***** SALLE GABRIEL-DAVID.....5X5...LA STATUE DE PIERRE... LILIA ...CLAIRE-FONTAINE*****
Ah bon..? EX ANE MOI AMIE ..????? ET VA EN PLUS...???
Mabrouq ie sardouq a’lli wellit Sandak.
SANDAK MEGHIR JOUENEH YE SIDI...!! SANDAK BEL RICH...! Oullit ABOU RICH...!
J’ai repris ma route.
Au volant de ma BM.
Comme BIM*(âne)
Avec ses ornières,
Je roule.
Je roule vers ‘mon nouvel étoile’
Qui brille depuis 10 jours dans mes yeux.
Et j’accélère pour le surprendre dans son réveil.
Je roule, j’arrive, je pousse la porte de son nid.
Il est là, dans les bras de sa maman.
Elle sourit et me le donne et moi
Je fonds sous mes émois.
Je fonds comme glace au soleil
De Juin. Ce n’est jamais pareil
Ces gestes et sourires d’petit-enfant,
Mais fort ressemblant toi l’untel,
A ceux d’ Emmanuel ou d’la Rachel.
Mon hippocampe* s’en souvient encore
Et tout recommence.
J'ai repris la rouUUte
Et m'en suis retourné
Vers mon chez moi,
Pleins d'images dans ma cassette.
*L'hippocampe est une structure paire, qui auparavant faisait partie du cortex ; appartenant au système limbique(groupement de cellules cérébrales qui contrôlent les émotions), et située à la face interne du lobe temporal au-dessus de la cinquième circonvolution(replis du cortex) temporale. Il se compose: du subiculum, de la corne d'Ammon et de la substance grise du gyrus denté. Il joue un rôle important dans la mémoire déclarative , la navigation spatiale et l'orientation dans l'espace grâce notamment aux cellules de lieu et aux "grid cells". L'hippocampe est aussi connu pour son activité de neurogenèse [1].
Nous sommes prêts.
Oui prêts, ma femme et moi.
Ma fille Doris et enfants
Sommes prêts pour prendre la route.
Grand privilège en ce matin de bonheur.
Un rendez vous important
Qui n’est pas d’affaire.
Le Dimanche, les affaires ne se font pas.
Mais certaines visites elles, n’attendent pas.
J’ai enfile mes chaussettes,
Changé mon jean poussiéreux.
Ma chemise d’hier a prit le chemin de la machine.
Une autre bien pliée attend impatiente
De revêtir mon auguste corps presque délabré.
Un coup de spray d’eau sauvage
Asperge mon visage en forme d'œuf.
Je sens la fleur des champs.
Nous allons sortir, dans quelques minutes
Prendre la route qui mène au second roi.
Un roi si petit, si fragile régnant à présent dans nos cœurs.
Nous n’avons pas encore entendus sa voix, encore moins ses pleurs.
Il se veut digne, presque hautain dans les bras de sa maman.
Il y aura d’abord Emmanuel,
Il va glisser des escaliers en bois
Et venir nous embrasser.
Sa sœur va suivre, mais elle
Ne viendra pas dans mes bras, elle m’évite.
Pourtant je ne lui ai rien fait alors ma femme rit.
Elle rit parce qu’elle a ses faveurs,
Les miennes ne comptent pas.
J’ai les faveurs du grand garçon.
Celui qui porte mon prénom.
J’aurai celui du second petit
Qui porte celui de mon père.
Dans une heure ou deux,
Je serai au volant de ma limousine.
Ma femme sera à mes cotés.
Tout en surveillant ma perspective
Je lorgnerai sur mon rétroviseur.
Il me rappelle le beau chemin parcouru depuis.
Papa, papi, papou,
PROCHAINEMENT
ICI.
'...LA STATUE DE PIERRE...!
Nouveau récit SALLE GABRIEL-DAVID.
J’y vais
A moins de 50 km à l’heure.
J’y vais surement mais lentement.
Sur mon pare brise s’imprime
Les silhouettes des hautes cimes.
Un décor qui change selon le rythme
De ma progression, c’est le même hymne,
Dans ma tête qui rejoue l’éternel refrain.
J’y vais
Sans trop appuyer sur ma pédale
Trépignant d’impatience
Je bouffe la fumée acre,
Des camions escargots,
Qui passe par ma vitre baissée,
La fille est longue
Mais qu’importe,
Je suis sur son chemin,
Celui qui mène à mon petit dernier né.
J’y suis.
Assis.
Il est dans mes bras.
J’attends.
Il me reconnaitra.
C’est certain.
Paris le 17/05/2009.
Récit.
Tous les événements cités dans cette nouvelle sont imaginaires.
Et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune œuvre connue.
La STATUE DE PIERRE.
Clémence….La maman.
Julien...........Le fils.
Edgar………….Le papa.
Octave……….Le domestique.
Marie………...La domestique.
Je venais d’avoir douze ans en ce jour du 23 juin 1979, et décrochais en même temps, quelques jours plus tôt aisément mon passage en classe de quatrième secondaire.
Et cerise sur le gâteau, mon père nous fit la surprise, à maman et moi, d’élever une statue au milieu du grand parc de notre propriété. Mais pas n’importe quelle statue.
Je me souviens encore, quarante plus tard, de ce matin alors que j’étais encore en pyjama, et ‘craqouillant’ mes petits toasts, de ce vacarme assourdissant qui pénétrait ma chambre donnant sur le grand jardin.
Pris d’une grande curiosité, je courrais vers ma fenêtre de ma chambre pour ouvrir les volets. Encore sous le coup de mon réveil, papa me lança cette boutade, cette phrase qui durant une bonne partie de ma vie allait m’accompagner.
‘…Elle te tiendra compagnie fiston, et surtout surveille là, elle m’a coutée très chère… !’
Je m’habillais et dévalais la rampe d’escaliers pour prendre connaissance de ces deux grandes choses voilées. Elles étaient encore sur le camion, encadrées par de grandes lattes en bois et retenue par de grosses cordes, aux parois du camion et rien apparemment ne transpirait alors que la grue commençait les manœuvres d’approche pour soulever ces deux mystères pour les poser à terre.
Deux manœuvres s’affairaient à araser l’emplacement du sol meuble sur un carré d’environ un mètre de coté et creuser sur une profondeur d’environ 50 cm. Ils ne tardèrent pas pour finir cette excavation. Ce fut au tour de grutier qui commençait à soulever le premier élément. Dés qu’il fut mit à terre et posé dans cet emplacement, les deux commis d’avance découvrirent la bâche en plastic pour laisser place à un socle d’environ 1, 20 de hauteur. Dix minutes plus tard, un mortier de ciment à prise rapide et assez liquide fut versé autour du socle. La seconde manœuvre ne tarda pas à commencer.
A Suivre…
La barre des couleurs ne fonctionne pas.
CHAPITRE 2°
Ce fut au tour du second élément, toujours bâché. Ce dernier vint s’encastrer avec beaucoup d’habilité par le maitre d’œuvre sur le premier élément déjà en place.
Maman, autant surprise que je ne l’étais était assise à l’ombre des peupliers. Elle suivait ce grand chambardement qui prenait l’allure d’un grand chantier. Papa debout esquivant l’ombre du grand chêne qui s’élevait majestueusement, dissimulait à peine sa joie. Il était légèrement en retrait de cette grande chose qui tardait à dévoiler son secret. Deux heures plus tard, alors que nous suivons les dernières manœuvres, Papa s’avança enfin et intima l’ordre au chef de chantier de découvrir ce qui allait être le plus beau cadeau qu’on puisse faire à son épouse. Sa statue, grandeur nature. Sculptée dans de la pierre noble. Un chef d’œuvre.
Nous mimes un certain temps pour réaliser ce que maman jugea être une folie. Papa aimait souvent surprendre Maman par ce genre de folies qui la rendait heureuse.
Maman comme à son habitude ne trahissait aucun sentiment de fureur vis-à-vis des ‘envies’ de mon père. Des caprices qui souvent ne soulevaient pas de réprobations de sa part.
Une fois dévoilée à nos yeux conquis, la statue représentait la copie conforme de maman. Une sculpture qu’il avait commandée deux ans auparavant chez un grand maitre sculpteur de Vérone, en Italie.
Edgar, mon père avait même poussé sa folie à graver juste en dessous du fronton du socle ces quelques simples paroles mais Ô combien affectueuses et pleines d’amour.
‘A mon épouse chérie, à Clémence mon seul et unique amour’.
Une gerbe de roses tout en relief terminait ce merveilleux sentiment.
Nous n’étions pas aux bouts de notre surprise.
Un électricien, accompagné d’un manœuvre, arriva juste à la fin des préparatifs. Ce dernier commença à ouvrir le sol. Lorsque la tranchée fut terminée, le chef commença à relier un long cordon de fil électrique avec une borne électrique qui alimentait la fontaine du bassin d’eau.
Il enterra une heure plus tard le gros cordon. Il brancha l’extrémité de ce long cordon à une prise femelle bien cachée aux yeux des profanes et qui sortait de la statue.
Il testa son branchement devant nous et là, la statue s’illumina de l’intérieur. Elle était creuse.
Ceux qui l’avaient conçue avaient percé une cavité longitudinale afin que son corps soit illuminé la nuit.
Nous étions maman et moi extasiés au point d’applaudir ce final qui éblouissait nos yeux.
A Suivre…
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