ le lourd ( le cancer) alors pour nos amis tunes qui demandent à ce que ‘nous venions passer des vacances en Tunisie ‘ je voudrais leur dire que les anciens deviennent vieux et malades, et que les enfants des anciens devenus vieux, ne sont plus intéressés par le pays de leurs aïeux….Allez savoir pourquoi je vois encore des photos de villas, des photos d'anciens appartements d'amis etc d'un certain âge si ce n'est pour nous dire '...Ah combien nous étions bien chez nous..!'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 juillet 2017, 01:30
Légers et courts vêtus…

Dans la famille, nous ne sommes ni gros ni obèses, ‘habet’né’ ( notre graine) est normale quoique parfois elle est de folie. Mes frères sont sveltes à l’instar de mon défunt papa.

Il est décédé normalement avec 65 kgs à 68 ans. Le poids était bon mais pas l’âge.

Donc, j’étais vers mes 10 ,11,15 ans, comme on dit dans notre langue ‘..Chbig’lou’ menu, genre épi de blé. D’où mon agilité à faire les courses à cette époque à ma mère, j’étais un enfant coureur et pas statique. Yoyo….Avant même de partir, je partais. Porté sur tous les risques comme prendre d’assaut des arbres, franchir une grille, nager à contre courant dans le canal, sauter de mon balcon vers celui de Pierrot et surtout glisser tout le long de la rampe d’escaliers de notre immeuble pour atterrir pas loin de la porte de nos voisins d’en dessous, les SAADA, la vieille me disait en me voyant à terre ‘…Ou fejat’ni ( tu m as fait peur) en tapotant sa poitrine. Pierrot Boucara, mon voisin de palier et de FB, sans son petit chien parce que Boucara ou klib’tou était connu, n’osait pas glisser, sa maman le surveillait de loin. La mienne était dans la cuisine à laver notre linge.

Des années plus tard, je me retrouve d’abord à Yerres lorsque j’ai vu mon petit fils EMMANUEL glisser des marches d’escaliers à 4 ans. Plus tard sa sœur. En Israël, mon petit fils est dans son élément, tout comme je le fus à la Goulette…Léger, rapide, ‘chbi’glou, il a la même graine que moi. Souple et agile, il s’introduit facilement de partout sans que son ventre ne lui cause souci…Un jour, alors que j ai oublié la clé de l'appartement, il a pu passer par la serrure, et m ouvrir la porte, c est dire combien il est effilé mon petit fils... Avec un régime végétarien, quelle carotte, navet ou steak mta el tmeniq peut le rendre obèse…. !! Il est sobre dans sa nourriture, facile à gérer alors que ma personne aujourd’hui a du mal à digérer.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 août 2017, 01:17
Nos ‘..hier encore..’ sont t’ils si loin que ca.. ??? La veille c’était hier et des veilles nous en avons eu beaucoup, tard dans la nuit pour les éternels fêtards qui essoraient la nuit pour mieux en profiter et je me souviens d’eux, ces insatiables qui, après une soirée arrosée à la BARAKA à l’ OLIVIER ROUGE ou à l DOKHANA* s’en allaient aux aurores dans leur voiture, éméchés, déguster qqs beignets à l huile accompagnées de figues, ou ceux là qui se retrouvaient debout dans une gargote à remuer celui qu’on appellait le BOL DU PAUVRE, et pour bien remplir notre estomac, nos mamans y rajoutaient des morceaux de pain, le fameux drôô et ses ingrédients…LE BOL CULTE des soirées d’hiver.

‘…Hier encore.. !’ Est si vite passé, si vite que je peine à me souvenir si ces années là ont bien existé…N’ais-je pas été trompé par le temps, pour me retrouver, des années plus tard, assis dans le salon de ma fille à calculer les années qui m’ont été volées… !!! Volées par qui… ? Qui s’est trompé
Dans le calcul de mes années…. ? Je veux recommencer dés le début, tout en gardant mes acquis, il y a bien des personnes qui veulent le beurre et l’argent du beurre, et ils y arrivent à force de rkeka….Je vais donc faire le Rkik pour grappiller qqs anciennes années de plus, qui de nous n’a pas
Rêvé, et qui de vous m’en empêchera… ? Hier encore, oui j’en veux un peu…





• Dancings très connus dans les années du bonheur.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 août 2017, 00:53
Dans le pays où j ai vécu plus de 45 ans, je me suis, par la force des choses, imprégné
par cette mentalité optimiste et pessimiste en même temps, si vous croisez un ami là bas
Vous lui direz ‘..Ech noué houaleq yé ââmi… !’ Comment vas-tu mon oncle ‘…Il répondra
Par un ‘…En hamdoulah, labess … !’ (‘…Merci, grâce à D ieu tout va bien… !’) ‘…Chnoué oumourouq… !’ ‘..Et ton humeur… ?’ ‘…w’ellayi, ech thab en qoloq, klak ou bara… !’ ( Sur D ieu, que veux tu que je te dise, que de l’ennui… !’) Donc notre ami part sur une note optimiste pour conclure sur un klak, et si vous persistez dans la conversation, il va se plaindre, gémir, râler ….Optimisme et pessimisme là bas se côtoient et rien ne les sépare. Alors que le juif tune dira ‘…Barouckh achem, hamdoullah, nosqor rabi, rabi gbir etc…Et le tune tune dira ‘…Tneq’ne ou hamdoullah…’ ( Nous sommes baisés grâce de D ieu)

Heureux ceux et celles qui côtoient ce genre de tunes ou l’humour, le fatalisme etc font bon ménage. Lol . Me yarfou en jew e’de cen el touenssa asli…

Par Sidi Breitou...Dans Usages de mon pays.

Juifs et arabes tunes..Dans les usages dans mon pays.

Nous avons vu deux comportements de deux tunes face à l’adversité, si je veux continuer
Sur ce registre fort intéressant qui prouve que nous les tunes sommes coulés dans le même moule,
J’aborderai encore le comportement du juif tune religieux face à l’adversité, chez lui la torah
L’oblige à être tjs optimiste et pour cela ‘…Baroukh achem en France, hamdoullah (avant en Tunisie), e’li ââmel rabi qoulou mnih ( Ce que D ieu fait est tjs bien fait) ( un impie juif lui répondra ( foq à la rabeq enti = il suffit de ton D ieu) un impie arabe lui répondra (rabi sobhanou = D ieu le bienveillant) un tune éméché lancera ‘…E’ne net’mellah men qom e’qel ye j’maya naye’qe ( je m’en tape de vous tous, bande d’encules ( ici juifs et arabes ) sont mis dans le même sac…Et personne ne lui fera de reproches.

Juste pour vous dire que SIDI BREITOU l’enfant du pays n’a rien oublié des usages de son ancien pays.
Dans ce pays où D ieu, l’humour, l’humeur, le blasphème sont si intimement liés que si on veut
Les dissocier les uns des autres le tune perdrait de sa sympathie

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 août 2017, 11:49
Chez Mabel'S boutique de tout ce que la magie a crée de bon et de bien, boutique des brosses et accessoires aphrodisiaques, godes mouvants etc.....Bref rentre une déluré paniquée...

'..Albert, tu es mon dernier recours, tout marche de travers, ma fille a fugué....
'...Semssilinou...!'
'...Mon mari m a quitté depuis deux jours....!'
'...Haj véchallom...!'
'...Ma maman au pays vient de décéder....!'
'...Lei warina....!' Que D ieu préserve.
'...Mon frère est à l'hosto....!'
'...Tââq'liq....!' Ce qui est à toi est à toi.
'...Moi, je dois rentrer pour une radio lombaire....!'
'...........................!'
'....Tu dis rien....?'
'..JE DIS QUE DE BON MATIN TU ES PIRE QUE CEUX ET CELLES QUI ANNONCENT QU' ISRAEL EST DANS UNE MAUVAISE PASSE....TEWE TAAQELEM RASSEM AMIN...VOILA CE QUE JE TE DIS ET LA JE VAIS FERMER....( Qu'elle va leur bouffer la tête...!')
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 août 2017, 09:36
‘...Yé Haye, loucen él lilé tayeb’ne shan Bijilouch….. ? Béch tlém’ne el qol….’ Si tu nous cuisinais pour ce soir un ragout de petits pois ( jelbene chez les tunes)….pour qu’elle nous rassemble…

Elle avait envie la vieille d’un ragout de petits pois, car en fait, il y avait plus de quartiers de pomme de terre que de petits pois….Quant à la viande, elle se confondait dans la marmite avec ce que je viens de citer…

Ce qui est intéressant c’est le dernier MOT ‘...Tlem’né…. !’ Qui nous réunit…. !’

Un ragoût qui réunit et non pas un plat de spaghettis ou une grillade mais pourquoi donc ce premier avait le privilège de réunir...... ???

Il faut se reporter dans l’ancien temps, ce temps où les mets étaient servis dans une grande écueil en terre cuite et où tout un chacun venait s’assoir autour de cette ‘kassââ’ pour se servir avec les mains….Et même si l’usage des mains avait disparu bien plus tard, il restait l’assise par terre autour du plat, ne pas oublier que dans les campagnes, la tradition veut que tout soit partagé entre membres de même famille autour de cette grande ‘gharfiye’ en terre cuite….Donc lorsque ma méme MEIHA parlait de REUNION autour de la table pour dîner, il était d’usage à ce que tout le monde soit réunit pour déguster certains plats exclusivement appropriés pour la LEMA…..Un régal...

Ce qui aujourd’hui n’est plus la cas et les jeunes y perdent beaucoup car tout ce qui se dit autour d’une table est science avec conscience….
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