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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 octobre 2010, 06:38
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2010, 07:27
UN PROCES VERBAL SANS FAUTE.

hebergeur d'image
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2010, 09:26
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 octobre 2010, 09:27
Le lien de la rigolade d'en haut.

[www.drzz.info]
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 octobre 2010, 10:23
Notre rue.

L’AVENUE PASTEUR.

Ce n’était les CHAMPS ELYSEES, bel afia ye diwen.

Encore moins SUNSET BOULEVARD à Miami, ye lahdiye.

Non plus la PLACE ROUGE OU TIENS NAH MEN…



Non, juste une rue que les municipaux ont nommé en hommage à ce grand savant.

Elle avait 15 mètres de large sur 500 mètres de long, vue de ma terrasse.



Elle prenait sa source à la station TGM CASINO pour stopper face au CASINO, cet immeuble bien connu de tous les goulettois et les tunisois.



Le CASINO mérite à lui seul un livre mais qqs pages de mon crû suffit à ne pas trop fatiguer les FACE BOKIENS plus aptes à commenter des images de culs et autres que des souvenirs et ils ont raison.

Une fleur en forme de bitte à ouvert la porte à 145 commentaires. Je suis aussi de la partie.

Je ne parle pas de ce lustre a deux couilles en cristal de ROCHE.

Un goulettois se doit être instruit de tout même si de rien n’était.



L’avenue était donc coupée par les rues, de BOURGOGNE, puis par l’avenue HABIB BOURGUIBA, ensuite par la rue RABBI RAHMIN CHMILA puis par la RUE DE MARSEILLE, et enfin ouf LA RUE HAMOUDA PACHA pour enfin s’arrêter à l'avenue DU PRÉSIDENT FRANKLIN ROOSEVELT.

Si mes souvenirs sont exacts.



Notre immeuble avait deux rentrées donc deux sorties. Deux narines.



Une porte principale qui donnait sur l’AVENUE PASTEUR et une issue de secours qui donnait sur la RUE HAMOUDA BACHA.



J’habitais donc un appartement de 120 mètres, en vérité 50, au premier étage, à droite du palier, avec fenêtre donnant sur cette avenue, et un balcon mta kif, un vrai jardin suspendu des milles et une nuit, avec BEGONIAS, LYS, ROSES, CHENES, Etc…Les arbres poussaient à volonté et de partout et même le lierre nous liait aux voisins, hmoum ou brad.



Lorsque mon père pétait par trop de boukha et oui, la Boukha fait roter et péter, les retardataires nocturnes appréciaient ce solfège. Des deux cotés de la rue. Un vrai privilège. Allez péter dans un HLM à Paris aujourd’hui, c’est tout le syndic qui se déplace. Gbour ou jbében.



Vue de ma première terrasse, mon regard plongeait sur la station du TGM, sur les maisons des voisins et aussi vers le canal nord, coté Kherreddine.



De l’autre terrasse, nous en avions deux, ma vue se portait sur la plage et sur toute l’avenue PAUL DOUMER. La concierge qui habitait la terrasse du nom béni de FATMA, une vraie teigne, nous interdisait le passage du col de sa connerie, pour aller de la première terrasse à la seconde.



Monsieur PEREZ le propriétaire de l’immeuble habitait juste en face l’appartement de mon ami PIERRE BOC… GUERNI et son gérant Monsieur NANI était très attentionné quant à la gestion de cet immeuble qui, 60 ans plus tard s’est écroulé. Et comme j’ai gardé un bon souvenir de ce dernier, je garde en mémoire l’huissier, envoyé par ce noble monsieur, pour nous expulser, indigence oblige et si ce n’est l’aide d’une grande voisine, nous serions dans la rue.



Donc Monsieur Perez yédec fi zébi.


A Suivre….

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 octobre 2010, 13:08
Anecdote toute fraiche.

Madame en boubou rentre.

‘…Monsieur, sur le chemin, j’ai oublié le nom de la neuvaine, mais je sais qu’elle commence pas ND.. !’
‘…Notre DAME… !’
‘…Oui mais le début, je l’ai oublié… !’
‘…ND DE LORETTE… ?’
‘…Non, ca ne commence pas par un LO… !’
‘…ND de CONTRACEPTION… ?’
‘…Non plus… !’
‘…De la CONSTITUTION… ?’
‘…Pas du tout… !’
‘..DE LA CONVENTION….CONTRAVENTION… ?’
‘…Non pas avec un CON… !’
‘..Alors c’est quoi… !’
‘..Avec un IM… !’
‘…ND DE L IMMATRICULATION… ?’
‘…PRESQUE…!’
‘…ND DE l’IMMATRICULATION … ?’
‘…Heu, ca commence comme cela mais ce n’est pas cela, aidez moi… !’
‘…ND DE L IMMATRICULATION CONTRACEPTION…. ?’
‘…PRESQUE…. !’
‘…DE L IMMACULÉE CONCEPTION…. !’
‘…SEIGNEUR DOUX JÉSUS …MERCI…OUI…C’EST CELA…. !’

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 octobre 2010, 08:49
RUE PASTEUR 2.



A cette époque les voitures n’étaient pas nombreuses.

Les calèches étaient courantes par contre ; celle du laitier, celle de Loubia, la citerne du pétrolier DAWI (lumière) qui s’annonçait par un coup de clairon, sa tromba mta Guez, le charbonnier, le rémouleur, la voiture de MEMI et son klaxon, le pâtissier de chez MEMI de Tunis, dont le terminus était la rue de Marseille, sous le murier.

Les marchands ambulants de fruits et légumes Zghaier, les taxis BB rouge et blanc, le vendeur de FRIGOLOS CHEZ BEBERT qui avait pignon sur rue durant la saison estivale, Avenue FRANKLIN ROOSVELT, etc…Avaient la priorité sur toutes les autres voitures. La rue Pasteur était une rue principale. Elle se situait sur l’échelle MERCALI en troisième ou quatrième position par rapport aux autres avenues. Soit l’Avenue du CARDINALE LAVIGERIE, AVENUE FRANKLIN ROOSVELT ET ENFIN L’AVENUE HABIB BOURGUIBA.

Cet espace goudronné était le premier endroit de nos jeux avant que nous intégrions le fameux TERRAIN NOIR, plutôt fréquenté par les grands.

Je vous parle d’un âge compris entre 8 ans et 12 ans.

C’est donc sur ce macadam, au grand dam des voisins, que nos mollets se sont forgés par le ballon.

Le FOOT. Nous étions donc une petite bande de garnements, Pierre Boc, Christian pas Lacroix, Azzedine Meddeb, Fafoule, Gilbert Cohen etc qui tapions sur le rond par certains jours fériés.

Avant l’ouverture du match qui opposait deux équipes de même quartier toutes races confondues, pour un six six, nous nous échauffions tous ensemble en formant un demi cercle.

Le ballon allait de pieds en pieds avant que l’un d’entre nous, bien inspiré et MAMICHE, shoot le cuir vers le gardien de but dont la cage était un portail de poulailler. Pauvre portail en bois de couleur gris qui prenait l’allure d’un bossu avec le temps.

Seul le loquet et son cadenas retenait cette grande porte. Et lorsqu’un couillon d’entre nous, mal inspiré ratait sa frappe, le ballon allait dans la nature, c'est-à-dire parmi les poules, les coqs, les lapins, les pintades de notre cher épicier, propriétaire des lieux, Mongi. Son fils faisait partie des joueurs, et il lui incombait d’aller voir son père pour récupérer la chose. Une démarche qui irritait ce dernier.

Car sortir de derrière son comptoir, laissant un client entre une baguette de pain rassis et un petit sac de farine périmé, il fallait vraiment oser la démarche.

Seul son rejeton de fils pouvait le faire avec la trouille pendue entre ses petites fesses maigrichonnes.

Souvent aussi, le ballon au court du match allait flirter avec les roses des villas avoisinantes. Et là, la négociation d’avec le proprio était franchement ardue et tendue car on lui promettait de partir après mille pardons alors que dix minutes plus tard, nous étions encore là à jouer.

Mais il ne nous venait jamais à l’esprit, par exemple, de saccager durant la nuit son jardin par esprit de vengeance dans le cas d’une réquisition.

Le Ballon était en peau et vessie gonflé à la station service. Parfois, nous soufflions dans la valve pour lui donner un peu de tonus mais en vain.

C’était souvent un ballon olympique jdid neuf comme l’était ma grand mère MEIHA. Rapiécé comme je ne vous dis pas. Tant qu’il roulait, il était encore jeune. Il avait l’air plutôt d’une baudruche de 14/18/.

La rue Pasteur était aussi l’endroit idéal pour aligner les quarts de noyaux sur ses flancs muraux.

Premier prend tous. Tel était le slogan de ces petits groupes composés au petit bonheur la chance et surtout selon les affinités.

Les tricheurs étaient souvent relégués dans l’isoloir.

Il y avait aussi le jeu des images. Le jeu consistait à placer des images sous une boite de conserve vide.

Le premier des joueurs tirés au sort devait pour remporter le tas d’images viser la boite, la faire sauter en l’air. Ce jeu avait tôt fait de souffrir, par les lancers de pierre, les murs des locataires.

Et dés qu’on entendait une porte s’ouvrir, c’était le sauve qui peut.

Adieu pierre et images.

Mais cela ne nous décourageait pas, bien au contraire nous changions de mur dix mètres plus loin.

Un mur d’une vielle voisine était si troué que le salon de la pauvre dame était apparu à nos yeux vierges. Kamouna MESKINA était morte avant la pénétration, D ieu soit loué.

Une semaine, avant la fatidique percée. Heureusement.

La pierre était restée, sous le guéridon, dans son salon comme un dernier trophée. Jusqu’à aujourd’hui.

A Suivre...

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 octobre 2010, 13:01
Histoire vraie.

Le grand chanceux.




A Suivre...

DANS MONOLOGUES ET SKETCHS....AU PTB SIÈGE...!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 novembre 2010, 13:52
Quelqu'un peut t'il me dire où se situait le cinéma l'ALHAMBRA A TUNIS...?

Merci.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 novembre 2010, 04:25
Il etait toujours a l'ombre, l'alhambra.
Ya Bebert je me rapelle bien du nom, mais pas ou il etait.
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