Un écrivain arabe sur l'État d'Israël vient de publier une thèse intéressante : ISRAËL EST UN PAYS PROSPÈRE !

Un écrivain arabe sur l'État d'Israël vient de publier une thèse intéressante : ISRAËL EST UN PAYS PROSPÈRE !
 
 
 
 
L'écrivain et politologue arabe Amine Ayoub, résidant au Maroc, publie un texte inattendu intitulé « Israël doit cesser de s'excuser de son existence ». Voici les principales thèses de ce billet (X/Twitter : @amineayoubx).
■ Il y a une vérité qu'on ne dit généralement pas à voix haute. Israël n'est pas détesté pour ce qu'il fait. Israël est détesté pour ce qu'il est. Et pour ce qu'il est réellement : un pays prospère, inflexible et sûr de lui.
■ Cette haine est existentielle. Il refuse toute explication. Il n'a rien à voir avec la politique et est dénué de logique. Et il est partout : dans les institutions internationales, sur les campus universitaires, dans les communautés académiques, dans les médias, dans la rue. Là où il est acceptable – et même fantaisiste – de qualifier Israël de puissance coloniale, pour tenter de survivre et non d'être détruit. Là où il n'est plus question d'existence, mais seulement d'une forme d'annihilation.
■ Ce qui est agaçant avec le phénomène israélien, c'est qu'il résiste à tout cela. Il ne se contente pas de tenir debout, il prospère. Construire, inventer, Mettre en œuvre, absorber, protéger, créer. Il ne s'agit pas seulement de résilience. C'est plus que de la désobéissance. C'est un défi. Un défi qui exaspère le monde.
■ L'existence d'Israël a été perçue comme un défi dès le début. Un foyer pour les Juifs ? Au Moyen-Orient ? Dans des pays où les Juifs ont vécu pendant des siècles, bien avant l'avènement de l'islam ? L'idée a été rejetée dans le monde avec colère.
■ Cinq États arabes ont tenté d'étrangler l'État juif en 1948. Cela a échoué. Ils ont répété leurs tentatives – guerres, intifadas, roquettes, hordes de terroristes – mais Israël n'a pas cédé.
■ Mais il y a eu une autre guerre à laquelle Israël n'a pas pu résister. Une guerre ridicule et odieuse – une guerre médiatique.
■ Dans cette guerre, Israël est confronté à une puissance bien plus sinistre : une campagne de diffamation sanglante, désormais utilisée sous couvert de justice sociale, de lutte contre le colonialisme et de lutte pour la paix.
■ L'antisionisme moderne est devenu Une forme légale et socialement acceptée d'antisémitisme. Inutile de crier « Mort aux Juifs » quand on entend « Du fleuve à la mer ». Il est inutile de détruire des commerces et des entreprises juives si l'on peut les exposer à un boycott universel. Et une étoile jaune est inutile si l'on peut ouvertement s'en prendre aux Juifs pour ne pas avoir manifesté suffisamment d'amour envers les Palestiniens.
■ L'antisémitisme se cache désormais derrière le mot « Palestine ». Les objectifs restent les mêmes : aucune légitimité pour les Juifs, aucune sécurité pour les Juifs, aucune survie pour les Juifs.
■ Oui, critiquer Israël n'est pas de l'antisémitisme. Le déni du droit d'Israël à l'existence est de l'antisémitisme. Appliquer à Israël des normes inatteignables selon lesquelles aucun autre pays n'est jugé est de l'antisémitisme. Traiter le peuple d'Israël comme coupable dès le départ – de tout et sans exception (même lorsqu'il est attaqué) – est de l'antisémitisme.
■ Le monde accuse Israël d'apartheid – tandis que des citoyens arabes siègent au Knesset, étudier à l'université, travailler dans le système judiciaire, sans restrictions, et se déplacer librement où bon leur semble.
■ Le monde qualifie Israël de projet colonial, comme s'il s'agissait du retour d'un peuple sur sa terre natale après deux mille ans d'exil, de persécution et de colonialisme génocidaire.
■ Le monde accuse Israël de génocide, tandis que l'armée israélienne met en garde les civils contre des frappes contre des terroristes cachés dans des maisons et des hôpitaux, ce qu'aucune autre armée au monde ne fait.
■ Israël ne doit pas hésiter un instant, même si la haine devient insupportable. Le mensonge et la haine ne peuvent être vaincus par la complaisance. Israël doit cesser de s'excuser d'exister. Inutile de gaspiller son énergie à supplier le monde de comprendre et d'accepter cela.
■ Comment Israël doit-il agir ? Tout comme un peuple non seulement courageux, mais aussi intelligent. Comme le font les gens du Livre. Israël doit recommencer à raconter son histoire – de manière à ce que (il existe des exemples !) le monde entier y croie.
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