AU THEATRE CE SOIR.
Paris le 24/07/2008.
Tous les événements et faits cités dans cette pièce sont imaginaires. Ainsi que les noms et prénoms.
La pièce qui vous est présentée ce soir est l’œuvre de Albert Simeoni.
Pièce en Deux actes.
Dans le rôle de FRED DUFOIX.......................Jérémie Lévy.
Mademoiselle Jeanne........................................Henriette Bellaiche.
Mademoiselle MARJOLENE..........................Simone Attali.
Madame Renée DUFOIX........................Noémie Jolie.
Le coquelet qui a brulé est né et élevé dans la ferme de la Ste Breitan et volailles.
Acte I. Scène I.
Des empêchements naissent des imprévues sont ....
LES IMPONDERABLES.
La voiture de Monsieur Fred Dufoix, un jeune homme de 38 ans, représentant de commerce est tombée en panne en pleine campagne au lieu dit ‘...Le Miroir aux Alouettes’ alors qu’il rentrait sur Paris. Vers les 18 heures.
Il va sonner chez une jeune fermière....
‘....Bonsoir Madame, je me présente, Fred Dufoix, représentant de commerce en voitures en tout genre, ma voiture est tombée en panne non loin de chez vous, puis-je passer un coup de fil à ma femme pour l’avertir de ce désagrément... ?’
‘...Faites monsieur... !’
Elle le fait rentrer dans le salon...
‘.... Le téléphone se trouve juste là... !’
‘...Merci madame, je ne serai pas trop long... !’
Il compose le numéro de sa femme.
‘DrinGGGGGG...........................................’
‘.............................................’
‘............................................’
‘...Ca ne répond pas, elle n’est surement pas encore rentrée... ! Ca ne vous dérange pas que je la rappelle dans quelques minutes ... !’
‘...Non, non pas du tout, je reçois un couple d’amis ce soir... ! Mais ils viendront que dans deux heures... !’
‘...Merci, madame... ! Ca à l’air de sentir très bon, vous préparez quoi... ?’
‘...Une vieille recette de maman... Un ragout au cabri... !’
‘...Ahhh... ! J’aime la cuisine du tIrroir... ! Maman, que D ieu est son âme était normande, elle raffolait des aubergines, elle en mettait dans tous ses plats, on l’avait même surnommée Maman aubergine, mais elle ne l’a jamais su, par respect pour elle... ! Je rappelle... !’
Il recompose le numéro.
‘ DRINGGGGG....................................’
‘....................................’
‘....................................’
‘...Elle ne répond pas elle n’est surement pas encore rentrée... ! Cela m’inquiète... ! Elle n’est jamais en retard et là, je ne comprends pas... 5 heures pile poils....! Au bercail comme vos poules fidèles et aimantes... !’
‘...Surement un empêchement, peut être qu’elle a été prise dans un embouteillage... !’
‘...Un embouteillage... ? Allons donc... ! Elle n’a qu’une rue à traverser, elle n’a pas de voiture, et elle n’en a pas besoin d’ailleurs, juste dix mètres à traverser... ! J’appelle son patron... ! Mais non, que suis-je bête, à cette heure la boutique est fermée... ! C’est bizarre quand même, lorsque je ne suis pas au travail elle rentre bien à l’heure et là, c’est surprenant... !Je danse sur des charbons ardents... !’
‘...Un empêchement, je vous dis, les impondérables sont des imprévues... ! Et puis cessez de sautiller comme un cabri...Et de tourner en rond...Asseyez vous...Tout va rentrer dans l’ordre... !’
‘... Ô Empêchements...Ô Imprévues... ! Ô Impondérables ... ! Que d’arguments vous lui trouvez mais qui me tuent quand même, l’angoisse m’étreint... ! Bien ma veine...!’
‘...Soyez sans inquiétude, vous allez voir, juste un fâcheux contretemps... !’
‘...Je ne peux même pas appeler une dépanneuse, à cette heure ci, qui se déplacera...Dans ce bled perdu... ?’
‘...Attendez, j’appelle mon garagiste... !’
A suivre....
Acte I. Scène II.
‘ DRINNNNNNGGGGGG.... !’
‘.............................................’
‘.............................................’
‘...Il ne répond lui aussi, c’est étrange, d’habitude, il travaille jusqu’à 19 Heures 30... ! Monsieur Moulin ... ! Ô mon Dieu, mon coquelet... !’
Elle s’absente deux minutes.
‘ ...Et votre poulet... ?’ Madame... ?’
‘...Il a brulé et je ne sais pas par quoi le remplacer... !’
‘...Attendez, je vais vous souffler une recette miracle... !’
‘ ...Pas la peine, je leur servirai autre chose... !’
Le téléphone sonne. Le couple d’invités.
‘...JeaAAAnne... !
‘...Bonsoir François... !’
‘....Ce soir nous ne serons pas avec toi, ma femme et moi s’en excusons...! Maman vient d’être hospitalisée... !’
‘...Ce n’est pas grave j’espèEEre... ?’
‘...Elle perdu connaissance, et je t’appelle des urgences... !’
‘...Bon, je lui souhaite un prompt rétablissement... ! A bientôt François, donne-moi de ces nouvelles... !’
‘...Que se passe t’il, vous avez l’air bouleversée... ?’ Fred.
‘...Mon couple voisin qui vient de se désister, un empêchement... !’
‘...Décidemment, c’est le soir des impondérables, et des empêchements... ! Si vous permettez, je rappelle... !’
‘.DRINNNNNGGGGGG... ! ’
‘....................................’
‘....................................’
‘...Toujours rien, là, je ne m’inquiète plus, je suis en plein désarroi, à moins que j’appelle son amie, oui son amie, Marjolaine... !’
‘DriIIIIIIIIIg... !’
‘.......................................’
‘.......................................’
Enfin....
A Suivre....
Acte I. Scène III.
‘...Allo Marjolaine, c’est Fred, je suis en rase campagne, ma voiture est tombée en panne, et je n’arrive pas à joindre Christelle, je ne comprends pas... !’
‘...Je l’ai vue monter dans une voiture... !
‘...Une voiture... ? Quelle voiture.... ?’
‘...Une voiture et un chauffeur en tout cas... !’
‘...Comment cela un chauffeur, ma femme ne m’a jamais trompée... !’
‘...Mais qui vous dis qu’elle vous trompe avec ce chauffeur... ?’
‘...Qui cela pourrait être si ce n’est pas un amant de chauffeur, je ne lui connais pas de chauffeur... !’
‘...C’est un taxi Fred... !’
‘...Un chauffeur de taxi, ma femme monte dans un taxIIIIi avec un chauffEEEEEEeur... ? Ca ne va pas se passer comme cela... ! Ecoutez Marjolaine, prenez ce numéro de téléphone, et essayer de la joindre, ensuite rappelez moi... ! Je compte sur vous... ! Merci... ! Vous le saviez n’est ce pas Marjolaine... ?’ ‘ ...Elle a raccroché pour éviter de me répondre, elle est complice , je vous dis... !’
Il raccroche.
‘...Mais vous ne lui avait rien donné ... ?’
‘...Olalala, je suis perturbé, je n’en peux plus... ! Ma femme dans un ChaAAAuffeur de taxi, ma femme me trompe, je n’arrive pas à le croire... !’
‘...Calmez vous, rappelez votre amie et donnez lui le numéro de téléphone d’abord... !’
Il rappelle Marjolaine.
‘...............................’
‘...............................’
‘...............................’
‘...Elle ne veut pas répondre, ca sonne occupé, je vous le répète, elles sont de mèches ces deux là, je me doutais de qq chose, et moi qui lui faisais confiance, vous voyez Madame.... ! Elle m’évite... !’
‘...Mademoiselle Jeanne.. !’
‘...Vous êtes demoiselle... ?’
‘...Et oui, c’est rare n’est ce pas à 35 ans... !’
‘...Mais non, mais non, ce sont les impondérables de la vie... ! Bon, je vais chercher un hôtel pour y passer la nuit et demain, je ferai le nécessaire... ! Je vais me lever cocu pour la première fois de ma vie... ! Les yeux rivés dans le néant, je ne pourrais plus voir mon visage dans un miroir sans me voir renvoyer l’image d’un cocu... ! 20 ans de vie commune, je n’ai jamais pensé que ma femme se faisait voltiger par un ‘chauffeuriste’... ! Je vous envie madame... ! Mademoiselle, si belle et si gracieuse et toute seule ici en plein campagne... !’
‘...Je ne suis pas toute seule, j’ai la compagnie de mes animaux qui rendent ma solitude si belle et agréable, d’ailleurs je n’y pense même pas à ma sollicitude voyez, alors les hommes... !’
‘...Ne me dites pas que vous n’en avez pas connus quand même... ?’
‘...Et Non, je n’en éprouve pas le moindre besoin... !’
‘...Ne me dites pas aussi que personne ne vous a embrassé... ?’
‘...Et bien oui, personne n’a jamais posé ses lèvres sur les miennes.... !’
‘...Vous êtes alors ce qu’on appelle une Rosière... ?’
‘...Oui, comme dans l’ancien temps... !’
‘...Ca alors, vous êtes quelqu’un de rare... ! Je n’aurai jamais cru qu’il existât de nos jours des femmes du 19 siècle... Dans le 21 ième siècle... !’
‘...Je suis sans doute une exception mais je vis sans aucune contrainte... ! Personne à attendre, à nourrir sauf mes animaux... ! L’amour ca donne des angoisses et des inquiétudes... !’
‘...Vous parlez de moi n’est ce pas... ?’
‘...Je fais allusion à tous ceux qui comme vous vivent dans les soupçons et les suspicions, voilà tout... !’
‘...Mais la vie n’a un sens que si votre cœur est en perpétuel ébullition, et pour cela rien ne vaut l’amour d’un homme ou d’une femme...Avec les soupçons et les suspicions... !’
‘...Regardez où vous en êtes... ! Votre femme prétend vous aimer et là voilà monter dans une voiture d’un inconnu pendant que vous, vous êtes en panne... !’
‘...D’abord ce n’est pas un inconnu Mademoiselle... ! Si elle est montée dans cette voiture avec un inconnu c’est qu’elle connaît sans doute cet inconnu... ! Ne portez pas de jugement hâtif sur elle... !...Et sur lui... !’
‘...Vous admettiez, il y a peine une heure qu’elle vous trompait et là vous semblez trouver des circonstances atténuantes à sa personne et à cet amant... ! Vous ne serez jamais convaincu de sa bonne foi tant qu’elle ne s’explique pas sur son escapade...N’est ce pas... ?’
A Suivre....
Acte I. Scène IV.
‘...Je rappelle... !’
‘...Rappelez mais faites vite, je dois diner... !’
‘.................................’
‘.................................’
‘.................................’
‘...Vous voyez, elle ne répond pas parce qu’elle n’est pas chez vous, elle est ailleurs... !’
‘...Je rappelle Marjolaine... !’
...........................................
‘....Allo Marjolaine... ! Marjolaine... ! C’est toujours moi et toujours en panne, est-ce que ma femme est rentrée ... ?’
‘...Mais comment veux tu que je le sache, je ne vis pas avec elle, moi... !’
‘...Donc tu es complice de son aventure, tu me caches quelque chose et depuis longtemps... !’
‘...Quelle aventure enfin Fred, soit raisonnable, tu la soupçonnes pour rien et puis je ne suis complice de personne... ! Ce n’est pas mon genre... !’
‘...Tiens rappelle là à ce numéro si tu l’a au téléphone, je suis chez une demoiselle.. !’
‘...Tu es chez une demoiselle, qu’est ce que tu fais chez elle... ?’
‘...Mais je suis perdu dans la campagne, tu comprends, Marjolaine... ! MARJOLAINE... !Je vais tout t’expliquer lorsque tout sera fini... ! MARJOLAINE...MARJOLAINE... !.’ Zut la communication s’est interrompue... ! Elle va croire que je suis... !’
‘...Croire quoi.... ? Que vous et moi sommes des amants... ?’
‘..ET BIEN OUI....Oui... ! Elle va le rapporter à ma femme et nous allons avoir un beau divorce... !’
‘...Mais ce n’est pas vous qui avez commencé à la tromper, c’est elle, votre femme... !’
‘...Je suis dans de beaux draps.... !’
‘...Je vais diner... ! Il est déjà 23 heures et vous êtes encore là... !’
‘...Que dois faire, appelez les pompiers, la gendarmerie... ? Accompagnez moi dans un hôtel, le plus proche de votre domicile... !’
‘...Je dois m’occuper de mes chiens, les faire dormir et veillez ma vache qui va dans un moment à l’autre mettre à bas... !’
‘...Et je fais quoIII.... ? Moi.... ? Attendre que votre agneau naisse pendant que je RUMINE mon angoisse... ?’
‘...C’est le cas de le dire, fallait pas tomber en panne près de chez moi, vous les parigots vous êtes des êtres imprévisibles...!’
‘...Vous me mettez en rogne... !’
‘... Bon, je dine... ! Je vais faire un effort, je pense que vous avez aussi faim n’est ce pas... ?’
‘...Oui... !’
‘...Le poulet n’a pas tout brulé, il y a les cuisses et les ailes qui n’ont pas noircies, vous vous en contenterez... ! Vous buvez... !’ ?
‘...Du vin de campagne... !’
‘...Ca tombe bien, j’en ai de bien bon, de l’Abbaye des Bénédictins de St Maur... !’
A Suivre...
Acte I. Scène V.
Ils se mettent à table.
‘...Ca n’a pas l’air de vous couper l’appétit en tout cas... !’
‘...Faut bien que je garde le moral... ! Mais pourquoi les femmes trahissent t’elles leurs hommes à leur insu... ?’
‘...On peut dire la même chose des hommes non... ?’
‘...Qu’en savez-vous, vouUUs ... ? Qui n’en avez jamais eus... ?’
‘...Elle doit avoir ses raisons de le faire, je pense... !’
‘...AAAAh bon... ? Et lesquelles Mademoiselle qui sait tout... !’
‘...Je vous rappelle que vous êtes chez moi... !’
‘...Chez vous... ? Vous êtes donc en position de force à ce que je devine, ce qui m’interdit donc de donner mon opinion... ! Bon, dans ce cas, je n’ai qu’une chose à faire, m’en aller et rejoindre le village le plus proche... !’
‘...Oui, il y a 50 kilométres à faire et à pieds, en plus il pleut... !’
‘...Je préfère marcher que de moudre ma cervelle avec des pensées négatives... !Et vous qui me torturez les méninges... ! ’
‘...Sage décision, dans ce cas, bonsoir... ! Monsieur... !’
‘...Merci en tout cas de votre hospitalité... ! Vous avez été généreuse... ! Et vous êtes très belle... !’
‘...Pour mes animaux... !’
Il sort. Il pleut fort.
Il fait quelques mètres lorsque le téléphone sonne.
‘...Oui, Madame, il vient de sortir de chez moi... ! Il part à l’aventure comme vous... ! Attendez un instant... !’
Elle sort sur le palier de sa maison.
A Suivre...
Acte II. Scène I.
‘..C’est votre Christelle, je pense, elle est très en colère... !’
‘...Allo chérie... ? C’est moiIII... !’
‘...Je vois tu es en pleine aveEEEEnture à ce qu’on me dit et qui est cette dame HEIN... ?’
‘...Une demoiselle de 35 ans qui m’a recueillie... !’
‘...UNE DEMOISELLE et tu connais déjà son âge... ! Elle t’a recuelliIIIIIe... ?’
‘...Oui, je t’expliquerai tout demain, dans les détails... !’
‘...Oui, n’oublie SURTOUT PAS LES DETAILS... ! Tu couches avec elle c’est cela... ?’
‘...Et ton chauffeur inconnu, sa bagnole c’est quoi, une mousseline, une LIMOUSINE, une berline, une Cadillac hein... ? Tu me TROMPES avec cet inconnu et ton amie MARJOLENE te couvre en plus... !’
‘...Mais qu’est ce que tu racontes, tu délires à ce que je vois... !’
‘...ALLO... ! ALLOOOOOO.... ! Zut, ca c’est encore coupé, voilà ce qui arrive lorsqu’ on habite dans des coins sauvages comme le votre... ! On ne peut pas discuter calmement avec sa femme... !’
‘...Et bien ce coin perdu vous donne au moins la satisfaction d’avoir des nouvelles de votre Christelle... !’
‘...Je me sens abattu... ! Je n’en puis plus... !’
‘...Tenez buvez ce remontant, ca va calmer vos nerfs... ! Je lui expliquerai tout si vous le permettez... !’
‘...Quand... ?’
‘...Là tout de suite... !’
‘...Ok, faites le, cela la rassurera... !’
Elle compose le numéro.
Le combiné va passer d’une main à l’autre.
‘...Allo... ! Madame Christelle... ?’
‘...Oui... !’
‘...Je suis celle qui a recueilli votre mari en perdition... !’ La demoiselle.
‘...JE NE VEUX PLUS ENTENDRE PARLER DE MON MARI... ! GARDEZ -LE... !’
‘...Je crois qu’il y a un malentendu entre nous, c’est qu’il est perdu votre Fred.. !’ La demoiselle.
‘...Et bien dans ce cas, je ne sais pas ce que je peux faire pour lui... !’ Christelle.
‘...Christine, écoute, je me suis égaré... !’ Fred.
‘...Madame Christine, il dit vrai, ce n’est pas grave enfin... !Je l’entretiens comme un bébé phoque... !’
‘...Mais lâchez le.... ! Enfin... !’ Il parle du combiné.
‘...Je vous sens tendu... !’ La demoiselle.
‘...Ecoute chérie, cela peut arriver à tout le monde...!’ Fred.
A Suivre....
Acte II. Scène II.
‘...ELLE PARLE DE ‘... TENDU...’.ET TOI DE ‘...LACHEZ LE...’ ELLE TE FAIT QUOI LA SALOPE.... ? FREEEEED.... ! FREEEEED.... ! ’
‘...Mais détendez vous Fred... ?’ La demoiselle ‘salope’.
Et sa femme qui écoute à travers le combiné.
‘...Mais tu baves Fred.... !’ La demoiselle.
‘...Lâchez le je vous dis.... !’ Fred.
‘...FREDDDDD...FREDDDD... ! C’en est assez avec tout CE QUE J’ENTENDS... !’ ‘...Mon MARIIII c’est égaré et vous le DORLOTTEEEEZ... ?’
‘...Je le couve plutôt... ! Et vous ? où étiez vous pendant qu’il vous cherchAIT... ? Avec votre inconnu... ?’ La demoiselle.
‘...Chérie enfin, tu ne vas pas me quereller parce que je suis seulement coupable de m’être aventuré trop loin dans .... !’ Fred.
‘...Et bien continue à être dans ses braAAAs, traiIIIIItre, me faire cela à moi alors que mon frère est venu me voir et qu’il est là pour que nous dinions ensemble... !’
‘...Ton frère est chauffeur... ?’
‘...Oui, depuis deux semaines et il est venu me chercher et donc je l’ai invité pour ce soir... !Nous avons été faire des courses et surtout rendre agréable cette soirée et là tu es dans les bras d’une DEMOISELLE... ! ’
‘...Donc, ce n’est pas ton amant... ! Je me suis mis dans de beaux draps...?’
‘...Tu es au lit avec elle alors ....Dans ces draAAAps... ?
‘...Christelle, votre mari se fait un chagrin fou et je le console ... !’ La demoiselle.
‘...Vous l’avez consoléEE... ? Autant pour lui ... !’ Christelle.
‘...Chéri, elle voulait dire qu’elle a été très gentille avec moi... !’ Fred.
‘...Fred, vous faites comprendre à votre femme certaines choses qui lui mettent des doutes dans sa tête, vous vous y prenez très mal... !’ La demoiselle.
‘...Généreuse... ! Chérie... !’ ...C’est vous qui sous entendez certaines choses, relisez vous enfin... !’ Lui.
‘...FreD.... ! FREEEEED.... ! J’en ai marre, soit tu rentres tout de suite, soit je divorce demain matin... ! J’appelle mon avocat tout de suite... ! ’ Christelle.
‘...Surtout pas cela ma chérie, surtout pas cela, je t’aime comme un fou... !’
‘....Quelle jolie déclaration au combiné... ! ET OUI MADAME, il vous aime comme un fou alors ne lâchez pas ce fou COCHON d’amour pour vous... !’
‘...CHERIE.... ! J’arrive... ! Tout de suite... !’ Lui.
‘...Sous la pluie battante Madame Christelle, que ne ferait t’on pas par amour... !’ La demoiselle.
‘...Je veux qu’il soit là dans les plus brefs délais, même s’il doit prendre la route à pieds... !’ Christelle.
‘...Fred, vous savez ce que vous avez à faire dans ce cas... !’ Christelle.
‘...Je me mets en route... ! Sans plus attendre... ! Encore Merci Mademoiselle... ! ZUT MA CAPOTTE...Tout va se mouiller (Il parle de la capote de sa voiture) Je n’en puis plus...J’ai oublié de la.... !’
A Suivre...
Acte II. Scène III.
A ce moment la demoiselle voulant saisir le combiné des mains de Fred, lui échappe et tombe sur le sol, la communication est interrompue... Il a juste le temps d’entendre sa femme hurler un ’... SALAUUUUDDDD... !’
Silence. Fred se prend la tête entre les mains.
‘...Je me suis mis dans un vrai merdier... ! C’en est foutu de moi et de ma femme... ! Jamais elle ne me le pardonnera... ! Jamais... ! 30 ans de vie commune sans aucun nuage et mes enfants que vont t’ils penser de leur père... ! Je vais être un S.D.F... !’
‘...Alors c’est 20 OU 30 ANS DE VIE COMMUNE.... ? Ô vous dramatisez tout, il n‘y pas eu mort d’homme enfiIIIn... !’
‘...SI justement, MOIIII... !’
‘...Mais non, elle comprendra, à votre retour, vous lui expliquerez calmement le quiproquo... !’ La demoiselle.
‘...Je suis mort je vous dis, mort de chez mort adieu mes voitures trafiquées à placer, adieu mon salaire, adieu, adieu mon bien être, adieu mon pavillon... !’
‘...Allez vous cesser de vous morfondre...Ou pas... ?’
‘...Tout cela n’aurait jamais du arriver avec un peu de bon sens... !’
‘...Vous avez précipité les choses, votre manière de vous expliquer l’a rendue furieuse... !...Tant que j’y pense, mon frère n’habite pas loin d’ici, je vais lui demander de vous accompagner à la gare, et vous serez chez vous dans deux heure, vous aurez le temps de prendre le train de Minuit dix.. !’
‘...Mais pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt... ?’
‘...Pour une fois que je m’amusais, ceci dit vous êtes craquant... ! Je me laisserai bien embrasser pour la première fois par un homme aussi charmant que vous... !’
‘...Vous consentez à ce que je vous embrasse ... ?’
‘...Oui, rien que pour ne pas mourir un jour idiote... !’
‘...Et que va penser ma femme ... ?’
‘...En plus consciencieux...Le bonhomme ... ! Un vrai amoureux, allez venez, personne n’y verra rien... !’
‘...C’est pour vous rendre service que je le fais, rien que pour cela... !’
‘...Dois-je fermer les yeux... ? Comme dans les films... ?’
‘...Si vous voulez... !’
‘...Je ferme les yeux... !’
Elle tend ses lèvres...
‘ ...Mademoiselle... ?’
‘...OuiIII.... ! Il y a un problème... ?’
‘...Votre frère est là... !’
‘...Ah je l’ai oublié celui là, dommage, vous voyez les impondérables ca existe... !’
‘...Merci pour eux... !’
‘...Passez me voir, une autre fois alors... !Lorsque votre dame ira en vacances... !’
‘...Si ma voiture tombe en panne dans les parages, ok... !’
‘...Elle retombera en panne, je crois au hasard, deux fois... !’
‘...Au revoir... !’
‘...Prenez soin d’elle, elle vous aime.. ! Et puis croyez vous vraiment que j’allais me laisser violer la bouche par un inconnu, si charmant soit t’il.... ?’
‘...Dommage, vous perdez au change... !’
‘...Tous pareils les hommes... !’