Le Golan est un territoire israélien

Le Golan est un territoire israélien (info # 010704/19) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency

 

Continuant la tradition diplomatique anti-israélienne française mise en place au temps du Général de Gaulle, le trop célèbre auteur des propos antisémites qualifiant les Juifs de “peuple dominateur et sûr de lui”, se pliant à la “politique arabe de la France” mise en œuvre au Quai d’Orsay depuis des décennies, Emmanuel Macron a pris position contre la reconnaissance par les Etats-Unis du plateau du Golan comme territoire israélien.

 

C’est logique de la part d’Emmanuel Macron : il continue à affirmer que Jérusalem doit être divisée selon les lignes d’armistice qui existaient jusqu’en 1967, et que la moitié orientale de la ville doit devenir la capitale d’un Etat terroriste islamique “palestinien” et servir dès lors de base arrière à des attaques djihadistes antijuives.

 

Il a montré une hostilité résolue à la reconnaissance de Jérusalem unifiée capitale d’Israël par les Etats-Unis et au déménagement de l’ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. Il maintient la politique française qui traite Jérusalem comme une entité à part, censée ne pas être en Israël, et maintient aussi à Jérusalem un consulat de France nettement propalestinien. Un consulat dont un employé vient d’être condamné en Israël pour trafic d’armes au service d’organisations terroristes islamistes.

 

Macron est en conflit avec le gouvernement israélien pour ce qui concerne la propriété sur le Tombeau des Rois à Jérusalem, un lieu qui ne représente rien pour la France, mais qui donne au gouvernement français une occasion de souligner son hostilité à Israël, et semble avoir trouvé normal qu’un lieu juif, censé être respecté en tant que tel, serve à organiser des concerts de musique arabo-islamique. Il a entériné l’organisation au Tombeau des Rois par l’Institut français de Jérusalem d’un événement financé par l’Autorité Palestinienne, sans autorisation d’Israël, et s’est scandalisé de ce que les forces de sécurité israélienne aient fait respecter la loi israélienne en empêchant que l’événement se déroule.

 

Il s’est efforcé de verser davantage d’argent à l’Autorité Palestinienne après que les Etats-Unis aient procédé à des coupes drastiques dans le financement de celle-ci : les Etats-Unis reprochaient (et reprochent toujours) à l’Autorité Palestinienne de financer le terrorisme et de rémunérer des terroristes tueurs de Juifs et leurs familles. Macron ne voit aucun inconvénient à ce que de l’argent français finance le terrorisme et rémunère des terroristes tueurs de Juifs et leurs familles.

 

Le président français a procédé d’une même façon avec l’UNWRA et lui verse davantage d’argent depuis que les Etats-Unis ont cessé tout financement à celle-ci. Il entend, comme les dirigeants du gouvernement allemand, trouver un moyen de maintenir des relations économiques et financières avec l’Iran des mollahs, dont il approuve sans doute les projets génocidaires anti-israéliens.

 

Il maintient qu’il existe au sein du Hezbollah une branche politique fréquentable, il ne peut dès lors voir aucun inconvénient à ce que le plateau du Golan reste un objet de litige et puisse constituer une menace d’actions prédatrices de l’Iran et du Hezbollah contre l’Etat hébreu. Il n’a pas renoué des liens diplomatiques avec l’abject régime Assad en Syrie, mais s’il s’agit de s’opposer à Israël, il est prêt à se placer sur les positions dudit régime. Les dirigeants de l’Union Européenne, cette organisation supra-étatique sans scrupules ni honneur, font de même.

 

Cela ne fait que souligner un peu plus le fossé qui se creuse entre la France (et l’Union Européenne) d’un côté, et Israël et les Etats-Unis de l’autre. Et cela ne change rien à la réalité. Comme l’a écrit voici peu Alan Dershowitz pour le Gatestone Institute, une organisation dont je suis membre aux Etats-Unis, “aucun pays dans l’histoire n’a restitué à un ennemi un territoire essentiel militairement qui a été pris à cet ennemi dans le cadre d’une guerre défensive”.

 

Alan Dershowitz ajoute que la France et l’Union Européenne “ont toujours agi hypocritement lorsqu’il s’agit d’Israël” et entendent “soumettre Israël à des règles que les pays européens n’appliquent pas à eux-mêmes”.

 

La Syrie a perdu le Golan dans le cadre d’une guerre dans laquelle Israël se défendait. La Syrie reste un ennemi d’Israël, allié à l’Iran et au Hezbollah.

 

Le plateau du Golan est une position militaire stratégiquement cruciale. Israël a annexé le Golan depuis longtemps et en toute légitimité. La décision de l’administration Trump est juste et légitime. Macron et la France (et l’Union Européenne) se situent une fois de plus du côté fangeux de l’histoire. Les dirigeants israéliens devraient le regarder de loin, ne pas voir une seule seconde en lui un ami, et ne pas le traiter en ami.

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