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Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh

Envoyé par MeYeR 
Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
26 décembre 2011, 15:15
Na’ama Margolese, écolière agée de huit ans, a été agressée sur le chemin de l'école par des adultes ultra-orthodoxes (Haredim) qui jugent que, selon leurs critères, elle n'est pas habillée assez pudiquement. Pour la protéger, sa mère, une juive orthodoxe, est obligée de l'accompagner à l'école située à 300 mètres de leur domicile.

Une équipe de la deuxième chaîne de télévision israélienne, venue sur place pour un reportage, a été agressée, un technicien a été blessé et une caméra détruite.

La fille de huit ans qui a réveillé Israël


December 25, 2011,
The 8-Year-Old Girl Who Woke Up Israel

By Allison Kaplan Sommer

Israel has a new and unlikely national heroine. She is a small blond bespectacled Orthodox 8-year-old girl, the daughter of American immigrants who live in Beit Shemesh. Her name is Na’ama Margolese and she was featured in a news broadcast on Israel’s Channel 2 about the ongoing Haredi harassment of the girls who attend the Orot Banot School, and about the problem of extreme Haredi control in Beit Shemesh in general.

Naama spoke on camera of her fears while walking the short distance from her home to her school, after numerous occasions when she was cursed at and even once spit on by the Haredi demonstrators. Israeli viewers watched as her mother, Hadassah, holding her hand, tried to convince her to make the short walk as she cried, whined and protested; it’s a ritual they go through every school day.



To the residents of Beit Shemesh (and to readers of The Sisterhood) the story of Beit Shemesh and the intimidation of Orot Banot girls is nothing new.

But just as the experiences of one individual young woman who refused to sit in the back of buses, student Tanya Rosenblit, last week galvanized mainstream Israeli public opinion regarding gender segregation on public transportation, the televising of Na’ama’s plight woke up the Israeli public. Until now, that public had remained relatively indifferent to the trials the Orot Banot girls and the residents of Beit Shemesh were undergoing. Members of an extremist Haredi group that have settled there over the past several years have been pushing for the creation of gender-segregated bus lines, designating parts of the city where women and men were directed to separate on public streets, and harassing the girls of Orot Banot on the ground that they did not dress modestly enough.

Immediately after the piece was aired on Channel 2, Facebook groups were organized and demonstrations in Beit Shemesh planned by angry citizens who wanted to take action. The power of the press had truly flexed its muscles. (The extremists were clearly aware of the damage done to them by the television coverage, as they demonstrated when they attacked the reporter when he returned to Beit Shemesh on Sunday for a follow-up story.)

Unsurprisingly, Prime Minister Binyamin Netanyahu, who clearly sensed where the political winds were blowing, went on a public relations push over the weekend to show he was taking action. Ynet reported that he “asked Internal Security Minister Yitzhak Aharonovitch on Saturday to instruct the police to act firmly against violent attacks targeting women in the public sphere.” In the aftermath of the Channel 2 story and the reaction, the ultra-Orthodox mayor of Beit Shemesh ordered workers took down street signs that directed women to cross the street and “not linger” in front of a synagogue. As they did so, Haredim threw rocks and called the municipal workers ‘Nazis.’

The fact that the government took action only after the media paid attention to Beit Shemesh is infuriating. The girls of Orot Banot have been under siege since school opened in September, as detailed here and here. They deserved firm action and government protection long ago: Na’ama should never have had to be terrified in the first place.
But the Orot Banot parents will take what they can get. One of them wrote on Facebook that the Channel 2 piece their “Hannukah miracle” and Na’ama’s mother said in a television interview that the numerous expressions of support that their family received following the broadcast felt like “a massive hug from the entire country.” They are joining together with their new supporters on Facebook for a massive Hannukah candlelighting, rally, and march on Tuesday night designed to drive the forces of darkness out of Beit Shemesh, and bring the city closer to the meaning of its name: The House of the Sun.


Read more: [blogs.forward.com]

Autre vidéo prise durant la rentrée des classes d'une école primaire de Beit Shemesh. La police est obligée d'intervenir.



Autre article sur le même sujet : Moshe, le conducteur de la voiture, explique pourquoi il est juste de cracher sur une enfant de huit ans.

Girl, 8, becomes poster child for anti-Haredi backlash


The outpouring of support for Na'ama has been matched, if not surpassed, by the public outrage at 'Moshe,' the Haredi driver who, in a televised report, explained why spitting at a young girl was justified.

[www.haaretz.com]

Photo de la jeune Naama.


Pièces jointes:
Margolese-Naama-Haa-261211.jpg
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
28 décembre 2011, 02:13
Plusieurs milliers de personnes réunies pour dire non à l'intégrisme religieux

par Mathias Ryan - Mercredi 28 décembre 2011 à 00:47

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi 27 décembre à Beit Shemesh pour dénoncer les juifs ultra-orthodoxes qui cherchent à imposer leurs codes religieux dans cette ville située à une trentaine de kilomètres de Jérusalem.

Des échauffourées ont éclaté lundi à Beit Shemesh, après le tollé provoqué par des images de télévision montrant une fillette de huit ans se plaignant d'avoir été insultée sur le chemin de l'école par des juifs ultra-orthodoxes.
Ces derniers, qui lui reprochaient une tenue "indécente", lui ont craché dessus, a-t-elle déclaré. Ces images ont alimenté la crainte d'une poussée de l'extrémisme religieux dans le pays.

Le mouvement de violence est mené par une frange très minoritaire du courant orthodoxe juif. L'ensemble des dirigeants religieux du pays ont condamné le récentes agréssions.

La dirigeante de l'opposition parlementaire, Tzipi Livni, qui voit dans dans ces évènement l'occasion de faire remonter sa côte de popularité, a participé mardi au rassemblement de Beit Shemesh et a dénoncé "les extrémistes qui veulent imposer leurs vues à tous".

Des manifestants brandissaient des pancartes où on pouvait lire: "nous ne deviendrons pas un autre Téhéran", allusion aux règles strictes imposées aux Iraniens par les dirigeants de la République islamique.

Auparavant, le président israélien Shimon Peres avait appelé la population à se rassembler pour protester contre les pressions des juifs ultra-traditionalistes.

"Nous combattons pour préserver l'âme de la nation et la nature de l'Etat", a-t-il déclaré dans une allocution retransmise à la télévision.

"C'est une journée test. Toute la nation devra se mobiliser pour sauver la majorité des griffes d'une petite minorité, qui met à mal nos valeurs les plus sacrées", a dit Shimon Peres. "Personne n'a le droit de menacer une petite fille, une femme ou qui que ce soit, en aucune manière", a t-il ajouté. "Ils ne sont pas les seigneurs de cette terre."

"Nazis! Nazis!", avaient crié des manifestants ultra-religieux à l'adresse des policiers qui les évacuaient des lieux après les incidents de lundi.

Les autorités ont alimenté la colère des fondamentalistes hostiles à la mixité en enlevant une pancarte qui appelait les femmes à éviter certaines rues où résident les ultra-orthodoxes.

Hommes et femmes sont d'ores et déjà séparés sur certaines lignes de bus de quartiers ultra-orthodoxes de Jérusalem.

G.I.N. avec agences.

[www.guysen.com]

Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
28 décembre 2011, 03:07
Hier nous avons pu voir a la tele, dans plusieurs hopitaux, des personnes agees, qui atendaient deja deux ou trois jours pour etres recus et auscultes par un medecin.
Une veritable catastrophe!!!
Alors pour faire diversions des vrais problemes, on a trouve .
Une petite fille qui a peur d'aller a l'ecole et se fait accompagner par sa maman.
Il suffit tout simplement d'arreter les personnes qui sement la terreur,et non pas en faire une affaire d'etat..
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
28 décembre 2011, 03:46
Sans compter que comme on peut le remarquer sur sa photo, cette petite fille timide,n'a pas du tout l'air terrorise comme les medias veulent nous faire croire.
Meme si une toute petite minorite de religieux ne se conduit pas correctement, encore une fois les medias en profitent pour "taper" sur les religieux.
A l'etranger c'est toujours Israel le "mechant", et en Israel ce sont les religieux!!!!!
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
28 décembre 2011, 06:01
Au moins 10.000 Israéliens ont manifesté à Bet Shemesh, mardi soir. Ils protestaient contre la ségrégation dont seraient victimes les femmes de plusieurs quartiers juifs orthodoxes de cette ville. Bet Shemesh, près de Jérusalem, est au cœur d'une polémique depuis quelques jours. Des groupes intégristes tentent d'imposer des restrictions aux femmes, comme dernièrement ne pas marcher sur le même trottoir qu'un homme. La semaine dernière, c'est l'histoire d'une petite fillette de 7 ans agressée par des orthodoxes sur le chemin de l'école qui a ému l'opinion israélienne. Un incident qui a poussé plusieurs ténors du gouvernement à monter au créneau, ainsi qu'une large frange de la classe politique. Dernière déclaration en date : celle de Shimon Peres. Le président de l'Etat a appelé les Israéliens à se mobiliser contre l'extrémisme religieux.



[www.infolive.tv]
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
28 décembre 2011, 23:09
Il est temps , mais alors grand temps , que certaines personnes , arrêtent de croire qu'elles sont au dessus de tout , et de tous .

Ils ont réussi a convaincre , le reste du monde , que leur occupation , sacrée doit leur permetre de vivre sans travailler , et que leur vie a plus de valeur que celle , des mécréants , qui eux doivent prendre les armes , protéger le pays et ses habitants , eux compris.
Maintenant , ils essayent de nous faire croire , que la femme est un etre inférieur ,qui doit marcher sur un autre trottoir que les hommes , qu'elle doit s’engouffrer au fond du bus , et céder les meilleurs places à leur majesté hommes .
Là je ne marche plus !
Messieurs les sacros-saints , si vous croyez que la présence de femmes est nuisible a vos âmes extra pures , allez vous faire voire au fond du bus ,et laissez la priorité aux femmes .

La femme aux yeux monde illuminé est l’égal de l'homme .
Pour créer la femme ,D. n'a pas choisi choisi,un métatarsien , ou autre os du pied ,et cela ,pour qu'elle ne soit pas son paillasson ,il n'a pas choisi, non plus un os de l’épaule , pour qu'elle ne soit pas une charge pour lui.
Il a choisi la cote , pour qu'elle soit toujours à son cotée.

Il parait que pour ces braves gens , marcher cote a cote avec une femme , est une faute grave .
Moi je ne connais pas une autre facon de marcher avec ma femme , et je défendrai ce droit à tous prix.

Dernierement Natanyaou ,a eu une drole d'idee ,partager Bet-Shemesh ,en deux parties ,l'une pour les haridims , et l'autres pour les laïcs , et les religieux modérés.
Moi j'en ai une meilleure , partager le pays , et les laisser vivre à leur guise , prier et étudier jour et nuit , et aussi faire vivre , entretenir leur patrie , et la défendre contre nos chers voisins .
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
29 décembre 2011, 01:04
freddyb a écrit:
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> Dernierement Natanyaou ,a eu une drole d'idee
> ,partager Bet-Shemesh ,en deux parties ,l'une pour
> les haridims , et l'autres pour les laïcs , et les
> religieux modérés.
> Moi j'en ai une meilleure , partager le pays , et
> les laisser vivre à leur guise , prier et étudier
> jour et nuit , et aussi faire vivre , entretenir
> leur patrie , et la défendre contre nos chers
> voisins .

Il faudrait surtout leur communiquer une information capitale,,,

C'est que comme l'argent qui provient des Laïcs est de l'argent sale,,, s'ils acceptent d'en vivre, ils se rendent coupable d'un très grave péché par devant les écritures et les commandements de l’Éternel.

Par exemple : L' Éternel s'adressa en ces termes à Adam en le chassant du Jardin d'Eden.

"Tu gagneras ta vie à la sueur de ton front !"

Transgresser ce commandement de la Génèse, c'est porter de graves offenses envers le Trés Haut !
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
29 décembre 2011, 09:04
Moyen-orient > Israël > Société

Violences de Beit Shemesh : qui sont ces ultra-orthodoxes ?
Par Julien Bahloul - Mercredi 28 décembre 2011 à 16:30

Qui sont les ces ultra-orthodoxes responsables des violences de ces derniers jours ? Les orthodoxes israéliens refusent d’être tous mis dans le même sac. Et pour cause. Le groupe à l’origine des récents évènements est affilié à la petite secte religieuse des Toldot Aharon.

Cette dernière est essentiellement basée à Londres, à New York, dans le quartier de Mea Shearim à Jérusalem et à Beit Shemesh, où se sont concentrés les récents évènements. Ils seraient une cinquantaine de familles dans cette ville.

Dirigée par le rabbin David Kohn, elle est née d’une scission avec le mouvement orthodoxe Shomer Emunim. Les deux groupes ont en commun un mode de vie très rigide (la mouvance Shomer Emunim proscrit par exemple le port de vêtements en laine) et la haine du sionisme. Ils estiment que l’Etat d’Israël dans sa forme actuelle est une aberration et une insulte à la promesse messianique d’un retour des Juifs en terre promise lorsque le Temple de Jérusalem sera rebâti.

A Jérusalem, les hommes mariés et non mariés revêtent la veste blanche et grise « Zebra » durant la semaine et la veste or bekishes durant le shabbat. Les membres du Toldot Aharon sont les seuls Juifs orthodoxes à avoir le même code vestimentaire pour les hommes mariés ou non mariés âgés de plus de 13 ans. La distinction entre un homme marié et un homme célibataire se fait sur la base des chaussures. Le premier revêt des souliers blancs tandis que le second en revêt des noires.

Les femmes mariées cachent leurs cheveux sous une perruque. La pudeur exigée est la plus sévère de tous les groupes orthodoxes juifs. Certaines femmes, pas toutes, vont jusqu’à se raser le crane. Cette tradition se retrouve essentiellement dans la communauté de Jérusalem. Par ailleurs, au sein de la capitale israélienne, les jeunes filles pas encore mariées séparent leurs cheveux en deux tresses alors que, la plupart du temps, les filles orthodoxes n’en n’ont qu’une en forme de queue de cheval.

Mais ce qui distingue surtout ces ultra-orthodoxes des orthodoxes « classiques » est leur rapport à l’Etat d’Israël. La majorité des orthodoxes israéliens ne sert pas dans l’armée car elle estime qu’être soldats l’empêcherait de consacrer tout son temps à Dieu et à l’étude de la Thora. En revanche, elle est respectueuse des lois de l’Etat d’Israël, participe à la vie politique du pays en étant représentée par divers partis. A la naissance de l’Etat, les dirigeants orthodoxes avaient assuré David Ben Gourion de leur soutien à son gouvernement et à la fondation du pays, en échange de la garantie qu’Israël respecterait un certain nombre de règles : pas de services publics durant le shabbat, nourriture casher dans les cantines du service public, monopole sur les questions familiales (naissance, mariage, divorce, décès) accordés aux tribunaux rabbiniques etc. Cet accord est connu sous le nom du « statu quo » entre religieux et laïcs qui permet à l’Etat d’exister et aux deux populations de coexister.

A l’inverse, les ultras ont toujours refusé la moindre entente avec les gouvernements israéliens dont ils ne reconnaissent ni la légitimité, ni l’autorité. Présents en terre d’Israël depuis des siècles, ils n’ont jamais accepté que les « sionistes » puissent leur donner des ordres. La moindre intervention policière dans l’un de leurs quartiers vire souvent à la violence. Le cas d’une décision de justice, il y à quelques années, de retirer la garde d’un enfant à une femme soupçonnée de maltraitance sur ce dernier avait provoqué des émeutes. Les ultras avaient même accusé l’hôpital d’avoir volontairement aggravé l’état de santé de l’enfant et les « sionistes » d’avoir créé un complot de toute pièce.

Ces ultra-orthodoxes ont une capacité à faire du bruit qui parait parfois impressionnante. Ils n’hésitent pas à croiser le fer avec la police ou avec l’armée.

Ils représentent aujourd’hui un défi de crédibilité pour le gouvernement israélien qui devra assoir son autorité et rétablir le calme. Un défi d’autant plus grand que cette secte religieuse n’est qu’un groupuscule extrémiste et que les Israéliens ne comprennent pas qu’un nombre aussi peu élevé de personnes parvienne à faire autant de bruit.


Pièces jointes:
toldot-aharon.jpg
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
29 décembre 2011, 09:42
BARBARES DES TEMPS MODERNES...ILLUMINES...PROVOCATEURS...LACHES...
Re: Naama, une écolière de huit ans, a peur d'aller à son école de Beit Shemesh
29 décembre 2011, 09:45
dany a écrit:
-------------------------------------------------------
Un
> défi d’autant plus grand que cette secte
> religieuse n’est qu’un groupuscule extrémiste et
> que les Israéliens ne comprennent pas qu’un nombre
> aussi peu élevé de personnes parvienne à faire
> autant de bruit.

>

Si il travaillaient , au moins 8 heures par jour ,ils n'auraient pas autant d’énergie pour cela , et ne seraient aussi disponibles
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