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La France est-il un pays vraiment antisioniste ?

Envoyé par lapid 
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
23 avril 2011, 13:21
Abbas en homme de paille du Hamas à l’ONU, ou l’opium des peuples du « printemps arabe ». - Par Marc Brzustowski - Pour lessakele - 22 avril 2011

La pression de l’Europe sur Israël et son intermédiaire, les Etats-Unis, s’est accentuée, par la déclaration du représentant français devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, jeudi 21 avril. Celui-ci, flanqué de la Grande-Bretagne, adjointe à l’enlisement dans le ciel libyen, soutient que « La France envisage, avec ses partenaires européens, de reconnaître l’état palestinien », en septembre prochain.

L’émissaire britannique a, quand même, eu un mot pour dire que son pays se réservait le droit d’examiner les conditions de cette reconnaissance ou non, « à ce moment-là ». Quant aux autres, pourtant si attentifs aux fameuses « pré-conditions palestiniennes », peu leur chaut qu’elles soient réunies : seul compte que la fiction palestinienne obtienne enfin un statut officiel.

Pour peu qu’on s’intéresse aux faits, non à l’art de prendre ses « désirs pour des réalités », rien indique, - bien au contraire-, que l’environnement régional comme la situation propre à l’entité en question soient favorables à une avancée majeure sur le terrain.

Les relations palestino-israéliennes sont au point mort, depuis qu’Abbas a fait valoir cette fameuse « pré-condition » sans validité, puisque tous les sujets au cœur du conflit doivent être traités dans un cadre négocié, y compris celui des implantations.

Surtout, le contexte des révoltes arabes n’assure aucune stabilité qui garantisse même que les accords déjà passés avec Israël soient respectés à l’avenir. Cette question concerne essentiellement les nouveaux dirigeants égyptiens ou aspirants à l’être comme Amr Moussa, qui les a déclarés « expirés ».

Quant à la Jordanie, l’Iran a entrepris, par l’envoi de son émissaire Esfandiar Rahim Mashaei, en décembre, de persuader les pays de la région qu’Israël et les Etats-Unis projettent de la diviser pour en offrir une partie aux Palestiniens. Les manifestations organisées par les Frères Musulmans ne menacent pas encore, comme ailleurs, de renverser le Roi, mais aucune option de long terme n’est exclue.

Le troisième point chaud, si l’on met de côté l’influence croissante de l’Iran au Bahrein, découle des incertitudes qui pèsent sur le maintien de Bachar al Assad au pouvoir à Damas.

Le tableau actuel de la diplomatie mondiale correspond à une inversion des valeurs et priorités en termes de sécurité régionale, premier point-clé dont le reste dépend.

Le deuxième point consiste à nier le fait, pourtant, indéniable, qu’hormis un rapprochement de façade, aucune cohésion n’est à l'horizon entre Fatah et Hamas. Abbas ne se rend pas à Gaza et Haniyeh fait tout son possible (lancer des missiles) pour qu'il reste chez lui. Mon bras droit ignore ce que fait mon bras gauche. Qui peut faire croire au mirage d'un état établi dans ces conditions?

Ce problème, consistant à "sauver les apparences", tracasse bien plus Ramallah que les chancelleries d’Occident. Mais tout porte à croire que, tandis que le Fatah mime le rapprochement, le Hamas attende au coin du bois que son rival s’effondre, par manque de crédit moral et financier, ou de punch militaire et policier.

De fait, chacun des camps fratricides palestiniens joue son destin à la roulette, l’un à l’ONU, l’autre selon les humeurs de la « rue arabe », du Caire et de Damas, principalement.

Le Hamas tire son épingle du jeu à la faveur de la montée en puissance des Frères Musulmans en Egypte. Mais la tendance risque t-elle de s’inverser si le régime syrien, son précédent soutien, tombe ? Dans l’expectative et l’impossibilité de voir venir le coup d’après, le bon sens élémentaire commanderait de ne préjuger de rien. Même si on peut discuter de tout, quoi que, précisément, Abbas s’y refuse, et ainsi de suite, comme dans l’histoire du chevreau (chant de Pessah).

La soudaine assurance du Hamas provient surtout des chèques en blanc signés par les Occidentaux à sa maison-mère : les Frères Musulmans. L’Occident n’est pas bégueule et s’adapte absolument à tout… même au pire :

le chef du renseignement US, James Clapper a déclamé, sûr de son fait, que les ‘Frères Musulmans’ sont… .un mouvement majoritairement laïc »!! Plus tard, Alain Juppé, en homme providentiel du Quai d’Orsay dans la tourmente des compromissions passées, trouve qu’il faut « approfondir et éclaircir » la connaissance que l’on a de ce mouvement obscurantiste. L’UMP, Valérie Hoffenberg et lui-même, reçoivent des « islamistes modérés » du mouvement El Wasat -groupe dissident des "Frères"- pour les former à la démocratie, du moment qu’ils ne « mettent pas en cause, les traités avec Israël ». Or, le chef de ce mouvement a dit peu de temps auparavant, son admiration de l’Iran des Mollahs, « véritable amie de l’Egypte ». Qui, dans le monde, remet en cause les traités, et l’existence même d’Israël, plus que Téhéran, en voie de produire ses premières bombes atomiques ?

La Diplomatie aime faire prendre des vessies pour des lanternes et rien tant que de marcher sur la tête.

Longtemps (bien avant le début du processus d’Oslo), la seule solution pour la paix et la stabilité au Moyen-Orient est apparue, dans le narratif des diplomaties occidentales, dépendre essentiellement de celles que réaliserait un accord entre Palestiniens et Israéliens. Des dizaines d’experts auto-proclamés ont enfoncé ce discours dans l’esprit des opinions publiques à coups de démonstrations asymétriques de l’éternel combat du présumé « fort- donc coupable- contre le faible –donc victime- ». L’idéal étant qu’un enfant meurt ou soit donné pour tel, du moment qu’il ne soit pas Juif. La diplomatie n’a que faire de s’apitoyer sur la dépouille des bébés-« colons » égorgés à Itamar ou ailleurs.

Voilà que le 17 décembre 2010, un petit marchand tunisien ambulant, Mohammed Bouazizi s’immole par le feu et fait, à lui seul, basculer le sens de l’histoire dans cette partie du monde.

Tout à coup, le discours des experts est saturé par l’image des foules qui réclament leurs droits, la fin de l’ère des dictateurs. Tout un chacun découvre que rares, sinon inexistants, sont les slogans qui fassent du conflit palestino-israélien leur cheval de bataille.

Les diplomates courent après le train du « printemps arabe ». Dans la précipitation, il faut trouver des palliatifs pour figurer, sinon du côté de ceux qui auraient « tout prévu », du moins, de celui des mouvements en cours.

C’est, semble t-il, cet effet d’aubaine qui est à l’œuvre avec l’occasion offerte aux Occidentaux par l’insurrection libyenne : la France, mise en cause en Tunisie ou ailleurs, saisit la balle au bond et mène la cavalerie au combat depuis les cieux, pour une nouvelle « drôle de guerre », tout à l’indécision pour seul étendard. On s’enlise dans l’espace aérien, par crainte du « bourbier » consistant à reprendre pied sur terre…

Les Palestiniens sont, surtout, inquiets de se voir voler la vedette de « l’injustice suprême » qu’incarnait, jusqu’à présent, leur cause et cherchent à tout prix à se faire exister. Mais les buts de l'opération ou le "projet de société" ne sont pas clairs, c'est le moins qu'on puisse dire!. Ce sont, une fois encore, des meurtres d’enfants et de famille isolée (Itamar, 11 mars), un attentat à Jérusalem, des pluies de missiles sur le sud, quand bien même un certain Richard Goldstone confesse publiquement son « erreur » d’appréciation de la guerre de Gaza, deux ans auparavant…

Si les faits sont têtus, alors, une fois encore, il faut distordre la réalité pour la faire entrer de force dans le schéma mental de cette « injustice universelle » qui doit accorder des droits spécifiques aux Palestiniens de se situer en dehors des règles définies. S’ils refusent de s’asseoir à une table et discuter, c’est, simplement, qu’ils sont, depuis toujours, dans une position qui n’est pas « équitable », qu’ils représentent les « victimes éternelles » de l’histoire.

A ce stade, c’est un narratif préconstruit qui prend la place du droit, de la loi, des engagements pris, dès qu’on évoque le « processus ». Paradoxe, la distorsion permanente des faits est censée mener les peuples de cette partie du monde sur la voie de la paix et de la stabilité !

Est-ce tant le « monde arabe » qu’il faudrait réformer ? Ou les politiques qui s’y appliquent, au gré des circonstances et des intérêts ?

Comment, quand les faits ou les attentes disent exactement l’inverse, remet-on en selle des groupes radicaux, au seul motif qu’on « ne prête qu’aux riches », aux mieux organisés ? Pourquoi, lorsque les dictateurs et les militaires vacillent, le radicalisme religieux apparaît comme la seule colonne vertébrale d’une culture mouvante, en quête de nouveaux repères ? N’est-ce pas la preuve flagrante d’une vision condescendante, du profond mépris néocolonialiste, à l’encontre de peuples qu’on ne saurait imaginer sortir de certaines caractéristiques « primaires », voire ataviques ?

Devant cette fabrique en fusion d’un ersatz de « réalité » différente de ce qu’elle est, au moment où elle entre pour être retravaillée par le discours politique, on ne peut que s’inquiéter des dérives qui alimentent déjà les prochains conflits, en voulant se persuader de « bien faire ». A moins que la réalité, une fois encore, ne décide de reprendre ses droits?
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
23 avril 2011, 14:04
A lire :

Etat de Palestine : alerte rouge ! - Par Stéphane Juffa - samedi, 23 avril 2011

Il faut le redire clairement : le moment stratégique est extrêmement mal choisi pour décréter la création de l’Etat de Palestine. Il suffirait, en effet, qu’une vague verte – et pas forcément une prise de pouvoir proprement dite – balaye l’Egypte, la Syrie et d’autres Etats de la région, pour voir la Palestine suivre le mouvement, et Israël, se retrouver voisine d’un régime type Hamas à Gaza, à 15 kilomètres du centre de Tel-Aviv.

Et les convenables Mahmoud Abbas et Salam Fayyad seraient emportés par la lame, tandis que Barack Obama pourrait être chassé de la Maison Blanche par les électeurs, de même que Sarkozy, Fillon et Juppé, qui viennent d’assurer le Président palestinien, à Paris, que 2011 "devrait être l’année durant laquelle un Etat palestinien serait créé".

Les Israéliens pourraient ainsi se voir imposer, disons dans un laps de deux ans, une guerre pour leur survivance, sur les lignes de départ de la Guerre des Six Jours.

Face à cette perspective hautement inconfortable, et devant la frénésie de presque toutes les capitales occidentales, de procéder à l’accouchement de la Palestine sans perdre une seconde de plus, même sur la base d’un traité bâclé, il est raisonnable d’énoncer quelques vérités.

Et plutôt que les dire nous-mêmes, de laisser le Président Shimon Pérès, la personnalité la plus appréciée des Israéliens, toutes époques confondues, le faire à notre place : c’est hier (vendredi) que Pérès a déclaré qu’ "Israël doit faire la paix et non (se contenter de) suggérer des plans de paix"...


Pour en savoir plus : [www.menapress.org]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
23 avril 2011, 22:12
Villepin et ses parenthèses

Les médias n’en reviennent pas et le petit monde politique s’offusque ou rigole, selon les familles politiques.

Mais personne ne semble s’inquiéter de ce qu’un ancien Premier ministre appelle à en finir avec le suffrage universel.

Les termes sont clairs, les images sont nettes. L’excuse de brouillage, de mauvaise interprétation ne peut pas tenir : l’élection de Sarkozy ne serait, n’aurait du être rien de plus qu’une simple parenthèse.

Le sieur de Villepin, poète à ses heures pas perdues pour tout le monde, a l’habitude d’utiliser cette notion typographique. Malheureusement, ses parenthèses seules ne parviennent pas à donner du sens à son discours.

Le reste de ses ébats littéraires, dépourvus de marqueurs autres que ces signes ambigus, fait montre d’une bien extrême vanité.

Dans la même locution, il va même jusqu’à appeler de ses vœux la fin du mandat de son meilleur ennemi. Il n'a pas dit comment la chose pouvait arriver. Une dissolution, peut-être ?

Ministre des Affaires étrangères, il a bien des fois suggéré le terme de “parenthèse” pour définir l’avenir d’un pays, Israël, de qui il aurait beaucoup à apprendre en termes de suffrage universel et d’alternance politique.

L’image de la parenthèse est l’aveu même de ce dédain des autres puisque ce procédé linguistique vise à ramener à soi la sympathie du lecteur, du destinataire, établir en quelque sorte la connivence à l’aide d’un procédé un peu facile, il faut bien l’avouer.

Depuis que Villepin a été Ministre des Affaires étrangères, nul n’ignore son penchant pour l’aisance - nous ne parlons pas des fosses - qui consiste à faire briller ce qui est souillé et à cacher ce qui est vertueux.

De Galouzeau de Villepin n’est certainement pas un démocrate fiable.

Peut-être le fait de n’avoir jamais affronté lui-même ce dit suffrage universel n’est-il pas étranger à cette morgue affichée !

Mais on ne conquiert pas un peuple en crachant dans la soupe. On ne devient pas un penseur en torturant quelques vers dans l’espoir, encore vain, d’en tirer autre chose qu’un galimatias d’enfant gâté.

De la même manière, on ne devient pas un aigle en essayant d'en obtenir le profil.

Il récidivera, le bougre, et bien avant 2012.

Son heure de gloire ? Se rendre insupportable jusqu’à être viré de son mouvement, l’UMP. Poète et enfin martyr : la dimension qui manquait à son personnage de dandy suranné.

Vanité des vanités, disait l’Ecclésiaste. Une meilleure traduction propose : fragilité des fragilités, tout est fragilité.

Surtout la coupe de cheveux harmonieusement chaloupée du Galouzeau, ancien maître du Quai d’Orsay et âme damnée à l’Elysée du temps de son mentor.

Cet homme suinte autant la haine que l'après-shampoing.

Pas de quoi inspirer confiance, sauf peut-être aux téléspectateurs qui gémissent d’aise devant les trémousseries de l’Ile de la Tentation.

En bref, un discours politique qui, plus que les autres, sent le rance, l’exploitation, la vengeance et la peur.

Il est des êtres comme cela à qui on a très fraternellement envie de conseiller de quitter la vie publique, par respect pour l’éthique, le courage et l’envie. Et surtout pour en être débarrassé.

Une retraite consacrée à l’étude des signes parenthétiques ne pourrait que l’inciter à plus de sagesse.

Tiens, à propos des parenthèses, ( ), Erasme leur donnait le nom de « petite lune », surnom qui conviendrait à merveille à cet ancien Premier Ministre qui se donnait cent jours pour réconcilier la France avec elle-même.

Quitte à la prendre sauvagement, à la paillarde, affirmait-il dans un moment d'égarement.

Dommage pour lui, la France, l’ingrate, n’a pas voulu de cette réconciliation.

Petite Lune, ce petit nom charmant, parviendrait même à lui donner quelque apparence humaine.

Comme quoi, le vocabulaire, c'est important !


Pierre Lefebvre - Primo Info - 9 novembre 2010

Source : [www.primo-info.eu]

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Israël : une parenthèse de l’Histoire ?? - 19 juillet 2008

C'est en 2001 que Dominique De Villepin aurait déclaré «qu'Israël n'était qu'une parenthèse de l'Histoire, et que ce pays était amené à disparaître.»...

A propos de l'Etat d'Israël, Dominique De Villepin aurait confié à Jean-Marie Colombani (alors directeur du Monde) que «l'Etat d'Israël était une parenthèse de l'Histoire«, et qu'il serait amené à disparaître.

Il semblerait que De Villepin n'ait pas formellement démenti cette déclaration....

« Israël est une parenthèse de l’Histoire », voilà ce que disait en substance M. De Villepin en 2002, futur ex-premier ministre. De Villepin,...qui en 2003 défendit Saddam Hussein devant le conseil de sécurité de l’ONU.

Une parenthèse, pour ceux qui aiment la sémantique, c’est une chose qui est appelée à se refermer. De Villepin espère donc que l’Etat Hébreux disparaîtra, répondant ainsi aux vœux de la fameuse « rue arabe » dont on nous rabat les oreilles.

« Israël un petit pays de merde » affirmait en 2004 un diplomate français. Là aussi, la phrase est claire, pas besoin de l’expliquer. Au plus haut niveau de l’état, la France ne retient même plus son antisémitisme primaire.

Tous les partis sont concernés : en 2002, Pascal Boniface demandait à Jospin de ne pas faire du soutien à Israël un axe de sa campagne, argumentant que cela ne lui rapporterait pas une seule voix, alors que du côté des cités, il y avait des voix à ramasser. Utiliser la haine anti-israélienne pour gagner une élection, c’est une vieille rengaine. Après tout en 33, le parti National Socialiste allemand ne faisait pas autrement. Pascal Boniface qui écrivait un livre « Est-il possible de critiquer Israël ? » . Sous entendu : oui !!

France télévision et ARTE, télévisions d’état au service du gouvernement ne sont pas en reste : l’une diffuse des reportages bidons sur la soi-disant mort de Mohammed Al Doura, l’autre nous balance un pseudo-reportage, Route 181, véritable brûlot de haine envers Israël. Toujours dans les médias, que penser de Catherine Nay qui estimait que le (faux) meurtre d’Al Doura remettait les pendules à zéro en matière d’horreur et renvoyait le reportage bidonné de France 2 à la photo célèbre de ce gamin juif levant les mains devant les bourreaux allemands à Varsovie.

La presse s’y met aussi : Le monde, le nouvel observateur, l’Humanité font escalade dans la critique sans retenue d’Israël, refusant la présomption d’innocence. La désinformation du conflit de l’été dernier en fut une preuve flagrante.

Mais la presse doit se fournir auprès d’une source. Petites leçons de sémantique. Dans 83% des cas, l’AFP ne parle pas de terroriste mais de « auteur, militant, homme, combattant ». Reuters à 80% parlera de « combattant, militant ». Associated Press à 91% va ainsi qualifier les terroristes : « tireur palestiniens, assaillant, homme ». Le mot terroriste est banni !! Trop connoté.

Mais le travail de sape commence tôt : Mon petit quotidien, Les clés de l’actualité Junior rivalisent dans la propagande pro-palestinnienne et anti-israélienne. Mon petit Quotidien en 2004 expliquait ainsi que dans Tsahal servent des enfants soldats, qui tuent parfois des gens, que l’on abrutit avec de l’alcool ou de la drogue et qui , pour les filles, servent de « femmes » aux soldats. Le PQ (je sais, c’est facile) a dû confondre Israël avec l’Ouganda.

Flammarion a publié en 2002 « Rêver la Palestine » dans sa collection Jeunesse. En fait, un cauchemar anti-israélien qui plonge l’enfant dans les affres de la désinformation.

Dans cette campagne électorale marquée par la démagogie la plus crasse et les attaques personnelles en série, on n’a pas vraiment entendu les candidats s’exprimer sur le sujet. Les Français s’en tapent de toute façon. Ils se moquent de voir leur pays redevenir l’un des pays les plus racistes et les plus antisémites de la planète, pourvu que l’on réponde à leurs petites préoccupations.

Le Français se moque bien de la seule démocratie du Moyen Orient (avec l'Irak désormais) du moment qu'il a son Panem et Circem. Il préfère se passionner pour les querelles franco-française que voir combien on le manipule !! Le Français est un gros con raciste disait Coluche. Je préfère la phrase suivante : Le Français est un ignorant qui aime à le rester.



Le symbole de la barbarie, en passe de s'effacer de nos mémoires.
"Merci" à la presse d'obliterer la Shoah !!

Source : [neoconservatisme.over-blog.com]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
24 avril 2011, 03:31
Vendredi 22 avril 2011
Les fameuses frontières de 1967
par Alain Legaret


Tous ceux qui s’occupent de vouloir fixer des limites à l’Etat d’Israël pour lui coller un état palestinien qui ne sera en rien démocratique comme ils osent le prétendre, utilisent un jour ou l’autre l’expression qui présente l’état palestinien dans « les frontières de 1967 ».

Remarquez que la phrase n’est jamais finie. Les frontières de 1967 oui, mais de quel pays au juste ?

La méthode est malhonnête parce qu’elle laisse entendre qu’un état palestinien existait avant 1967 et qu’il a été occupé par Israël, faisant de l’Etat juif une puissance impérialiste et colonialiste d’un état souverain.

Or si les médias malhonnêtes ne précisent pas à quels pays appartiennent ces frontières, on doit dire ici même aux lecteurs la vérité, la seule véritable et vérifiable partout sauf chez les émules des nouveaux nazis, à savoir qu’en 1967, les frontières étaient entre Israël, et ses voisins la Jordanie, l’Egypte, le Liban et la Syrie.

D’Etat palestinien, il n’y en avait point. Mais comme c’est Israël qu’on veut clouer au pilori, tous les moyens sont bons pour le rendre coupable aux yeux des lecteurs.

Ce que l’on appelle couramment aujourd’hui les « territoires palestiniens occupés », ont été curieusement appelés « territoires palestiniens occupés » que depuis qu’Israël les a conquis à l’Egypte et à la Jordanie lors de la guerre des six jours en 1967.

Pourquoi n’étaient-ils pas appelés palestiniens quand ils étaient sous domination égyptienne et jordanienne ?

Pourquoi n’étaient-ils pas considérés occupés ?

Il faut chercher dans le « manuel du petit antisémite déguisé en antisioniste » pour y trouver sa réponse. Et apparemment, ce manuel fait fürher, dans les chancelleries et les rédactions du monde, y compris chez certains qui se présentent comme les « amis » d’Israël pour mieux le trahir.

Aujourd’hui, dans une interview de Mahmoud Abbas , président illégitime des Palestiniens puisque son mandat de président s’est terminé en 2009, que de nouvelles élections n’ont pas eu lieu depuis de peur de les perdre devant le Hamas, mais qui continue d’être reconnu par la communauté internationale tant qu’il peut nuire à Israël, le Figaro pousse encore le bouchon un peu plus loin dans l’accusation d’Israël.

Il pose la question suivante : « vous comptez obtenir, en septembre, à l’assemblée générale des Nations Unies, une reconnaissance internationale de l’Etat palestinien, dans SES frontières de 1967 ».

Le Figaro, parle de l’Etat palestinien et de SES FRONTIERES DE 1967, inventant du coup un état qui n’a jamais existé, et présentant de fait Israël comme coupable d’occuper un pays souverain. Alors que les salauds précédents avaient au moins la pudeur de laisser la phrase incomplète, laissant à l’imagination du lecteur-futur-antisémite le soin de voir en Israël un occupant, le Figaro, lui, emporté par son phantasme de culpabiliser l’Etat Juif, fait du révisionniste et transforme l’histoire.

La faute n’est pas tant à faire porter par les seuls journalistes-propagandistes. La responsabilité de donner au public des fausses informations, pour les orienter vers une haine d’Israël revient aussi aux politiques qui côtoient et se font interviewer par ces mêmes organes de presse, leur donnant ainsi une certaine légitimité. Le mensonge devient alors la règle.

Israël est une fois de plus diabolisé, comme on diabolisait les Juifs dans les années 30.

Publié le vendredi, avril 22, 2011
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
24 avril 2011, 05:22
La Jordanie est la Palestine ! - Par Asaf Romirowsky * - Pour Yediot Aharonot - 23 avril 2011


Au milieu des troubles qui secouent présentement le Moyen-Orient, les responsables du gouvernement israélien et de la sécurité sont tranquillement assis à discuter d’une stratégie inhabituelle qui ferait passer l’avenir des Palestiniens vers le pays qui devrait être le leur: la Jordanie. Avec des chances d’une solution négociée pour deux États aussi faible qu’elles le sont actuellement, l’ancien ministre de la défense Moshe Arens, le député Arieh Eldad et président de la Knesset Reuven Rivlin, ressucitent enfin le seul et unique modèle viable pour une paix régionale: la Jordanie est la Palestine !

Ces responsables israéliens craignent qu’une Intifada puissent éclater des deux côtés du Jourdain, et ils cherchent à en faire autant un problème jordanien qu’Israélien.

En Février, Human Rights Watch, défenseur auto-proclamé du monde des droits des minorités, a produit un rapport de 60 pages intitulé, “apatrides Encore une fois: les jordaniens d’origine palestinienne déchu de leur nationalité.” Le document expose en détail la façon dont la Jordanie prive ses citoyens venus de Jérusalem et plus globalement de Judée et de Samarie, de leurs droits fondamentaux, tels que l’éducation et la santé.

Il va sans dire qu’aucune attention n’a été portée sur ce rapport pourtant colossal.

Les analystes israéliens craignent que si le gouvernement jordanien devienne enfin représentatif de sa population, cela fasse de la Jordanie un gouvernement dont 72% de ses membres seront palestiniens… Et la Jordanie démocratique d’après “printemps arabe” deviendra alors la Palestine de facto.

La notion d’une entité politique palestinienne contrôlée en Jordanie n’est pas nouvelle. De la guerre d’indépendance israélienne, en 1948 à la guerre des Six-Jours en 1967, les politiciens israéliens, à gauche et à droite, avaient tous cette politique de Jordanie palestinienne en tête.Ils ont d’ailleurs proposé que la Jordanie devienne la patrie palestinienne régulièrement. Les responsables israéliens ont proposé divers scénarios pour une confédération jordano-palestinienne, incluant un partie de la Judée et de la Samarie.

Pour être certain de ne pas avoir a intégrer les palestinien dans la vie sociale jordanienne, dans les années d’après guerre de 6 jours, la monarchie hachémite à mis en place des règles d’apartheid anti-palestiniens très strictes. yasser Arafat, le leader de l’OLP s’en était alors prit à la souveraineté nationale en la contestant. C’est là que le Royaume à bloqué la libre circulation des palestiniens depuis la Judée et la Samarue, avec le but unique de préserver le royaume jordanien de la menace politique palestinienne.

Dans une certaine mesure, les Jordaniens ont renoncé à toute prétention sur les Territoires Disputés en 1988, ont soutenu la création de l’Autorité palestinienne dans le début des années 1990, puis ont fait la paix avec Israël en 1994 dans une tentative pour éviter de nouvelles arrivées massives de palestiniens chez eux.

Dans une certaine mesure Jérusalem a longtemps considéré la monarchie hachémite comme tentant de maintenir la stabilité et la sécurité des deux côtés de la rivière Jourdain. Les deux Amman et Jérusalem, reconnaissent que leurs besoins de sécurité sont indissociables. La Jordanie a bénéficié de périodes de calme relatif et de la prospérité en Israël. En conséquence, les forces de sécurité jordaniennes ont été de plus en plus impliqués en Judée-Samarie, où ils effectuent des séances de formation conjointes avec les forces palestiniennes. C’était un deal gagnant-gagnant-gagnant pour la Jordanie, Israël et les Palestiniens.

Le problème est maintenant que le pouvoir traditionnel jordanien est mécontent de la montée de l’influence palestinienne dans le pays. Les chefs tribaux haïssent la reine Rania, née au Koweït d’une famille originaire de la Palestine britannique. Trente-six de ces chefs de clan ont publiés leur rejet de la reine et de ses positions, craignant fortement qu’elle veuille permettre d’accélérer une prise de pouvoir lente mais certaine des palestiniens dans le royaume.

Avec l’espoir de voir une solution de deux peuples pour deux états faner, cette solution est visiblement la meilleure. Et les jordaniens (dont 72% sont donc palestiniens), ne seraient pas contre prendre le pouvoir en Jordanie et renverser le roi qui a été placé là par la bienveillance occidentale.

Le problème est que cela pourrait encourager les groupes palestiniens radicaux, ainsi que les Frères musulmans, qui tirent une grande partie de leur pouvoir des Palestiniens déçus de Judée et de Samarie. Avec la montée de ces groupes en Jordanie, l’accord de paix entre Amman et Jérusalem serait en péril.

Néanmoins, aussi inconfortable que cela puisse être pour les Palestiniens, les Israéliens et les Jordaniens d’admettre, l’option jordanienne pourrait être la meilleur dont ils disposent.


* Asaf Romirowsky est chercheur adjoint à la Fondation pour la Défense des Démocraties et un ancien officier de liaison de Tsahal en Jordanie.

Adapté par Jonathan-Simon Sellem – JSSNews
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
24 avril 2011, 13:21
Villepin symbole de l’anti-israélien primaire
- Hélène Keller-Lind - Pour Desinfos.com - 24 avril 2011

Alors qu’il participe à un tour d’horizon de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, l’ancien Premier ministre, fait de « la question palestinienne le symbole de l’injustice dans le monde, » et en rend Israël responsable

Grand rendez-vous du dimanche 24 avril sur Europe 1. Au programme la politique en France, et selon l’invité Dominique de Villepin, un Sarkozy qui va droit dans le mur, l’afflux inacceptable d’immigrants en Europe mais aussi les crises du monde arabe. Après tout, au moment où il parle et dans les jours qui ont précédé le « Président » syrien tue sa population allégrement en faisant tirer sur des manifestants pacifiques...et des combats meurtriers se poursuivent en Libye. Entre autres soulèvements, leurs cortèges de tués et d’incertitude quant à l’avenir.

Mais en un peu plus d’une minute, interrogé par Thierry Guerrier sur « l’intention française de reconnaître éventuellement un État palestinien, » Dominique de Villepin se déchaîne...pour dire dans un premier temps que ce ne sont là « que des préliminaires » alors que, selon lui, « il faudrait que la France s’engage beaucoup plus activement sur le dossier israélo-palestinien, c’est une nécessité parce que, » dit-il au mépris total des réalités que l’on constate dans la région aujourd’hui, « nous voyons bien dans l’évolution du monde arabe que c’est ce dossier qui est le dossier central, cette crise qui est la crise centrale, ce dossier étant un élément symboliquement extrêmement fort, ...nous devons prendre les devants, nous devons essayer de faire avancer une réflexion commune en Israël et dans la Palestine et si Israël refuse absolument de bouger, qu’ il y ait une position commune des Européens pour dire que, eh bien, nous en tirerons les conséquences...nous ne pouvons laisser sans traitement la question palestinienne, c’est un symbole de l’injustice mondiale... » ( de 27.30 à 28.40 )

Il n’est besoin d’aucun commentaire...
.
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
24 avril 2011, 13:32
Non, c'est faux ! Ni frontières, ni Palestine en 1967 !
- Par Nessim COHEN-TANUGI - Pour aschkel.info - 24 avril 2011



Nous vivons décidément dans un monde intoxiqué par la propagande et empoisonné par le mensonge et l'injustice. Tous les Etats, tous les dirigeants mondiaux de Sarkozy à Obama parlent de "Frontières de 1967 pour la Palestine". Or en 1967, il n'y avait pas de frontières et pas davantage de Palestine !

Tout d'abord, il n'y a jamais eu, il ne peut pas y avoir de frontières d'un pays ! Toute frontière est frontière avec... Toute frontière est frontière de deux pays puisque celles de l'un est forcément celle de l'autre ! Quant à l'ONU, elle ne peut pas reconnaître de frontières qui ne sont pas acceptées par les pays frontaliers. C'est d'évidence, mais la haine d'Israël et l'amour pour les "Palestiniens" dont la raison d'être est la haine d'Israël font des miracles hallucinants, au sens propre du terme.

En 1967 il n'y avait aucune frontière reconnue entre les pays concernés : Israël, Liban, Syrie, Jordanie, Egypte. Aucun de ces pays n'avaient de frontières reconnues avec Israël. C'est pourquoi la Résolution de l'ONU rappelait la nécessité absolue de reconnaître des "frontières sûres et reconnues" pour mettre fin au conflit israélo-arabe. Alors, comment osent-ils parler de frontières de 1967 ?

Soit dit en passant, il y a bien un conflit israélo-arabe mais aucun conflit israélo-palestinien puisque la Palestine n'existe plus dès lors qu'elle a été remembrée en trois Etats : la Jordanie, Israël et la Cisjordanie. Quand un pays est démembré, son nom disparaît au profit des Etats nouveaux : la Tchécoslovaquie a disparu au profit de la Tchéquie et de la Slovaquie, la Corée a disparu au profit de la Corée du Nord et la Corée du Sud, la Yougoslavie, au profit de la Serbie, la Croatie, la Slovénie etc, et de même l'URSS remplacée par la Russie, la Bielorussie, l'Ukraine etc.
Mais les "Palestiniens" ont tous les droits, en particulier celui de squatter le nom de Palestine, laquelle était juive bien avant qu'aucun Etat arabe existe et que la Jordanie et Israël la remplacent. La Jordanie a décidé de renoncer à la Cisjordanie. Dès lors ces territoires se libèrent et sont dits "disputés" et Israël a des droits indiscutables sur la Cisjordanie, et les Arabes qui y vivent aussi. Donc ils sont logiquement, réellement "disputés" comme le disait clairement d'ailleurs François Mitterrand. Là encore, la haine des Juifs et l'amour de ceux qui haïssent l'existence d'Israël font des miracles. Ces territoires sont dits "occupés" en omettant de préciser qu'ils sont occupés par les Juifs et et par les Arabes, et légitimement.

Cela précisé, il faut rappeler que la résolution de l'ONU n'a reconnu que des LIGNES DE CESSEZ LE FEU et nullement des frontières. Les attendus, comme les précisions qui ont suivi sont formelles : en aucun cas ces lignes ne sont des frontières puisque le but même de cette résolution est de demander aux Arabes concernés et aux Juifs de se mettre d'accord sur des frontières. Les Arabes concernés étaient les pays limitrophes et évidemment il n'y avait pas de Palestine ni de Palestiniens. Il y a bien des Arabes de Palestine comme il y a des juifs de Palestine ou des Chrétiens de Palestine, mais il n'y a pas de Palestine arabe !

Mais ce mensonge perdure grâce à la haine cachée de nombre d'Européens nourris depuis l'enfance de la haine des Juifs.

Comment expliquer alors que, imperturbablement, le monde politique de notre temps continue de mentir effrontément sur des frontières qui n'ont jamais existé avec un Etat qui n'a jamais existé et qui demande comme capitale le seul et unique lieu saint juif pour qu'il devienne... musulman ?!

Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les Juifs et les Israélien ont tort, totalement tort d'essayer de convaincre. Il n'y a AUCUNE autre solution et ils ne nous en laissent aucune aucune autre : les vaincre ou périr. Et s'ils veulent nous faire périr alors qu'ils en payent le prix !


Lire aussi

L'illusion des «frontières de 1967" - Ces frontières n'ont jamais existé Alan Baker [www.aschkel.info]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
24 avril 2011, 13:48
Pousser à l’établissement quasi instantané d’un État palestinien aujourd’hui est totalement irresponsable. - Par
Hélène Keller-Lind - 24 avril 2011

Un État palestinien pour septembre 2011, entend-t-on de toutes parts....si les irresponsables qui poussent à cette création bâclée réussissent cela sera une catastrophe. A commencer pour les Palestiniens. Et pour la paix. Une analyse détaillée publiée dans le Jerusalem Post le démontre.

Tout le monde n’a pas encore perdu les pédales... et il semble qu’Angela Merkel, par exemple, ne suive pas la doxa actuelle qui prétend que les Palestiniens seraient prêts à établir un État incessamment sous peu...ni le Congrès américain, ni l’opinion publique américaine... Thank God for America...

Si des progrès indéniables en matière de finance ont été réalisés sous la houlette de Salam Fayyad, un ancien du FMI, après tout, il ne faut pourtant pas oublier que, d’une part, l’Autorité palestinienne vit sous perfusion internationale à coup de millions d’Euros ou de dollars, et que, d’autre part, elle dépend totalement d’Israël pour fonctionner...Ce qui n’est pas mince. A supposer qu’Israël doive se retirer immédiatement de la totalité de la Judée Samarie, si, d’aventure l’ONU devenait encore plus folle qu’elle ne l’est déjà, les habitants des implantations risqueraient fort d’être massacrés – un Palestinien sur trois s’en chargerait avec plaisir comme le montrent trois sondages récents - s’ils n’étaient pas évacués aussitôt. Ce qui n’est pas le problème du FMI ni de la Banque Mondiale, on le conçoit. Mais Israël, sans compter une opération militaire rendue nécessaire, cesserait dès lors toute coopération économique avec les Palestiniens et leurs poumons financiers éclateraient alors aussitôt.

Par ailleurs, les auteurs de l’analyse, donnée ci-dessous, évoquent toutes les graves carences restant sous gouvernance de l’Autorité palestinienne, sans parler du Hamas....
Cette frénésie d’État est donc totalement stupide et potentiellement criminelle...


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Adaptation de l’article pré-cité

Est-ce que l’Autorité palestinienne est vraiment prête à devenir un État ? - Par Patrick Clawson et Michael Singh - Pour Jerusalem Post edition en francais - 24 avril 2011


Analyse : Si la coopération bilatérale cessait, l’Autorité palestinienne ne serait pas en mesure de payer les salaires ou de remplir ses autres engagements.Discussion (2)

Lors de la réunion du 13 avril à Bruxelles du groupe des donateurs pour la Cisjordanie et Gaza , connu sous le nom de Comité de liaison ad hoc, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont présenté des rapports selon lesquels les Palestiniens sont prêts pour établir un État. Pourtant, ce jugement nécessite trois réserves importantes.

D’abord, cela dépend de la coopération israélo-palestinienne, d’autre part, cela est subordonnée au retour de Gaza sous le contrôle de l’Autorité palestinienne et troisièmement, cela ne tient pas compte d’une plus large préparation politique nécessaire pour établir un État par l’Autorité palestinienne, ce qui continue à être à la traîne.

Le rapport du FMI souligne à juste titre qu’Israël jouera un rôle central dans l’avenir économique de l’Autorité palestinienne : « Pour maintenir la dynamique de croissance, rééquilibrer la composition de la production, réduire les disparités régionales [à savoir, Bande de Gaza par rapport à la Cisjordanie], et accélérer le processus de construction d’un État, il est essentiel que [Israël] élimine toutes les restrictions dans les plus brefs délais. "

Cela implique qu’une déclaration unilatérale de création d’un État ne serait pas l’aboutissement des efforts de renforcement de l’État de l’Autorité palestinienne, mais leur perte, car on ne pourrait pas compter sur une coopération israélienne dans un tel scénario.

Considérons l’augmentation spectaculaire des recettes fiscales de l’Autorité palestinienne, qui a réduit la dépendance excessive des Palestiniens sur l’aide étrangère. En creusant dans les tableaux accompagnant le rapport du FMI, on constate que deux tiers des recettes actuelles de l’Autorité palestinienne sont des "recettes douanières," c’est-à-dire les taxes perçues pour le compte des Palestiniens par Israël et transmises à l’Autorité palestinienne. Il s’agit notamment de taxes sur les marchandises expédiées d’Israël vers la Cisjordanie et Gaza, tels que les droits de douane et les tarifs élevés sur les produits pétroliers. En 2010, l’Autorité palestinienne a reçu 1, 26 milliards de dollars en recettes fiscales et douanières, comparativement aux 750 millions de dollars de recettes intérieures propres qu’elle recueillie.

En d’autres termes, l’Autorité palestinienne est en mesure de payer ses factures uniquement grâce à l’argent transféré par Israël. Si la coopération bilatérale cessait, l’Autorité palestinienne ne serait pas en mesure de payer les salaires ou tenir ses autres engagements.

La situation à Gaza met en évidence la centralité d’Israël pour l’économie palestinienne. Comme les rapports du FMI et de la Banque mondiale le montrent, une fois qu’Israël a autorisé que plus de marchandises soient être expédiées à Gaza, en dépit du contrôle qu’y exerce le Hamas, il y a eu une belle reprise économique.

Le rapport du FMI fait l’éloge d’un exemple étonnant de la coopération israélienne à Gaza, à savoir, la manière dont les banques commerciales israéliennes ont travaillé avec les banques palestiniennes pour faciliter des transferts d’espèces « opportuns et réguliers » sur ce territoire, en surmontant les inquiétudes israéliennes quant aux « conséquences juridiques » liées au fait de faire des affaires avec l’organisation terroriste du Hamas.

Selon le rapport du FMI, « L’Autorité palestinienne est désormais en mesure de conduire des politiques économiques saines que l’on attend d’un État palestinien fonctionnant bien, compte tenu de sa solide expérience en matière de réformes et de renforcement des institutions dans le domaine des finances publiques et financières. »

Le rapport passe ensuite à une liste d’une série d’activités conduites par l’Autorité palestinienne ces dernières années, mesures dont le FMI avait sévèrement critiqué l’absence sous la présidence de Yasser Arafat. En particulier, l’Autorité palestinienne a été en mesure de « renforcer la transparence », « préparer et exécuter des budgets annuels », « préparer des états financiers annuels » et « contrôler étroitement et ses dépenses dont les priorités ont été établies » - réalisations qui sont toutes importantes.

Malheureusement, ces progrès s’appliquent uniquement à l’Autorité palestinienne, et non pas aux autorités du Hamas qui contrôlent la Bande de Gaza. Les méthodes de celles-ci en terme de fiscalité et de dépenses sont exactement le contraire de ce que le FMI recommande. Elles ne sont pas transparentes, ne sont pas effectuées en conformité avec un budget, ne s’accompagnent pas d’états financiers, et ne sont pas étroitement contrôlés sérieusement et aucune priorité n’est établie.

Le rapport du FMI fait l’éloge du renforcement continu du système de gestion des finances publiques de l’Autorité palestinienne, mais il omet de mentionner la façon dont le Hamas contrôle des sommes importantes qui sont complètement en dehors de ce système et échappent au contrôle de l’Autorité palestinienne.

Le rapport de la Banque mondiale note des problèmes graves dans la Bande de Gaza, tels que des juges n’appliquant pas le droit commercial.

Mais il ne dit rien de l’absence de transparence, de responsabilisation et de bonne gestion des finances publiques sur ce territoire.

Le FMI et la Banque mondiale auraient dû noter que les progrès observés en Cisjordanie ne correspondent pas à la Bande de Gaza, faisant de la création d’un État palestinien unifié intégrant ces deux territoires difficile à envisager sans le retour à Gaza d’un total contrôle de l’Autorité palestinienne.

Le rapport de la Banque mondiale affirme que si l’Autorité palestinienne « maintient ses performances dans le renforcement des institutions et la prestation des services publics, elle est bien placé pour la création d’un État à n’importe quel moment d’un avenir proche. »

Cette affirmation va au-delà de l’expertise de la Banque mondiale, cependant, étant donné que l’établissement d’un État implique de nombreuses autres éléments allant au-delà de la simple sphère économique.

En apparence, le rapport de la Banque semble répondre à certaines de ces questions : « Bien qu’il n’existe pas de recette pour la construction d’un État, l’Organisation de Coopération et de Développement Économique a constaté que certaines fonctions essentielles sont stratégiquement importantes. Ainsi, dans son orientation stratégique de 2011 « Soutenir la construction d’États dans des situations de conflit et de fragilité », l’OCDE décrit ces fonctions clés, telles que la sécurité et la justice, la gestion des recettes et des dépenses, le développement économique, la création d’emplois en particulier, et la prestation de services ».

La Banque conclut qu’elle « a recensé certaines des réalisations de l’Autorité palestinienne dans les fonctions essentielles d’un État posées comme postulats par l’OCDE."

Pourtant, l’évaluation de l’Autorité palestinienne par la Banque mondiale est de fait limitée par rapport aux critères de l’OCDE. Le rapport ne tient pas compte - et n’a pas à le faire compte tenu du mandat de la Banque et de son expertise - des questions de « sécurité et de justice » au-delà d’un examen restreint portant sur l’exécution des contrats et le droit commercial. Il est certain que le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a fait de grands progrès dans le renforcement des capacités d’un État, et l’ordre a été rétabli en grande partie.dans de nombreuses villes. Des progrès supplémentaires sont nécessaires portant sur d’autres aspects de la « sécurité et de la justice », cependant, y compris le respect des droits de l’homme, une absence de violence politique, et la prévention du terrorisme, en particulier à Gaza.

Plus généralement, les critères énumérés par la banque comprennent seulement l’un des trois aspects d’un État décrits dans les lignes directrices de l’OCDE : « capacité de l’État et capacité de réaction. »

L’Autorité palestinienne a fait peu de progrès concernant les deux autres dimensions : « règlement et processus politiques » et « attentes sociales » de la relation État-société, qui sont tous deux au cœur des soulèvements déferlant sur le monde arabe. Les efforts dans ces domaines ont été contrecarrés par la résistance acharnée du Fatah et des autres partis politiques qui dominent l’Autorité palestinienne et sont réticents à se réformer ou à abandonner la corruption et le népotisme qui ont propulsé la victoire électorale du Hamas en 2006.

La Banque mondiale et le FMI ont raison de faire l’éloge de l’Autorité palestinienne et de Salam Fayyad et en particulier, pour leur progrès durement acquis pour construire les aspects économiques d’un futur État Les réalisations de Salam Fayyad se sont faites en dépit des difficultés et seront essentielles pour que réussisse et dure tout accord de paix israélo-palestinien. Mais ils ont été mis en danger par la stagnation des négociations de paix et la perspective d’une déclaration unilatérale d’un l’État palestinien. En outre, elles sont insuffisantes sans qu’une plus grande attention soient portée aux aspects politiques nécessaires au renforcement d’un État.

L’Autorité palestinienne et ses partenaires du Quartet - les Nations Unies, l’UE, les États-Unis et la Russie - seraient bien avisés d’accomplir le même genre de travail constant et résolu dans ces domaines que ce que Salam Fayyad a fait pour l’économie palestinienne.


Source : [www.jpost.com]

*Patrick Clawson est Directeur de recherche à l’Institut de Washington. Michael Singh est directeur général de l’Institut.
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
25 avril 2011, 03:16
Exclusivité JSSNews : un câble prouve le double langage de Sarkozy sur Israël.

Source : [jssnews.com]

En Exclusivité, JSSNews a réussi à obtenir un câble diplomatique envoyé par l’Ambassade des Etats-Unis à Paris vers Washington. Ce “leak”, daté de juin 2009 et jamais publié ailleurs, revient sur le “double langage” de Nicolas Sarkozy en ce qui concerne le Proche-Orient en général et Israël en particulier.

Dans ce câble, c’est Boris Boillon qui est surtout cité. Boillon, surnommé “mon petit arabe” par Sarkozy, est le diplomate chouchou du Président. Après avoir été nommé à Bagdad, il a été envoyé en Tunisie où il a suscité l’indignation à peine arrivé pendant la révolution. Ce conseiller diplomatique, qui aime le Caire et Damas pour y avoir vécu et étudié, a également été en poste en Algérie et au Consulat de Jérusalem (qui sert davantage d’ambassade pour les Palestiniens que de consulat pour les Français de la capitale de l’État Juif). Quoi qu’il en soit, c’est ce Boillon qui rapporte les faits aux Américains…


Morceaux choisis :

1 Sommaire :

Selon le Conseiller du Président Sarkozy pour Moyen-Orient, Boillon Boris, Sarkozy a dit au Premier Ministre israélien Netanyahu, le 24 juin à Paris, que le gouvernement de la France soutient la création d’un État palestinien, veut un “gel total” sur les activités de construction des habitations juives dans les Territoires, se tient avec Israël contre la menace posée par l’Iran, se réfère publiquement à Israël et à la Palestine comme “2 nations pour 2 peuples”, mais reconnaît en privé Israël comme un État juif et d’envisager l’avenir d’un Etat palestinien qui est “calme et apaisé” et donc pas une menace pour Israël.

(…)

Netanyahu aurait également rejeté la demande de Nicolas Sarkozy de renouer le dialogue avec la Syrie. Pour sa part, Sarkozy a accepté d’aider à persuader les États du Golfe à ouvrir des sections d’intérêts en Israël et a exprimé son ferme soutien aux efforts pour libérer le soldat israélien capturé, Gilad Shalit.

Bien qu’ayant transmis ses sentiments “d’amitié personnelle” à Netanyahou, Sarkozy a néanmoins délibérément ignoré deux appels directs de Netanyahu pour une rencontre en tête-à-tête, de peur qu’«après un tête-à-tête, chaque côté dise ce il veut sur ce qu’il a ressenti pendant la réunion ».

(…) 3: “Etat Palestinien: non négociable”

« Afin de garantir votre propre sécurité », a dit Sarkozy à Netanyahu, « vous devez faire la paix avec vos voisins ». «Les Palestiniens doivent avoir un état à eux. Ce n’est pas négociable. » En réponse, M. Netanyahu a fait référence à son discours du 14 Juin à l’université Bar Ilan, au cours duquel il a déclaré son soutien à la création d’un État palestinien démilitarisé. Il a également dit à Sarkozy qu’Israël garantira toujours les droits des minorités et que les Arabes ne seront pas expulsés. Sarkozy a répondu, selon Boillon, que le discours de Netanyahou était «bon, mais pas suffisant ». Sarkozy a souligné qu’Israël n’a pas de temps à perdre : « le temps joue contre nous ».

5:” Gel total des constructions juives “

Ludovic Pouille (ndlr: un autre diplomate français) a dit que Sarkozy a été extrêmement ferme sur la question des implantations juives. « Il n’y a aucune justification à cela », « vous n’avez rien à gagner avec cela », « Cela ne vous donne pas la sécurité », « Et vous devez lever les points de contrôle en Judée-Samarie ».
Sarkozy a fait valoir que les implantations constituent un « problème de l’occupation » selon Boillon. (…) Pouille a dit que Netanyahu est apparu «offensé» par ce qu’a dit Sarkozy sur les implantations et la bande de Gaza (« vous devez mettre fin au blocus et les laisser commencer la reconstruction»), mais il a réagi calmement. Il a très peu parlé. En réponse à la longue dissertation de Sarkozy sur le sujet, Netanyahu a répondu que « nous allons geler la terre, mais nous ne gèleront pas la vie » dans les implantations. Il était très « modéré et vague ».

(…) 7: Nucléaire iranien :

Sarkozy a insisté sur le fait que la France se tiendra aux côtés d’Israël contre la menace posée par l’Iran. « Israël n’est pas seul et Israël ne sera pas oublié », a-t-il déclaré, selon Boillon. Sarkozy a délibérément longuement parlé de l’Iran, selon Pouille, pour empêcher que Netanyahu parle de lui-même de ce sujet et cherche à retarder ou à ralentir le processus de paix. Ainsi, Sarkozy a refusé l’invitation de Netanyahou d’échanger des idées sur l’Iran et a préféré donner une leçon sur le sujet.

(…) Sarkozy a également informé Netanyahu au sujet de sa « très mauvaise » rencontre le 3 juin à Paris, avec le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, a déclaré Boillon. Mottaki est venu avec absolument rien à offrir et a semblé vouloir utiliser cette rencontre pour renforcer le pouvoir du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a expliqué Pouille.

(…) 9: Deux Nations pour Deux peuples :

Lors de la réunion, Sarkozy a accepté en privé, en principe, d’appuyer l’idée d’Israël en tant qu’État juif, mais en public, Sarkozy n’ira pas plus loin que de parler de « deux nations pour deux peuples ». Il a peur que mentionner la nature juive de l’État d’Israël soit une « insulte » pour les Palestiniens, a déclaré Boillon, qui pourraient interpréter une telle déclaration « comme un signe que nous ne soutenons pas le droit au retour ». « Sarkozy croit en une nation juive pour le peuple juif, il pense que c’est la raison pour laquelle Israël a été créé », explique Boillon.

(…) 10: État démilitarisé ou état calme et pacifique ?

Plutôt que d’accepter de parler d’un État palestinien démilitarisé comme le veut Netanyahu, nous avons inversé la question et axé la conversation sur la “sécurité d’Israël”. Sans dire le monde “démilitarisé” Sarkozy a choisi de décrire un futur État palestinien comme “calme et apaisé.”

En résumé de ce câble diplomatique, on retiendra que :
- Nicolas Sarkozy refuse de tenir le même discours en privé qu’en public (sur l’État Juif par exemple).
- Nicolas Sarkozy a peur des Palestiniens.
- Nicolas Sarkozy soutient l’idée du Droit au Retour, annihilant ainsi l’existence même de l’État d’Israël.
- Benjamin Netanyahu est venu pour écouter et faire semblant. Rien n’est sorti de sa bouche tant son interlocuteur semble s’intéresser surtout à ce qu’il dit plutôt qu’à ce qu’il peut entendre.
- S’il n’y avait pas l’Iran comme problème commun, la France et Israël aurait-il seulement un point de convergence ?


Jonathan-Simon Sellem
– JSSNews
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
25 avril 2011, 12:43
Tintin en Palestine - Par Jean-Pierre Chemla - Pour Primo - 25 avril 2011

Suffit-il de porter un sac à dos pour être un baroudeur ? D’utiliser les transports locaux pour être un aventurier ? De boire le thé chez l’habitant pour être un témoin objectif ?

Ou bien peut-on à la fois faire tout cela et rester un conformiste exemplaire ? Un animal hybride à mi-chemin entre le mouton bêlant sa rengaine panurgienne et le loup hurlant avec la meute son slogan stalinien.

A vous de choisir à quelle espèce appartient Pascal Mannaerts, photographe mandaté par le magazine Géo pour rendre compte de son «vécu» lors de sa visite dans les « territoires occupés » pour reprendre la terminologie chère aux chancelleries occidentales.

Pascal Mannaerts est comme Stéphane Hessel. Tout comme le vieillard narcissique, il veut se sentir appartenir à la communauté des humanistes qui, croit-il, le rapprocherait de celle des humains. Même si cet humanisme-là souffre, depuis sa naissance vers 1967, d’une hémiplégie congénitale : celle d’exclure un peuple – au hasard, le peuple israélien – de cette communauté ainsi que du droit de se protéger et de se défendre.

Sous sa plume et son objectif, le mur de séparation est qualifié de «serpent». On comprend que cette appellation fait appel autant à la forme de ce mur sur une vue aérienne qu’à la signification métaphorique que notre Tintin (Oui, Mannaerts est Belge !) veut lui donner.

On évitera de raconter quelles circonstances historiques ont amené Israël à construire ce mur «se faufilant, lâche, sinueux mais incontournable, à travers les terres de Palestine». On omettra surtout de rappeler combien de vies ont été sauvées grâce à lui. Certes, il ne s’agit que de vies israéliennes, mais quand même ! Le pourcentage d’attentats-suicide est tout de même tombé, depuis sa finition, à… 0% !

Alors c’est vrai, il y a les check-points et les longues files d’attente, les récits de jeunes Palestiniens confrontés à des interrogatoires musclés de militaires israéliens. Tout cela nous est restitué avec force larmoiements et tout le pathos qui sied aux bons reportages sur les «territoires».

En fait, il ne s’agit que de la vie quotidienne on ne peut plus banale lors d’un conflit armé. Et ce conflit est plutôt qualifié par les spécialistes de «basse intensité». Et l’armée responsable de ces «humiliations» est plutôt reconnue par les experts militaires internationaux comme l’une des plus éthiques du monde.

Mais quand on hait, on ne compte pas. Foi de Tintin !

Les Israéliens, eux, sont évoqués comme des «colons» complètement déshumanisés. Ils n’ont pas de visage, pas d’existence réelle autre que celle d’exploiteurs des terres et des hommes. Tintin ne nous en parle que comme ceux qui vivent «en haut» et ont pour occupation favorite de balancer leurs détritus sur les humains (humains = Palestiniens dans le lexique mannaertsien).

Ne nous étonnons pas que le massacre de la famille Fogel, le père, la mère, et leurs trois enfants dont un bébé de quatre mois ait suscité si peu de compassion et quasiment zéro commentaire dans les médias français. Comment s’identifier à ces «colons» robotisés par les reportages de la presse écrite et audiovisuelle surtout lorsqu’ils émanent de quelqu’un d’aussi sympathique que Pascal Mannaerts? Peut-on avoir une si bonne bouille et un si joli site de photographies et être en même temps un faussaire ?

C’est la même problématique qu’avec Hessel. Comment un vieux sage de 94 ans pourrait-il se rendre coupable d’une imposture ? Impossible ! Donc, buvons ses paroles et n’imaginons même pas que l’on puisse, à cet âge, être tellement vaniteux et tellement demandeur d’ovations que l’on n’hésite pas à jeter en pâture le peuple que la foule veut voir jeter en pâture.

Tout cela est finalement plus misérable que scandaleux. Le glissement progressif d’Hessel comme celui d’un magazine qui avait, il y a quelques années, l’ambition de nous faire découvrir «un nouveau monde : la terre».

Aujourd’hui, Géo n’est plus qu’un organe politique, devenu pour la mouvance écologiste ce que l’Humanité fut pour le Parti communiste.

Muni de la novlangue doctrinaire qui va avec…


PS : l’auteur de ces lignes en profitera pour mettre (enfin) un terme à ses 28 ans d’abonnement à ce magazine qui n’est plus que l’ombre pâle de ce qu’il était.

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