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La France est-il un pays vraiment antisioniste ?

Envoyé par lapid 
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
29 avril 2011, 06:32
«France-Palestine» et ses relations fascistes Par Meïr Waintrater - Pour RCJ - 29 avril 2011

Dans un précédent billet, j’ai évoqué le cas de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), qui a reproduit sur son site internet un texte publié initialement par un antisémite australien, et repris d’un site internet français d’extrême droite. Le scandale ne tenait pas seulement à l’origine du texte mais surtout à son contenu, puisque sous prétexte d’attaquer le Mossad on y reprenait le vieux thème du complot juif international.

Mon billet a eu manifestement des effets, puisque le texte incriminé a disparu du site internet de l’AFPS. Mais la leçon n’a pas été retenue, car au même moment – le 17 avril exactement – un autre texte faisait son apparition sur le site en question [1]. Un texte non moins scandaleux, par son contenu et par son origine.

Le contenu, d’abord: il s’agit d’un article accusant le Mossad d’avoir assassiné le militant pro-palestinien italien Vittorio Arrigoni (enlevé et tué à Gaza, dans des conditions abominables, par un groupe se réclamant du salafisme). Le fantasme du Mossad, on le voit, continue d’agiter les esprits. Et de quels esprits s’agit-il? Ici intervient l’origine de l’article. Une origine clairement revendiquée par l’AFPS, puisque le nom de l’auteur, Filippo Fortunato Pilato, figure au sommet et au bas de l’article, ainsi que le lien avec le site internet TerraSantaLibera où cet article est paru dans l’original italien et en traduction française.

Or une visite rapide sur TerraSantaLibera suffit à voir qu’il s’agit là d’un site dans la pire tradition de l’extrême droite. Les textes des négationnistes (Rassinier, Thion, Garaudy, etc.) voisinent avec les grands classiques de l’antisémitisme, y compris les «Protocoles des Sages de Sion» [2]. Quant à Pilato, l’auteur de l’article reproduit par le site de l’AFPS, qui est aussi le directeur du site TerraSantaLibera, il appartient au courant néo-fasciste italien.

Ainsi, après s’être fourni en arguments auprès de l’extrême droite australienne puis de l’extrême droite française, c’est dans l’extrême droite italienne que l’Association France Palestine Solidarité va chercher ses références.

Pourquoi un tel acharnement? On peut concevoir deux explications. Première explication : il existe dans la mouvance pro-palestinienne un noyau organisé qui cherche de manière systématique à faire le lien avec les fascistes de tout genre. Deuxième explication : la passion anti-israélienne est aujourd’hui si violente que même une organisation comme l’AFPS, qui se réclame de la gauche antiraciste, ne craint plus d’offrir à ses militants des textes provenant de l’extrême droite antisémite. Les deux explications, d’ailleurs, ne sont pas incompatibles.


1. [www.france-palestine.org]
2. Voir

[www.terrasantalibera.org]

et [www.terrasantalibera.org]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
29 avril 2011, 13:31
Scandale en France : Jamal Al-Dura gagne son procès ! - par Shraga Blum - Pour Israel7.com - 29 avril 2011

Contre toute attente et malgré les preuves accablantes apportées par le Dr. Yehuda David et ses avocats, Jamal Al-Dura a remporté le procès en diffamation qu’il avait intenté au médecin israélien.

Ce dernier était accusé « d’avoir révélé des détails du dossier médical d’A-Dura et accusé l’individu d’avoir menti sur l’origine de ses cicatrices ».

Dr. David, scandalisé et dégoûté, a cependant annoncé « qu’il allait faire appel de cette décision devant la Cour de Cassation ». Il a déclaré « qu’il s’agissait d’une énorme escroquerie dont il est la victime parce qu’il a osé remettre en question la thèse de la culpabilité israélienne dans la mort du petit Mohamed A-Dura en l’an 2000 au carrefour de Netzarim ». « Je ressens une profonde humiliation personnelle car je lutte sans relâche depuis des années pour faire rétablir la vérité, et une fois de plus, ce sont le mensonge et la mauvaise foi qui l’ont emporté. Mais la vérité finira par sortir au grand jour », a-t-il rajouté. Il s’est dit « inquiet de la nouvelle vague de haine anti-israélienne qui risque de frapper l’Europe à cause de ce verdict tronqué », qui selon lui « est dû à des pressions politiques ». En plus de la forte désillusion, le Dr. David a été condamné à payer 13.000 euros de dommages et intérêts à Jamal A-Dura.

Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
29 avril 2011, 14:47
L’Union pour la Méditerranée : que sont nos amis devenus ? - par Gabriel Lévy, chroniqueur sur Internet - Pour objectif-info.fr - 30 avril 2011

Monsieur Moubarak ? Co-président de cette chimère, de cette coquecigrue, bref de cette mosaïque absurde de pays si différents. Une utopie si chère à notre président qu’il ne ménageât aucun effort - toute dignité bue - pour convaincre M. Kadhafi, seul récalcitrant du monde arabo-musulman.

Monsieur Ben Ali ? Il devait héberger à Tunis des bureaux de l’Union. Deux amis oubliés qui ne manifestaient aucune agressivité à l’égard de leurs voisins !

Monsieur El-Assad ? Reçu somptueusement, il fût la vedette d’un 14 juillet à Paris, pendant qu’il déstabilisait le Liban en faisant transiter par son pays des armes destinées à une milice. Nous espérions que notre président aurait plus de clairvoyance que Madame Alliot-Marie qui soutenait quelques mois plus tôt, devant la commission des affaires étrangères, le général Pellégrini, commandant la Finul à la frontière, tantôt assoupi lorsque ce transit s’opérait, tantôt virulent pour menacer d’abattre les avions israéliens qui survolaient la région afin de photographier et de prouver le manège. Impossible de contredire cette analyse : le Hezbollah dispose désormais de 60.000 missiles, faisant fi de la résolution 1701 de l’ONU pourtant concoctée par la France.

Jugeant cet armement insuffisant, la France vient d’offrir généreusement 100 missiles antichars au Liban, pays sans gouvernement, sans fiabilité, sous l’emprise de fauteurs de guerre, emprise incontestable puisque cette semaine à l’ONU, il rejetait la proposition française de sanctions contre la Syrie, manifestant ainsi envers nous sa reconnaissance et son amitié.

Aujourd’hui, MM. Sarkozy et Juppé s’interrogent au sujet de la reconnaissance d’un nouvel état, la Palestine. Soyons certains que la décision est prise, les derniers votes de la France à l’ONU ne laissent aucun doute. Pourtant notre gouvernement serait bien inspiré de ne pas s’en mêler, car l’irrédentisme proclamé de notre nouvel ami provoquera une guerre inévitable. Déjà l’Egypte a ouvert sa frontière avec Gaza facilitant la logistique du prochain conflit.

Et tous nos amis contestés ? Les anciens comme l’Algérie, le Maroc, pays dans lesquels le terrorisme est endémique (6 Français tués hier), la Mauritanie (au fait que vient faire ce pays dans l’union méditerranéenne ?) ; les nouveaux, déjà contestés !, comme l’Egypte et la Tunisie….

Si contestés que leurs populations rêvent de réaliser en France l’eldorado de « l’Union Pour La Méditerranée ».

Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
30 avril 2011, 14:03
Des missiles pour le Hamas : La CMA-CGM est sur le grill
- Par Airy Routier - Pour France-Soir - 21 avril 2011

Troisième transporteur maritime mondial, la CMA-CGM s'est fait arraisonner par des commandos israéliens : à bord d'un de ses bateaux, des missiles embarqués en Syrie, direction Gaza, via le port égyptien d'Alexandrie.


Jacques Saadé, propriétaire de la CMA-CGM

L'information a été passée sous silence dans les médias français. Le mardi 15 mars dernier, à 8 h 20, des commandos de la marine israélienne ont intercepté dans les eaux internationales le porte-conteneurs Victoria, affrété par la compagnie française CMA-CGM. Au milieu de conteneurs chargés de lentilles, de bois et de coton, les Israéliens en ont identifié trois, bourrés d'armes et de munitions : des obus de mortier de 60 et 100 millimètres, mais surtout des missiles sol-mer de longue portée, de conception chinoise, fabriqués en Iran.

Les armes ont été embarquées dans le port syrien de Lataquié, où elles avaient été acheminées à bord d'un des deux bateaux de guerre iraniens qui ont franchi le canal de Suez trois semaines plus tôt. Le Victoria s'est rendu dans le port turc de Mersin, puis se dirigeait vers Alexandrie, en Egypte, quand il a été intercepté. Il a été détourné vers le port israélien d'Ashdod où, après une fouille complète et la saisie des armes, les Israéliens l'ont laissé repartir. Les armes devaient être chargées sur des camions afin de traverser le canal de Suez, la péninsule du Sinaï, et de rejoindre la bande de Gaza par les fameuses galeries souterraines.
Deux précédents

Ce bateau de la CMA-CGM contrevenait à deux décisions du conseil de sécurité de l'ONU. L'une qui interdit toute livraison d'armes au Hezbollah libanais, l'autre qui interdit tout achat ou livraison de matériel militaire vers ou en provenance de Téhéran. Or, depuis 2009, deux autres navires de la CMA-CGM ont été impliqués dans des tentatives de contrebande d'armes en provenance ou à destination de l'Iran : en juillet 2009, une cargaison d'armes de Corée du Nord à destination de l'Iran avait été saisie aux Emirats arabes unis, dont des éléments d'un nouveau missile iranien capable de transporter une ogive nucléaire jusqu'à l'Europe ; en octobre 2010, sur un bateau de la CMA- CGM, le Nigeria a saisi sur le port de Lagos treize conteneurs d'armes iraniennes. A la suite à quoi, le Nigeria a coupé tous ses liens avec l'Iran.

Dans un communiqué discret, la compagnie française a affirmé qu'aucun de ses cargos n'était en contravention avec les règlements internationaux. Selon elle, les armes ont été chargées dans les conteneurs à son insu. Dans les milieux du renseignement, on laisse entendre que la compagnie aurait pu jouer double jeu, ce qui expliquerait la précision des renseignements obtenus par Tsahal et la relative discrétion du gouvernement israélien qui a exonéré la Turquie et l'Egypte et qui s'est montré d'une relative modération vis-à-vis de la compagnie française.
Le rôle des Turcs

Cette hypothèse est balayée par de nombreux observateurs israéliens, qui mettent ouvertement en cause la CMA-CGM détenue par Jacques Saadé, un Franco-Libanais dont le père, Rodolphe, était syrien. Ils rappellent que le groupe a évité le dépôt de bilan en faisant entrer à son capital un groupe turc, Yildrim, qui a apporté 500 millions de dollars de fonds propre et dispose de trois sièges au conseil d'administration. Ils font valoir que Jacques Saadé est un ami intime de Jacques Chirac, qui a privatisé la CGM à un prix ridiculement bas.

Quoi qu'il en soit, cet épisode risque de poser problème à Jacques Saadé, qui cherche à négocier un énorme contrat à long terme avec l'état-major des armées. Peut-on à la fois transporter des armes pour le Hezbollah... et pour l'armée française ?
Un contrat de 500 millions de dollars avec l'armée française

La CMA-CGM négocie un contrat de location avec le ministère de la Défense portant sur cinq navires rouliers pendant une vingtaine d'années. Il s'agit d'assurer le ravitaillement en vivres, en munitions, en équipement et en armes des troupes françaises positionnées dans les DOM-TOM et à l'étranger (Abidjan, Abu Dhabi, Gabon, etc.) et de permettre la projection des forces en cas de nouveau conflit – les troupes elles-mêmes voyageant par avion. Ce contrat permettrait à la CMA-CGM d'honorer cinq commandes, sur une soixantaine de bateaux à 100 millions de dollars l'un, passées aux chantiers coréens Hyundai pendant la période d'euphorie. Un contrat de location à long terme permettrait en effet aux banques de financer cet achat.


Source : [www.francesoir.fr]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
30 avril 2011, 15:14
La France prête au dialogue avec un gouvernement d'unité qui s'engagerait en faveur de la non-violence et d'un accord de paix - 29 avril 2011



La France a exprimé, jeudi 28 avril 2011, sa disposition à travailler avec un gouvernement d'unité palestinien œuvrant pour la paix, selon le ministère français des Affaires étrangères. « Nous sommes prêts à travailler avec un gouvernement d'unité qui s'engagerait en faveur de la non-violence et d'un accord de paix, qu'il appartient au président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Mahmoud Abbas, de négocier et de conclure avec Israël », a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valéro, lors d'un point de presse.

La France « encourage la réconciliation inter palestinienne et les initiatives prises par le président Mahmoud Abbas en ce sens. Cette réconciliation, qui répond à une demande légitime des Palestiniens, doit avoir pour objectif de faciliter la création d'un Etat de Palestine pacifique et démocratique et vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël", a-t-il souligné.


Source : diplomatie.gouv.fr
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
30 avril 2011, 15:58
Bertrand Delanoe souhaite que la France et l'UE "reconnaissent des maintenant l'Etat palestinien" - 30 avril 2011

"Alors qu'un vent de liberté souffle sur le monde arabe, un peuple qui aspire depuis longtemps à un État libre et démocratique doit, sans attendre, pouvoir y accéder pleinement : le temps est venu de reconnaître enfin l'État palestinien", indique un communiqué de presse de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, ce 29 avril 2011.

Et d'ajouter :

"Cet acte de droit irait au-delà du symbole : il permettrait au peuple palestinien de se constituer en tant que nation. Les bases en sont aujourd'hui prêtes. Comme les précurseurs de l'État d'Israël avant 1948, les Palestiniens se sont dotés d'une économie, d'un système éducatif, d'une police et d'une diplomatie qui peuvent, dès à présent, être ceux d'un État"...

Bertrand Delanoë conclut :

" Le monde considère depuis des années comme acquis le fait que le conflit israélo-palestinien se résoudra par l'existence de deux États, dans la reconnaissance réciproque de leurs souverainetés légitimes. Rien ne justifie d'attendre davantage pour transformer cet acquis en réalité. La création, la proclamation et la reconnaissance de l'État palestinien sont des conditions de la paix, et donc de la sécurité de toutes les parties en présence, notamment Israël. C'est probablement la seule façon de relancer des négociations, aujourd'hui bloquées, sur la question des frontières ou le choix de la capitale. C'est une opportunité pour le peuple palestinien de passer, collectivement et irréversiblement, de la lutte pour l'indépendance à la gestion des affaires d'un pays. C'est enfin et surtout un acte de justice élémentaire que la communauté internationale ne peut pas différer plus longtemps".


Reconnaître quel Etat palestinien ? La Jordanie composée pour près des trois-quarts d'Arabes palestiniens ? Le Hamastan dans la bande de Gaza ? Le Fatahland en Judée et Samarie ? Et quid de l'accord de réconciliation Hamas/Fatah ?

On ne sait ce qui est le plus choquant : l'occultation du terrorisme palestinien ainsi que de la haine des Juifs dans le "système éducatif" et les médias palestiniens? Les silences sur les menaces islamistes pesant sur ce "printemps arabe"? L'indifférence à l'égard des indépendances réclamées de l'Etat Sahraoui ou de la Corse ?

Au regard des problèmes encore irrésolus de la capitale française, on peut s'étonner que son premier édile ait trouvé le temps de se prononcer sur le conflit entre le monde musulman et Israël, tout en omettant certains faits préoccupants.


Source : [www.veroniquechemla.info]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
04 mai 2011, 02:03
Les juifs restent proches de Sarkozy...
envoyer par mail


Les catholiques pratiquants restent plus attachés à Nicolas Sarkozy que le reste de la population française en dépit de la polémique de l’automne dernier sur les Roms. Ils sont suivis de près par les juifs.

Les musulmans, en revanche, confirment leur forte distance vis-à-vis du président de la République. Tels sont les principaux enseignements d’un sondage réalisé par l’Ifop qui a interrogé les Français en fonction de leur appartenance religieuse sur le degré de satisfaction de Nicolas Sarkozy « comme président de la République » .

Ainsi, sur la période janvier 2008-mars 2011, 55 % des catholiques pratiquants se disent satisfaits du président de la République.

Sur la même question, la moyenne de satisfaction des Français est de 37 %. Les juifs, eux, sont 49 % à être satisfaits. Quand 41 % des protestants, 40 % des catholiques non pratiquants, 24 % des sans-religion et 21 % des musulmans sont du même avis.

Sensibles à l’humanisme

Mais l’analyse de la courbe d’opinion par tranche de six mois depuis mai 2007 démontre que les catholiques pratiquants, qui étaient à 74 % d’opinion favorable pour Nicolas Sarkozy en mai 2007, sont passés à 56 %, six mois plus tard puis sont remontés à 64 % en octobre 2008 (voyage de Benoît XVI en septembre), pour redescendre à 52 % en septembre 2009. Depuis, l’opinion favorable des catholiques pratiquants vis-à-vis du président Sarkozy a peu varié.

Il apparaît en tout cas, selon ce sondage, que l’affaire des Roms en septembre, suivi de la rencontre de Nicolas Sarkozy avec Benoît XVI au Vatican n’ont pas eu d’impact significatif contrairement à tout ce qui se dit dans le milieu concerné. Jérôme Fourquet, qui a piloté cette enquête, explique que les catholiques pratiquants sont certes sensibles « aux valeurs morales et à l’humanisme comme l’accueil de l’étranger », mais que les thèmes de « l’ordre public et de la propriété » restent décisifs pour eux. Il entend ici par « catholiques pratiquants » ceux qui se disent comme tels quand on leur demande de définir leur religion. Ces « pratiquants » vont donc de temps en temps à l’église, pour les fêtes notamment. Ils représentent entre 14 et 15 % de la population alors que seulement 4 à 5 % des catholiques vont à la messe régulièrement et que 45 % des Français se sentent culturellement catholiques.

« 14 %, cela équivaut à 1/7 du corps électoral, observe Jérôme Fourquet. Même si la popularité du président Sarkozy a subi chez les catholiques pratiquants un tassement très sérieux - notamment lors de l’affaire de l’Epad car les catholiques sont plutôt pour la récompense par le mérite et gardent une distance par rapport à l’argent. Cette population demeure, suivie de près par les juifs, l’un des électorats les plus acquis à l’actuel président. »

Pour ce qui des musulmans, ils étaient à 39 % d’opinions favorables en mai 2007, puis 27 % en octobre 2009 quand le débat sur l’identité nationale les a conduits à 17 % d’opinion favorable, un taux qui se maintient aujourd’hui autour de 20 %.

Source Le Figaro

2 Messages de forum
Les juifs restent proches de Sarkozy...
2 mai 15:02, par Forumeurcom
Puisque les sondages vont, à n’en pas douter , commencer à faire l’actualité, il est bon de rappeler que JAMAIS les juifs ne seront en mesure d’assurer l’élection d’un président en France. Ils ne constituent en effet que 0.5 % de l’ensemble du corps électoral.

En s’appuyant sur le sondage du Figaro, 49% des juifs ne représentent que 0.25 % du total des voies exprimables. Rien pour ainsi dire, sauf si évidemment l’élection ne se jouait qu’à quelques voies, ce qui ne sera pas le cas (ça ne l’a jamais été dans le passé).

N’oublions donc jamais cette idée simple : les juifs ne peuvent pas être maîtres du destin politique de la France.

Répondre à ce message
Les juifs restent proches de Sarkozy...
2 mai 20:04, par Zakhor
Revoter pour Sarkozy qui avait reçu Khadafi dans les jardins présidentiels ? Ou bien le boucher Assad en lui réservant une place d’honneur à la tribune présidentielle du 14 Juillet ? Celui qui n’arrête pas de faire des salamaleks à Abbou Mazen, le nouvel allié du Hamas ? Désolé, je me suis fait avoir en 2007, plutôt m’abstenir et voter nul ou blanc que de lui apporter à nouveau mon suffrage.



hebergeur d'image
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
04 mai 2011, 06:26
Avant la visite de Netanyahu, la France fait allusion à la reconnaissance d'un Etat palestinien - 4 mai 2011



Dans une interview à paraître ce mercredi 4 mai 2011 dans L'Express, à la veille de sa rencontre à Paris avec Benjamin Netanyahu, le chef de l'Etat français annonce que les Etats-Unis et l'Europe prendront avant l'été une initiative pour relancer les pourparlers de paix en vue de l'assemblée générale de l'Onu en septembre prochain.

« Si le processus de paix reprend durant l'été, la France dira qu'il faut laisser les protagonistes discuter sans bousculer le calendrier. Si, à l'inverse, le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l'Etat palestinien », dit-il.


Source : Haaretz - France hints at recognition of Palestinian state ahead of Netanyahu visit (haaretz.com) [www.haaretz.com]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
04 mai 2011, 07:56
DE VERITABLES AMIS D’ISRAEL ? Raphaël Draï - 4 mai 2011

Enfin, Ben Laden a été éliminé et c’est une bonne chose, mais, depuis des semaines les nouvelles préoccupantes concernant Israël se succèdent selon un timing qui risque de prendre chacun de court.

En ce sens, Shmuel Trigano a bien fait de sonner le tocsin, s’agissant de la probabilité de voir un Etat palestinien unilatéralement reconnu par une grande majorité de l’Assemblée générale des Nations-Unies dès septembre.

Crédible ou non, cette éventualité produit, d’ores et déjà, des effets réels, et notamment le nouveau pacte passé entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le H’amas de Haniyeh et de Khaled Méchaal. Sans parler de la politique ouvertement favorable à cette organisation de la part des nouveaux maîtres de l’Egypte.

Barack Obama vient de se remettre en selle médiatiquement avec la liquidation du chef d’El Qaida, mais il pourra se féliciter des dégâts qu’il aura occasionnés au Moyen Orient en trois années de mandat. C’est bien lui qui, depuis le début, a conforté les dirigeants palestiniens dans l’idée qu’ils pourraient se passer d’une négociation directe avec Israël, sans parler du tohu -bohu qui bouleverse le monde arabe et dont nul ne peut prédire les conséquences, puisque si Ben Laden n’est plus, la guerre se poursuit en Libye et Ahmadinedajd est toujours là.

De son côté, la diplomatie française est également source de préoccupations.

Il est bel et bon de vouloir mettre à bas des dictatures, mais il l’est moins de refuser les mouvements migratoires de populations qui s’ensuivent. De ce point de vue aussi, il devient de plus en plus difficile de comprendre la politique du président de la République vis-à-vis de l’Etat d’Israël et de son peuple. Aucune occasion ne lui paraît superflue de protester de son amitié à leur égard, mais il apparaît à présent, nettement, que c’est bien la diplomatie française qui s’active en Europe et ailleurs, dans le but de faire reconnaître un Etat palestinien sans l’accord express d’Israël. Compte-tenu de sa gravité, un double-jeu de cette sorte ne saurait se poursuivre sans mettre en cause la dite amitié.

Car, pourquoi la Kabylie, le Piémont, la Bavière, l’Ecosse, la Catalogne ou la Corse n’entreprendraient pas, également, de se faire reconnaître de cette façon, pour peu que s’y prêtent, à l’ONU, des majorités idéologiques et confessionnelles devenues mécaniques ? Faut-il s’interroger longtemps pour savoir en quelles mains ne tarderait pas à tomber un Etat palestinien qui se prévaudrait, face à l’Etat d’Israël, de tous les attributs de la souveraineté sans en assumer les obligations ?

Proclamer qu’une telle reconnaissance ne serait pas accordée sans garanties internationales formelles, concernant la sécurité de ce dernier, paraît depuis le mois de décembre, au moins, parfaitement dérisoire. En décembre, Moubarak était le maître de l’Egypte. Aujourd’hui, lâché par ses alliés flagorneurs d’alors, il est menacé de pendaison.

La France est entrée en campagne pour l’élection du prochain président de la République. Cette élection présente une particularité. L’on ne peut y concourir au second tour qu’à la condition d’avoir passé le premier. Dans l’état actuel des sondages, les écarts sont minimes entre les prétendants et prétendantes à la magistrature suprême. Quiconque braquera de manière inconsidérée une partie même minime de l’opinion publique française compromettra sa place au second tour. Les Juifs de France ne sont pas unanimes dans leurs votes, mais nul ne peut douter de la forte désapprobation qu’ils exprimeraient, le moment venu et fort démocratiquement, vis à vis de quiconque, par lâcheté ou par démagogie, contribuerait à mettre en danger l’existence d’un Etat contre lequel s’ameutent d’autres Etats qui veulent directement ou obliquement lui prendre la vie.


Source : Raphaël Draï, chronique de Radio J, 2 mai 2011 [lessakele.over-blog.fr]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
07 mai 2011, 02:33
Les faux amis d’Israël - Par Victor Perez - 6 mai 2011

A la sortie de l’Elysée, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a indiqué que le Président français Nicolas Sarkozy avait rappelé, lors de leur entretien, son engagement pour la sécurité d’Israël mais également soutenu que ‘’ceux qui souhaitaient la paix devaient arrêter de vouloir détruire Israël mais aussi le reconnaître comme état du peuple juif’’.

Reconnaître Israël comme état-nation du peuple juif revient, en somme, à admettre la résolution 181 de l’Assemblée générale de l’Onu. A savoir, le partage du reste de la Palestine mandataire, à l’ouest du Jourdain, en deux états pour deux peuples.

Si cette reconnaissance ne pose aucun problème à la majorité des états, il n’en est pas de même pour l’OCI et les cinquante-sept pays membres musulmans qui la composent. Un refus qui dure depuis 1948 et que l’on ne voit nullement se terminer. L’astuce, que certaines puissances refusent de voir à ce jour, étant d’exiger -suite à la création de la ‘’Palestine’’ dans les « frontières de 1967 et ayant pour capitale Jérusalem » -un droit de retour pour les « réfugiés de 1948 et 1967 chez eux». Autrement dit, sur le territoire israélien.

Saëb Arékat, principal négociateur ‘’palestinien’’ les a estimé récemment à quelques sept millions. Chacun esquissera en conséquence ce que deviendra le droit du peuple juif à s’autodéterminer librement sur la terre ancestrale !

On le voit bien, le nœud du conflit n’est donc pas la «colonisation» mais l’existence d’un état juif sur quelques vingt-milles km². Un grain de sable à l’échelle planétaire. Et cependant, aucune grande nation ne s’affiche solidairement et solennellement aux côtés de ce droit élémentaire. Bien qu’assuré par Benjamin Netanyahou, la reconnaissance d’Israël comme état du peuple juif par Nicolas Sarkozy n’est, à ce jour, nullement authentifiée par les services élyséens ni reprise par le Quai d’Orsay.

Il n’y a pas lieu ici de douter de la parole du Premier ministre israélien, mais de comprendre que cette exigence israélienne gêne les ‘’amis’’ d’Israël. Une gêne économique, sécuritaire et politique qui ne saurait être acceptée au nom de cette ‘’amitié’’.

Il en est de même pour le Premier ministre anglais David Cameron, comme tous ses prédécesseurs, qui assure être garant de la sécurité d’Israël mais se refuse à exiger des ‘’Palestiniens’’ cette reconnaissance.

Si Barak Hussein Obama a, à plusieurs reprises, parlé de « l’état juif » il n’a pas attesté que cette identification est le nœud du conflit. Il n’en reste pas moins qu’il s’oppose à toute reconnaissance unilatérale d’un état de ‘’Palestine’’. Rejoint, en cela, par Angela Merkel, la Chancelière Allemande.

En septembre, l’Assemblée générale se réunira pour voter une énième résolution sans force de loi reconnaissant la ‘’Palestine’’. Le seul intérêt de celle-ci sera alors de noter quels ‘’amis’’ de l’état juif s’y sont joints et surtout sa teneur sur les frontières et Jérusalem.

Gageons qu’ils seront très peu à s’abstenir voire à s’y opposer.

Il sera alors temps de voir quelle posture sera la leur lorsque les ‘’Palestiniens’’ exigeront de la planète, par exemple, que ‘’leur territoire’’ devienne judenrein tel qu’Hitler l’avait espéré.


Source : [victor-perez.blogspot.com]
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